Bureaux Vanzetti QG de campagne

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Ambiance

Cela fait plus d’une semaine que toute l’équipe a débarquée sur Heaven, prenant possession de cinq étages d’un immeuble du quartier des affaires. Les deux premiers sont libres d’accès, là où se trouvent les bureaux des divers branches du nouveau QG de campagne. Déjà, une cinquantaine de membres sont à la tâche…sous les ordres de l’équipe Templeton. Ils connaissent leur travail, ce n’est pas la première fois qu’ils font ce genre de choses.

L’étage juste au dessus est réservé aux bureaux des différents membres de l’équipe, la tête pensante…répartit autour d’une immense salle de réunion qui sert de poumon. C’est là que toutes les décisions sont prises, par Nathanaël Templeton en personne. L’accès y est réglementé…mais moins encore que les deux étages restant, totalement aménagés en appartement pour les dix membres éminents.

Nathanaël pianote d’une main sur la laque de l’immense table circulaire de la salle de réunion, de l’autre, il soutien son menton, les yeux suivant les actualités sur un écran monumental au mur. Il attend avec patience la venue de celle qu’il doit représenter…veut connaître ses attentes. Son portable dans la poche intérieure de son veston vibre. D’une main alerte, il consulte l’écran puis fait coulisser le clavier.

-Bien…faites là patienter, je descend. Son rendez-vous viens d’arriver, il referme le combiné de son téléphone avant de le remettre à sa place. Se lève et se dirige vers l’ascenseur.

Deux étages plus bas, il traverse le long couloir de l’open-space où ses collaborateurs planchent déjà sur des ébauches de projets, allant à la pêche aux infos qu’ils lui seront bientôt nécessaires. Nouvel ascenseur qui l’envoie directement aux sous-sols…les portes s’ouvrent sur un hall sécurisé avant de déboucher sur le parking souterrain proprement dit. Sur sa gauche, trois limousines se sont garées. Des hommes en smoking sombres, des portes flingues à n’en pas douter… Sans l’ombre d’une hésitation, Nathanaël se dirige droit sur elles. Les cerbères de service le matent de loin, mais aucun sentiment ne vient perturber les traits du quinquagénaire. Il en a vu d’autres. Il est presque au contact lorsqu’une portière s’ouvre, laissant une paire de jambes interminables émerger. Juliana en sort. Plus ravissante que jamais, une lueur de satisfaction dans la flamme de son regard. Les lèvres fines de l’homme s’étirent en un trait… tendant les bras vers la femme qui s’avance vers lui.

-Juliana…Fit-il d’une voix chaleureuse. Elle répond à son sourire, écartant d’un geste autoritaire les deux gorilles qui auraient aimés le passer à la fouille. Dans le même élan, elle vient l’embrasser, posant une main délicate sur son épaule.

-Je suis ravi de te revoir, ma chère… Pour qui le connaît, sa sincérité transpire malgré son ton inexpressif.

-Je le suis également Nathanaël…Répond-elle de son sourire à damner un saint.

Il lui présente le bras, l’invitant à avancer en direction des ascenseurs. Comme mue par un automatisme, les hommes de Juliana se mettent en faisceau autour du couple qu’ils forment. Nathanaël note l’ensemble, puis enserrant la main que Juliana lui a confiée, il fait mine de faire le premier pas.

-Sais-tu que j’offre un service de sécurité à tous mes candidats…et aucun ne s’en est plain.

-Dois-je entendre pas là que mes hommes te dérangent ? Un sourcil dressé en signe d’interrogation, elle le fixe de ses yeux de braises.

-Nullement, voyons, …mais nous allons entrer dans le monde… normal…et mes hommes sauront se faire discret…tout du moins beaucoup plus qu’une troupe James Bond grimés en agents de sécurité dont tu as l’habitude d’entourer. Gardes-en deux si cela te sied.

Une commissure de lèvres s’étire vers le haut…ses yeux ne lâchant pas le regard de son vis-à-vis. D’une rotation en l’air, elle donne ses ordres et seulement deux hommes les accompagnent, prenant place dans la cabine. Nathanaël croise le regard mauvais de l’un d’eux…triture un vieux cure dent en bois coincé entre ses lèvres, un certain manque de classe…mais doit être bougrement efficace si Juliana le tolère à ses cotés.

Quelques instants, ils débouchent sur l’open-space que Nathanël à quitter il y a quelques minutes à peine. Ne lâchant pas le bras de la jeune femme à ses côtés, il prend naturellement la direction des opérations.

-Une petite visite s’impose Mme Vanzetti.

Mais une pression le retient. Il se retourne vers le visage fermé de Juliana.

-Young…Mme Young, je te prie…

-Moui…nous en reparlerons en temps voulus…si tu veux bien… L’invite à poursuivre de la main.

-Nous nous trouvons au cœur du système, balayant de la main l’espace de bureaux devant lui. Ici sont dirigés tous les appels téléphoniques, les courriers, les sites web et les échanges avec les contribuables. Nous nous tenons informés de toute l’actualité qui serait susceptibles de nous intéresser.

Tout en parlant, Nathanaël parcourt le chemin qui mène au second ascenseur. Une borne d’accès se trouve à coté. Aussitôt, un homme passe la clé magnétique et la double porte s’ouvre. Il s’efface pour laisser passer le Phénix, mais se glisse juste derrière elle. Hors de question de passer après ses cerbères.

-Au second, nous réalisons le montage des différents dossiers…et le service presse. Rien de confidentiel en soit, mais le public s’arrête au premier. A propos, je tiens à te remercier pour la rapidité de la mise à disposition de tes locaux, nous avons put nous mettre à la tâche rapidement. Le troisième, là où nous allons, nous sert de bureaux pour l’équipe dirigeante…que je vais te présenter. La porte s’ouvre à cet instant là, directement sur le salon de réunion. Alors vide à son départ, plusieurs personnes sont présentes dans la vaste pièce, attendant de rencontrer enfin la candidate pour qui ils vont œuvrer.

Précédant Juliana, il l’invite à s’avancer au milieu de l’espace richement équipé. Aussitôt, une femme, la cinquantaine, pompeusement cintrée dans un tailleur Chanel s’approche.

-Tu te souviens de Suzy…

-Je suis heureuse de te revoir Juliana. Fait cette dernière en l’embrassant. Je serais pour toi ta Directrice de communication.

Juliana n’a juste le temps de répondre aux bises que Nathanaël continue sur sa lancée…

-Nos enfants… Charlene, indiquant une grande femme aux cheveux longs châtain clair. Elle gère les aspects légaux…. Et se tournant vers un jeune homme assis à la table, tenant une jeune femme par la taille. Audfrey…qui aura la lourde responsabilité de gérer les fonds.

Il salue d’un mouvement de tête tandis que la petite brunette se détache et vient serrer d’une main franche celle de la future candidate.

-Sa femme Sophia…aux relations publiques. C’est elle qui écrira tes discours notamment.

Nathanaël se tourne vers un autre homme, un peu plus jeune que lui, mais la mine toute aussi fermée.

-Je ne te présente pas Charlie…un ami de ton père…

Il s’avance également, reste interdit un instant avant de prendre Juliana par les épaules, les yeux rivés aux siens.

-Pour Lino, j’aurais mouillé ma chemise…sa fille peut en être fière.

Juliana baisse la tête d’un mouvement entendu.

-Ta sécurité sera assurée par Victor. Continue Nathanaël en indiquant le seul noir de l’assemblée. Je ne saurais que trop te conseiller de l’écouter…et de le laisser faire son travail.

Il laisse le dénommé Victor à son combat de regard avec l’italien de Julianna et porte son attention sur une asiatique à ses cotés.

-Ann’Rose chargée des relations internationales… Salue d’un mouvement de tête inclinée.

-…et le Révérend Berger qui apporte sa touche divine à notre projet.

-Les voies du Seigneur sont impénétrables, Madame, ...pour qui ignore comment les déchiffrer. Fait-il tout en serrant la main du Phénix.

-Tu t’acoquine avec des soutanes, maintenant, Nathanaël ?

-Que veut-tu, il faut savoir écouter toutes les voix du peuple…et je te garantie que le Révérend connaît son histoire…

Juliana incline la tête…le sourire au lèvres.

-Il nous manque Mr Dulles, il gère actuellement la création de ton blog.

Devant le regard interrogatif de la jeune femme, il se doit de poursuivre.

-Ca fait aussi, ça fait parti des nouvelles voix à écouter…regarde notre nouveau président…comment crois-tu qu’il soit devenu aussi populaire…

Hochement de tête entendu.

-Voilà….tu connais presque tout le monde, au travail maintenant...si tu veux passer dans mon bureau.

S’efface, indiquant une nouvelle porte en chêne massif qui fait face au salon. Nathanaël la suit de près, la devance pour maintenir la porte…mais pose d’autorité sa main sur le buste de l’italien au cure-dent.

-Elle n’aura pas besoin de toi ici. Prends le temps d’écouter Mr Torres qui va t’enseigner les rudiments du métier de garde corps…

Pepino passe son bout de bois de l’autre coté de sa bouche en un rictus mauvais…mais s’exécute.

Nathanaël pousse la porte derrière lui…Juliana c’est déjà installé sur le canapé de cuir. Il s’installe en face d’elle, traînant légèrement la patte.

-J’ai fait sortir le vieux loup de sa tanière ?...

Il souffle un instant avant de reprendre contenance.

-C’est peut-être le cas, mais je t’assure que ça va en valoir le coup. Mais avant toute chose, il va falloir que tu m’en dises plus sur le candidat Vanzetti.

-Young…je te rappelle. Voix sifflante, menaçante

Nathanaël se redresse, le ton devint un peu plus dur, son regard aussi.

-Loin de moi de te faire oublier le nom que tu portes, Juliana, mais je connais mon boulot…le nom de Vanzetti est plus porteur que Young. Libre à toi de me croire ou pas…mais si nous devons travailler main dans la main, tâche de faire confiance en mon jugement.

Juliana ne dit rien, mais la flamme de ses yeux s’amplifie.

-Je n’ai pas peur de toi, Joy. Je ne te veux pas de mal…je suis là à la demande de Juliana…et n’abuserai d’aucun pouvoir à son égard.

Joy baisse le regard, même si la flamme ne s’atténue pas. Nathanaël se laisse aller contre le cuir du dossier.

-Bon…pouvons nous continuer ?

Juliana opine du chef.

-Il faut que tu t’attendes à faire des concessions, mais avant tout, quels sont tes motifs véritables pour te présenter au siège de gouverneur. Au passage, je tiens juste à te signaler que le vice gouverneur à prit la succession de ta cousine…d’un point de vu légal, on ne peut rien tenter. Sauf…si le président prend par à notre aventure…Charlie se ferait une joie de s’envoler pour Washington. Après, le temps que tout se mette en route...la durée légale des campagnes et tout le tatatouin…on en a pour environ six mois. Saches aussi qu’une partie de ta vie privée risque fort de se retrouver sur le trottoir en première page, il faut t’y attendre. Tes proches ont-ils les reins aussi solides que toi ? Et bien sûr, interdiction pour toi de rendre les coups…tu sera sous les feux des projecteurs…nous nous chargerons nous même, à notre manière. Attends toi également à sortir plus souvent…faire de la figuration...dîner mondain, et autre inauguration de salle pour alcoolique anonyme…il y en a qui aime. Moi pas, c’est pour ça que Suzy reste près de moi…Mais, toi, que tu aimes ou que tu n’aimes pas…il faudra t’y coller.

Il laisse le soin à la jeune femme de méditer ses paroles.

-Quel est ton programme, alors ?

Ambiance

Le masque de sagesse s’affadit soudain….le regard du phénix n’en est que plus flamboyant…
Portes fermées, loin des regards, Joy prend le pas sur celle qui ne vit plus que face à son enfant…celle qui est morte un peu en perdant Kim…..
Son sourire est la seule chose qui reste d’elle…..et c’est dans le silence d’une chambre d’enfant qu’il s’épanouit seul à présent…..
Reste la femme de fer…celle qui ne pardonne rien, celle qui avec élégance, sort une cigarette d’un étui en argent pour s’envelopper de sa fumée, avaler le goût acre des affronts que Nathanel lui a fait sans même s’en rendre compte….

Elle croise ses jambes interminables, installée dans le grand divan de cuir…s’enfonce lentement sans le quitter du regard….

Ton efficacité est sans égale Nathanaël….c’est pourquoi je t’ai engagé….toutefois, à l’instar de ce qui s’est passé juste avant, c’est à mon tour d’établir les limites de ce qui sera ou ne sera pas….de ce qui se fait et ne se fait pas quand on s’adresse à moi ou à mes hommes…..

L’homme reste attentif, connaissant le caractère de la jeune femme….il l’observe tout en s’enfonçant dans le fauteuil qui lui fait face…

Je n’ai pas pour habitude de me déplacer lorsque je convoque quelqu’un chez moi…..
Il fronce les sourcils….elle dresse lentement l’index, lui intimant l’ordre silencieux de l’écouter….
Je suis venue parce que tu voulais me montrer les locaux….soit…..je suis heureuse de voir que tu en as fait bon usage....
Les volutes de fumées enveloppent sa silhouette fine et élancée….son accent italien, plus prononcé qu’à l’ordinaire, témoigne d’un certain agacement….agacement qu’elle tente malgré tout de contenir vu le respect qu’elle éprouve pour Nathanaël…

Sache que Pepino est plus qu’un garde du corps, il a été formé par Lino…là où je vais il va…

Marquant une ou deux seconde d’arrêt, le temps d’avaler une bouffée, la flamme qui brille dans ses yeux se fait menace……
Le « Elle n’aura pas besoin de toi ici. Prends le temps d’écouter Mr Torres qui va t’enseigner les rudiments du métier de garde corps… » m’a profondément indisposée……je n'ai pas pour habitude de m'entourer d'hommes qui ne possèdent que des rudiments.....je te saurai donc gré à l’avenir de t’adresser à Pepino avec le respect qu'il mérite.....

Un sourire étire ses lèvres, elle se penche afin de secouer sa cendre dans le cendrier…..chacun de ses gestes est vaporeux....léger comme les ailes d'un papillon...
Je fais de la politique dans un unique but…redorer le blason du clan Young….pour mon fils….
L’homme secoue doucement la tête, visiblement contrarié…
Je porterai donc pour la campagne, le nom de Juliana, Vanzetti-Young….ce qui nous assurera le soutien des communautés Italiennes et asiatiques….je ne reviendrai pas sur ce point....
Nouvelle bouffée, la cigarette finit enfin sa vie, écrasée par des doigts de pianiste, finement manucurés….

Je risque de te paraître impolie, mais tu n’y a pas été non plus de main morte…..
Respirant profondément, elle continue sur sa lancée, pesant chaque mot qui s’échappe de ses lèvres pulpeuses….
Je vais donc être claire…..
Elle se lève doucement, avec la classe innée qui la distingue…….
Je me plierai aux exigences d’une campagne, cela va sans dire….j’assisterai aux soirées comme aux œuvres de charité, c’est un passage obligé auquel je me suis préparée…..
Penchant la tête de côté….une main campée sur la hanche, elle ne peut s'empêcher d'employer un ton sec et détaché.
Sache néanmoins que je me fiche d’être démocrate, républicaine ou Dieu sait quoi …..je veux être gouverneur…point !
Se passant une main dans les cheveux, elle ajoute…

Je te donne donc carte blanche pour ce qui est du programme….c’est pour ça que je t’ai engagé…je sais qu’avec quelqu’un comme toi, ma place de gouverneur est déjà assurée….

Son regard d’acier dérive alors vers une des grande baies vitrées….

Si le vice-gouverneur ne décolle pas du siège qu’il occupe actuellement et si Charlie n’obtient aucun résultats, nous le délogerons par d’autre moyens….
Juliana….
Son visage se tourne vers lui….
Tu n’es pas ici à la demande de Juliana mais à la mienne, tu aurais du pourtant t’en douter…..
Je n’aime pas tes méthodes Joy et tu le sais…..
C’est pourquoi je laisse à Charlie 2 mois afin de s’occuper de son cas…..après cela…..
Effectuant un geste désinvolte de la main, elle continue….
Nous passerons aux choses sérieuses……je n’ai pas de temps à perdre…..
L’homme se lève à son tour, la mine sombre…..trainant un peu la patte il se dirige vers la fenêtre….mains dans les poches….

Je travaille pour toi Joy c’est un fait, mais je ne suis pas un de tes hommes de main….
En effet…..tu l’as dit toi-même….tu ne me crains pas….et c'est tout à ton honneur…..
Le sac posé sur le divan retrouve sa place dans les mains du Phénix…visiblement pour elle, la conversation est terminée….

Tu es un homme remarquable que je respecte et que j’admire…
Se dirigeant vers la porte, elle marque une hésitation avant de se retourner, une lueur étrange dans le regard….
Je te demanderai juste une chose…..
Elle baisse la tête un sourire aux lèvres, puis la redresse pour ajouter….

…de ne jamais oublier QUI je suis….

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Ambiance

La créature de feu a prit congé…toujours souveraine où que son regard se pose, laissant son directeur de campagne seul devant l’immense double problème que présente sa candidature. La légitimité de la campagne et de la candidate elle-même… D’un mince étui doré, l’homme sort une Dunhill, la porte à la bouche puis l’allume. Longue inspiration, suivit d’une auréole de fumée grise…le défi est de taille…mais Nathanaël aime les défis. D’une impulsion, il convoque Charlie Sacco à le rejoindre dans son bureau.

-Tu m’as demandé ?... Fait-ce dernier alors qu’il franchit la lourde porte.

Nathanaël l’invite du geste…mais reste debout, le regard perdu dans la contemplation que lui offre les vitres sans teints de la pièce. Charlie vient aux côtés de son patron, adoptant la même attitude statique. Un court silence s’installe entre les deux hommes, mais ils se connaissent tellement que peut de mots sont nécessaire.

-Elle a bien grandie, la petite Juliana…

-Hum…tout le portrait de sa mère…

-La voilà propulsée au devant de beaucoup d’ennuis.

-Elle en a le cran…tout le mordant de son père.

Le regard des deux hommes se croise, sourire échangé.

-Il te faut un billet pour Washington…

-Bien…je m’en occupe de suite.

Charile se retourne, traverse la pièce de son pas vif…mais au moment de poser la main sur la poignée, il lance dans son dos.

-Tu as reprit…

-Hum ?...Oh, …oui. Mais pas un mot à Suzy.

-Tu penses qu’elle ne s’en doute pas ? Mais quitte le bureau avant d’entendre une éventuelle réponse.

Bien sûr que si, elle s’en doute. Suzy a toujours eut le don de savoir ce qu’il voulait bien tenter de lui cacher…mais elle fermera les yeux comme à son habitude. Peut-être un regard soupçonneux au pire…

Suite…

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