Famille Oulianov

Bonjour, Mesdames, Messieurs, excusez cette brusque intrusion dans votre monde somme toute bucolique…je me présente, permettez. Je suis Alexandre Vladimirovitch et je représente les intérêts de la famille Ilitch Oulianov …grande famille russe qui a survécut à la chute du communisme. Elle s’est illustrée par le passé mais elle a besoin d’un nouveau terrain de chasse…et votre île paradisiaque me semble tout à fait convenir à leur aspiration…Mais, je manque à tous mes devoirs…il me faut absolument vous faire faire la connaissance de mes employeurs…vous verrez, ce sont des hommes de caractères, mais absolument adorables…enfin, pour nous…je me comprends.

Le frère aîné, tout d’abord, Andreï Oulianov, 45 ans, alcoolique, colérique et abrégeant les conversations qui manquent d’intérêt (pour lui) à grands coups de Tokarev…il gère l’ensemble des affaires familiales… Aucune décision n’est prise sans son avis…



(Emir Kusturica)

Vient en second, Fédor, c’est le diplomate de la famille, enfin, après moi, évidemment. Agé de tout juste 42 ans, c’est le plus « cool », enfin si le terme cool peut s’appliquer à un quelconque membre…il s’occupe de l’aspect juridique et je lui suis d’une grande aide…mais son terrain de jeu reste la corruption des personnalités politiques.



(Nick Nolte)

Puis vient Alekseï, comment dire, Alekseï est un doux rêveur, un jeune chiot fou de 38 ans, passionné d’arme…il en a fait sa spécialité. Mais Alekseï est dangereux, impulsif, voire légèrement dérangé…vaut mieux pas le regarder en face lorsque ses yeux roulent dans ses orbites…



(Tchéky Karyo)

…et le petit dernier, enfin, je m’entends, il a beau être le cadet de la famille, Vladimir est un beau bébé de 37 ans,…et un sacré enfoiré. Libidineux à souhait, il a fait de la traite des femmes son gagne-pain…et peux assouvir ainsi tous ses fantasmes les plus pervers…je vous passe les détails, vous en conviendrez…



(Ron Perlman)


Voilà pour la tête pensante de la "mafya", euh…je veux dire la famille…mais elle ne s’arrête pas là…Parce que Fédor a eu une fille…

Voici Anastassia dit Nastia…25 ans, un joli p’it lot me direz-vous, certes…mais j’y mettrai pas les doigts si j’étais vous…c’est une garce, aimant tous les excès de la vie nocturne d’une part, assassine à ses heures perdues de l'autre, mais étroitement surveillée…




(Anna Kournikova)

…par son garde du corps Dimitreï. Une montagne de 2m08…muette mais totalement dévoué à sa protégée…expert en armes létales silencieuses



(James Lebron)

… son mec Nikolaï Dostoïevski. Agé de 26 ans, introduit par son père, ami de longue date d’Andreï, il s’est spécialisé dans le trafic de drogues…d’aspect calme et posé…il faut passer rapidement ce premier abord…en réalité, il ressemble énormément à la famille Oulianov. Il est donc impulsif, violent et dérangé…bref…



(Vincent Cassel)

Le petit frère de Nastia… Ivanov…24 ans…complètement siphonné…camé au plus profond de la moelle…qui claque le fric de sa famille, tire sur tout ce qui bouge, et profite des entrées de sa sœur…lui manque une case…remarquez, quand on connaît le reste de la famille.




(Romain Duris)


…Mais ce n’est pas tout…il y a aussi deux gardes du corps en la présence de :

Stepan Gorlanova…un monstre…à peine humanisé…totalement loyal à la famille…Andreï l'a remarqué lors de combats organisés entre hommes et bêtes sauvages…et Stepan est resté invaincu…il reste expert au corps à corps, ça va de soi…



(Batista…WWE catch)

et… Bogdan Alexeïeva…ancien militaire, expert en armes lourdes et en close combat…recruté par Alekseï, parle peu mais surveille beaucoup !



(Dolph Lundgred)

Une dernière…la petite amie d’Andreï, Svéta Anatolievna
…22 ans…ne peut pas se voir avec Nastia…évidemment..un peu cruche…pense qu’à claquer le fric de son mec


(Maria Sharapova)

Voilà…oups…je m’oubliais… Alexandre Vladimirovitch, comme je l’ai dit un peu plus tôt, 41 ans…homme de confiance de la famille et représentant légal pour les relations extérieures…il est évident que je ne représente pas grand-chose par rapport à mes responsabilités…me descendre n’amènerait à rien…je ne suis qu’un pion…



(Jean Reno)