Affaire , plaisir et famille (bresil)

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ambiance

Les corps dénudé doré par le soleil se déhanche au son de la samba autour de la piscine semi olympique de l’hôtel Le Copacabana Palace… Les naïades s'alanguissent sur les transats…. Les éphèbes au torse luisant de sueur plonge dans la piscine tel des nageurs professionnels …. Un air de vacance flotte dans l’air…

Lara fait son apparition … Elle s’est mit au couleur local … Corps sculpturale et sportif …. Bikini et paréo noir … Elle se déplace d’une démarche de félin … Lunette de soleil sur le nez … Elle attire les regards mais n’y fait pas attention … Allure dangereuse et sensuel …. Elle est suivit de prés de deux de ses hommes et Vince qui porte des shorts de Bain et chemise a fleur… Leur armes dissimulés… Ils jettent un regard au alentour …

Lara se dirige vers un transat que l’un de ses hommes garde jalousement …. A son approche, il s’efface …. Et l’italienne défait son paréo dévoilant ses formes voluptueuses …. Et s’installe sur le transat … Ses Hommes se fondent dans le décors gardant leur cibles en vue … Seule Vince prend place a coter d’elle …

Vince détend toi? …. Profite … on n’est pas dans le cadre idéale …non ?
Un peu trop découvert a mon goût …

Lara tourne la tête..leve ses lunettes…

Rabat joie ….

Un serveur en costume trois pièces s’approche d’eux … captant l’attention des hommes de Lara qui se tiennent prêt à intervenir …

Bonjour … Puis je prendre votre commande messieurs..dame …

Lara tend le cou pour regarder l’homme ….

Si.. Un Alamo..(eau gazeuse aromatisée (limonade, soda) tequila jus d'oranges jus d'ananas)


Vince fit un signe au serveur que cela sera tout …

Bien madame ….

Lara soupire d’aise … sentant la douce chaleur des rayons de soleil sur sa peau … Une sonnerie retentit … Elle se redresse , plonge la mains dans sac qu’elle a laisser tomber a coté d’elle et en ressort l’objet qui trouble son moment de détente …. Elle sourit a reconnaissant le destinataire ….

Bonjour Beauty
A Rio comme prévue …
Si…depuis hier soir …
Je ne voulais pas te déranger … puis cela te permet d’avoir du temps a toi …

Le serveur revient et dépose le cocktail aux couleurs orangées sur la petite table prés du transat … Vince le remercie et lui donne le numéro de chambre sur lequel sera facturé la boisson ….

Excuse moi Beauty … je voudrai profité d’un moment de détente avant mon rendez vous …
Moi aussi je t aime …on se revoit a mon retour ….
Passe mes salutatiion à ton frère …


Lara raccroche avec un sourire satisfait…. Et laisse tomber son portable dans son sac … puis saisit son verre … Le mélange de jus d’orange et tequila est frais et agréable …

Comment prend ça Joon..
Bene apparemment … il avait l'air soulagé meme

Lara adresse un sourire enjôleur a un beau brun de l’autre cotée de la piscine … qui la fixe sans gène ….Alors que Vince léve les yeux au ciel …. Elle s’allonge sur le transat … une pause détente avec de parler affaire dans l’après midi….

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ambiance

Deux Mercedes sombre roulent en direction des hauteurs de Rio de Janeiro…. Vallée verdoyante surplombée par la statut du christ… Lara regarde la paysage d’un air absent. Ses pensées vagabondent en dehors de l’habitacle climatisé du véhicule.. Vince installé à coté d’elle la regarde par moment … La trouvant bien silencieuse …

Les deux berlines s’arrêtent devant un immense portail noir entouré d’une immense clôture.. Des cameras de surveillance se tournent vers eux … Le chauffeur qui vient de baisser sa vitre prononce des mots en portugais … Le portail s’ouvre, les voitures remontes l’allée menant a une villa ….

Les jardins verdoyant … Fleur au mille couleur … Arbre fruitier gorgée de soleil … entoure cette magnifique villa … Les véhicules s’arrête devant l’entrée … Les portières s’ouvrent et claque … Vince tend la main a Lara pour l’aider a sortir de la Mercedes…

Elle le remercie d’un regard … Réajuste sa Veste de tailleur Blanc … Elle est éclatante dans cette tenue … Les cheveux rassemblée en un chignon… Le soleil est aveuglant, elle met ses lunettes …

La porte d’entrer s’ouvre, laissant apparaître une silhouette masculine familière … Elle se met à sourire… Les graviers crissent sous ses talons.. Sa démarche est féline et envoûtante … L’homme s’avance sur le perron sourire sur les Lèvres les mains croisé dans le dos … Elle n’avait pas changé … toujours aussi sensuellement dangereuse mais la donne a changer … Ce n’est plus une simple exécutante mais celle qui donne les ordres elle-même …

Bonjour Lara … ou doit je vous appeler Mademoiselle De Lucas…

Elle s’approche de lui … et se penche à son oreille.. . Il peut sentir l’odeur de sa peau celle qu’il avait eu l’occasion d’exploré une soir d’été a Johannesburg… Sa voix est chaude avec son accent italien …

Lara suffira …

Elle s’écarte et plante son regard dans le sien … Il ne s’est pas depatit de son sourire …

Tu es toujours aussi magnifique …
Je suis la pour affaire … on verra pour le reste plus tard…

Il fait un pas en arrière … fait un geste pour l’inviter a entrée dans la villa … Les talons de la jeune femme claque sur le carrelage … Les hommes lui emboîte le pas … Ils traversent un salon a la décoration sophistiqué et Latine …. Pour se rendre sur une terrasse… Où un homme la quarantaine lit un journal assis à une table en teck sous un parasol …. Il lève la tête à l’arrivée du Groupe …

Lara … je suis ravie de vous revoir…

Il venait de se lever et vient a sa rencontre … Lara lui adresse un sourire …

Moi aussi Mr Da Costa..
Appelez moi Rafael…

Il lui prit la main et lui dépose un léger baiser …

34...
ambiance

Un vent frais souffle sur les hauteurs… atténuant la douce morsure du soleil qui tape sur cette terrasse.. Lara est à présente assise à une table en teck face a Rafael Da Costa … Vince et ses hommes se tiennent droit.. Impassible derrière elle …

J’ai apprit vous avez appris du galon ma chère Lara … mais cela m’étonne pas …je vous félicite ….
Merci Rafael.

Elle se met a sourire … Lara traite avec se responsable de Cartel depuis maintenant 3 ans … L’un de ses meilleurs Clients….

J’aurai crus avoir affaire a Melle Gamble… Vous voir m’enchante d’autant plus …
Rafael vous étés une vil flatteur… Mais aussi mon plus gros Client … et fidèle …
C’est vous Lara qui me flattez ….

Des pas résonnent sur le dallage de la terrasse… Une femme les bras chargée d’un plateau s’approche … Le silence s’installe un instant … Le vent crée des vague a la surface de la piscine émeraude … mais malgré ça la chaleur est arasant … L’employer de maison dépose le contenue de son plateau sur la table … et s’éclipse aussi silencieusement qu’elle est venu…

Rafael se penche et se saisit d’un Pichet de limonade … ou les glaçons fondent déjà..

Rien de tel pour se rafraîchir mais si vous le désirer j ai aussi d’autre Chose …
Non ce ci m’ira parfaitement …

Le Brésilien verse le liquide pétillant dans l’un des verres remplit de glaçon …. Et le place devant Lara qui le remercie d’un signe de tête …. Puis se sert un verre … Qu’il bu au tiers ….

Mais vous étés venue pour affaire alors expédions ceci et je vous montrerai le nouveau tableau que je viens d’acquérir… un pure merveille …

Dans le milieu, Da Costa était connue pour être en autre un collectionneur de femme ;. Un collectionneur de tableau de grand maître … obtenu plus ou moins légalement … Il est arriver que ce collectionneur soit l’un des clients d’Alyssa …

Lara lève l’une de ses mains et fait signe a Vince de s’approcher … Son homme de mains lui dispose une valise métallique … et reprend sa place initial … Lara se penche et compose le code … ainsi fait , elle ouvre la mallette … et tourne son contenue face a son client …

Voici comme convenue l’échantillon de notre nouvelle marchandise … du premier choix … si vous voulez la tester …

L’homme fait un signe a Victor l’homme qui a accueillie Lara de s’approcher … il dispose une valisette qu’il ouvre et de bouchonne l’éprouvette qui s’y trouve … Prend l’un des sachets.. En verse une infime partit du contenue … puis prend un flacon de produit chimique … quelques goutte puis capuchonne …. Il secoue le mélange quelques secondes…

Le liquide se tend en un bleu turquoise.. Garantissant une pureté sans pareille … Victor confirme d’un hochement de tête à son Boss …

Vous pourrez nous en fournir … combien …

Lara se penche de nouveau..pose la main sur la mallette et la ferme ….

Pour l’instant nous pouvons vous fournir … 50 kg pure… plus si elle est coupée … Mais d’ici quelque mois nous pourront atteindre les 100 kg … dans un premier temps …
Cela est déjà un début …

IL fait un signe a un autre de ses hommes qui s’approche avec une mallette …

Voici déjà l’acompte comme convenu …

Vince s’avance pour prendre la mallette…

Bene ….
Vous ne comptez pas … dit il en levant un sourcil …
Je vous fait suffisamment confiance sur la somme convenue ….

Rafael sait qu’il etait très mal venue de vouloir doubler le Phénix … surtout quant c’est Lara en charge de la transaction…. De nombreuses rumeurs courent sur l’impulsivité de la jeune femme… Alors il se contente de baisser la tête en signe de remerciement pour cette confiance….

Je me suis permise de vous mettre un échantillon de notre nouveau produit …. Nouvelle molécule sur laquelle nous travaillons … Alliant plaisir et diminuant les effets indésirables …. Je pense qu’elle intéressera nos chers étudiants qui souhaite se donner un sursaut d’en énergie lors de leurs période d’examen…
Est elle déjà sur le marché …

Lara s’adosse a sa chaise … Les glaçons de son verre qu’elle n’a pas touché ne sont que de minuscule iceberg en proie au réchauffement environnant …. Le vent fait danser les bords du parasol….

Non.. Vous avez droit a une avant première ….
Combien comptez vous la vendre ….
Les prix seront légèrement plus élevé que le marchée actuel… a cause de sa nouveauté … mais comme vous le savez l’offre varie selon la demande ….donc le prix aussi ….

7.

Quelques heures plus tôt…

Ambiance 1 !

Cela faisait plusieurs mois que l’on n’entendait plus de nouvelles de Kelly Wallers sur Heaven Island, et pour cause. Depuis plusieurs mois, sous les ordres du président de la firme Quickgolden, il voyageait ici et là partout dans le monde pour promouvoir la création du nouveau centre du surf sur l’île d’Heaven Island. Entre Tokyo, Paris, Londres, Amsterdam, en passant par les plus belles plages du monde de Miami à Sidney, Kelly Wallers n’avait plus de temps à lui, chacune de ses journées étant désormais consacrées à la promotion de la firme à l’étranger. Ce n’était plus un surfer pro qui courait le monde devant des fans hystériques, mais bel et bien un puissant homme d’affaire désormais…ce qui commençait de plus en plus à l’agacer.

Depuis combien de temps n’avait-il pas touché une planche de surf ? Combien de temps sans profiter de la vague ? Il ne voyait même plus ses amis, ceux qui partageaient la même passion que lui depuis qu’il avait signé de fichu contrat avec cette firme. Le temps lui filait entre les doigts,, l’obligeant à délaisser les entraînements pour se préoccuper pleinement du business, encore et toujours. Le centre du surf allait bientôt ouvrir ses portes, bien que les travaux prenaient de plus en plus de retard en raison de la recherche d’ouvriers du bâtiment sur Heaven Island, un projet monumental allant bientôt voir le jour… Tant mieux, pensait Kelly, savourant cet instant de pseudo tranquillité avant l’ouverture de ce centre… son centre su surf, qui portera à juste titre son nom.

Assis sur un bain de soleil en teck au bord d’une piscine, Kelly savourait enfin l’instant présent, le premier moment de farniente depuis plusieurs mois. Il savourait ces quelques minutes, heures de libre avant de devoir repartir à la rencontre du président du groupe Salmon Australie spécialisé dans les planches de surf. Cambera offrait enfin son charme à la star du surf, depuis quatre jours de présence sur l’île. A n’être ici que pour affaires, il voyait davantage l’intérieur des hauts buildings de grandes villes, le bitume, le béton et l’acier, plus que le sable chaud et le bleu azur de la mer. Fermant les yeux, se reposant enfin un verre de tequila sunrise à la main, il ne profita que quelques secondes, réveillé dans ses songes par une vibration. Relevant ses lunettes de soleil de quelques centimètres pour voir d’où venait ce bruit, il ne prit qu’un quart de seconde avant de se rendre compte qu’il émanait de sa veste. Son téléphone…

*C’est quoi cette sonnerie ?* pensa-t-il alors, saisissant le téléphone à l’intérieur d’une poche, et pas n’importe quel téléphone. Un I phone nouvelle génération, une bête de technologies, que Ben Gramden avait du offrir avec l’argent de la firme à son égérie. Une bête de technologies certes, mais dans les mains d’un homme qui ne connaissait pas grand-chose à la technologie. Trifouillant les onglets dans tous les sens pendant quelques minutes, il réussi enfin à ouvrir le message dans sa boîte de réception.

- Hé man, ça fait des lustres qu’on n’a pas de tes news ? Tu deviens quoi ? J’espère que tu es en forme, compét’ à Rio de Janeiro ce week-end ! Premier prix : $800 000. Que le meilleur gagne. Tiens-moi au courant, je serai au Copacabana Palace.

Lui, c’était Laird Hamilton, le meilleur ami de Kelly, ou plutôt son maître. Champion du monde quatre fois de suite de 1997 à 2000, il avait enseigné toute la base du surf à Kelly, le propulsant au rang de numéro un mondial en l’espace de quelques années. Un mental d’acier dans un corps d’athlète : Laird était un peu le père adoptif de Kelly, du moins se considéraient-ils tout deux de la sorte. Bien décidé à reprendre ses titres cette année-là après 8 ans d’absence, conséquence de la naissance de sa fille, il espère revenir sur le devant de la scène et détrônait son propre fils…Souriant de voir un message de lui, Kelly referma l’onglet des messages de son téléphone, composa le numéro de Ben Gramden pour lui apprendre la nouvelle. Après quelques longues minutes de discussion des plus houleuses où les deux hommes s’échangèrent nombre de raison qui tantôt expliquaient l’incapacité de Kelly de participer à cette compétition, tantôt le besoin de Kelly d’y aller. Finalement, au bout d’un bon quart d’heure, Kelly obtint gain de cause, arrivant même à décrocher un vol direct Cambera-Rio de Janeiro pour dans deux heures avec le jet privé de la firme, Ben Gramden restant quant à lui ici pour finaliser le contrat avec la société Salmon. Un sourire aux lèvres, Ben savoura cet instant. Rio de Janeiro, une compétition de surf, son père adoptif … tout était des plus magnifiques aujourd’hui. Rangeant le portable dans une poche de sa veste, il se leva de son bain de soleil, fini cul sec sa tequila sunrise, avant de courir en direction de la piscine et effectuer un merveilleux plongeon. L’eau était à parfaite température. On ne pouvait rêver meilleure journée…

__

Ambiance 2 !

- Monsieur Wallers, nous allons bientôt commencer notre descente sur Rio de Janeiro. Veuillez attacher votre ceinture.

Un regard aguicheur et un visage poudré de quatre tonnes de fond de teint venaient de se pencher sur Kelly, lui reprenant son plateau repas prestige de sur sa tablette, repliant cette dernière et invitant la star u surf ç bien vouloir attacher sa ceinture. Cela faisait six heures que Kelly avait quitté l’Australie direction l’autre bout du monde à bord du jet privé de la compagnie Quickgolden, avec une hôtesse de l’air des plus agréable et un service princier. S’essuyant la bouche après avoir bu sa dernière gorgée de lait frais, il attacha sa ceinture avant que l’avion n’amorce un virage serré pour atterrir sur la piste de l’aéroport de Rio de Janeiro.

- Vous pouvez désormais détacher votre ceinture, déclara l’hôtesse qui venait de se détacher et se dirigeait maintenant en direction de Kelly, ce dernier regardant la splendeur de la ville à travers le hublot. Avant d’atterrir, il avait eu le temps d’apercevoir la statue du Christ sur le Pan de Sucre …
- Merci bien, acquiesça-t-il en direction de l’hôtesse, alors que le commandant de bord, une fois l’atterrissage bien contrôlé, sortait de la cabine de pilotage pour venir s’adresser en personne à la star.
- J’espère que le voyage fut des plus agréables Monsieur Wallers, la température extérieure est de 27°C. Ce fut un plaisir d’être votre pilote pour ce vol.
- Et un plaisir d’être votre passager.

Se relevant de son siège passager, serrant la main du commandant de bord et de l’hôtesse, Kelly récupéra son sac à dos qu’il prenait toujours soin de garder précieusement à ses côtés où qu’il aille, le reste de ses affaires devant arriver tard dans la soirée. Si tout c’était bien passé, Ben Gramden avait du lui réserver une suite au Copacabana Palace et, qui plus est, la suite voisine de Laird.

- Monsieur Wallers, un appel de Ben Gramden me demande de vous dire que la suite n° 14 au Copacabana Palace a bel et bien été réservé en votre nom, vos bagages vous seront livrés qu’en fin de soirée.
- Bien, merci.

Sortant de l’avion en empruntant l’escalier prévu à cet effet, Kelly rejoint enfin le sol brésilien sous une chaleur étouffante. Ayant à peine eu le temps de profiter du soleil à Cambera, Rio de Janeiro avait davantage l’air d’un dépaysement et de vacances. La compétition n’était que dans trois jours, lui permettant de profiter pleinement de la ville, des plages, et des aléas de star pendant un micro week-end, … entre la reprise des entraînements qu’il avait du, malgré lui, mettre de côté pendant plusieurs mois.

- Monsieur Wallers, bienvenue sur le sol brésilien. Si vous voulez bien vous donnez la peine de monter à bord de la limousine, nous arriverons à l’hôtel dans dix minutes.
- Merci, répondu Kelly, s’asseyant à bord de la berline faisant ici office de limousine. De quoi impressionner, mais toutefois de passer incognito dans pareille ville.

Les quelques kilomètres à parcourir de l’aéroport à l’hôtel semblèrent extrêmement longs, faute d’embouteillage monstre. En réalité, les dix minutes passées dans les bouchons auraient pu s’avérer moins longs si les grands axes brésiliens n’étaient pas autant empruntés à pareille heure. Finalement, au bout de dis minutes, comme prévu par le conducteur, la berline s’arrêta devant le Copacabana Palace, l’un des plus luxueux de tous le Brésil. Descendant de la berline et se dirigeant vers la portière arrière pour ouvrir à Kelly, le conducteur de la limousine ouvrit cette dernière, laissant le plaisir à Kelly de distinguer enfin ce qui fera office de demeure le temps de cette compétition. Un splendide palace, avec piscines privées et style architectural très fouillé. Le luxe à l’état pur.

- Si monsieur veut bien se donner la peine.

Laissant retomber ses lunettes de soleil de son crâne à son nez, Kelly sortit de la berline, son sac à dos sur une épaule, regardant avec fascination l’univers dans lequel il allait se trouver pendant quelques jours, tournant sur lui-même pour ne pas perdre un centimètre carré du paysage qu’offrait ce palace. Un hochement de tête en guise de remerciement au conducteur qui lui tenait encore la portière, et Kelly se dirigeait maintenant en direction des grandes portes en fer forgé et aux dorures imposantes. S’ouvrant à son approche, deux gardes du corps s’activant à cette charge, le surfeur pénétra la seconde cour de l’hôtel, réservée aux membre hautement VIP, ceux ayant l’opportunité voire la chance de pouvoir profiter de pareilles vacances à l’abri des paparazzis. Se dirigeant vers l’accueil, encadré d’un escadron de gros bras lui faisant office de gardes du corps, Kelly reçu les clés de sa suite et fut dirigé le plus courtoisement du monde dans les couloirs, dans une ambiance quasi militaire où tout était calculé au millimètre prêt de peur de froisser pareils clients. Ouvrant la porte de sa suite, le groom entrouvrit la porte, se penchant en avant tout en désignant à Kelly qu’il pouvait désormais entrer. Le surfeur n’attendu pas deux secondes de plus, rentra dans sa suite, accrocha à la poigné le carton d’information « NE PAS DERANGER » avant de refermer la porte derrière lui, laissant le groom et ses gardes du corps aux pieds de la porte. Quelques secondes plus tard, on entendait les bruits de pas annonçant leur départ. Il était enfin tranquille, s’allongeant sur son lit en soufflant un grand coup. Journée magique certes, mais éreintante…

35 ambiance

Les femmes d’Alger1dans leur intérieur.donc le peintre n’est d’autre qu’ Eugène Delacroix, 1849 Montpellier, Musée Fabre

La discussion d’affaire terminé… Da Costa montre sa derniere acquisition a Lara … Il se trouve se trouve a present dans l’un des Salon de la villa … Observant une toile de Maître…au coup de Peinceau remarquable de finesse…

De qui est t elle ?
Eugene Delacroix ….
Elle est très belle … donc date du XIX siècles….
Oui … vous connaissez vos classique Lara ….

L’homme lui adresse un sourire … auquel elle répond …

Je me debrouille … Comment l’avez-vous acquit ?
Un collectionneur Privé …

Lara reporte son regard sur la toile … penche la tête légèrement … la detaillant plus … dans un coin du salon se trouve Vince et Victor … qui se tiennent droit mains joint devant eux .. Prêt a intervenir quelque soit la demande… Mais le regard de l’homme de main Bresillien s’egard sur la silhouette de Lara … de sa nuque a ses longues jambes… Vince a remarqué ses regards … Il s’était doutée des quelques chose lors de leur derniere rencontre en Afrique du sud … Mais quant il avait demander confirmation a Lara … mais comme d’habitude elle avait éludée la question…

Au faite j ai les informations que vous souhaitez …

Lara se tourne vers Rafale.. Une lueur dans le regard …

Ha si…
Oui mais il me reste une confirmation…

Il se tourne vers elle …

Et si nous fesont quelques pas voulez vous ….

L’homme fit un geste pour encourager l’italienne … qui s’éxcute …

Prendra-t-elle longtemps cette confirmation …
Non .. D’ici la fin de votre séjour a Rio l affaire sera régler ….

Le couple se retrouve dans le jardin de la villa … le vent venant du front de mer leur caresse le visage…..

Mais je peux déjà vous confirmez que vos doutes étaient fondé…. Un ordre a etait donnée de leur part … de la personne que vous soupçonnez …

La jeune femme écoute patiemment ses paroles….

Les raisons sont les monopoles que vous disposez avec cette alliance avec la triade … Ils pensaient atteindre et déstabilisée votre organisation en s’attaquant au phénix même … ils ont crut que l’absence du dragon serait profitable … Mais je vous l’apprend surement pas Lara ceux ne sont pas les seuls …
Oui nous le savons …

Ils débouchent sur le devant de la villa ….

Je demanderai a Victor de vous prevenir …

Il jete un coup d‘œil a son homme de main qui les suivait a distance avec Vince ….

Il s en fera un plaisir …
Je n’en doute pas …

Rafael saisit la mains de Lara et la porta a ses levres …

Cela est toujours un plaisir de vous voir Lara ….

Il depose un doux baiser …

Le plaisir est partagée Rafael.

Lara se dirige vers la Mercedes ou l’un des ses hommes attend … a son approche , il ouvre la portiere … Vince a grande enjambée la rejoint … Elle disparut dans la berline suivit de Vince … Le véhicule quitte la villa et prend la direction de l’hotel ….

8.

- Eh l’amigo ? content de te voir.

Allongé sur un transat, Kelly tourna la tête en direction de cette voix qu’il aurait reconnu parmi tant d’autre. Regardant à travers ces lunettes de soleil, il sourit en voyant la personne qui s’avançait en sa direction. Tournant la tête, comme pour faire semblant de ne pas faire attention à cette personne, il attendu une remarque qui ne tarda pas à arriver.

- Oh, c’est tout le plaisir que ça te fait de me voir ?

S’asseyant sur le transat à ses côtés, Laird fit mine lui aussi de se moquer pour tout l’or du monde de l’absence de réaction de Kelly.

- Mouais, tu m’veux quoi au juste ? demanda Kelly, saisissant son vert de menthe glacé en continuant d’observer avec fascination le paysage alentour, sans poser le moindre regard en direction de Laird.
- Oh rien de bien beau, j’avais juste envie de te casser les couilles ! répondit-il, d’un air ennuyé. Ces deux là s’avaient s’amuser, et aucun des deux n’étaient prêts à lâcher l’affaire.
- Beau temps hein ?
- Mouais…
- Mouais…

Longue minute de silence… Les deux hommes, allongés sur leur transat, leur lunettes de soleil sur le bout du nez et le corps sculpté en train de cramer, regardant tout deux au loin, comme l’air de jeunes qui s’ennuyait fermement et n’avaient rien à se dire. Finalement, au bout d’un certain laps de temps, Laird se releva de son transat, passa ses deux jambes des deux côté de celui-ci, tournant la tête en direction de Kelly. Surélevant ses lunettes de soleil, il s’adressa enfin directement à Kelly.

- C’est bon man tu as gagné ! dit-il, tendant un billet de $20 à Kelly.
- Tu sais très bien que tu perds tout le temps à ce petit jeu avec moi. Pourquoi vouloir toujours jouer ? répondu Kelly, arrachant presque le billet des mains de Laird pour le déposer sur un plateau d’argent qu’un serveur qui venait de passer tenait dans ses mains pour faire le service. Ramenez-nous un gin s-il-vous plaît.
- Très bien monsieur comme si c’était fait. Et le serveur repartit avec le billet avant de revenir avec la boisson désirée qu’il posa à côté du transat de Laird.
- Fait plaisir de te recroiser enfin fiston. Alors que deviens-tu de beau ? Un bail que tu ne donnes plus signe de vie, j’ai cru que tu t’étais foutu en l’air.
- Dis pas de malheur veux-tu, répondu sèchement Kelly, comme si ce genre de phrase le gênait des plus fortement.
- Désolé, je ne voulais pas te rappeler de mauvais moments. Ca fait déjà trois ans.
- Hélas oui… trois ans…

Trois ans déjà. C’était le 02 décembre 2005. Malik Joyeux démarre un gros take-off sur une vague de 2,5 mètres sur le spot de Pipeline (Northshore), sur l'île d'Oahu, dans l'archipel d'Hawaii. Avant qu'il n'eût achevé sa première manœuvre, il fut happé par la lèvre de la vague, sa tête heurta sa planche et il fut projeté sous l'eau. Sa planche se cassa également sous le choc. Laird, présent au moment des faits, tout comme Kelly, qui prit la vague suivante, précisa qu'il avait vu le leash de la planche intact, donc détaché de Joyeux. Avec sa planche détachée, le remous, et l'écume, il lui était difficile de remonter à la surface. Les photographes présents à l'eau, les surfers et des dizaines de personnes accourant de la plage cherchèrent Joyeux après qu'un surfeur remarqua qu'il n'était toujours pas remonté à la surface. Laird l'atteint 10 à 15 minutes plus tard et l'amena sur la plage avec quelques autres surfeurs. Des lifeguards et des médecins essayèrent en vain de le réanimer. L'autopsie confirma que le choc de sa tête sur sa planche l'avait rendu inconscient. Malik était l’un des meilleurs amis de Laird et Kelly, ils s’entraînaient ensemble. Le choc fut terrible. Bien que cette année-là, Laird n’était plus présent aux compétitions mondiales, il continuait de suivre la bande à travers le splus belles plages du monde. Prêt à revenir, ce choc lui fit prendre conscience qu’il pouvait perdre en l’espace d’une seconde ce qu’il avait de plus cher, sa femme et sa fille âgée que de 5ans. Il arrêta les entraînements.

- Il me manque parfois tu sais, je réalise la chance que j’ai eu ce jour-là. Je me réveille souvent en sursaut en rêvant d’avoir été à sa place ce jour-là.
- Ca m’arrive aussi…il faut oublier. Si tu te morfonds dans ce drame, tu perdras tout. Et en tant que numéro 1 mondial, tu n’as pas le droit de perdre le moral qui t’a amené jusqu’à-là. Enfin un peu quand même, de quoi récupérer la deuxième place et me laisser revenir sur le devant de la scène cette année.
- T’es con, répondu Kelly, un léger sourire, pincé, aux lèvres. Laird avait cette particularité de toujours trouver la phrase qu’il fallait, que ce soit dans les bons moments comme les plus difficiles. Etait-ce sa maturité ou son mental qui en était la cause ? Kelly semblait bien en dessous de lui sur ce point.

Sirotant tout deux quelques gorgées de leur verre après avoir trinqué à leur retrouvaille, les deux hommes continuèrent leurs discussions, Laird expliquant sa volonté de reprendre la compétition cette année, sa fille ayant atteint un âge assez avancé pour qu’il puisse profiter à nouveau de la vague. Kelly expliquant à son tour la campagne mondial qui le poussait sans cesse à changer de pays au nom de la firme Quickgolden, et l’obligeant à arrêter pendant autant de temps les entraînements.

- On va s’y remettre ensemble, ne t’en fait pas. Ca me ferait le plus grand bien de m’y remettre à tes côtés. Je pense que tu as beaucoup de chose à m’apprendre, 8 ans sans surfer, il y a du avoir pas mal de changement.
- Tu es au courant que les planches de ne sont plus en bois au moins ? lança Kelly en ricanant, se prenant tous le verre de gin dans la figure.
- Manques encore de respect à un vieux comme moi et ça sera à la flotte que je te lance.

Eclats de rire des deux hommes. Un serveur s’accourut sur le champ pour essuyer le visage et le torse de Kelly, resservant un verre de gin à Laird. Un regard malicieux empli de colère fausse, ce dernier se rallongea sur le transat, lançant un regard furtif en direction de Kelly. Se penchant sur sa besace qu’il avait ramené et posé à côté du transat, Laird sortit une boîte de comprimé orange ou nombreuses petites pastilles se mélangeait à l’intérieur.

- C’est quoi ? tu es malade ?
- Ca ? répondu Laird. Non c’est…des vitamines. Enfin des boosters !
- Quoi ? reprit des plus étonnés Kelly, se relevant brusquement de son transat pour l’assaillir de question. C’est quoi exactement ton truc ? de la drogue ? Toi ?
- Eh doucement l’amigo, lança-t-il, prenant un petite poignée de pastilles qu’il enfila directement dans sa bouche. Ecoute, ça fait huit années que j’ai complètement tout arrêté. Avec une fille au milieu qui est malade, tu le sais. C’est médical, c’est pour tenir. Avec la compét’ qui arrive, je suis obligé d’en prendre, sinon je ne tiendrai pas.
- Hmmm. Se recouchant lentement sur son transat en regardant toujours d’un œil Laird, Kelly était des plus septiques quant à la prise de pareilles pilules. Tu sais Laird, tu as été le premier à me dire que pareilles pilules pourraient te tuer, donc tu sais ce que je pense. Mais si c’est médical… enfin, je n’ai mon mos à dire dessus, tu sais ce que tu fais. Je te donne juste mon avis.
- Ne t’en fais pas je sais doser, et ce n’est pas dangereux, ça booste juste pendant quelques heures mes aptitudes physiques voilà tout. Ca me permettra de tenir plus longtemps sur la planche le jour de la compét’.
- Ok, répondu Kelly, saisissant la boîte que Laird venait de reposer par terre. Aucune étiquette dessus. Apparemment, le médical semblait davantage ressembler à de l’automédication. Fais attention, je tiens à toi.
- Bon c’est pas tout, mais quand est-ce qu’on commence les entraînements ? Je n’ai pas prit pareilles pilules maintenant pour faire farniente moi !
- Je n’ai pas le droit de me reposer un peu ?
- Tu auras tout le temps de te reposer quand tu auras gagné les $500 000 de récompense donné au deuxième de la compét’.
- Les $800 000 tu veux dire ! souriant en direction de Laird.
- Bah faudrait peut-être que tu te décides à te lever si ne tu veux pas qu’ils te passent sous le nez.

S’apprêtant tout deux à se lever, les pieds de chaque côté de leur transat, le dos courbé et regardant en direction de la piscine, les deux hommes s’échangèrent un regard, comme un défi à celui qui sauterait le premier dedans. Mais leur défi s’arrêta net à l’arrivée d’une Mercedes au palace, faisant s’activer la plupart des serveurs, hommes et femmes de service à ce moment-là sur la terrasse et aux portes de l’hôtel. Une portière s’ouvrit alors, laissant apparaître une jambe splendide de femme. Les deux hommes ne bougeaient plus, oubliant dès lors qu’ils venaient de s’être lancé un défi. Fixant tout deux la Mercedes, ou plus précisément cette jambe, ils attendaient d’en voir davantage. Une créature de rêve sortit alors de la limousine, une allure, une présence, une carrure. Mais aux vues de l’attroupement d’hommes derrière elle, cette jolie femme ne devait pas être une simple miss monde.

- Qui est-ce ? demanda alors Kelly à voix basse à Laird, comme s’il ne voulait qu’elle ne les entende, bien qu’elle soit à plusieurs mètres d’elle, et en contre bas sur la cour inférieure.
- Aucune idée, mais une personne importante, c’est comme ça chaque fois qu’elle déambule dans le Palace. Mais une chose est sûre : pas d’entraînements aujourd’hui ! répondu Laird, se rasseyant sur son transat tout en continuant de regarder en direction de cette créature de rêve, venant même à laisser échapper un léger sifflement d’admiration quand elle vint à monter les escaliers qui menèrent à l’entrée du Palace.
- Arrête, vu les gros bras autour d’elle, tu risques de nous attirer des ennuis.
- Calmos, nous aussi on est des Stars.

Se rasseyant sur son transat, Kelly sourit de la réaction de Laird. Il n’avait pas changé en huit ans : mature, mais avec une bonne âme d’enfant. Et d’ailleurs… Regardant furtivement Laird qui semblait complètement figé sur place, Kelly se releva aussi tôt, couru en direction de la piscine, sauta tout en repliant ses jambes contre son ventre, rentrant dans l’eau telle une bombe qui éclaboussa tout sur son passage… y compris Laird. Remontant à la surface et regardant Laird complètement mouillé, savourant sa victoire, il ne perçu aucun amusement dans le visage de son ami. Il semblait complètement ailleurs.

*Et bien, elle lui en a mis plein la vue* pensa-t-il. D’ailleurs, il fallait dire qu’il n’avait pas été non plus impressionné par la beauté de cette mystérieuse femme également.

…

36 ambiance



La Mercedes s’arrête devant entrée … un homme ouvre la portière … Un groupe d’homme entoure déjà l’occupante du véhicule qui fait son apparition …. Les talons claque sur le marbre des escaliers qui mène a l’entrée … La silhouette disparaît au regard extérieur ….

Lara se dirige directement vers l’ascenseur … Vince et deux de ses hommes sur les talons…. Dans le hall on se retourne sur elle.. Regard étonné.. Surprit … entouré ainsi on la prendrait pour quelqu’un d’important …. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent …. Le groupe entre… Lara se retourne et croise les bras…. Vince appuie sur l’étages de leur chambres … Un douleur martèle le crâne de Lara … de son majeur et index, elle se masse la tempe droite …

Vince glisse son regard vers elle ….

Ça ne va pas ?
J ai juste mal au crâne …
Je vais demander a la réception de t emmener des antalgiques…
Non pas la peine j ai ce qui faut….

Lara ferme les yeux pour limité la douleur lancinante … Vince la regard légèrement inquiet … ses céphalée se répète ces dernier temps … La porte de l’ascenseur s’ouvrent sur l’étages de leur chambre …. Ils progressent dans le couloir …. Leur chaussure s’enfonce dans l’épaisse moquette du luxueux Hôtel … atténuant le bruit de leurs pas …

Ils s’arrêtent devant une porte … Vince sort une carte magnétique ..déverrouille la porte … L’un des hommes de Lara pénètre en premier .. Vérifie que tout est en ordre. Après la petite inspection, Lara entre dans sa suite ….

Vince fait un signe au homme de les laisser … sans un mot, ils s’exécutent…. La porte se referme … Lara se débarrasse de ses chaussures…. De sa veste qu’elle étend sur le haut d’un fauteuil …

Vince tu peux me laisser …. Je ne compte pas sortir ce soir ….
Il faut que tu manges ….
J’ai pas faim … je t appellerai si je change d’avis …

La jeune femme se dirige vers sa chambre … et referme la porte … Sa robe glisse au sol..ainsi que ses sous vêtement …. Son corps bronzé se dessine dans la lueur du jour … Elle se entre dans sa salle de bain … L’eau se met a couler … Lara ouvre sa vanity et prend le flacon de comprimée. En avale deux avec un verre d’eau et entre dans la cabine de douche …. L’eau qui ruisselle le long de ses courbes est agréable avec cette chaleur extérieure ….

Elle enfile un peignoir … fini de se sécher les cheveux …. La douleur s’est atténué légèrement … Elle regagne le salon de la suite … ou Vince pousse un petit chariot blanc ou est disposé une assiette sous une cloche , une bouteille d’eau … Pendant qu’elle prenait sa douche , Vince avait commandé au service d’étage un repas…

Bon je te laisse … Tache de manger un peu …

Elle le regarde tout en faisant une légère petite moue …

Lara pas d’escapade cette nuit.. Appelle moi si l’envie t’en prenait …
Si … promit …

Vince jette un dernier regard à La jeune femme … qui se déplace dans le salon … Elle attrape son sac et s’assoit dans l’un des fauteuils …. Elle est sort son portable … La porte de sa chambre se ferme la laissant seule… Elle compose un numéros ….La conversation se fait en italien …

C’est Lara …tu peux me le passer …
Moi aussi ça me fait plaisir …

_____________________________________________________________


La journée est magnifique … La programme de Lara est relâche aujourd’hui.. Elle attend des nouvelles de Da Costa … Alors en attendant, elle décide d’aller prendre un Bain de soleil …voir quelle que longueur dans la piscine …. Elle se dirige vers l’un des transats alors qu’elle est en conversation téléphonique ….

C’était ton actrice de porno ?
Oui celle la Park me l’a déjà servit
Oui a Rio …
Qu’est se que ça peut me faire que ça lui plait pas …
Je t appelle pas pour ça mon Lapin ….

Elle dépose son sac au pied du transat … défait son paréo bleu ciel … se débarrasse de ses chaussures …

J’ai demandé à tes larbins…
Si associer si tu veux … de revoir mes contrats d’assurance vie …
Pourquoi.. Parce que ça me chante ….
T aimerai bien … rêve pas t’es pas l’un de mes héritiers…

Elle s’entend sur le transat … Les rayons du soleil lui caresse la peau ….

S’il te plait tu veux bien vérifier que tout est en ordre….
Il y a un diction qu’il vaut mieux s’adresser a dieu qu’a ses saints….

Elle hoche la tête tout en levant les yeux au ciel …. Derrière ses lunettes de soleil….

Oui lapin t’es un dieu
Grazié…

Lara raccroche … et laisse tomber son portable dans son sac …. Elle se met a soupire d’aise … Non Loin , elle est en constante surveillance de ses hommes qui sont posté a différent endroit … Ce matin , Vince lui avait dit qu’il avait repéré des hommes de Park … Ce qui n’étonne pas l’italienne … Savant qu’il ne l’a laisserait pas tranquille ainsi ….

9.

Plus tôt la veille.

Ambiance 1 !

- Bon ce n’est pas tout ça, mais il commence à se faire tard fiston. Je vais rentrer je ne me sens pas bien. On se dit demain, 09h pour le petit déj' ensemble, ok

Allongé sur leur transat respectif, Laird et Kelly avait profité des derniers instants de soleil et de la chaleur des plus agréables de l’eau de la piscine avant que le la nuit, accompagnée de sa fraîcheur, ne vienne à tomber sur Rio de Janeiro.

- Ok, ça marche comme ça. Répondit Kelly, se relevant alors de son transat en prenant soin de récupérer sa serviette et ses affaires. A ses côtes, presque par effet miroir, Laird s’activer à faire de même. En moins de 5 minutes, ils étaient déjà debout, toutes leurs affaires sous le bras, se dirigeant vers leur suite voisine tout en continuant de discuter de tout et de rien.
- Ne réserve pas, c’est moi qui t’invite.
- C’est un honneur mais …
- J’insiste !
- Très bien, ça enchantera Ben Gramden de savoir que je ne dilapide pas son argent après tout.

Les deux hommes se mirent à rire de bon cœur. Ben Gramden et Quickgolden étaient devenu, en l’espace de quelques conversations entre les deux hommes, le point noir dans la vie de Kelly. Donc dès que quelque chose n’allait pas aujourd’hui, la faute en incombait directement à ces deux-là. Arrivant au pied de leur porte respective, badgeant pour entrer, les deux surfeurs s’échangèrent un dernier sourire avant de filer au lit. Une bonne nuit de sommeil, courte un temps soit peu, il était déjà 05h du matin, les deux hommes ayant profité de toute la soirée pour s'échanger des bons souvenirs. De fait, il ne leur rester que quelques heures de sommeil avant de devoir se préparer pour aller rejoindre l'autre au restaurant du palace…c’était là encore un petit défi entre les deux hommes, à celui qui se préparerait le plus vite et serait le premier en bas…toujours comme ça. Inconsciemment, ils savaient très bien que le dernier arrivé payerait le cocktail d’entrée, cela avait toujours été ainsi où qu’ils soient allés de par le monde. Entrant dans sa suite en verrouillant la porte derrière lui, Kelly se précipita en direction de la douche, laissant tomber son bas de maillot de bain sur le sol de sa chambre, rentra dans la douche, laissa couler l’eau, appréciant u nouvel instant de bien être à l’abri des cris des enfants stars et autres VIP qui n’avaient cessé de jacasser au cours de cette journée aux abords de la piscine. L’eau coulant sur son corps athlétiquement musclé, il décompressait, oubliant les tracas de ses derniers jours, de cette vie qui le faisait courir sans cesse. En l’espace d’une journée, il avait reprit un quart de ses batteries, assez mais pas encore énormément. Il se sentait encore fatigué, happé par cet univers de business dans lequel il s’était plongé bien malgré lui, conscient que dès lors que cette compétition sera terminé, il repartira direction Washington, Los Angeles ou pareilles villes pour continuer à faire ce qu’on attendait désormais de lui.

Fermant le robinet, Kelly sorti de la douche embuée, cherchant à tâtons la serviette posée judicieusement par le service de chambre avant qu’il n’arrive. S’essuyant, passant la serviette autour de lui, il sortit de la salle de bain, direction sa chambre pour enfin se reposer. Une douche de 20 bonnes minutes quand même. Vérifiant si ses bagages étaient bien arrivés, il accéléra le pas vers son lit pour voir si ils étaient bien arrivés à destination…mais il ne trouva qu’un lit dépourvu de bagages. Se retournant dans la pièce, faisant le tour de sa suite, il ne trouva rien. Ses bagages n’étaient toujours pas arrivés.

*Fin de soirée ok, mais il est quand même 20h30 !* saisissant le téléphone, composant le numéro du service d’étage, Kelly parla quelques longues minutes au téléphone, essayant de comprendre, assez énervé, le pourquoi de la non livraison à pareille heure de ses affaires. Des problèmes aériens, des bagages perdues à l'aéroport...ses affaires seraient là si tout se passaient bien dès les premières heures du jour. Sentant la gêne qu’il venait de faire passer à s’énerver, Kelly reprit son calme, expliquant en toute sérénité de bien vouloir lui monter au plus vite ses affaires dès qu’elles seraient arrivées à l’hôtel. Il raccrocha le téléphone.

Ambiance 2 !

Le lendemain.

Une courte nuit de sommeil, mais fortement réparatrice. Se réveillant tranquillement dans son lit, Kelly jetta un oeil en direction du réveil : 08h30. Il avait le temps de prendre une bonne douche et s'habiller comme il en avait l'habitude, en un temps record.. Mais les bagages n'étaient pas encore arrivés. Sentant sa victoire presque gagnée d’avance lui échapper lamentablement des mains, Kelly partit prendre sa douche rapidement, se prépara comme un homme de si grande importance se devait de le faire bien qu'il soit en vacance, profitant derrière cela de ces quelques minutes de libre avant qu'on ne vienne enfin lui apporter ses affaires pour regarder le magnifique paysage au travers de l’immense baie vitrée de sa suite, donnant sur la cour inférieur, la piscine, et dévoilant la splendeur de tout Rio de Janeiro, de ses plages au Pan de Sucre. Ouvrant la baie vitrée, il se dirigea sur sa terrasse privée, protégée de hautes fleurs grimpantes. S’asseyant sur un fauteuil en teck, il écouta la douceur mélancolique d’un matin d’été à Rio…quand son oreille fut excitée par un bruit alentour. Se relevant délicatement de son fauteuil pour découvrir d’où venait se bruit, il aperçu, à travers les plantes grimpantes, la jeune femme de la veillei, allongée sur un transat aux abords de la piscine. Autour d’elle, un cordon de sécurité scrutant dans toutes les directions comme si elle n’était en sécurité nulle part où elle se dirigeait. S’asseyant dos à la balustrade florale, Kelly essayait bien difficilement de capter quelques mots de la conversation, semble-t-il téléphonique de la jeune femme, mais ne comprenait le moindre mot. Tel un enfant, il n’arrivait à décrocher son regard sur cette captivante femme, comme si quelque chose l’attirait chez elle. Sa beauté ? sa force ? son caractère ? sa personnalité si énigmatique et pourtant si envoûtante ? Il la regardait, contemplant le visage de cette femme si hautement protégée…On frappa à la porte. Se relevant doucement, presque en rampant pour ne pas se faire repérer par les gardes du corps ou possibles hommes de main de cette femme, Kelly rentra dans sa suite, referma délicatement la baie vitrée, avant de se diriger vers la porte, regardant dans le loquet qu’il s’agissait bien du service d’étage et de ses bagages.

- Vos bagages, monsieur Kelly, désolé de la gêne occasionné.
- Ce n’est rien déclara Kelly, tout de même énervé, laissant un billet en pour boire à l’homme qui le remercia chaleureusement avant de lui retendre ce qui ne lui revenait pas de croit ce soir.
- Un bon service est un service rendu à l’heure monsieur Wallers, je ne peux accepter.
- Prenez le quand même, cadeau, lança Kelly, refermant la porte derrière-lui presque en laissant glisser le billet de ses mains. Il s’accourut en direction de sa chambre, ouvrit son sac à bagage, vérifia qu’il n’y avait aucune erreur avant de se changer.

Vêtements mis, eau de toilette mise, rasé, etc : Kelly était apte à rejoindre Laird, et il n’était que …09h15 ! Le défi était perdu, cela était évident désormais. Conscient qu’il n’avait plus besoin de se précipiter, Kelly rechercha sa carte magnétique qu’il avait laissé sur le rebord du lavabo dans la salle de bain, rangea cette dernière dans l’une des poches de sa veste de costume, avant de quitter la salle de bain pour enfin rejoindre Laird qui devait s’impatienter au restaurant. Repassant devant la baie vitrée, une quelconque envie le poussa à ne pas rejoindre au plus vite Laird, il pouvait le laisser patienter davantage maintenant qu’il était complètement en retard…

Fermant la porte derrière lui, un homme du service d’étage rentrant presque derrière-lui pour faire le ménage dans sa suite, Kelly descendu l’escalier qui menait à la grande salle, mais ce fut en direction de la petite cour qu’il se dirigea, vers l’extérieur de l’hôtel et non en direction du restaurant. Saisissant un verre de cocktail mis à la disposition des clients sur le comptoir de l’accueil, Kelly se dirigeait désormais vers l’escalier qui descendait en direction de la piscine, marchant tout en sirotant son verre de cocktail… Un regard à gauche, un regard à droite. Soudainement, son regard se posa net. Elle était encore là, allongé sur son transat. Presque figé de la voir de si prêt, il reprit vite sa marche, lançant d’une voix quasi muette en direction de la jeune femme.

- Bonjour.

Tendant son verre de cocktail en sa direction, un geste bon chic bon genre dans pareil lieu, il continua sa marche reposante à pareille heure de la nuit … glissant son regard en direction de la jeune femme dès qu’il ne se sentait plus regardait par ces hommes…

…

37

ambiance

Autour de la piscine, les clients de l’hôtel affluent.. Prenant d’assaut les transats … Seul quelque transat reste libre dont un a cotée de Lara. Une douce musique de samba rythme des corps bronzé… Lara étendus sur son transat profite d’une période inactivité de son emploi du temps …

Ses hommes surveillent les alentours … Depuis qu’elle fait partie du Triumvirat, ses mouvements sont sous constances surveillance. Pas faciles quant on avait l’habitude d’aller et venir a sa guise … Elle comprend a présent Joy qui se plaignait de cette surveillance accrue … Sa libido en pâtit dernièrement … Les hommes n’approchent pas une femme quant elle est accompagné de quatre gorilles a l’œil torve…

Une chose lui manque aussi … L’action … Celui d’être sur le terrain.. Bousculer quant c’est nécessaire … C’est pourquoi, elle compte prendre son temps quant Victor lui emmènera la confirmation qu’elle souhaite … Son esprit se met a énuméré les différente façon de procéder … Elle se met a sourire …

Bonjour.

Une voix la sort de sa réflexion …. Elle tourne la tête … lève ses lunettes… Un homme, allure athlétique lui tend son verre de cocktail en sa direction tous en continuant à marcher …. Elle lui adresse un léger signe de tête et un sourire… Puis reprend sa position initial … Les hommes de surveillance se tiennent prêt suivant l’homme du regard … L’homme en question s’installe a une table et évite les regard qu’on lui lance … Les hommes de mains se détendent légèrement et arrêtent de le dévisager … Après avoir perçut que les regards ne sont plus fixé sur lui, L’homme glisse son regard en direction de l’italienne.

Lara commence a avoir chaud sous se soleil, se redresse … s’assoit … Elle plonge sa main dans son sac a la recherche de quoi attacher ses cheveux qui tombent en cascade sur ses épaules…. Enlève ses lunettes et se lève … Pied nu elle se rapproche du bord de la piscine … Lara rassemble ses cheveux qu’elle noue en queue de cheval …. Son corps est sculptural et musclé … Des regards suivent ses mouvements … Elle réajuste son maillot de Bain et plonge dans la piscine ….

Le contact avec l’eau est rafraîchissant …. Elle nage quelques mètres sous l’eau et finit par faire surface …. Elle passe ses mains sur ses cheveux pour les plaquer tout en basculant la tête en arrière …. Puis se met à faire quelques longueurs profitant qu’il n’y a pas trop de monde dans la piscine pour l’instant ….

Elle se rapproche du bord ou elle a plongé et se hisse … L’eau ruisselle le long de ses courbes généreuse … Elle fait quelques pas et prend la serviette qui se trouve sur son transat… Elle se retourne vers le Bassin et essuie … tord ses cheveux … L’eau dont-ils sont gorgés coule le long de sa colonne vertébrale … Beaucoup de rate pas le spectacle qu’elle offre …

Lara se rallonge sur le transat … fait un signe au serveur qui s’empresse de s’approcher d’elle …

Oui Mademoiselle …
Je voudrai un cocktail exotique sans alcool.
Bien Mademoiselle ….

Le serveur partit en direction du Bars … Lara remit ses lunettes de soleil sur le nez … s’imprégnant de l’ambiance de vacances que prenait se séjour au Brésil

10.

Assit à une table, les membres du palace commençant à prendre de plus en plus place au bord de la piscine, Kelly respirait le grand air quelques minutes de plus, avant de courir au restaurant où Laird devant l’attendre depuis bien une heure maintenant. Qu’il ne l’est encore pas appelé intrigué quelque peu la star du surf, bien qu’il était davantage obnubilé par le physique de cette dame. Les regards se posaient de plus en plus sur elles, tant d’hommes se rinçant l’œil que de femmes, jalouses et aux regards fusilleurs en direction de celle qui faisaient tourner la tête de leur cher et tendre. Tapotant du bout des doigts sur le coin de la table, je faisais mine de me détendre sous le soleil du matin, profitant davantage du charme de cette femme aux traits italiens.

Sous les regards menaçant de ses hommes de mains, Kelly ne peut qu’entre apercevoir celle qui l’avait touché sans qu’il ne s’en rende compte. Sur le point de se lever pour rejoindre Laird, il se ressaisit quand il la vit cherchant quelque chose dans son sac à main. Attachant ses cheveux si longs et soyeux glissant dans sa nuque et recouvrant de par pareil vent le visage de la jeune femme, Kelly se perdait à la contempler plus encore. Se levant de son transat sous les regards de nombre de personnes, y compris Kelly, la belle italienne se jeta à l’eau, profitant pleinement de la douceur et chaleur d’un bain matinal. Rien de mieux pour commencer la journée. Il aurait aimé la rejoindre, se relever aussitôt et plonger la rejoindre, nager en apnée avant de ressortit, là, juste à quelques centimètres d’elle, la voir nez à nez, lui sourire, la contempler avec ces goutteles d’eau ruisselant de ses longs cheveux blonds sur son visage d’ange et son corps parfait. Mais observant en direction des hommes de main, prête à bondir dans la piscine, habillée de leur costume Versace, il se ressaisit. D’autant plus qu’il l’était également, lui, en costume Versace, et que Laird devait réellement s’impatienter de ne pas le voir enfin arriver. Quand elle vint à sortir de l’eau, essorant ses cheveux avant de se réinstaller sur son transat, Kelly décida enfin à se lever et commencer à marcher en direction du restaurant. Mais une voix qu’il connaissait assez peu mais qui encombrait depuis peu son esprit vint à résonner à nouveau à ses oreilles.

- Je voudrai un cocktail exotique sans alcool.
- Bien Mademoiselle ….

Se retournant, il vit le serveur se relever d’au-dessus de la jeune femme, cette dernière venant de commander un cocktail. L’occasion était parfaite. Continuant de marcher lentement, jetant un œil en direction tantôt de la belle italienne, tantôt de ses hommes de main pour qu’ils ne se fassent remarquer de son geste, Kelly se rapprocha du serveur qui venait de prendre la commande, se penchant à son oreille. Lui glissant un billet.

- Dîtes à mademoiselle que Mr Kelly Wallers offre le cocktail.
- Bien monsieur…. Kelly Wallers, répondit le serveur, récupérant le billet qu’il rentra dans sa poche de costume avant de se diriger vers le bar pour récupérer les commandes. Sans attendre que le cocktail ne vienne à lui être servi, préférant ne pas être dans les parages si jamais les hommes de mains décidaient de s’en prendre à ce séducteur trop gênant, Kelly se dirigea à l’intérieur du palace, direction le restaurant.

…

- Et bien man, tu en as mis du temps, répondit Laird qui ne m’avait pas attendu pour commencer à boire un cocktail.
- Je vois que tu ne m’as pas réellement attendu, répondis-je à mon tour en m’asseyant à ses côtés, invitant un serveur qui passait à recevoir la carte des cocktails.

Sur la table, un assortiment de pâtisseries à nourrir une famille entière s’offrait devant nous. Saisissant un croissant, j’essayais d’improviser quelque peu une histoire expliquant ce retard. Regardant ma montre, je remarquai qu’il était déjà 10h00, ayant donc passé presque une heure dehors à contempler cette jeune femme si fantastique.

- Tu ne vas pas me croire, mais je viens à l’instant même de recevoir mes bagages.
- Quoi ? Seulement maintenant ? hurla presque Laird, manquant de s’étouffer en buvant son verre de cocktail. Mais tu es arrivé hier !
- Oui, pour ça que je suis tellement à la bourre.
- Ouais, je comprends. Ce n’est pas la première fois que ça t’arrive n’empêche, rappelles-toi aux Maldives. dit-il, éclatant de rire.
- Oh je m’en rappelle très bien, enfournant la moitié du croissant dans ma bouche, levant les yeux au ciel, me rappelant de cette fois où mes bagages m’avaient été livrés que trois jours après mon arrivée sur l’île, et où il me fallut me balader en maillot de bain les trois quart du temps.
- Bon, je suis désolé, mais même si tes bagages sont arrivés à la bourre et que tu as donc une excuse acceptable, c’est toi qui payes le cocktail. J’espère que tu as les moyens –faut dire que je ne me suis pas gêné, c’est mon troisième…
- Troisième ? Mais tu es un vrai alcoolique !
- Eh, j’étais à l’heure moi monsieur, me reprit-il, tournant la tête vers le serveur qui me tendait la carte en jetant un regard douteux en direction de Laird. Quoi ? j’ai dit quelque chose de choquant ?
- Certainement pas monsieur, répondit le serveur, prenant son stylo dans la poche de sa veste, prêt à prendre commande. Que prendrez-vous donc ?

Regardant quelques secondes la carte, d’un regard des plus furtifs, je referma la carte, la retendit en direction du serveur, lui adressant :

- Une margarita.
- Très bien, dit-il, récupérant la carte et nous saluant avant de quitter notre table pour récupérer ma commande et me l’apporter.

- Tu ne sais pas la meilleure ? je n’ai pas réussi à dormir.
- Ah ? Les médicaments ?
- Quoi les médicaments ? Non, ça passe sans problème ça, ça me flingue juste un peu c’est tout. Non, c’est cette femme hier, elle m’a fait un effet. Pas dormi de la nuit à cause d’elle. Je ferrai tout pour la revoir.

Elle lui avait à lui aussi taper dans l’œil. Avait-elle cet effet sur l’ensemble des hommes en ce bas monde ? Souriant, tentant de cacher ma gêne et mon secret quant à cette petite heure passée avant cela à la contempler sur le bord de la piscine, je pris une grange gorgée de ma boisson, si grande que je manqua de m’étouffer et me mit à tousser à plein poumons.

- Houla, eh, doucement. Tu veux te saouler ou quoi ?
- Désolé, avaler de travers.
- Hmmm, penses trop à la compét’ toi ça se sent. Tu as l’air complètement absent.
- Ouais, ça doit être ça…
- D’ailleurs, on commence les entraînements quand là ?
- Euh… et bien file te changer, je te rejoins après. Je mange un peu pour prendre des forces, file me changer, deux trois appels à passer –Ben Gramdell, tu comprends…- et je te rejoins… sur la cour inférieur, bord de la piscine, ok ?
- Ok, et n’oublie pas de payer mes cocktails !
- Ne t’en fais pas alcoolique, je payerais, répondis-je en le taquinant, rigolant de bon cœur.

Se relevant de sa chaise, il quitta la table en direction de sa suite. Je restai seul à la table, les autres se remplissant petit à petit, si bien qu’il ne restait bientôt plus de tables disponibles dans le restaurant. Le Palace était le must du must sur le côté brésilien, et à pareille période, affichait un nombre record de clients. Je déjeunais tranquillement, déposant mon I Phone sur la table, persuadé d’être prochainement joint par la firme pour me solliciter à diffuser le nom de Quickgolden où que je passais pendant cette compétition…Je remuais tranquillement la cuillère de café, regardant les personnes assises aux tables les plus proches, les riches héritiers aux mœurs très catholiques, d’autres moins, d’autres sans. Je ne vis à nouveau pas le temps passer…

38.
ambiance


Lara se met à soupirer d’aise …. Les rayons du soleil fait satiner le grain de sa peau de reflet dorée …. Le serveur revient avec un plateau ou sa boisson trône en son centre … D’un geste professionnel, il dépose sur la petite table le Cocktail … Il se penche et dit d’une voix distincte …

Mademoiselle le cocktail vous est offert par Mr Kelly Wallers…

Lara étonnée se redresse … soulève ses lunettes de soleil.. Dévisage un instant le serveur … D’un signe de tête, il lui montre le Dos de l’offreur de Cocktail qui s’éloigne déjà …. Il s’agit de la silhouette de l’homme qui la salué plutôt ….

Vous avez dit Wallers ?
Oui mademoiselle … désirez vous autre chose ….
Non ce sera tout ….

Le serveur s’éloigne … Lara plonge la mains dans son sac et en sort son portable …. Elle pianote rapidement … une enveloppe électronique indique que le message est envoyer … Non loin au bars, le portable de Vince se met a vibré …Il le dégaine comme s’il s’agirait d’une arme …. Lit brièvement le message … fronce les sourcils …

C’est qui ce Wallers…

Vince renvoie un message et s’est autour de celui de Lara de vibrer …. Quant elle lut le contenue …quelques mots s’échappent de ses lèvres…

Stupido parce que je te le demande ….

Au bout d’une demi-heure, Lara reçut un appel … Elle décroche …

Allo …
bene … cette après midi 16h …

L’italienne raccroche, porte a ses lèvres son portable tout en réfléchissant … Un sourire apparaît sur ses lèvres … Les choses se présentent bien … Elle finit par se lever, renoue son paréo sur ses hanches. Elle prend son sac qu’elle perche sur son épaule et enfile ses chaussures… Puis prit la direction de l’hôtel …
_______________________________________________________________
La salle de restaurant est bonder plus une table n’est libre … Les serveurs se déplacent de tables en table … Lara se présente au maître d’hôtel … Elle s’est changer après son séjours a la piscine …. Elle porte une robe sans bretelle blanche, ou des fleurs noires sont brodées sur le bas… Ses bouclettes châtains tombent en cascade sur ses épaules…

Désolé Mademoiselle … veuillez patientez s’il vous plait.. Nous vous cherchons une table ….

Lara acquiesce et patiente … Son regard balaye la pièce et se pose sur un homme … L’offreur de Cocktail … Elle se met a sourire …. Ses hommes quadrille le périmètre ….

Je crois avoir une solution … Merci pour la peine que vous étés donner…

Elle remercie le maître d’hôtel d’un sourire … et se déplace vers la table qu’elle a ciblé … Kelly relève la tête a ce moment la.. Enlève ses écouteurs de son I Pod… Elle se teint la devant lui…

Vous ne m’avez pas laissé le temps de vous remercier pour le verre …

Sa voix au accent italienne est chaude et douce … son sourire est lumineux….

Si vous le permettez que je partage votre table … il semblerait qu’il n en est plus de libre …

11.

Toujours assit à une table du restaurant, savourant à la va-vite un petit déjeuner bien mérité avant de partir s’entraîner, chose rare depuis ces derniers mois, Kelly regardait à gauche à droite, se rendant compte qu’il ferrait bon de ne pas tarder aux tables sous peine de voire les serveurs et personnel du palace dans l’embarras de ne pouvoir faire s’installer correctement leurs hôtes. Dégustant tranquillement, bien qu’en se pressant quelque peu son jus de fruits et pâtisseries en tout genre, il fut surpris par la vibration de son I Phone qui fit trembler toute la table à en faire réveiller les morts. Attrapant l’appareil dans sa main, il ne fut pas surpris d’entendre la voix de Ben Gramden à l’autre bout du téléphone.

- Allo Kelly, ici Ben Gramden, Quickgolden. Comment se passe votre compétition ?
- Dans deux jours la compétition Ben, dans deux jours.
- Hmm oui oui, je le savais, je voulais vous taquiner…hmmm…gêne dans la voix. Je viens de vous envoyer un MMS pour que vous puissiez découvrir en avant première la fin des travaux du Centre du Surf. Encore quelques réglages, et il sera prêt à ouvrir dès votre retour. Je suis en train de tout organiser pour marquer l’évènement. Ne me déçois pas Kelly, on compte sur toi ici.

N’entendant pas correctement son interlocuteur à l’autre bout de la ligne, Kelly chercha à trifouiller les différents boutons de son I Phone pour augmenter le volume sonore. En vain. Délaissant totalement la conversation, posant même le téléphone sur la table pour mieux voir les onglets dans lesquels il naviguait, Kelly ne comprenait strictement rien à ce téléphone…

- Allo ? Kelly ? ALLO ?? AALLLOOOO !!

Ben hurlait maintenant dans le téléphone. Reprenant le téléphone, hurlant à son tour pour que Ben Gramden arrête de lui casser les oreilles, Kelly expliqua son problème avec les nouvelles technologies et ce gadget qu’il déteste.

- Vous avez des écouteurs avec le téléphone normalement, regardez dans votre sac.

Trifouillant dans son sac à dos, Kelly trouva effectivement, à l’intérieur d’une poche intérieure, les dits écouteurs qui lui permettrait de discuter plus tranquillement dans ce vacarme qu’offrait le restaurant à pareille heure de la matinée.

- Tu as entendu ce que je te disais au moins ?
- Oui. Ne t’en fais pas, j’assurerai.
- Ok. Ce centre, c’est notre plus gros coup Kelly. Ca va rapporter gros.
- Hmm…

Soudain, une ombre vint à se dessiner au-dessus de la table, fine et allongée. Relevant doucement la tête, quelle fut la stupeur de voir la jeune femme qui lui faisait tant d’effet se tenir magistralement au-dessus de lui, lui adressant un sourire lumineux. Enlevant les écouteurs de ses oreilles, Kelly lança son regard en direction de la jeune femme.

- Vous ne m’avez pas laissé le temps de vous remercier pour le verre …

Sa voix… comme obnubilé par cette voix italienne si envoûtante, Kelly en oublie d’éteindre le portable, Ben Gramden continuant à déblatérer sur le Centre du Surf et se lancer des fleurs tout seul. Le sourire de la jeune femme se fait plus lumineux, les yeux de Kelly également devant cet être si étincellent de charme. Il ne laisse glisser mots, préférant entendre la femme parler davantage.

- Si vous le permettez que je partage votre table … il semblerait qu’il n en est plus de libre …

Faisant mine de regarder s’il n’y avait pas de table de vide, bien qu’il le savait éperdument, Kelly fit un signe de main à l’italienne, l’invitant à prendre place à ses côtés. Jetant un coup d’œil dans la salle, à l’affût des hommes de main de la jeune femme, préférant savoir où ils se trouvaient au cas où les choses tournaient mal. Mais dans une salle bondée, difficile de cerner pareils colosses.

- C’est un honneur de faire votre rencontre. Je ne me suis toujours pas présenté, Kelly Wallers, Surfeur Professionnelle…
- Lara…Lara de Lucas…répondit l’italienne, tendant sa main pour qu'il y dépose un baiser du coin des lèvres.
- Je vais vous laisser la table. Je ne faisais que prendre un petit déjeuner avant de partir m’entraîner. Je…
- Attendez, m’interrompit Lara. Vous n’allez pas partir maintenant alors que vous m’offrez un cocktail en partant comme un voleur, et dès que je viens à votre rencontre, vous disparaissez à nouveau ? Allons… ce n’est pas tous les jours que j’ai la chance de déjeuner avec un Surfeur.

Kelly n’en revenait pas. Elle lui demandait de rester, de rester à ses côtés. Lui qui avait cherché par tous les moyens à être au plus prêt d’elle depuis qu’il lavait vu la première fois, qui avait tout fait pour la voir de plus prêt, et voilà qu’elle se trouvait sous ses yeux, le sourire aux lèvres, et lui demandait de lui tenir compagnie.

- Hmm… et bien, si cela est si gentiment demandé.

Mais un problème de taille restait à régler. Ceci ne ressemblait en rien à un tête à tête, bien qu’il ne soit que deux à cette table. La raison n’incombait nullement pas aux hommes de mains restant bien à distance de Lara, mais davantage d’un objet de petite taille bourré de technologie et qui tappait de plus en plus sur le système de Kelly.[/color]

- ALLLLLOOOO !!
- Je crois que l’on vous parle au téléphone, dit Lara, montrant l’I Phone du doigt le rire aux lèvres.

*Je l’avais oublié celui-là*. Sans même prendre le téléphone dans ses mains, Kelly appuya sur la seule touche du téléphone qu’il maîtrisé à la perfection : la touche permettant de couper court à la conversation téléphonique. A partir de maintenant, le tête à tête prenait réellement place…A moins que…

- Bbbbiiiipppp…
- Je crois que vous avez un MMS, répondu une nouvelle fois Lara, amusé de voir le Surfeur passer davantage de temps au téléphone qu’à s’entraîner.

Saisissant le téléphone dans sa main, Kelly chercha à ouvrir ce maudit MMS, mais commença à montrer son énervement, ce que Lara ne manqua pas à lire dans le regard du Surfeur.

- Je peux vous aider peut-être ?
- Hmmm… relevant la tête. Ca serait effectivement très utile, tendant l’I Phone à l’italienne. Mon patron –enfin mon patron, le Président de l’Entreprise qui m’asservis- me l’offre aux frais de la Firme. Le seul hic : je ne sais pas me servir de ces gadgets.

A peine finit-il sa phrase que l’italienne lui tendu l’I Phone devant les yeux, affichant l’image du Centre du Surf à l’écran. Elle savait se servit de ces gadgets, il n’y avait aucun doute.

- Je ne voulais pas regarder, mais qu’est-ce que bâtiment ?

Récupérant le téléphone, regardant l’écran pour voir la fin des travaux du Centre et ce à quoi il ressemblait en vrai, et non pas en maquette, Kelly répondit avec quelques retenus à l’italienne.

- Le Centre du Surf à mon nom qui va bientôt ouvrir. Je ne dis pas Mon Centre, comprenez que je ne suis que l’égérie d’une firme qui me contrôle pour gagner plus.

Finissant son jus de fruits, regardant l’heure à sa montre, Kelly se rendit compte qu’il faisait une fois de plus poireauter Laird. Posant les deux mains sur le bord de la table, marquant son intention de se lever, il s’adressa à Lara.

- Je ne peux rester plus longtemps. Un ami m’attend pour nous entraîner. Une compétition de Surf se déroulera ce week-end, et je compte bien remporter le premier prix. Ce fut un plaisir de vous rencontrer…
- Et moi de même, répondit-elle, un sourire en direction de la Star du Surf.
- Désirez-vous assister à un entraînement de Surf, cela me ferrait le plus grand plaisir ?

Venait-il de dire quelque chose qu’il n’aurait pas du ? Comme un gêne se lisait désormais dans le visage de Lara, cette dernière refusant des plus poliment.

- Ceci aurait été un honneur, mais je ne suis pas réellement en vacance ici. En espérant vous revoir monsieur Kelly Wallers.Tendant sa main pour un baisemain.
- En espérant vous revoir. Posant un doux baiser sur le dos de la main de Lara.

Quittant la table, Kelly fit quelques pas avant de se retourner, comme si une idée de génie venait de traverser son esprit. Retournant en direction de la table, se penchant au-dessus de Lara, il laissa glisser ces quelques mots.

- Samedi et Dimanche, compétition sur la plage. Je serai là. J’espère que vous y serrez également.

Saisissant un stylo dans la poche avant de son costume, il écrit son numéro de téléphone sur un bout de la serviette dans la panière à pâtisseries, glissant presque en susurrant.

- juste si l’envie vous prend…

Il quitta la table en direction de sa suite pour se changer avant de rejoindre Laird…

Apres un bon petit déjeunée, Lara se lève de la table que le Surfeur avait quitté quelques minutes plutôt … Un sourire se dessine sur ses lèvres en relisant le numéro inscrit sur le morceau de Serviette … Elle se met à penser que si elle l’appelait vraiment serait il capable de lui répondre vu comment elle l’avait vu se débrouiller avec son téléphone dernier cri….

Elle se met à chercher son propre portable dans son sac et entre le numéro dans son répertoire âpres tout pourquoi pas … S’amuser de lui ferai pas de mal … Elle bosse si dure depuis ses derniers mois … Ses hommes dans le restaurant quittent leur position pour lui coller l’arrière train …

Vince se positionne a ses cotées…. Le visage sévère … Lara lui jette un regard en biais…

Qu’est ce que t as à faire cette tête ont dirait qu’on t a volé ton jouet ….
Tu joue à quoi ? Dis le moi au moins je serai au minimum limité les dégâts… De quoi tu parle Vince ?
De ce mec avec qui tu discutais ….
Ha lui… heu …je ne sais pas

Elle tourne la tête vers lui….

T’es jaloux ?

L’homme lève les yeux au plafond … Ils traversent à présent le hall d’entrée …

N’importe quoi … je suis surtout charger de te garder en vie … et tu es loin de me facilité la vie ….

Lara s’arrête, campe les mains sur les hanches …les sourcils froncés …

Bande de Stupido , je ne vais pas vivre comme una buona sorella pour vous faciliter la vie ….

Elle a haussée le ton … Les clients et employées autour se retourne vers eux …. Vince ne veut pas de scandale attrape Lara par le bras vers la sortie…

Ne parle pas si fort … soit plus discrète ….

Une voiture les attend… deux hommes de Lara se tiennent à proximité … A leur apparition, l’un deux ouvre la portière … Lara se défait de l’emprise de Vince..

Alors ne me fait pas chier !!!!

Elle disparaît dans la voiture, Vince fait un signe a ses hommes et disparut à son tour …. La grosse berline suivit d’une autre quitte l’hôtel de luxe pour se diriger vers les sud de la ville …..

_______________________________________________________

La rue touristique est noire de monde … les touristes affluent de partout … Se promenant, observant et achetant dans les commerces qui bordes cette rue piétonne des souvenirs… Parfait attrape touriste …. Lara évolue dans cet environnement … à la voir dans sa robe blanche avec des fleurs noir brodé, on penserait qu’elle fait seulement comme tout les touristes autour d’elle dépenser son argent en babiole …

Mais une discrète surveillance s’articule autour d’elle … ses hommes se tiennent à distance.. Prêt à intervenir et a l’extraire a tout moment …. Lara regard l’heure a sa montre … 15h58.. Plus que deux minutes avant le rendez vous …

Elle s’installe à l’une des tables de terrasse de Bar de la rue commerçante… dépose son sac cabas a ses pieds …. Croise les jambes …. Un serveur s’approche d’elle … Lara commende a un cocktail sans alcool … Un homme le nez plonger dans un journal, se trouve a coté d’elle le dos tournée … Elle ne distingue très peu son visage …. Mais lui la reconnut tout de suite a son parfum … en étant pour l’homme qu’il était… Il attendit que le serveur se soit éloigné ….

Tu es magnifique comme toujours Lara …

Lara ne bouge pas de sa contemplation de la foule qui circule en face d’elle … un léger sourire se dessine a son compliment …. Son regard est caché derrière ses lunettes de soleils….

Tu as les informations …
Oui..

Victor s’arrête de parler … car le serveur vient d’arriver avec le cocktail …Lara lui règle sa consommation et il s’éloigne de nouveau…. L’italienne dépose son sac du coté ou se trouve Victor … Celui-ci plie son journal en deux comme pour voir un article précis … il passe une main sous sa veste et fait glisser une enveloppe kraft dans le cabas de Lara ….

Toute les infos sont renseigné dans cette enveloppe … Rafael te salue ….

Lara porte la paille à ses lèvres pour boire … le liquide frais coule dans sa gorge … sensation agréable …

Tu lui rendras ses salutations et le remerciera …
Je le ferai… et si tu désire un endroit tranquille, il est prêt à te le fournir …
Lara se mit à sourire de nouveau …

Cela ne sera pas nécessaire … Quant je pourrai agir ….

Victor plie son journal et le pose sur la table… Leurs regards ne se sont pas croisée une seule fois … Il porte le verre de Whisky et en boit une gorgée …

Il se rend tous les samedis a 14h chez la même fille … l’adresse est dans le dossier ….
J’ai toujours dit que les habitudes s’est mauvais ….

Lara sirote de nouveau son verre … un léger signe a ses hommes que l’entretient ne tarderai pas prendre fin d’une seconde a l’autre… Victor penche la tête de cotée …

Dans ton emploie du temps … aurait il …
Peut être…

Lara se penche et attrape son sac …puis sans un mot de plus se relève … L’italienne reprend sa marche shopping touristique et disparaît dans la marée humaines … Ses hommes l’entoure de nouveau dans la plus grande discrétion …. Victor attend quelques minutes avant de quitter a son tour sa table et partir a l’opposée ….

12.

Du soleil, des plages de rêves, une eau chaude et des peaux bronzées, ces images nous viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’on évoque le surf.

Ici, le surf est avant tout un style de vie. Les locaux vont dans l’eau avant la journée de travail, ou après, au soleil couchant. Loin des adolescents bruyants et couverts d’autocollants, ces surfeurs de tous les ages sont – à l’instar d’un marin breton – humbles. Très accueillants, ils vous parleront volontiers de leurs voyages et de leurs vagues autour d’un barbecue et d’une bière froide. Mais sur le parking de la plage, personne ne frime outre mesure, malgré les autocars de touristes qui s’arrêtent parfois pour prendre en photo ces funambules de l’océan.
Il faut dire qu’ici l’océan est puissant, et les vagues parfois énormes. Il ne suffit pas d’avoir une planche de surf et de se promener sur la plage pour faire partie de la bande, il faut aller affronter ces tonnes d’écumes qui vous malmènent au dessus des rochers et autres requins. Il faut entrer dans l’arène. Ce n’est plus un phénomène de mode, c’est un sport, et même plus qu’un sport, un défi permanent de soi-même. Une adrénaline intense, une communion avec la nature, une recherche perpétuelle du meilleur terrain de jeu, le surf impose son mode de vie à ceux qui y goûtent, et ici le phénomène de dépendance commence dès le plus jeune age.

Ici, les brésiliens sont des lèves tôt. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les heures d’affluence des plages sont le matin de 10h00 à midi, puis en fin d’après-midi de 17h au coucher du soleil…

On est au mois d’août, donc c’est l’été et les vacances scolaires. La plage prend alors un visage de cour de récréation, les planches de surf remplaçant les livres d’école, le rythme des vagues remplaçant le tic-tac de l’horloge. Les enfants affrontent les vagues comme les grands, sous l’œil amusé et protecteur de leurs parents, qui les aident parfois à ramer vers le large ou à se placer au bon endroit.
Sur la plage, on peut voir des petites filles attendre patiemment les plus grosses vagues, des petits garçons pleins d’énergie ramer dans tous les sens pour en surfer le plus grand nombre possible… On voit aussi des sourires, des moments de complicité familiale passés à attendre ces vagues. Généralement, un chien les regarde jouer de loin, en courant sur la plage, ou en jouant avec les rebonds dynamiques de l’océan sur le sable doré : « Aussie Lifestyle ». Enfin, vers midi toute la famille plie bagage, fixe les planches de surf sur le toit du gros 4x4, fait monter les enfants à l’arrière, entre le chien et la glacière, et file prendre le repas de midi.

Les adolescents, eux, ont plutôt tendance à aller s’entasser à quatre ou cinq dans une petite voiture, planches sur le toit, en direction d’une vague plus « radicale » sur laquelle ils pourront exprimer pleinement et tranquillement leur surf rebelle, en toute quiétude. Parfois il faut marcher vingt minutes sur des sentiers étroits pour trouver LA vague. Loin des foules dégoulinantes de crème solaire, loin du « surf system », juste pour la passion du sport.

Avant de quitter la suite, Kelly allume la radio et écoute les prévisions de surf, données par un envoyé spécial en direct des spots de surf. Aujourd’hui sera un jour un peu spécial, les vagues sont grosses et magnifiques ! Changé, prêt à affronter la vague, il part donc en direction de la plage, et forcément il est en retard et l’endroit est déjà surpeuplé. Il ne faut pas se faire d’illusions, les jours parfaits les premiers surfers se mettent à l’eau avec le lever de soleil, vers 6h !!! Sur le parking, le spectacle est au rendez-vous. Des vagues d’environ 5m se brisent sur le récif situé à environ 200m de la plage. Une bonne trentaine de surfers sont dans l’eau. Une grosse série de vagues commence à se dessiner à l’horizon. Les « ahhhh » et les « ohh » se font entendre lorsqu’un surfer dévale la pente de l’un de ces monstres, avant de tomber violement ! Ce n’est pas pour rigoler, certains portent même un casque pour se protéger du récif en cas de chute !

D’autres regagnent enfin la terre ferme, certainement pour aller travailler. Et là, quelle surprise de découvrir le visage de ces gladiateurs de l’océan : jeune retraité, petite (et finalement pas si) frêle demoiselle, adolescents, … Comme si toute la société se retrouvait ici pour partager ces moments de frisson, en toute simplicité, loin des clichés !

Les clichés, justement, on les retrouve vite en ce jour de compétition internationale. Les surfeurs jeunes et musclés, les groupies, la musique et les autocollants colorés des grandes marques de surfwear, tout y est.

Il faut dire que le spectacle est bien organisé. Les spectateurs viennent de loin pour grignoter un peu de cet esprit fun et jeune qui leur est offert sur un plateau ! Autographes, dédicaces, radio, le « surf business » bat son plein, comme vous pouvez l’imaginer.

A quelques centaines de mètres de ce lieu, cependant, la vie continue et les surfeurs locaux impassibles devant cet étalage publicitaires continuent de surfer, comme si de rien n’était, comme tous les jours.

Au loin, Laird réalise les figures les plus phénoménales, en parfaite symbiose avec l’océan. S’entraînant tout en se musclant à l’aide d’une pagaie, il impose davantage le respect que la moquerie de ces confrères le regardant sur la plage. La planche sous le bras, Kelly se dirige à son tour dans l’eau, et c’est en quelques secondes à peine qu’il reprend contact, depuis des mois sans, avec les vagues. Sensation toujours aussi exquise. L’entraînement dure plusieurs longues heures, où les deux hommes, oubliant toute idée de compétition, semblent davantage s’amuser que s’entraîner, cherchant à faire tomber l’autre à l’aide de pagaies, ou de réaliser les figures les plus impressionnantes et irréalisables, à tomber plusieurs fois de leur planche…juste pour rire. Finalement, quand vint à tomber les premiers rayons du soleil, conscient de l’heure tardive de la journée, les deux hommes ressortent de l’océan, les surf sous le bras, continuant inlassablement à se chamailler.

- Le premier arrivé à l’hôtel à gagner !
- OOOohhh ! attend-moi !!

Et voilà les deux compères en plein sprint de la plage au Palace, les planches sous le bras et les pieds humides, courant à vive allure en cherchant à faire des croche-pattes à l’autre. Mais en fin esquiveur, Laird parvint le premier, et sans tomber la moindre fois, au Palace où l’accueil et les hommes de service regardent ces deux clients dégoulinant de partout se diriger vers eux…

**

Le soir même, au restaurant.

- Tu as été remarquable aujourd’hui, pas surfé depuis autant de temps et tu es toujours au sommet de ton art. Pas pour rien que tu m’as volé mon titre il y a quelques années.

Assis à une table du restaurant, Laird et Kelly savouraient un instant de complicité en dehors du sport, ceux que l’on passe volontiers derrière une bonne assiette bien rempli à reprendre des forces et souffler avant la compétions. D’ailleurs, cette dernière se tiendra prochainement, et c’étaient deux hommes sereins aujourd’hui qui partageaient un bon moment autour d'un grilladin.

- Mais toi aussi Laird, toi aussi ! un verre de Château Laffitte à la main.
- Non, tu étais fantasque, rêveur. Tu m’impressionnais par ta facilité aujourd’hui comme si tu étais ailleurs, sur un petit nuage. T’avais l’air totalement déconnecté, et ce que tu réalisais était tout bonnement saisissant.
- Et bien, que de compliments…

Mais le regard de Laird n’était pas de celui que l’on lance à un ami en guise de compliment. Non, ce regard contenait davantage d’interrogation, de doute, de réflexions quant à la santé physique, et morale, de son alter ego.

- Dis-moi Kelly, tu es sûr que tu assures ? Je veux dire, depuis qu’on est là je te sens 10 000 pieds au-dessus de tout. Tu planes constamment. Tu te souviens qu’on est là pour une compét, tu as ton titre à –essayé- de conserver ? Il y a quelque chose dont tu veux me parler ?

Relevant la tête en direction de Laird, Kelly fut saisi d’un moment de réflexion. Court instant, quelques courtes secondes, avant d’enchaîner…

- Euh… c’est Ben Gramden, la firme, le Centre…ça me tue tu comprends, ils me tiraillent constamment. J’ai beau cherché à souffler un peu ici, je me sens oppressé à chaque seconde. Je ne suis jamais sans mon Truc machin chose là, ce téléphone qui porte un nom bizarre…
- I phone, ça s’appelle un I Phone…
- Ouais, Aïe Faune ! pour ça que je plane un peu mais ne t’en fais pas, je vais assurer dimanche !
- J’espère bien man, j’espère bien…

Un clin d’œil à Laird, Kelly souriait…Mais cela était davantage un rire forcé, cachant derrière celui-ci la vérité telle qu’elle se voulait être : Ben Gramden n’avait rien à voir avec son état d’esprit en ce moment précis, il était là pour la compét, et Ben Gramden était un sale con. Il l’avait facilement oublié … Non, ce qui le faisait planer n’était autre que Lara… voilà ce qui l’avait fait « rêver » toute la journée durant… Elle envahissait petit à petit son esprit…Lui qui aimait tant l’adrénaline et frôler le danger n’avait pas vu cette vague déferlait sur lui, l’entraînant sous les eaux. Noyé par ses émotions, il coulait peu à peu…

Lucrezia regardait la pièce magnifique dans laquelle elle était. Si les Etats Unis n'avaient pas d'histoire, ils avaient l'argent pour s'en offrir une. Le batiment dans lequel elle était entrée datait d'au moins deux siècles. Un ancien palais colon ou un truc du genre. Elle ne s'était pas vraiment renseignée.

Elle était assise dans un siège des plus confortable et s'en réjouissait. Le vol avait été court mais quand même. Elle n'avait pas prévu ce voyage. Surtout qu'elle était enceinte. Elle posa une main sur son ventre. Que devait elle faire ?
Elle avait assassiné celui qui était surement le père. Et avorter était hors de question. Quant à la presse... elle allait en faire ses choux gras.
Lu poussa un soupir résigné. Elle n'avait même pas eu le temps de dire au revoir à Snivi ou trouver un suppléant à Samuel.

Madame De Rossi ?
Ambassadeur Micheals.

Lucrezia s'était levée d'un bon pour saluer l'ambassadeur des Etats Unis au Brésil. Elle résiderait à l'ambassade pour quatre petits jours. Mais ils allaient surement lui paraître très longs.

Enchanté Gouverneur. Installons nous.
Je vous remercie. Pouvez vous me dire ce que je fais ici ?
Vous n'êtes pas au courant ?

Lu fit signe que non sans trop oser bouger. Elle sentait le mal de coeur la gagner. Des nausées matinales qui portaient mal leur nom.

Votre conseiller, Samuel Cohen devait remettre une médaille de Citoyen d'Honneur à un concitoyen. A ce propos toutes mes condoléances pour sa perte tragique, ainsi que celle de son cousin.
Je vous remercie. Revenons en à ce qui m'amène. Qui ça ?

Il devait être important pour qu'on lui demande de faire le déplacement en urgence. Un héros de ces guerres à l'étranger peut être. Ou un général... un humanitaire qu'on venait de sauver ? Une star mondiale ?

Kelly Wallers.
Plait il ?
Kelly Wallers.
Qui est ce ?
Vous ne le connaissez pas ?
Absolument pas non.
C'est un surfeur réputé. Il est ici pour faire une compétition très importante.
Un surfeur ?

Lu était estomaquée. La faire venir pour ces broutilles !

Oui. D'ailleurs vous devriez faire sa connaissance très vite. Il doit venir. De la paperasse pour la compétition. Comme ça vous saurez de qui vous parlez en le décorant.

Lu allait se retourner pour demander si vraiment elle était obligée de se farcir ces aneries mais il n'y avait personne pour la conseiller. Juste ses gardes du corps maison.

Je vois. Je vais me reposer si vous n'y voyez pas d'inconvénients. Le voyage a été long. Je voudrais aussi voir le médecin de l'ambassade.
Vous n'êtes pas bien ?
Sans doute une indigestion. J'ai quelque chose qui me reste en travers de la gorge.

Un employé de l'ambassade la conduisit dans sa chambre. Elle admira le faste déployé.

Tout ça pour un surfeur. Bon...

Elle prit son ordinateur portable et écrivit en urgence un mail à Snivi pour l'avertir. Puis elle prit son téléphone.

Lara ? C'est Lu ! Figure toi que je suis au Brésil. Dis moi qu'on peut faire des affaires. Quitte à être coincée là pour décorer un gigolo de la mer, autant faire dans l'utile. Rappelle moi cara mia. Ciao.

La casa brésilienne était décorer de façon fort simple et dans un type tout à fait masculin du genre garçonnière. Un homme d’allure massive s’adresse a un plus fluet :

-alors ?
-si señor, la señorita que vous cherchez est présente ici dans cette ville.
-Muy bien, il lui lança une liasse de billet que l’indigène attrapa adroitement, tient-la à l’œil.
-si señor, fit-il en le saluant

Alors comme ça la chica était ici au Brésil. La question était de connaitre le but de sa visite. De plus cette dernière avait grimpé en grade…il devrait la saluer quelle drôle d’idée.
Sur cette pensée plus qu’incongrue il éclata d’un rire sonore et viril.

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Peu de temps après…par une matinée ensoleillé…

L’homme est toujours là, il veille sur son domaine…Installé comme un pacha les pieds sur la table se curant les ongles avec un couteau de chasse, il regarde entrer Lara bousculé par un de ses hommes. Il le fait attendre dehors avec les hommes de mains de la jeune femme.

-regardez un peu qui voilà, la Chica en personne…tu t’es perdue dans le coin chérie ?
-Tony, tu as oublié ce que le mot respect veut dire dans ton coin de sauvage.
-mais non voyons, je n’ai pas oublié que tu es plus gradé que moi…

Il se leva lentement son corps musclé se mouvant avec grâce et puissance le faisant ressembler à un de ces félins que l’on ne voit que dans les zoos.

Il contourna la table, plantant son couteau dans la table lui libérant ainsi les mains…un sourire lascif se fit sur son visage, ses mains la plaquèrent contre son torse musclé aussi dur qu’une statue…la tenant par la nuque ses lèvres se hâtèrent se venir se désaltéré sur le pli voluptueux de sa bouche…maintenant la pression sur la nuque pour l’empêcher de s’esquiver. La sentir lui céder lui procura un sentiment de plénitude…

Lorsque soudain un métal froid vient se plaquer contre sa carotide…Lara le força ainsi à arrêter son baiser…ce vit d’une voix rauque de désir qu’il demanda :

-et maintenant on fait quoi Chica ?

Sa main sur sa nuque pouvant lui briser les cervicales et elle prête à l’égorger…

La chaleur dans la casa était suffocante ou n’était-ce juste cette tension sexuelle dans l’air ? Son regard suivit une goutte de sueur qui prit naissance juste derrière la base de l’oreille cette zone si érogène qui si ses lèvres l’effleuraient allaient les emmener vers des plus hauts sommets…non il devait réprimer ces pulsions et rester maitre de lui…son regard continu d’observer cette goutte si sensuelle et il du l’abandonner car cette dernière venait de se perdre dans le décolleté de Lara et la Chica ne serait surement pas d’accord pour qu’il continu de suivre cette fascinante perle qu’il mourrait d’envie d’être à sa place, se promenant ainsi sur son corps parcourant les monts et vallées.

Cette dernière avait bien du remarquer la situation encastré l’un dans l’autre…mais qu’elle sache son désir ne le dérangeait nullement, surtout si ça la déstabilisait…

Suivre du regard cette fascinante goutte d’eau qui irait peut être se perdre derrière les seuls bouts de tissus qui cachait encore ce qu’il n’avait pu voir…n’avait pu toucher…

-tu as oublié tes bonnes manières ? Primo tu pourrais m’offrir un verre, secundo tes approches d’adolescents en pleine crise d’hormone tu oublis et tertio on parle boulot.
-mais quel programme Chica. Tu ne prends plus le temps de vivre un peu ?

La saisissant par le poignet, il lui tordit cruellement le bras avant de la plaquer contre le mur de la case en bambou sécher. Sa main pivota rapidement venant lui enserrer le cou et plaquant simultanément contre le mur de la casa. Il l’a fit reposer sur son avant bras l’empêchant ainsi d’avoir appuie sur le sol.

-ne me parle pas comme ça.

Un direct du droit vient lui heurter la mâchoire, il laissa la reposer sur le sol, chacun prenant place d’un coté de la table.

-si je suis ici ce n’es pas pour me chamailler avec toi
-alors pour quoi ?
-tu pourrais me trouver un entrepôt tranquille…
-pour ?
-que je puisse travailler sans être déranger par la police locale
-si chica, je dois pouvoir te trouver ça monnayant un juste retour si tu vois ce que je veux dire …

40
ambiance

Lara met les mains sur les hanches. Ses sourcils s’arquent

Tu veux quoi ? De l’argent … une nouvelle place dans l’organisation … Mon Q
Pourquoi pas les trois s’esclaffe t il

Tony se déplace de sa démarche féline vers un meuble … l’ouvre et en sort deux verres.. Se saisit d’une bouteille de tequila en revenant vers la table … Il fait a geste avec la bouteille vers Lara qui hoche la tête affirmativement… Elle tire une chaise et s’assoit …. Croise les jambes …
Je me pose une question.. Pourquoi tu te terres dans ce trou …

Elle fit un geste circulaire de l’index…. Tony verse le liquide alcoolisé dans les deux verres… Pousse l’un deux vers La jeune femme ….

Lara je t ai dit que tu pose trop de question …
Non …. Tu disais que je devais en posée avant de descendre … car les questions sont inutile quant l’homme est froid…
Oui exact …. Je me souviens

Tony attrape une chaise, la retourne et s’assois a cheval …. Face a Lara qui boit d’une traite son verre….

No Sérieux, c’est toi qui devrais être a ma place … Pourquoi t’es tu tiré … Sans me dire au revoir en plus …

Les mâchoires de Tony se contractent.. Le silence plane autour d’eux… IL était partit du jour au lendemain la veille que Juliana annonce qu’elle se retire des affaires… sans donner d’adresse, sans donner de raison … Tony avale d’une traite le liquide de feu …

Pourquoi tu as besoin de travailler en silence …

L’homme répond par une autre question… Lara sait qu’elle n’aura pas sa réponse… Elle penche la tête sur le coté… Tony se sert un nouveau verre et lève la bouteille vers la Lara … Elle pousse son propre verre pour qu’il le remplit …

J’ai retrouvé l’homme qui a ordonnée le sabotage de la voiture de Juliana …

Leurs regards se croisent …. Un rictus apparaît sur le visage de Tony …. Il plaint l’homme … Lara l’a prit en chasse et quant il sera entre ses griffes s’il ne l’est pas déjà … Sa mort risque d’être pénible …

Pour quant ?
Demain …

Tony se redresse … et siffle …

C’est court ma belle ….
Mais je ne doute pas que pour la famille tu me trouveras ça …

Il lève sa mains massive …frotte son pouce et son index …..

Ce n’est pas un souci …

Un sourire amusé illumine son visage

Nos affaires se porte a merveille …
Dans ce cas … je trouverai ça …
Tu n’auras qu’à prévenir Vince pour lui donner l’adresse…

Les verres se vident et se remplissent aussitôt … La chaleur est étouffante ….Les regards ne se quitte plus … La jeune femme qui est entrée sous ses ordres il y a 4 ans a bien changée …. Toujours aussi impulsive mais elle a gagné en prestance …

Tu a gardé Vince … c’est bien … Comment vas la Famille ?
Bien …

41 ambiance

La Mercedes aux vitre teinté roule a vive allure dans les rue de Rio de Jainero … Lara y est installée confortablement, le nez plongée dans le dossier constitué par Rafael… Elle feuillette le tout … photo de l’homme, relevé bancaire qui confirme les mouvements d’argent... Tout y est …. Lara est satisfaite, tout les éléments impliquant l’homme dans le sabotage de la voiture de Juliana sont en sa possession …

L’entrepôt est prêt … ?

Vince se trouve à ses cotés, se tourne vers elle …

Oui comme selon tes ordres … Tony s'en est occupé
On agira demain … on lui proposera une ballade avec nous quant il se rendra chez sa poule ….
Un équipe sera mit devant chez elle dès se soir … quelle est l'heure de l’extraction ?

Elle relève la tête … détache un feuillé du dossier … et lui tend...

Voici tous les détails et une photo de l’homme… Je veux de la discrétion..
Oui comme d’habitude …

Il regarde la photo… Un homme la quarantaine, costume hors de prix en compagnie d’une pulpeuse blonde ….

Mais plus que d’habitude … nous ne sommes pas à la maison ici…
Très bien …

Lara fouille son sac en sort son portable … une enveloppe clignote, lui indiquant un message sur son répondeur … Lara pianote sur son téléphone dernière génération, le numéro de son répondeur … et colle l’appareil à son oreille ….

Lara se met a sourire ….Une voix familière à l’accent italien hante sa boite vocale ….

Lara? C'est Lu ! Figure toi que je suis au Brésil. Dis moi qu'on peut faire des affaires. Quitte à être coincée là pour décorer un gigolo de la mer, autant faire dans l'utile. Rappelle moi cara mia. Ciao.


Elle raccroche et compose le numéro du gouverneur de Heaven…

Lu
Tu es est libre pour dîner ce soir.
20 heures ?
A ce soir …

Lara raccroche et laisse glisser dans son sac …

Lu est a Rio Janeiro ?
Oui …
Elle vient faire quoi ?
Elle doit effectuer une action mondaine …
_______________________________________________________
Les deux italiennes se font conduirent à leur table…. Elles sont sublimes dans leur robe de soirée …

Comment vas Eleonara ?
Bien, elle grandit de jour en jour …

Le serveur leur présente le menu … Leurs regards parcourent les menus…

Alors quelle est la raison de ta venue au Brésil?

Lu ne lève pas son regard du menue et répond d’un voix monocorde …

Je dois remettre une médaille de Citoyen d'Honneur à un concitoyen … Un gigolo de la Mer …

Elle lève la tête ….

Un surfeur qui reçoit une médaille de citoyen d’Honneur …. Il la file a n’importe qui ? Qu’est qu’il a pu faire ? Faire de jolis loopings sur sa planche !!!!

Lara se met à sourire … Son choix fait, elle referme le menue et le dépose sur le bord de la table ….

Et il a un nom ton gigolo ?
Oui, Kelly Waller … il parait qu’il loge à cet hôtel …

Le sourire de Lara s’élargie de plus belle et elle se penche …. Et d’une voix suffisamment audible pour Lu…

Il se trouve même a quelques tables plus derrière ….

Lara se redresse, elle l‘avait repéré en entrant dans le restaurant… Lu repose le menue et se tourne légèrement.. Balaye la pièce et le repère en compagnie de son ami ….

Tu le connais? Dit-elle en l'interrogant d'un regard.
Hum un peu … je l'ai aidé a utiliser son I phone …
Ha oui …. Tu as fait que l’aider ?
Oui que l’aider…

Lu se met a sourire … Lara était connue pour aimer s’amuser avec les hommes.. Tout comme elle …

Ta remise de Médaille se fait à quelle heure ?
Dans la matinée … pourquoi tu veux y assister ?
Non, Non … mais j ai quelques chose a te proposé pour l’après midi …si tu t ennuie …

L’intérêt du gouverneur est piqué au vif … Quant Lara propose un programme d’amusement, Lu sait qu’elle ne risque pas d’être déçut … Lara aime se shooter a l’adrénaline …

Que propose tu?
J’ai retrouvé l’homme qui est à l’origine du sabotage de la voiture de notre cousine …

Lu s’adosse au dossier de sa chaise … l’intérêt grandissant

Bene …
Je vais lui rendre visite demain après midi et avoir une conversation conviviale avec lui ….
Je vois…. Cela sera avec plaisir..

L’un de serveurs s’approche de leur table, carnet de commende en main…

Mesdames avez-vous choisie?

13.

Un homme a dit : « les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ». Il devait sans nulle doute ne pas être surfeur professionnel.

Ces derniers temps, la vie de Kelly Wallers était devenue des plus agréables : il n’était à Brésil que depuis peu, mais l’impression d’y être installé depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, s’installait de plus en plus. Aux côtés de Laird tout d’abord, aux entraînements intensifs sous un soleil de plomb, aux charmes envoûtants de sculpturales italiennes, telle Lara l’obnubilant désormais nuit et jour durant. La joie se lisait du matin au soir sur le visage de la star du surf, oubliant les tracas de sa nouvelle vie d’homme d’affaire et l’enfer qu’allait être son retour sur Heaven Island. Pour le moment, il profitait simplement des plages, de l’océan, du palace, de Laird et de Lara…

Profiter rester un bien grand mot…Depuis quand ne l’avait-il plus revu ? un jour, deux…peut-être trois…Les entraînements se suivaient de plus en plus, de plus en plus longs, entrecoupés de pauses repas de moins en moins importantes, si bien qu’il ne parvenait plus à profiter des rares instants qui lui restait à suivre les déplacements de cette femme fatale. Il cherchait cependant, en vain, de la voir, la revoir, ne serait-ce au petit matin, ne serait-ce le soir tombé sur le bord de la piscine… Mais la fatigue, la chaleur de pareil lieu avait raison sur sa patience : elle ne l’avait rappelé, signe qu’elle ne s’intéressait nullement à lui.

Ne plus la voir était comme perdre cette étincelle dans les yeux d’un enfant. On perd sa force, ce qui nous donne le courage de se battre encore et encore. Non, Kelly baissait de plus en plus les bras, sous un Laird de plus en plus étonné des contre-performances de son ami, à l’inverse de ce qu’il avait laissé entrevoir lors des premiers entraînements. Aujourd’hui, Kelly ne rêvait plus, n’était plus « passionné »…Aucune fantaisie ne se lisait désormais dans ces entraînements, si bien qu’il finit par s’énerver des plus ouvertement avec Laird pour qui les contre-performances de Kelly avaient une réponse qui se devait d’être explicités.

Lara était-elle la cause réelle de cet état d’esprit chez la Star du Surf ? Même lui n’aurait su donner une réponse concrète à cela, conscient que la période endurée n’était pas des plus propices. Avec son nouveau rang, la pression constante qui pesait désormais sur ses épaules, c’était un homme usé, fatigué, désireux de bons temps et de respirer le grand air qui était tombé sous le charme ravageur d’une italienne au corps de rêve. Après tout, Laird aussi était-il tombé sous son charme, mais ce dernier n’était pas célibataire, ce dernier n’était pas autant sous pression… ce dernier se droguait pour résister … La seule drogue qu’avait trouvé Kelly, c’était elle, et elle s’évaporait dans un nuage poudreux à mesure qu’il reprenait souffle. Aujourd’hui, il suffoquait…

Assit au restaurant, seul, Laird préférant se reposer avant de profiter d’une discussion via vidéophone avec sa femme et sa fille –ces dernières n’arrivant que le jour même du concours pour éviter toute pression -, Kelly, le visage pâle, la peau halé et la mine triste, profitait d’un dîner bien mérité avant de partir se coucher. L’entraînement avait été éreintant aujourd’hui, Laird étant aux basques de Kelly, le poussant à se dépasser sur chaque vague. Bien sûr, il ne voulait pas voir le titre revenir à Kelly pour autant, mais espérer tout du moins que ce dernier soit un adversaire de taille lors de cette compétition. L’esprit du jeu avait toujours été présent chez ces deux là, et n’était pas prêt de disparaître… Dégustant sa coupe de glace vanille, recouvert de crème de marron, de coulis de chocolat noir fondant sur lit de Bailey, Kelly faisait peine à voir. Les regards se posaient sur lui, s’interrogeant sur l’identité de cet homme aux traits marqués et au teint livide… Lui ne posait guère son regard sur autre chose que le contenu de sa coupole de glaces, la cuillère raclant désormais le fond de celle-ci dans un bruit strident compte tenu des gravures en or à l’intérieur du plat. Portant la dernière cuillère à sa bouche, relevant alors les yeux, il cru rêver éveillé…

Des yeux venaient de balayer la salle, se posant un court instant sur ceux de Kelly, avant de disparaître… Il n’avait eu le temps de ne voir que ces deux joyaux s’arrêtaient à se mouvoir pour le contempler…Deux saphirs étincelants…Il faillit faire tomber sa cuillère d’entre ses doigts…Alors, désireux de connaître l’identité de cette personne, Kelly se pencha légèrement sur sa gauche, s’essuyant les lèvres de sa serviette brodée…Elle était de dos, et dans pareille angle, impossible de distinguer son visage. Se penchant davantage, quasiment affalé sur le bord de la table, les regards de quelques clients se tournant de plus en plus vers lui se demandant s’il n’avait réellement pas un sérieux problème de santé, Kelly ne parvint guère à voir qui se cachait derrière ces deux joyaux…et c’est alors que la jeune femme s’adosse au dossier de sa chaise, laissant la possibilité à Kelly de distinguer le visage de la personne avec qui elle dînait.

*Lara…*

Les yeux de Kelly étincelèrent en distinguant l’italienne. Elle était splendide de sa longue robe de soirée. Kelly reste bouche bée un court instant, avant de, conscient de n’être discret, revenir à une posture plus classique, continuant de jeter un léger regard en direction de la belle italienne. Avec qui discute-t-elle donc ? Une femme, il n’y a nul doute là-dessus, aussi charmante que l’italienne…aux yeux envoûtant d’un simple regard. Alors, bien qu’ayant fini son dessert, Kelly reste encore un bon moment à contempler ses deux créatures de charmes discuter à leur table, en profitant également pour voir sur son I Phone s’il n’avait reçu de coup de téléphone au court de la journée…Ben Gramden l’énervait de plus en plus, l’appelant nuits et jours durant, si bien qu’il avait finit par n’ouvrir son téléphone portable que deux heures dans la soirée, juste avant de se coucher…Juste deux heures, les plus longues de sa journée, qu’il passait essentiellement au téléphone avec lui plus qu’à y découvrir un message laissé par l’italienne en question. Aujourd’hui encore, il n’y avait aucun mot d’elle, uniquement MMS de Ben Grandem l’invitant à le rappeler le plus rapidement possible. Il voulut raccrocher aussitôt son I Phone, mais un message vint à retenir son attention. Appelant sa boîte vocale, il put entendre une voix très lointaine lui déclarant :

« Monsieur Wallers Kelly, Fédération Internationale des Sports de Glisse. Votre inscription à La Buena Vista Competition pose en ce moment même problème. Votre titre de propriété sur Heaven Island n’est pas reconnu sur nos listes administratives. S’il était possible que vous vous rendiez au plus vite à l’ambassade des Etats-Unis dans les plus brefs délais afin de régler quelques commodités administratives. Nous vous prions de vous excuser de la gêne occasionnée. Au revoir. »

Intrigué, refermant son I phone le regard énigmatique posé sur l’écran de son téléphone portable, Kelly se demandait bien qu’elle pouvait être la raison qui le poussait à faire cette démarche administrative à l’ambassade. Ne serait-ce pas conséquence de ces deux demeures, l’une factice, l’une inconnue de tous sur Heaven-Island qui posait aujourd’hui problème ? Ou était-ce la raison de ces nombreux déplacements à travers le monde qui rendait difficile sa location ? Ou bien encore son arrivée rapide d’entre les Etats-Unis et Heaven Island ? Ou bien…Il y avait nombre d’explication possible. Demain, il se rendra à l’ambassade pour résoudre ce problème…Cela serait bête de ne pouvoir participer à la compétition. Bien qu’il n’avait le cœur ni l’envie de participer en ce moment, si Laird apprenait qu’il ne participait pas, il serait plus qu’un homme mort. Il resta quelques instants de plus à sa table, avant de disparaître en direction de la cour extérieure. Ce soir, il dormirait à la belle étoile sur un bain de soleil…Demandant de quoi se couvrir tout de même à l’accueil, il s’allongea tranquillement, observant les poussières de lumières scintillaient dans le ciel obscur en cette nuit d’été. Aucun nuage à l’horizon. Un sourire vint à se dessiner petit à petit sur les lèvres du surfeur. Les yeux fermés…il rêvait.

Lu était rentrée à l'ambassade après le diner avec Lara. Elle jubilait déjà. Elle se frottait les mains dans une joyeuse perspective. Elle avait bien fait de caser son arme dans la valise diplomatique. Son précieux joujou serait de la partie. Toutefois elle ne voulait pas commettre d'erreur.

Joao ? C'est De Rossi.
...
Oui je vais bien je te remercie. Dis moi...
...
oh ? D'accord. Daniele t'envoies ça. En échange, note ce dont j'ai besoin. Pour demain après midi.

Elle raccrocha au bout d'un moment. Elle était étendue sur son lit, une main sur son ventre. Elle ne sentait rien encore. Étrangement ça lui tardait et elle angoissait.
Qui était le père du bébé ? Elle se sentait tellement coupable. Cette appréhension... Son instinct lui disait que c'était l'autre... cet enfoiré qu'elle avait fait abattre.

Elle pensa à Joao... un homme de près de 70 ans, qui collaborait avec sa famille depuis au moins 50ans. Toujours présent dès qu'on avait besoin. Mais négocier avec ce vieux rusé n'était pas une mince affaire. Rien que ce coup de fil déjà le prouvait. Il était gourmand avec l'âge mais Lu n'avait confiance qu'en lui ici. Lara était assez occupée comme ça d'abord.

On frappa à la porte de l'ambassade. Elle roula sur le lit et alla ouvrir. Un employé de cuisine venait apporter un encas pour la nuit. Elle n'avait aucune rondeur mais déjà des fringales. Elle le remercia gentiment et posa tout sur sa table de chevet. Sur le plateau, il y avait des revues.
Machinalement, en sirotant son thé aromatisé à la fraise, elle en prit une. Le titre parlait de Kelly Wallers et de ses entrainements chaque jour plus intensif.

Elle pencha la tête en regardant l'homme. Pas mal du tout. Ce qui attirait de suite chez lui étaient ses yeux. Si profonds et brillants... ils semblaient refléter cet océan contre lequel il bataillait chaque jour. Elle avait vu ce regard déjà. Alors qu'elle ne connaissait pas cet homme. Elle réfléchit tranquillement en dégustant une pêche.
Sentant l'énervement la gagner à l'idée de ne pas savoir où elle l'avait déjà vu, elle prit son portable et téléphona à Snivi pour avoir des nouvelles.
Il n'était pas là. Elle soupira, désolée. Il était où ? Mais Chiara elle était très heureuse d'entendre sa tante. D'après l'adolescente, aucun doute, le bébé était de son père. Bientôt ils formeraient tous une grande famille. Ils seraient cinq. Mais ce n'était pas grave... elle s'occuperait du bébé pour Lu.

Lucrezia souriait. Elle adorait l'enthousiasme de sa nièce. Si seulement elle avait pu avoir raison. Mais faire un test de paternité... elle ne savait pas si elle en aurait le courage.

Au fait Lu, quand est ce que Greg passera nous voir ? Il nous a oublié tu sais !

Lu sursauta. Elle s'endormait presque. La peine de Chiara était perceptible.

Je ne sais pas ma chérie. Mais tu sais sa pét... Son amie est enceinte et ils vont se marier. Il est trop occupé pour prendre de nos nouvelles.
Et Juliana aussi ?
Juliana fait son deuil. Et puis elle rentrera.
Tu sais tatie... je pense que non. Elle aussi nous abandonne. Elle ne pense qu'aux morts. Elle n'aime que pleurer... sur Kim et sur elle. C'est ça l'égoïsme ?
Non c'est du chagrin. Je dois te laisser.

Elle reprit sa lecture. Mais les mots de Chiara se bousculaient dans sa tête. Et si Juliana avait oublié ce pour quoi elle était née. Au bout d'une heure, Lu était comme folle et enragée. Elle était en colère contre sa cousine. Elle prit son portable et tomba sur le répondeur de Juliana.

Juliana ... C'est Lu. Je... je voulais te parler mais comme toujours tu n'es pas là. Tu n'es plus là pour personne. Tu sais... j'ai pensé te comprendre... non... je t'ai compris. J'ai aussi perdu l'homme que j'aimais. J'étais veuve. J'ai aussi perdu mon frère... Comme toi... J'ai voulu retrouver leur corps en vain. Mais toi tu ne cherches pas son corps... tu cherches à le rejoindre. Ce que tu fais... c'est... honteux. Tu as des responsabilités, une famille, un fils aussi que tu as délaissé. Comment oses tu te dire mère ? Tu oublies toutes tes valeurs. Fais donc ton deuil. Un seul homme mérite t il de mourir pour lui ? Alors qu'il est déjà mort ?

Lu fit une pause... elle était si furieuse contre la terre entière.

À quoi bon hein ? Écouteras tu seulement ?

Elle hésita encore et finit par lâcher...

au fait je suis enceinte... d'après un examen rapide, trois mois déjà.

Elle raccrocha tristement. Même ce coup de colère ne la soulageait pas. Se défouler contre une femme en peine...
soudain elle se souvint...

oui il était au restaurant. Tout à l'heure. Celui qui se vautrait sur sa table. Il avait un regard de braise. Il était si séduisant même. Des soucis ... il avait un problème de papiers...
Demain elle se chargerait de ça pour lui... elle négocierait ça contre un diner au moins. Avec un petit sourire elle éteignit la lampe à côté d'elle. Dans la chambre plongée dans le noir, elle s'endormit presque aussitôt avec un léger sourire sur les lèvres.

14.

Une longue nuit au bord de la piscine du Copacabana Palace…de quoi en faire rêver plus d’un sachant le prix que coûtait une seule nuit en pareil lieu…Rêver était le terme le plus approprié d’ailleurs ici, à l’instar de ce qu’était en train de faire Kelly Wallers en ce moment même. Allongé sur son bain de soleil, une couverture blanche le protégeant tout juste de la fraîcheur de la matinée brésilienne, le surfeur venait de passer une nuit des plus fantastiques qui soient sous une voûte céleste dévoilant sa beauté étincelantes de milles et une étoiles scintillantes. Rêver…et cauchemarder. Car les nuits de Kelly n’étaient pas des plus joyeuses ces derniers temps.

Ses rêves ? Il se voyait au bras d’une femme, savourant l’instant présent à ses côtés. Il ne voyait jamais son visage, toujours camouflé derrière un voile étrange. Seul la prunelle de ses yeux arrivait-il à distinguer. Certaines nuits, il se voyait même père. Etait-ce réellement son fils, l’avait-il adopté ? l’avait-il « accepté » ? Il n’y pensait pas, après tout les rêves ne sont que des signaux électriques dans notre cerveau, réactivation de messages embriqués sans sens concret et nous donnant l’impression de vivre la réalité…Il ne se préoccupait donc pas de ces rêves une fois réveiller…Mais ses cauchemars…

Laird…ce cauchemar se déroulait toujours de la même façon. Il était tôt…il faisait gris… Le vent soufflait fort sur la plage, les deux hommes bien décidés d’affronter les vagues des plus impressionnantes avec pareil temps. Les risques étaient présents, mais rien n’effrayer deux champions, pas même pareil météo…Et tout devenait noir brusquement…Quand l’image revenait aux yeux de Kelly, il se retrouvait au plein milieu de l’océan…devant lui, Laird surfait paisiblement, ne voyant pas le rouleau de plusieurs mètres de hauteurs surgir derrière lui. Il essayait de crier, de le prévenir de la vague…mais aucun son ne sortait de sa bouche. Comme paralysé, il n’arrivait même pas à ouvrir la bouche, celle-ci semblant carrément cousue. Et la vague se fracassait sur Laird, sous les yeux de Kelly, impuissant, paralysé, n’arrivant ni à crier, ni à bouger. Il était là, voyant la scène, mais ne réagissait pas. Il ne sentait qu’une larme couler sur sa joue…Il se révélait toujours en sursaut, cette larme perlant sur sa joue…

Ce cauchemar…Il l’avait vécu il y a quelques années déjà…Il avait réussi à combattre cette peur, ce drame dont il se voulait coupable. Il avait été impuissant ce jour là, il avait pourtant tout essayé…Il n’avait jamais pardonné entièrement son erreur…Ce cauchemar l’effrayait, allant même jusqu’à tenter nombre de scénario pour éviter des entraînements avec Laird… comme si ce cauchemar n’était que mauvais pressentiment…

Et puis il y avait cet autre cauchemar… ou plutôt… On était le jour de la cérémonie d’ouverture du Centre du Surf, une foule immense rassemblée derrière les cordons de sécurité prête à voir le cordon rouge coupé aux ciseaux d’or par la Star du Surf en personne. Des hauts dignitaires, les différents sponsors… Tout le monde du Surf était ici présent…. Et une explosion, une déflagration même…Le bâtiment explosé sous ses yeux s’écroulant dans les yeux…Un attentat ? Une erreur de construction ? Le choc faisait réveiller aussitôt Kelly, paniqué par cette scène. Mais c’était le sourire aux lèvres qu’il se réveillait constamment après ce cauchemar, ce qui l’effrayait davantage…

---

Il était huit heures du matin quand Kelly se réveilla enfin sur son bain de soleil. La chaleur tombait déjà sur Rio de Janeiro, les premiers clients, les plus matinaux, se prélassant déjà au bord de la piscine, d’autre à la terrasse du restaurant, d’autre à l’intérieur en train de profiter d’un agréable déjeuner. Se relevant, récupérant sa couverture, Kelly partit en direction de l’accueil la déposer avant de filer se préparer. Il devait s’occuper au plus vite des diverses paperasse concernant le concours…La journée ne faisait que commencer, et Kelly avait comme le pressentiment qu’elle n’était pas prête de se terminer de si tôt…

-Allo Laird…l’entraînement de ce matin ? Ouais, j’ai un p’tit soucy…Non rien de grave, juste des soucis administratifs pour la compét…ouais, l’administration, tu sais…Enfin, je me rends à l’ambassade des Etats-Unis en toute vitesse, je règle ça au plus vite, et on se dit à cet aprèm pour l’entraînement, Ok ?... Je ne te dis pas qu’on déjeune ensemble, comme l’impression que j’en ai pour pas mal de temps…

Il referma le téléphone, regardant les bâtiments filer à toute hâte à travers la vitre teintée de sa limousine. Son I phone ne faisait que sonner, lui donnant quasi obligation, il l’avait compris, de rappeller Ben Gramden le plus vite possible…

-Allo Ben ?

A l’autre bout de la ligne, le Président de la firme Quickgolden savourait d’entendre enfin la voix de son égérie. Dans un état quasi jouissif, l’homme ne laissait plus la parole à Kelly, enchaînant toutes les informations à sa star qui n’écoutait qu’à demie oreille les propos de son interlocuteur.

-La Compét ? dans deux jours…Ouais c’est ça, des petits soucis avec la météo… Quoi le Centre du Surf ? Ouais bah ils peuvent attendre les sponsors, je ne suis pas leur joujou non plus, qu’il me laisse respirer ces gros porcs…Oh c’est bon, j’ai le droit de leur cracher à la gueule, il ne me laisse pas vivre c’est vrai… Je ne suis pas à Rio de Janeiro pour plus d’un mois non plus merde !

Mais à l’autre bout du téléphone, le ton devenait également plus agressif, appelant Kelly à plus de sérénité et à retenir ses propos, à agacer davantage le surfeur.

-Ecoute Ben, je fais ma compét’ ok ? Je repars aussitôt après et je suis là le plus tôt possible pour la cérémonie d’ouverture du Centre. Je ne peux pas faire mieux. C’est soit ça, soit rien. Bon je te laisse, tu dois être au courant, mais avec ton idée magistrale de « maison factice » sur Heaven Island, je m’en retrouve à devoir régler nombre de démarche administrative pour expliquer ma situation sur Heaven Island… Franchement, je te remercie ! j’aurais pu m’en passer.

La limousine venait de s’arrêter devant le bâtiment à l’architecture impressionnante. Ouvrant légèrement la vitre teintée pour apprécier convenablement de la beauté de l’Ambassade des Etats-Unis au Brésil, Kelly referma aussitôt son I phone, coupant net la conversation à un Ben Gramden qui continuait de déblatérer sans s’arrêter.

-Ambassade des Etats-Unis monsieur Wallers, si vous voulez bien vous donnez la peine.

Un voiturier venait d’ouvrir la porte de la limousine, invitant Kelly à descendre. Les hostilités pouvaient enfin commencer…

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Ambiance : Juliette and the Licks - Got Love to Kill

-Bonjour. Monsieur Kelly Wallers. J’ai reçu un message me priant de venir à l’ambassade pour un souci administratif si cela est exact.

Le visage de la secrétaire se leva doucement, s’arrêtant de taper au clavier au nom de « Kelly Wallers ». Les yeux pleins d’étoiles, un sourire se dessinant de plus en plus sur ses lèvres…

-C’est bien cela mademoiselle ? reprit Kelly, amusé de la réaction de la jeune femme.
-Hmmm Hmmm, Monsieur Kelly Wallers nous vous attendions. Rougissant de gêne. Claquant les touches de son clavier à une vitesse phénoménale, les yeux fixés sur l’écran. Je vois que vous allez participer à la compétition de Surf prochainement, mais que nous rencontrons un souci pour situer votre demeure.
-J’ai justement les papiers pour régler ce litige.
-Ah, je vois aussi que vous êtes attendu.
-Attendu ? reprit étonné Kelly, sortant une pochette de documents de son sac à dos. Par qui ? jetant un regard suspicieux en direction de la secrétaire…

Tapotant sur son clavier d’ordinateur, la jeune femme sourit en lisant les recommandations écrites à l’écran. Tendant la main en direction des sièges de la salle d’attente.

- Si Monsieur Kelly Wallers veut bien se donner la peine d’attendre quelques minutes avant d’être reçu. Nous allons traiter votre dossier en détail.
- Hmmm… bien… récupérant le dossier qu’il venait de poser sur le comptoir de l’accueil avant de faire demi-tour, s’asseyant sur un siège à côté d’une statue style XVIIème . Qui donc pouvait bien désirer le rencontrer en personne ici, et surtout, pourquoi ? Intrigué, attendant quelques minutes, il finit par brancher les écouteurs sur son I Phone, lançant la musique…Le groupe d’Hayden Davis, Myst, et un titre qu’il écoutait en boucle depuis qu’il l’avait entendu pour la première fois… Il patienta tout en sifflotant l’air de la chanson…

15.

Assit sur un siège de la salle d’attente, Kelly attendait patiemment d’être recueilli pour traiter son dossier. Les minutes passées, et personne n’était encore venu le chercher. Les écouteurs sur ses oreilles, enchaînant les titres de Myst, il prit aisance, desserrant les jambes en s’avachissant désormais dans une posture des plus masculines. Qu’ils viennent donc lui dire que sa tenue importune, il n’aime patienter. Et on le faisait gamberger.

Soudain, une ombre vint troubler les quelques minutes de solitude que venait de passer Kelly. Levant les yeux vers cette personne, conscient que l’on venait le chercher pour enfin s’occuper de son dossier, il ne prêta nullement attention à la personne qui se tenait devant lui, n’adressant ni sourire, ni signe tel qu’il soit en guise de courtoisie. Alors il se leva, d’un bond.

- Suivez-moi.

Cette voix était féminine, douce. Assez forte tout de même. On pu y déceler une certaine vexation. De la force, et une faiblesse chez cette personne. Il la suivit en direction de son bureau, arrêtant la musique de son I Phone, ôtant les écouteurs de ses oreilles, pliant le câble en boule avant de ranger le tout dans une des poches avant de sa veste. Il pénétra derrière elle dans ce qui semblait être le plus grand bureau de l’ambassade, tant sa taille semblait démesurée et sa décoration à la mesure d’un grand palace. Qu’est-ce qui lui valait d’être reçu ainsi, dans pareil bureau ? il était une Star du Surf, ok, mais il pouvait se passer de tout cela. Ce n’était qu’une simple affaire de paperasse administrative à ses yeux après tout, quelque chose que l’on peut régler en deux minutes en tapotant sur les bonnes touches d’un clavier. Mais le dossier semblait plus complexe qu’il n’y paraissait.

La femme venait de s’installer à son bureau, l’invitant à faire de même en lui désignant l’un des sièges. Il s’assit. Entre eux deux, posé sur le bureau, un écran d’ordinateur faisait office de barrière entre elle et lui. Il ne prêta attention à cet outil de technologie, voulant aller droit au fait. Plus vite cette affaire serait traitée, plus vite il serait sorti de l’ambassade, plus vite il rejoindra Laird pour les entraînements.

- Vous n'êtes pas sans savoir que je suis le gouverneur de l'île de Heaven. Je dois vous décorer en tant que citoyen d'honneur de notre île. Par ailleurs...

Il écouta la jeune femme s’adresser à lui, ne comprenant tout ce charabia. Qu’était-elle en train de lui raconter, de cette médaille de citoyen d’honneur ? en quel honneur ? Il regarda à présent avec plus d’attention la personne à qui il faisait face. Elle venait de se présenter comme le gouverneur de l’île d’Heaven. Il comprenait à présent pourquoi ce bureau, pourquoi il avait attendu aussi longtemps avant d’être accueilli. Le dossier allait être traité des propres mains de cette personne venue jusqu’ici pour lui. Il eut envie de vomir tant le monde semblait être trop à ses petits soins, même au niveau politique. Regardant l’écran de son ordinateur, semblant lire les quelques notes qu’elles avaient du y noter, Kelly se rendit enfin compte à qui il allait s’adresser.

Cette femme…la femme du restaurant. Celle qui discutait avec Lara. Ses yeux. Oui, ses yeux, il ne pouvait les oublier. Il les contempla un court instant, un instant paraissant interminable mais d'une durée furtive. Il s’adressa enfin à elle.

- Vous dîtes ? me décorer en tant que citoyen d’honneur de l’île d’Heaven ?
- C’est exact. Je vois également que vous avez des soucis avec votre résidence sur l’île.

A ces mots, il saisit son sac à dos qu’il portait toujours avec lui, l’ayant déposé à ses pieds en s’asseyant. L’ouvrant, il saisit une pochette, y sortant quelques documents, feuilles, fichets et autres formulaires en tout genre pour régler ce litige.

- C’est exact, cela était la raison première de ma visite.

La jeune femme semblait n’être que peu préoccupée par les dires de Kelly, souriant d’un rire énigmatique aux faits et gestes, aux mimiques, et aux dires de la Star du Surf. Il le remarquait, mais ne disait mot. Il ne voulait froisser pareille femme, qui plus est le gouverneur d’Heaven Island. Qui plus est cette dîtes personne qui allait lui décerner, il ne sait pour quelle raison, une médaille de citoyen d’honneur. Qui plus est une femme. Regardant les dossiers affichés à son écran, Lucrezia souria. Kelly sembla même entendre un léger rire, tandis qu’il continuait de chercher les papiers les plus importants à l’intérieur de sa pochette.

- Laissez, nous n’en aurons besoin. D’après mes sources, vous avez deux résidences sur Heaven Island. L’une factice, l’une où vous résidez. Ais-je raison jusqu’ici ?

Il balbutia. Comment était-elle au courant de tout cela ? oh, après tout, vue sa place, elle devait être au courant de grand nombre de chose. Il acquiesça d’un signe de tête, laissant le gouverneur continuer.

- Bien, vous comprendrez que ces deux résidences posent problèmes. Des papiers sont en contradiction. Mais nous sommes à l’instant même en train de réguler tout ceci. Vous n’aurez plus de soucis à ce sujet. Et ce qui s’avère être votre résidence factice le demeurera, aucun mot ne viendra à sortir de ces bureaux.

Il la regarda, sa pochette, elle. Si tout était réglé, ne pouvait-ils pas l’appeler, l’empêchant de faire un déplacement inutile ? Il récupéra les quelques feuilles qu’il venait de poser sur le coin du bureau, allant pour les replacer dans sa pochette.

- Bien maintenant que ce litige est résolue, nous allons pouvoir traiter le second dossier vous concernant.

Kelly relève alors la tête vers Lucrezia, rangeant les dernières feuilles. Par malchance, ne regardant ce qu’il faisait de ses mains, les feuilles lui échappent, glissant sur sa jambe avant de venir finir leur course sous le bureau. Reculant son siège, Kelly se baisse, s’accroupissant sous le bureau pour récupérer les précieux formulaires administratifs de son dossier.

- Monsieur Kelly Wallers, que faîtes-vous donc ?
- Le dossier.

Ce que ne sait pas Kelly, c’est qu’une petite lumière continue de clignoter sur l’écran de Lucrezia. Une lumière, signifiant qu’une Webcam est en marche, l’objectif pointé en sa direction jusque là. Et il n’est plus devant…

Lucrezia haussa un sourcil en voyant le surfeur se glisser sur le sol. Instinctivement, elle se recula un peu et s'assura que ses jambes étaient assez serrées. Inutile de dévoiler son intimité à un parfait inconnu. Sa jupe était normalement assez longue, juste au dessus du genou. mais assise, Lucrezia savait parfaitement qu'elle remontait un peu trop haut, révélant le haut de sa cuisse gauche, au niveau de l'échancrure.

- Monsieur Kelly Wallers, que faîtes-vous donc ?
- Le dossier.

Elle haussa les yeux. Les hommes étaient tous les mêmes. Mais à la tête de Corentina elle manqua d'exploser de rire. La jeune femme écarquillait les yeux. Elle roulait des yeux d'un air envieux. Mutine, elle tourna la caméra vers elle et lui fit un coucou.
Corentina gloussait mais Lu avait coupé le son. À ce moment là le surfeur profita de sa position pour effleurer sa cheville. Surprise elle sursauta. Elle fit un clin d'oeil à son interlocutrice et décida de pousser le jeu un peu plus loin.

Monsieur Wallers vous avez besoin d'aide ?
Je crois que je saurais trouver tout ce dont j'ai besoin moi même... toutefois, si vous pouviez écarter votre jambe...

Lucrezia souleva ses pieds et fit mine de se laisser glisser sur son fauteuil avec un air gourmand.

Voilà c'est parfait... tout est là.

Il se redressa et Lu prit un air extatique.

J'en suis ravie pour vous. Il est donc temps de passer aux choses sérieuses.

Puis elle débrancha le micro pour que Corentina n'entende plus rien.

Elle se pencha légèrement sur le bureau. De la caméra, le décolleté de Lu semblait plus que généreux. Elle lui lança son oeil le plus lumineux.

Votre médaille... enfin votre rang de citoyen d'honneur.

Elle prit son temps, cherchant à mesurer ses mots.

Honnêtement je ne sais pas pourquoi on vous décore. Mon conseiller politique prenait ce genre de décision mais il vient de décéder brutalement.

Elle mit sa main devant ses yeux. Pour le surfeur, elle montrait là un signe de deuil profond. Pour Corentina qu'elle cherchait à maitriser un trop plein d'émotion. Intérieurement elle était morte de rire.

Il devait aimer le surf.

Elle écarta une mèche, faisant mine de reprendre son sérieux.

16.

Les feuilles étaient maintenant étalées sur le sol, sous le bureau du gouverneur d’Heaven Island. Kelly s’était accroupi pour les ramasser, bien gêner de ce geste devant pareille femme. Sous le bureau, il se rendit compte que sa longue robe laissaient entrevoir ses cuisses, la jeune femme passant une main sous son bureau pour tirer dessus. Gêné, Kelly ferma les yeux, cherchant les feuilles à tâtons. Il toucha maladroitement la cheville de Lucrezia.

- Monsieur Wallers vous avez besoin d’aide ?
- Je crois que je saurais trouver tout ce dont j’ai besoin moi-même…toutefois, si vous pouviez écarter votre jambe…

La main posée sur une feuille, il n’arrivait à la récupérer. En cherchant à tirer sur sa robe, le talon du gouverneur s’était posé dessus. Kelly tirait tant qu’il pouvait, gardant les yeux fermés, de plus en plus gêné par la scène des plus confuses. Si une secrétaire ou quelqu’un venait à rentrer dans le bureau, le qui pro quo serait vite fait. Mais Lucrezia leva alors son pied, libérant ainsi la dernière feuille du dossier de Kelly. A tâtons, il n’en trouva d’autre. Il sortit de sous le bureau, rangeant correctement les feuilles dans sa pochette, refermant son sac à dos.

- Voilà c’est parfait…tout est là.
- J’en suis ravie pour vous. Il est donc temps de passer aux choses sérieuses.

Kelly leva les yeux vers Lucrezia. Déposant son sac à dos sous son siège, il observait à présent la jeune femme, les joues rosies par la gêne. Regardant l’écran de son ordinateur, elle cliqua de sa souris avant de reprendre la conversation. Se penchant légèrement en avant, Kelly ne put manquer d’observer le décolleté ravageur de la jeune femme. Il releva vite les yeux vers ceux du gouverneur, mais il ne voyait que ce décolleté à présent. Et elle ne faisait rien pour ne pas le mettre en avant dans pareille posture.

- Votre médaille…enfin votre rang de citoyen d’honneur.

Il écoutait, glissant les yeux par moment, furtivement, vers le décolleté de Lucrezia. Il n’arrivait à garder son sang froid. Cherchant les boutons de sa chemise, Kelly desserra les premiers, ceux de son col. L’air semblait s’être réchauffé brusquement. Un long silence, le gouverneur cherchant ses mots. Faisant mine d’attendre la réponse de Lucrezia tardant à venir, Kelly s’avança, posant les mains sur ses genoux. Dans cette position, il était plus proche de Lucrezia, comme si les affaires dont ils étaient en train de parler ne devaient s’ébruiter dans la pièce, comme s’ils devaient murmurer pour discuter. Dans cette position, Kelly pouvait surtout davantage profiter du décolleté plongeant du gouverneur. Car bien qu’il fut gêner sous le bureau, Kelly n’en restait pas moins un homme, aimant les femmes, et le plaisir. Et il fallait dire qu’en ce moment précis, le plaisir était sous ses yeux.

- Honnêtement, je ne sais pas pourquoi on vous décore. Mon conseiller politique prenait ce genre de chose de décision mais il vient de décéder.

Au moins, c’était dit. Ce n’était pas qu’elle n’avait aucune sympathie à son égard, quoique, mais elle non plus ne voyait la raison de pareille décoration. Kelly était sur le point de répondre, quand elle la vit poser sa main sur ses yeux, signe d’un deuil qu’elle avait du mal à faire. Il préféra ne dire mot. Il savait combien les mots, qu’ils se veulent être réconfort, peuvent porter un lourd sens dans pareil moment. Il attendu qu’elle reprenne la parole.

- Il devait aimer le surf.

Elle écarta une mèche.

- Je ne comprends moi non plus la raison de pareille décoration. Mais ne devrions-nous pas respecter la mémoire de cet homme ?

Les mots étaient sortis naturellement. Comme si cela était nécessaire, comme si cela devait en être ainsi. Il s’en voulu aussitôt, cherchant à rectifier ses dires. A voir l’état dans lequel était Lucrezia quand elle lui annonça le décès de son conseiller politique…

- Vous avez raison Monsieur Wallers. Nous devrons donc préparer cette cérémonie.

La jeune femme avait désormais sa main devant sa bouche, le coude posé sur le bord du bureau. Kelly ne remarqua pas la Webcam qui avait été tourné depuis, ni même le rire caché de Lucrezia, pourtant à quelques centimètres. Non, ce qu’il voyait n’était que les yeux du gouverneur, son décolleté, rien d’autre.

- Drrrriiiinnnggggg…

Une sonnerie retentit dans le sac à dos de Kelly, le sortant de sa fixation sur cette poitrine généreuse. Saisissant son sac à dos, adressant un signe d’excuse à Lucrezia, cette dernière lui répondant d’un geste de la main l’autorisant de répondre, Kelly attrapa son I Phone. Ben Gramden. Il décrocha.

- Allo…oui Ben. Non je n’ai pas de temps à te consacrer en ce moment… Je suis à l’ambassade…Oui tout est réglé…

Et comme à son habitude, Ben Gramden enchaîna sur tout ce qu’il avait à dire, bien que Kelly lui avait dit ne pas avoir de temps à lui consacrer.

- Quoi le Centre du Surf ?...je t’ai dit, je fais la Compét et je rentre…Mais j’en ai rien à fouttre que tu perdes des centaines de milliers de dollars à m’attendre. Je suis Surfeur, c’est pour ça que le Centre va porter mon nom à ce que je sache. Quoi ?...Ecoute Ben, je ne comprends rien à ce que tu me dis, tout ces chiffres exorbitants et tout. Je suis en réunion.

Enlevant l’I Phone de son oreille, entendant encore Ben Gramden hurlant dans le téléphone, Kelly raccrocha, rangeant celui-ci dans son sac. Regardant Lucrezia qui commençait à s’impatienter, tapotant de ses longs ongles sur le plateau de son bureau, Kelly s’excusa auprès du gouverneur, cette dernière le lui rendant d’un sourire. Elle se pencha davantage en avant, venant attacher correctement les boutons de ton col.

- Nous disions donc avant d’être coupé…
- Désolé, affaires. J’ai beau être surfeur, je suis aussi, hélas, un homme d’affaire prochainement à la tête d’un Centre sur Heaven Island. Cela ne m’étonnerais pas non plus que ceci soit la raison de cette Médaille d’honneur.

Il ne put passer à côté du spectacle sous ses yeux. En venant à se pencher davantage, Lucrezia, enlevant à présent les plis de la chemise de Kelly, offrait une vue des plus subjective sur une partie courbe et charnue de son anatomie. Sans s’en rendre compte, les yeux fixés sur cette poitrine, Kelly laissa s’échapper un long sifflement d’admiration…