Ambiance...DING- J'te jure mec, c'était pour déconner!Les portes de l'ascenceur s'ouvrirent sur deux Chicanos en blouses blanches.
- C'est bon... j'te crois... dit Francisco, sans réellement le penser.
Quelle chambre encore?123 on se grouille mec...Les deux chicanos pressèrent le pas, essayant de ne pas trp faire remarquer leurs baggy qui aparaissaient à chaque pas. Quelques patients tournèrent le regard vers les deux toubibs qui sortaient vraiment de l'ordinaire.
Ils finirent par trouver la chambre. Luigi était inconscient... et gardé par 2 autres ritals.
- Ouais? demanda l'un d'eux
- Nous venons chercher monsieur Bolleo improvisa Luis
- Ah ouais? Et ben le mec ici, ils s'apelle Bollea... rétorqua l'Italien, méfiant.
- Ouais... c'est ce que j'ai dit... dit Luis, n'ayant plus un poil sec
- Ca change rien... Luig doit pas quitter cette chambre avant demain! rétorqua le garde du corps, un peu plus méfiant
- Ouais mais... je... nous... on... tu... s'embrouilla Luis
Oh et puis merde! dit Luis en baissant les bras.
L'ambiance de l'hosto changeaIl n'était pas à l'aise dans les discours, les improvisations. Maintenant, il retourna dans son élément naturel.
Il balança un gauche ravageur au Rital le plus proche, l'envoyant valser dans des apareils à bips. e bruit réveilla Luig qui aurait volontier hurlé à l'aide si sa machoire était encore un tant soit peu solide.
L'autre rital porta sa main à l'intérieur de son veston. Francisco l'arrêta et frappa la tête du rital contre le montant en métal du lit.
BONG... KO
- Grouille toi cow-boy! On fonce! cria Luis en mettant en banle le lit à roulettes.
Les chicanos avaient fier allure: ils étaient en chemies de toubibs blanches marquées par quelques gouttes de sang, ils poussaient un lit d'hôpital à roulettes dans lequel un type avec un bandage sur la tête se débattait en émettant des sons étranges.
Tant pis pour la discrètion.
Cette fois-ci, il n'y a plus seulement un ou deux zigs qui se retournent sur le passage, il y a tout l'étage qui se retournant, qui hurlent qui appellent au secour...
- Mierda, mierda, mierda.... répèta Luis
Ils ne se faisaient pas de soucis. La sécurité n'interviendrait pas au premier, pas assez rapide. Mais arrivé au RDC, ça allait changer...
L'ascenceur...
Le lit s'y engouffra et les Chicanos le suivirent. Luis appuya sur le bouton du RDC, l'ascenceur entama sa descente.