Heaven Island
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 Appartement F5, San Antonio Street

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Luis Carranza
Hispano
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MessageSujet: Appartement F5, San Antonio Street   Appartement F5, San Antonio Street Icon_minitimeJeu 17 Jan - 21:14

Ambiance

Il fait déjà nuit.

Une ombre sur un vélo file file vers la cité qui s'étend sur la quasi totalité de la rue San Antonio.

Luis rentre du boulot

Luis rentre chez lui:

Appartement F5, San Antonio Street Tecibz9

Il range son vélo sur les emplacements prévus. Verouille son cadena. Puis, il se dirige vers l'entrée de l'immeuble. Salue les quelques Chicanos qui squattent l'entrée. Puis, emprunte les escaliers (l'ascenceur étant en panne depui qu'il habite ici) et commence son ascension.
3 minutes et 5 volées d'escaliers plus tard, il se trouve devant la porte F5, devant l'apartement qu'il partage avec sa famille:

Appartement F5, San Antonio Street Plan

Appartement F5, San Antonio Street Chambre1

Appartement F5, San Antonio Street Salledebain

Un vrai paradis pour lui et sa famille... tu parles!

Sa soeur, Isabel, et sa mère regarde la TV.

- 'Lut frérot lui lança Isabel alors que Luis entrait dans la piéce.

- Hola hermana. Hola mama. Qué tal? répondit Luis, les embrassant.

- Boarf... rien de spécial.... lacha sa mére, sans lacher du regard l'écran.

Luis était le seul de la famille à employer fréquement l'espagnol.

- Y tú padre? demanda-t-il à la petite photo posée sur la cheminée, marquée par un ruban noir dans le coin supérieur droit.

Il embrassa la photo.

Se signa.

Et dit


- Bon... j'uis crevé. J'vais me coucher...

Il se dirigea alors vers sa chambre.

Comprenez: il fit le tour du sofa...

Appartement F5, San Antonio Street 220257ad08642caa57e567546b587be6

... s'allongea sur le matelas pourri qui lui servait de couche.

Sous la couette, il se déshabilla.

- Tu veux qu'on éteigne la TV mi corazón? demanda Carmen Carranza

- Nan m'man, gracias répondit Luis avant de s'endormir
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Luis Carranza
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MessageSujet: Re: Appartement F5, San Antonio Street   Appartement F5, San Antonio Street Icon_minitimeJeu 17 Jan - 21:45

Luis se réveilla tôt.

Se lava sommairement: l'eau chaude est rare par ici.

Enfila ses Converse en toile noire, un baggy en jean délavé. Pas un délavé chimique comme on en trouve dans les magasins, un VRAI délavé: par les années, par les mouvements, par les bastons...
Il s'entoura la tête d'un bandana noir, fier de son identité Chicano.

Il laissa un petit mot gentil pour sa mére et sa soeur.

Sorti, chevaucha son BMX et fila vers l'agence de taxi...

Vers son boulot.
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Luis Carranza
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MessageSujet: Re: Appartement F5, San Antonio Street   Appartement F5, San Antonio Street Icon_minitimeLun 21 Jan - 21:58

Ambiance

Tout dans l'appartement était calme...
Carmen ronflait légérement, Isabel, serrée dans ses bras, faisait un rêve doux et joyeux...
Luis aussi dormait bien.... depuis longtemps...
Sa petite escapade l'autre nuit y était pour beaucoup...
Il était épuisé mais heureux... un sourire accroché aux lèvres depuis hier...

Mais maintenant... quelque chose le gênait... un goût dans la bouche.. un goût de métal...

Luis ouvrit doucement les yeux pour vérifier ce qui le dérangeait dans un moment de tel plénitude...

- Schhhhhhhh.... souffla une voix alors que les yeux de Luis ne s'était pas encore habitué à l'obscurité.

Et là... Luis comprit... ce goût dans la bouche... une arme...

Les yeux s'ouvrirent grands, la pupille se dilata, Luis eut enfin une idée de ce qui l'entourait... et ce n'était pas réjouissant...

Un homme était assit à caifourchon sur son torse. Les jambes de l'intrus l'empêchaient de bouger. L'homme, qui paraissait géant du point de vue de Luis, tenait un flingue enfoncé dans le bouche de Luis... un gros flingue...

- On se calme ok? Tu voudrais pas réveiller toute la maisonnée hein? En plus, j'comptes pas te faire de mal... pas maintenant... mais ça dépend de toi OK? Si tu cries, si tu veux te battre, t'en payeras les conséquence... et ta p'tite famille aussi... On est d'accord? suçura l'homme avec... comme un accent... Irlandais peut-être?

Luis aurait volontier hurler, mais le canon l'en empêchait. Il acquieça donc de la tête...

- Super... Bon allez, habille-toi. On bouge... dit l'homme en retirant l'arme.

Luis se leva, découvrant son corps nu.

- Oh mec, nan! Tu dors à poil! Merde, prévient quoi! Si j'avais su, j'me s'rais pas intallé comme ça! Ark! dit l'homme en détournant le regar Bon allez grouille-toi, on va pas y passer la nuit!

Luis était un peu déconcerté... il y avait un homme, armé, en costume -très classe, soi-dit en passant- qui s'était introduit chez lui, qui aurait put le buter et qui l'enmenait quelque part... et là, il lui faisait des commentaires sur sa manière de dormir...

Finalement, Luis s'habilla. L'homme n'avait pas cessé de pointer l'énorme arme sur lui... ce qui ne favorisait pas a concentration.

- Bon ça y est? On peut y aller demanda l'homme alors qu'il mettait un manteau sur son arme afin de continuer à menacer Luis une fois dehors.

Luis aurait bien voulu répondre, montrer qu'il avait un controle total de la situation... mais aucun son ne sortit de sa gorge... il se contenta de baisser la tête.

- Alors on est partit! déclara l'homme en ouvrant la porte sans un bruit, ce qui surpris Luis qui n'avait jamais réussi cet exploit. Tu passes devant... ordonna l'homme surun ton qui était plutôt celui d'un conseil...

Une fois dehors, Luis se demanda ce que l'homme lui voulait... il allait prendre son courage à deux mains, lui poser la question, se dresser, fier, courageux face à l'homme et allait exiger des explications!

Mais il ne trouva pas le courage... se contentant d'avancer... Il fut surpris par la voix de l'homme dans son dos... proche... trop proche... dangeureusement proche:

- Bon alors... elle est où ta caisse?

Luis s'arrêta... il voulu, encore une fois, répondre... mais il ne le put... il se contenta de rester planté là... devant sa tour à appartements pourrie... il émit quelques sons hésitants. Son kidnappeur se plaça face à lui.

- Me dit pas que t'en a pas!

Luis eut réellement peur... cette fois-ci c'était certain... il allait mourir.... il allait mourir parce qu'il n'avait pas de bagnole!

- Ah le con! Et moi qui me disais que, comme ça j'allais économisé un peu d'essence! Ah le con!... Bon... bah on a pas l'choix hein! dit l'homme en se dirigeant vers le bord du trottoir.

Luis le suivit... sans trop savoir pourquoi...
Son agresseur désgna une voiture de sa main libre, l'autre tenant toujours son impressionant accessoire de mort.

- Tu connais le propriétaire de celle-la? demanda-t-il

Luis allait parler! Je vous le jure! Mais encore une fois, il se contenta d'acquisser...

- Ok... bon ben... celle-la alors? demanda l'autre en désignant une autre auto

- Je... euh... ouais... répondit Luis, finalement il avait réussit

- Bon ben... celle-la là-bas? demanda l'homme en désignant un voiture de l'autre côté de la route.

- Je... celle-la nan... je connais pas.... dit Luis en 5 mots, son record devant l'étranger juqu'à présent.

- Bon ben voilà alors! Allez, hop, on y va! dit l'homme avec un accent Irlandais, Luis en était sûr maintenant.

L'Irlandais fit le tour de la voiture, se retrouvant devant la portière conducteur. Il essaya de manoeuvrer une longue tige en métal, mais avec une seulemain libre, ce n'était pas simple.
Aprés un moment, il regarda Luis.

- Bon...tu m'as bien vu hein? J'uis deux fois comme toi dans tout les sens, t'as aucune chance en m'attaquant directement. Et si tu tentes d'enfuir, je serais obligé d'utiliser ce petit bijou... bref, t'as aucune chance. On est d'accord? demanda l'Irlandais, Luis acquiessa Bon ben ça va alors! reprit-il en rangeant son arme dans son holster

Il recommença à chipoter avec sa tige de métal. Luis était curieux il essaya de voir ce que faisait cet homme en regardant par dessus la voiture, il était resté du côté passager de l'auto. Mais, évidement, il ne voyait rien...
Jusqu'à ce que l'Irlandais croise son regard...

- Allez, viens, t'apprendras un truc comme ça...

Luis s'empressa de contourner l'auto et regarde avec quelle habileté l'homme débloqua le verrou de la porte.

CLIC

- Eeeet voilà! Allez, grimpe, je conduis dit l'homme en montant dans la Ford.

Les deux individus, ainsi installés, se dirigèrent vers le centr d'El Rio Santo... dans un silence pesant...

- Alors... t'es quoi? demanda l'Irlandais, brisant le silence.

- Hein? demanda Luis, étonné par la question

- Ouais, comme nationnalité j'veux dire. Argentin? Porto Ricain? ... précisa l'homme

- Oh... M-Mexicain... j'suis Mexicain... répondit Luis, hésitant.

Silence.

- Et toi? demanda Luis, se surprenant de son courage et s'attendant à mourir dans l'instant...

- Irlandais mon pote! Et fier de l'être! Mais 'tention, j'te fais confiance, tu le répètes pas aux autorités hein...
de toute façon, ça m'étonnerais que tu puisses dire grand chose demain... termina l'Irlandais dans un souffle

Luis frissona... n'osant demander ce que voulait dire son... "compagnon"

La voiture s'éloigna... replongée dans le silence...
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Luis Carranza
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MessageSujet: Re: Appartement F5, San Antonio Street   Appartement F5, San Antonio Street Icon_minitimeJeu 24 Jan - 21:55

Ambiance...

Luis se dirigea sans un bruit vers son appartement, les évènements de la nuit l'avaient un peu chamboulé et il ne voulit qu'une chose: dormir.
La porte de l'appartement s'ouvrit doucement, mais émit tout de même un léger grincement.

iConio! Comment il a fait ce con? ragea mentalement...

- LUIS! hurla la mère de Luis qui alluma subitement la lampe du salon, sortant de l'obscurité. J'espère que tu a une bonne explication pour ta vadrouille mon! iMadre de Dios! On s'est fait un sang d'encre pour toi! Mais qu'est-ce qui t'es passé par la tête, hein? contina Carmen en hurlant, réellement fachée, et en faisant les cent pas dans le salon.

- C'est vrai mec, putain! On était super inquiet merde! dit Francisco qui s'était aussi installé dans le divan ....euuh... pardon madame... enfin j'voulais dire.. commença à se justifier Francisco devant le regard de tueuse de madame Carranza

- Je sais c'que tu voulais dire hermano, et je sais ce que tu vas dire mama. J'suis vraiment désolé, c'est juse que... que Juanito avait un problème avec sa caisse de l'autre côté de la ville... et je... je voulais... enfin j'suis parti l'aider quoi... expliqua Luis.

- Ah boon... c'est pour aider Juanito... alors tout va bien TOUT EST SUPER! Mais qu'est-ce que tu crois? Que je pouvais le deviner?! En plus, à caue de toi, ta peur s'est éveillée et... recommença Carmen

- Elle est réveillée?! MADRE DE DIOS! Va vite la recoucher! Je m'occupe du déjeuner! Viens Francisco! répliqua Luis en se irigeant vers la cuisine et laissant sa mère seule dans le salon...

- Alors mec? Qu'est-ce qui s'est passé? demanda Francisco une fois qu'ils furent seuls dans la cuisine.

Luis lui lança un regard, se préparant à répèter son histoire de voiture et de Juanito

- Nan, nan, nan, nan! Te fous pas de moi ok? Juanito, il est capable de réparer une bagnole avec 2 saucisses et une chaussette! répliqua Francisco avant que Luis ne commence.

Luis eut un petit rire, son ami n'avait pas tort...
Luis regarda autour de lui, ils étaient belle et bien seuls. On entendait sa mère murmurer une comptine mexicaine à Isabel, dans la chambre.

- Oh et puis merde, à toi j'peux l'dire.. ce soir, j'ai rencontré El Consejo répondit Luis, baissant la voix.

- EL CONSEJO!?! laissa échapper Francisco, bien plus fort qu'il n'aurait dut.

- Merde mec, fais gaffe... fait pas ça à ma mère... elle a pas besoin de ça! Mais c'est pas tout... el Consejo... ils ont voulu... me buter contnua Luis, encore plus bas.

Francisco écarquilla les yeux. Il se retenait d'hurler. En fait, il hurlait intérieurement. Ces yeux tremblaient tellement il hurlait.

- ... et... et comment tu t'en es sorti? demanda Francisco après voir reprit ses esprits et le controle de son corps.

- Bah... juste avant que leur tueur appuye sur la gachette de son flingue, ils m'ont laissés parler... et... je sais pas... j'ai juste... jsute dit ce que j'pensais sur le gang, le quartier, les ritals... et ça les a touchés... ça les a tellement touchés qu'ils m'ont laissé partir... et ils sont dit qu'ils m'offrait une "place plus importante das le gang" expliqua Luis

Francisco restait bouche bée...
Il était tellement frappé que les oeufs explosèrent dans la casserol.

- Mec! Réveille-toi! Tu va foirer le diner d'ma famille! dit Luis, encourageant, un large sourire aux lèvres.

- Rah... iMierda! Mais... et que... comment... comment ils sont? demanda Francisco en tentant de sauver les oeufs.

Luis soupira...

- C'est le truc qui m'a fait le plus mal mec... ces mecs... j'les ai toujours prit pour des héros, des mecs qui nous défendent, nous les chicanos... mais en fait... y en a qui pensent qu'à leur cul... qui s'en foutent du quartier et tout... j'ai été déçut mon pote... comme jamais.... termina Luis, les yeux baissés sur le bacon qui grillait dans la poêlle.

- Frerot! Mais où t'étais? On s'est... commença Isabel, qui venait de quitter sa chambre

- Je sais soeurette, je sais. Désolé dit Luis en prenant sa soeur dans ses bras et en jetant un regard à Francisco... "on arrête de parler de ça" Mais il est encore trop tôt, il faut qu't'ailles de recoucher.

- Bah j'veux bien... mais faut l'dire à môman! dit Isabel en montrant du doigt son lit où ronflait bruyament

Luis eu un petit rire.
Il regarda l'horloge: 07:15
Après tout, il n'est pas si tard...

______________


Vers 10h00, la sonnerie très... "old chool" du téléphone de l'appartement résonna.
Par sonnerie "old school", on entend sonnerie qui tremble en brisant des oreilles à 30m à la ronde, le genre de sonnerie qui ne sort que des téléphones sans touches, à roulette. Qu'on ne trouve que dans deux endroits: dans les musées, et dans les appartements pourris des quartiers défavorisés (exemple au hasard: El Rio Santo, Heaven Island)

DRRRRRING... DRRRRRING...

Appartement F5, San Antonio Street 800px-Dialog_gr_1972

- iHijo de puta de telefono de mierda! jura Luis à l'attention du téléphone qui allait réveiller sa mère adorée qui dormait encore.

C'était surement le russe de l'agence de taxi. Luis n'était pas allé au boulot depuis la veille et, étrangement, le Russe ne s'était pas encore manifesté. L'heure était venue...
Luis s'était toujours tu face à son boss, le peur d'être renvoyé. Mais maintenant, il avait le gang derrière lui, il allit enfin pourvoir accomplir son fantasme: envoyer balader un enfoiré de despote russe.

- Si? articula doucement Luis, souriant...

- Luis? Es Pedro! Le sourire de Luis disparut... C'est un grand jour pour toi fils, aujourd'ui, tu vas accomplir ta première mission en tant que vrai latino!

- Je... quoi? demanda Luis, surprit... et inquiet aussi...

Il savait qu'un jour ou l'autre, cet événement allait arrivé. Il avait toujours été impatient d'être utile à son quartier... mais pouquoi si tôt?...

- Ouaip gringo! Je t'explique pas au téléphone, ça pourraitêtre dageureux. Rendez-vous au Castillo. la voix crépitante à l'autre bout du fil s'éteint dans n "cilc".

Luis écouta un instant le "bip...bip..." qui résonnait dans le téléphone, puis, il raccrocha.

Il resta un moment debout, devant le téléphone, réfléchissant

- Luis... mi corazón.... comó esta? demanda Carmen, les cheveux en bataille, en embrassant son fils. Elle semblait avoir oublié les événements de la veille.

- Muy bièn mama... et tú?

- Ca va... ça va.... c'était qui au téléphone?

- Personne m'man... Euh... j'dis y aller. A ce soir termina Luis en embrassant sa mère sur le front.

Luis se dirigea vers la porte. Toucha la poignée... et écarquilla les yeux.
Il se retourna et se précipita vers la salle de bain.
Il se pencha sur la baignoire, elle était morte depuis longtemps, personne ne l'utilisait plus depuis longtemps.
Il enleva le couvercle du chauffe-eau et prit le sachet en plastique qui avait remplacé toute la quincaillerie qui remplissait l'apareil d'ordinaire.
Il en sortit une arme. Le beretta du rital de l'autre soir.
Il tint l'arme un moment, regardant le métal brillant qui reflètait la lumière émise par l'unique ampoule de la salle de bain.
Après, il chercha un endroit ou la planquer... la ceinture semblait parfaite... il rabatti son t-shirt blanc extra-large sur la crosse. Il était armé maintenant, c'était un vrai gangsta maintenant!

Ainsi équipé, Luis sortit et se dirigea vers la sortie.
Direction: El Castillo.
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Luis Carranza
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MessageSujet: Re: Appartement F5, San Antonio Street   Appartement F5, San Antonio Street Icon_minitimeDim 3 Fév - 22:40

Ambiance...


Luis se réveilla en sursaut au son du téléphone. Il pesta un moment contre ce téléphone de malheur qui allait finir par tous les rendre sourds... ou dingues ou les deux... ça avait déjà bien commencé pour Luis.

- Allo? demanda le Latinos, la langue pateuse et la vois fatiguée par les événements de la veille

- Carlos est mort. lacha la voix à l'autre bout du fil, juste avant de raccrocher.

Il ne faisait aucun doute que c'étain un membre d'el Consejo qui lui parlait, mais Luis ne pouvait déterminer lequel. Il resta un moment bouche bée, le combiné toujours en main, son oreil droite meurtrie par les bips du téléphone.
Mais, soudainement, les yeux du chicanos se rallumèrent, réalisant quelquechose, soudainement. Ses doigts se mirent à faire tourner la roulette du téléphone, précipitement, en tremblant, impatiement. Composant le numéro d'el Castillo, l'endroit d'où venait plus que probablement l'appel.

- Sí? demanda la voix de Carlos

- Carlos! C'est Luis. Grouille: passe moi le type qui vient de téléphoner! lance Luis rapidement.

- Euuuh.... hésita Carlos un moment Ecoute Luis... tu sais bien que j'peux pas te le dire... répondit Carlos, encore plus hésitant, baissant la voix. Luis pouvait presque le voir se grattant la tête et en lançant des regards de tous les côtés.

- J'te demande pas de me dire qui c'est! J'te demande de me le passer! Vite! Avant qu'il se casse! s'impatienta Luis

- Ahah! T'inquiète! Il est pas du genre à quitter rapidement mon café, amigo! répondit Carlos avec un petit rire

Ca devait être Pedro...

- Merde Luis! Qu'est-ce qu'tu fout! lache la voix de...

- Pedro... commença Luis

- iCoño! 'Dit pas mon nom au téléphone!

- 'S'cuse... j'suis pressé... J'voulais dire... avant qu'vous lanciez quoique ce soit sur la Mafia ou je sais pas qui... commença Luis, sans trop savoir comment commencer... Luigi... Il nous dit...

- Hein? Quoi? De quoi tu parles? C'est qui Luigi? commença Pedro, tentant de calmer Luis.

- Ouais... désolé... pardon... Luigi... c'est le mec que j'ai embarqué hier, avec Francisco... le mafiosi... Il nous a dit que... qu'il... qu'ils n'avaient rien à voir avec le meurtre de la femme de Carlos... dit Luis, complèteent paniqué.

...silence...

- Merde... t'es sûr?

- Bah... dans l'état où il était, y a peut de chance qu'il ait mentit... répondit Luis, calmé à présent.

- Ok hermano, super, t'a bien bossé sur ce coup. Bon, j'vais informer el Consejo de la nouvelle! Adi... la fin de la phrase fut interrompue par le téléphone qui se raccrochait.

Luis resta encore une fois perdu dans ses pensées, le regard fixé contre la tapisserie moche de son appartement. La bouche entrouverte de surprise. Ses mains encore tremblantes. La respiration affolée. Le coeur en vrille.
Finalement, peu à peu, Luis se calma.
Aprés un moment, il se décida à raccrocher. Il se dirigea ensuite vers la fenêtre, alluma une cigarette et réfléchit pendant plusieurs minutes.
Son esprit vagabonda dans des mondes sombres, violents... tristes.. Mais, finalement, il secoua la tête et se força à sourire. Se dit que, si toutes ces idées l'envahissaient, c'est parce qu'il était complètement désoeuvré, qu'il s'enmerdait. Il avait vécu les deux journées les plus exitantes de toute sa vie, les plus passionantes... Là, il était en manque en fait... en manque de stress... en manque de violence...
Il était temps de retrouver son bon vieux taxi!
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MessageSujet: Re: Appartement F5, San Antonio Street   Appartement F5, San Antonio Street Icon_minitime

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