Aéroport d'Heaven Island

Jacky n'aimais pas la tournure que prenait cette discution, néanmoins il ne voulais pas d'altercation et il resta calme afin que l'entretient se passe convenablement.

- C'est bien moi oui, mais je viens içi pour tout oublier de ma vie passée, et je ne t'ai pas fait venir içi... Pourquoi l'aurai-je fait ? Je ne te connais même pas, d'ailleurs tu ne t'est pas présenté.

Tout en disant ces mots, Jacky se devait de reflechir afin de s'assurer que ce qu'il venait d'avancé était correct. Effectivement il ne trouva pas de lien entre l'inconnu et lui.

- ... Et j'ai pas un rond non plus. Comme je t'ai dit j'recommence tout de zéro dans cette satané ville.

Cijay renifla et discretement, passa son poignet sur ses narines afin de se gratter enfin, il se mit à sourire face à l'attitude de Jacky. En effet, ce dernier ne faisait que nier en bloc chaque propos et ne faisait que se justifier par la même phrase qu'il tournait différement. Devant un tel personnage, Cijay repris son calme et lui avoua son identité

- J'm'apelle Cijay Russel... mon nom complet c'est Wayne Cijay Russel... ça t'rapelle quelque chose ?

Jack resta bouche bée devant les propos de l'homme. Ce n'était pas possible, ce ne pouvais être lui. Il devait y avoir une erreur...

- Tu...

Il n'arrivais pas à l'exprimer. Les yeux grands ouverts, il fixa toujours Cijay sans cligné des yeux. Il se rappela qu'il y a bien longtemps il ont travaillés ensemble, Wayne finissait ses études de communication tandis que Bauler entrait dans l'entreprise de son père, le gang.

- Cijay, comment cela est possible ? Tu ne devrais pas être ici, et on ne devrait pas être ensemble... Le lien qui nous unis est normalement secret, comment es-tu remonté jusqu'à moi ?
Cette maison avait explosé, tu n'était plus à l'intérieur c'est ça ? On a fait ce coup ensemble, pourquoi tu ne m'a pas contacté après ça ? J'pensais être le seul a m'en être sorti...

Une infinité de questions lui passa par la tête. Bien qu'ils avaient travaillés ensemble, l'entreprise de Don Bauler voulait que chaque personne qui bossaient sur un coup garde l'anonyma. Seul Jack était au courrant puisque promis à la place de son père.

Les questions de Bauler ne lui semblaient pas inattendues. Il savait qu'il ferait une drôle de tête en revoyant un démon revenir du paradis. Mais après tout, comme dirait l'ancien, il n'y a pas de hasard, que de la fatalité. Néanmoins, il fallait partir de l'aéroport et discuter dans un endroit sûr. Cijay n'avait pas d'idée précise d'ou se rendre mais réflexion faite, une espèce de flash lui revint. Jameson, son patron au New York Times lui avait parler d'un endroit sympa à heaven Island, lorsqu'il était encore jeune reporter. De son temps il y aurai un vieux quartier hyspanique qui accueillerait bien... Genre de boui-boui qui ne paye pas de mine mais qui contente bien.

- On discutera de tout ça plus tard...pour l'instant occupons nous de nous trouver un abri...

Au moment où Cijay disait ça, un type mal rasé, la trentaine, d'environ 1 mètre 80 s'approchait, et d'un clignement d'yeux supplémentaires, trois autres molosses s'approchèrent.

- C'est des potes à toi ?

Jack fut envahi par cette même confiance qu'il y a des années. Il savait exactement à qui il avait affaire. Il n'y avais aucun doute c'était bien lui.
Bauler vit les hommes aprochés, chacuns vétus de longs cuirs noirs cachant peut être des armes.

- Nan ca l'est pas, j'connais personne içi. J'serais d'avis de fiche le camps.

Au moment ou les deux hommes se dirigaient vers la sortie de l'aeroport, Jack se retourna et vis les hommes se diriger vers eux.

- Eh merde, ils nous suivent. Ils nous veulent quoi, si t'a des problemes j'veux pas être mêle à tout ça !

Apparement, les trois hommes n'étaient pas des enfants de choeur et n'étaient pas venu pour prendre deux jours de congés. Il fallait déguerpir au plus vite. Cijay n'était pas dupe...Si Bauler était là et que lui aussi, c'était bien pour une raison...Il fallait absolument découvrir pourquoi. Mais à ce moment précis, la question était plutôt de fuir leurs détracteurs.



- Moi j'ai reçu une lettre de ta part signée de ton nom qui disait que t'avais besoin de moi à Heaven island... Tu penses à un coup monté ?

Soudain un coup de feu retenti en plein milieu de la foule, à une vingtaine de mètre de la sortie. La sécurité interieure de l'aéroport se mit au travail, mais l'aéroport devint un immense foutoir duquel le diable lui-même aurait voulu s'échapper. Des gens tombaient les uns sur les autres, d'autres criaient, se cherchaient, se perdaient, des enfants pleuraient... L'effet papillon... la goutte d'eau tombée du pistolet déclencha le raz de marée de panique... Bauler & Cijay coururent vers la sortie, les hommes de la sécurité étaient trop débordés et occupés à arrêter les trois hommes qui voulaient la peau de Russel & Jacky...De ce fait, ces derniers sortirent de l'enceinte de l'aéroport sans trop d'embrouilles. Malheureusement, les trois hommes avaient tout préparer, si ils ne sortaient pas eux même de l'endroit, des collègues à eux se chargeraient d'abattre leur cible...Deux voitures noires arrivèrent à toute allure vers Russel & Bauler... Un taxi était arrêté en double-file sur le trottoir... Il ne fallait faire ni une, ni deux...

- Okay, on prend le taxi ! Faut virer le chauffeur.

Après avoir vu précisément ou se trouvait le taxi, Jack ni une ni deux accourait vers celui-ci.

- Je prend le volant Cijay. P'tain t'a vu ces voitures ? C'est un vrai comité d'accueil, j'hallucine...

Jack arriva près de la portière du chauffeur

- Pardonnez moi mais on a besoin de votre taxi, sortez de la

L'homme se trouvant a l'interieur refusait de coopéré, ce qui pouvais parfaitement se comprendre vu la précipitation de l'action. Le chauffeur crut à un braquage et dit qu'il n'avait pas d'argent. Jack commencait à s'enerver

- On veux pas de thnues, on veut fuire, dégage de là.

Il ouvrit la porte et ejecta le conducteur sans attendre. Une fois monté il appuya sur l'accelerateur, cijay avait a peine fermé sa porte.

- J'connais rien à cette ville... On va ou ?

...Dit Jacky en déboitant sur un trotoir afin d'éviter la fille de voitures. Les passants dégagaient le passage.

Cijay se mit à rire nerveusement puis réfléchit longuement ( mais pas trop quand même). Sa main atteignit la poignée d'ouverture de la boite à gant et trouva un neuf millimètres chargé ainsi qu'un chargeur de secours à côté. Mais il n'y avait pas de carte comme il l'espérait. A défaut de rien n'avoir, un GPS était connecté au tableau de bord près de la climatisation.

- Tu saurais faire marcher ce truc ? J'm'occupe de tirer... Mon ex-patron m'a parlé d'un quartier hispanique... faut qu'on le rejoigne ... mais y a l'autoroute avant... Peut être que si on va assez vite on pourra les semer... En fait nan, conduis, j'vais essayer de trouver des noms de rue à consonnance espagnole... Milany Beach...Downtown...El RIO ! FONCE ! FONCE !!!

Cijay abaissa la fenêtre et regarda derrière. Trois mercedes suivaient le taxi et semblaient déterminer ! La voiture dans laquelle se trouvaient les deux protagonistes s'engagea sur l'autoroute. Un panneau vert encadré de blanc indiquait " You're Leaving the Heaven Island's airport, See you soon" avec une espèce de mascotte souriante qui tendait son pouce. Drôle d'humour cette ville...

Suite du RP : https://heaven-island.forumgaming.fr/autoroutes-et-aroport-f28/autoroute-principale-pour-les-trajets-en-voiture-t54-45.htm

Les deux comparses arriverent en trombe d'une voiture ou le fait que la vitre conducteur manquait pouvait faire penser qu'elle avait été volé.
Il decendirent et se dirigerent vers l'entrée de l'aéroport. Bauler saignait toujours de la jambe. L'agression avait touché un point sensible, son muscle ! Il n'y pensait pourtant pas vraiment, rongé par l'envie de tout résoudre et d'arriver au bout de cette affaire.

- Nous voilà arrivés ! J'en ai franchement marre de ces conneries. On se dirige vers les chiottes et on s'change ?

Bauler regarda Dwayne d'un air interrogatif

Après un bref vague à l'âme qui le tourmentait, Dwayne sortit brutalement de ses pensées et revint alors à la question de Bauler qu'il avait brièvement entendu...
Le regard de Russel se posa finalement sur la jambe de Jacky et l'idée de couvrir son ami était la meilleure à son sens. En faisant demi tour sur lui même, il s'approcha du véhicule et la boite à gant, il récupéra le 9mm et le donna discrètement à Bauler.

- Tu sais mieux tirer qu'moi...mais t'es blessé. Le mieux est que j'aille seul récuperer mon sac et...

Subitement, Dwayne se souvint qu'il avait pris des photos de ses aggresseurs pendant la course poursuite qui s'était conclue près des champs de mais (un peu avant El rio). Il s'empressa de descratcher la pochette qui contenait son appareil photo numérique après avoir donner le pistolet à Bauler et lui tendit de nouveau cet autre objet.

- Y a des photos des mecs qui nous ont voulu des noises la dernière fois. Vois ce que tu peux en tirer, reconnaitre un fils de pute ou autre...Bon tu restes dans la caisse, tu tireras si y a embrouille ok ? J'reviens.

Jacky savait ce qu'il devait faire ! Il récupéra la foto et avanca.

-J'tattend. Fais pas de conneries ! J'te connais l'ami ! On s'rejoint ici, j'vais a la sécurité !

Bauler sfit un signe de la main à Cijay. Il avait une certaine aprehension mais esperait que ce n'était que simple imagination.