Un hotel miteux

Avant
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Ambiance

Il avait fuit après avoir vu l'attroupement qui s'agrandissait prêt de l'accident. Au fur et à mesure qu'il s'éloignait du lieu il entendait les sirènes: pompiers, flics tous devaient être à pied d'oeuvre... Il devait fuir à présent... Quitter l'hôtel du port et en trouver un autre. Par sa voiture on remonterait jusqu'à lui, on verrait la condamnation pour harcélement envers Niki et la accident avec délit de fuite... Il ne pouvait accepter cela...

Il arriva à l'hôtel, monta dans sa chambre en faisant attention de ne pas se faire remarquer. Il prit une douche rapide et s'habilla... Il se regarda dans le miroir, quelques contusions, quelques égratignures, rien de bien important... Il rassembla alors dans son sac de voyage toutes ses affaires, puis il fit le ménage, en se débarrassant de tout ce qui pourrait montrer son addiction à Niki. Il descendit alors les poubelles jusqu'au local des employés, puis il remonta, vérifia de ne rien avoir oublié.

Il vit le gérant et lui demanda la note. Avec ce qu'il avait touché par la journaliste, il pouvait sans problème payer la note... Quand tout fut en ordre, il mit sur la tête une casquette... Les flics allaient tourner dans le quartier et il ne voulait pas se faire arrêter, il voulait toucher la deuxième partie de ce qu'on lui devait...
Il prit le bus pour sortir du quartier... Il devait aller dans un ou on ne viendrait pas le chercher... Il réfléchit ou pouvait il aller...

Il changea de bus et prit la direction du quartier hispanique... Il allait lui falloir maintenant une chambre dans un hotel miteux. Il devrait aussi contacter la journaliste pour savoir ou en était ses recherches, et quand il allait pouvoir toucher la seconde partie en échange de la reconnaissance de dette...
Il descendit du bus, il se sentait oppressé... Tout ce qui lui arrivait faisait beaucoup trop d'un coup... Comment s'en sortirait il ? Il n'en savait rien, mais il devait trouver un endroit pour faire le point.

En ce baladant dans les rues, il finit par tomber sur un petit hôtel ne payant pas de mine. Il y entra demanda une chambre et régla d'avance pour la fin de la semaine.
Il prit possession de la pièce qui n'était pas très grande, mais elle était au moins propre. Il s'allongea sur le lit... Il devait se reposer beaucoup de choses l'attendait et il savait que les jours à venir allaient être pénible...

-15-

Quelques jours s’étaient écoulés depuis l’accident. Il n’avait quasiment pas quitté sa chambre d’hôtel pour éviter d’être reconnu. Mais reconnu de quoi ? Personne ne l’avait vu, la seule photo surement à leur disposition était celle de son vieux permis de conduire.

Le lendemain de l’accident il avait regardé le journal, on avait parlé d’un accident grave avec un blessé léger et un enfant dans un état critique. Le journaliste avait mentionné que via la voiture les policiers étaient remontés jusqu’à un nom mais rien n’avait filtré depuis. Patrick se sentait pris au piège, il voulait fuir, quitter l’île une bonne fois pour toute, laisser derrière lui tout ce qui venait de se passer… Sa vengeance envers Niki était en train de se retourner contre lui et les dommages collatéraux suite à ca guerre envers elle, devenait trop lourds à porter.

Cependant il ne voulait aucunement quitter l’île sans avoir récupéré l’autre parti de l’argent que la journaliste à scandale lui devait. Il prit son téléphone et composa le numéro de sa ligne direct au journal. Il tomba sur son répondeur et il lui laissa un message.
Il lui annonça que les tests ayant surement déjà été fait sur le test de grossesse, il voulait récupérer la somme qui lui était dû. Pour cela elle devait déposer la somme dans un sac en toile à la consigne numéro 123 de l’aéroport.

Le souci pour Patrick était que connaissant ce genre de journaliste fouille merde, elle n’allait pas faire cela sans attendre de voir qui était donc son fameux indic… Il devait trouver une solution.

Pour la première fois depuis son arrivée dans le quartier hispanique, Patrick osa sortir. En dehors du Bronx qui avait par endroit un côté sombre et glauque, ici c’était plus chaleureux, plus gai, même si la pauvreté était la même dans les deux quartiers et dénoté fortement avec l’argent qui pouvait couler à flot à quelques pâtés de maison de la.

En allant manger dans un petit restaurant typique, il vit un jeune homme sortit à peine de l’adolescence, qui travaillait à la plonge.
Il avait besoin d’un pion pour son plan et il ne voulait pas n’importe qui, malheureusement ne connaissant personne il devrait essayer de trouver une personne qui n’essaierait pas de le rouler.

Le jeune semblait travailleur et devait avoir besoin d’argent…

Quand il eut finit de manger, il sortit et attendit dans la rue que l’hispanique sorte. Son service terminé, Julio sortit pour sa pause de l’après midi avant de revenir pour le service du soir. La un homme qui était atypique dans le cadre semblait attendre quelque chose ou quelqu’un. Julio fut surpris quand cet homme lui fit un signe. Méfiant comme on apprenait à l’être en vivant ici, il s’approcha.

L’homme se mit à lui parler à lui demander s’il voulait bien être son coursier. Julio lui demanda s’il était question de drogue et l’homme en face de lui fut réellement surpris par la question posée…
Devant la mine défaite de Patrick, suite à sa question, il accepta moyennant une somme d’argent : 500$.
Patrick accepta sans sourciller, ce n’était que peu dans ce que la journaliste lui remettrait bientôt.

Le plan était simple. Il récupérait le sac, puis l’emmener directement en faisant des détours dans les ruelles du quartier, pour le déposer discrètement dans la poubelle arrière du restaurant. Patrick serait dans le coin à surveiller et irait le chercher une fois que celui-ci serait dedans.

Quand les deux hommes furent d’accord, Patrick finit la conversation en lui disant qu’il le préviendrait le jour J.
Ils se saluèrent et partirent chacun dans une direction…
Patrick soufflait un peu même si rien n’était encore joué.

-16-
Ambiance

Il avait finalement eu des nouvelles de la journaliste. Elle l’avait contactée en lui disant qu’elle avait vérifié le test et qu’il lui avait dit la vérité et que par conséquent elle lui ferait l’autre partie de la somme prévue.
Patrick lui donna les indications concernant le dépôt de l’argent dans une consigne de poste. Une fois les arrangements faits, il prit contact avec Julio devant le restaurant ou celui-ci travaillait et en lui demandant si cela tenait toujours. Devant l’accord de Julio, Patrick repartit à son hôtel. Dans deux jours il aurait son argent dans deux jours il serait enfin débarrassé de cette vie que Niki lui faisait endurer.

Au deuxième jour, il attendait impatiemment la venue de Julio, et du dépôt du sac dans la poubelle du restaurant. Vers 17h, il le vit arriver de loin, passer par l’arrière du restaurant et déposer discrètement le sac avant de rentrer dans la salle de service pour se changer pour son travail du soir.
Patrick regarda s’il n’avait pas été suivi puis il récupéra le sac et vérifia le contenu. La somme était bien présente et il prit les 500$. Il les mit dans une enveloppe et quand Julio sortit pour fumer une cigarette avant de commencer, il lui tendit l’enveloppe, avant de disparaitre dans les rues du quartier hispanique.

Il rentra tranquillement jusqu’à son nouvel hôtel. Son prochain plaisir serait de voir Niki bientôt trainée dans la boue par les révélations que le journal ferait. Il contacta une agence de voyage pour pouvoir faire en sorte d’obtenir un billet pour partir pour New York. Il avait toujours son passeport, et de toute façon en France il était grillé.
Mieux valait pour lui recommencer à zéro dans un autre pays.

Il commanda alors un billet pour dans une quinzaine de jours. Il lui semblait que d’ici la l’édition du Shame serait en kiosque et sa vengeance aboutie.
Les jours passaient tranquillement, et on parlait de moins en moins de l’accident. Il pensait être tranquille et devant le peu d’indices qu’avait la police, il finirait par fermer le dossier, faute de preuves.

Alors qu’il allait se mettre au lit, il fut surpris d’entendre frapper à la porte. Précautionneusement il alla ouvrir, mais à peine avait il entre ouvert la porte qu’elle lui fut littéralement envoyé en pleine figure et Patrick fut projeté au sol.
Ce qu’il se passa il ne put le dire. Il fut rapidement bâillonné, ligoté, et ses yeux bandés. Il se sentit soulevé de terre et essayait vainement de se débattre sans réussir.

Il entendit par moment des mots, des voix étouffés rien qui ne lui permettait de distinguer qui étaient ses ravisseurs. Il fut mis dans le coffre d’une voiture qui démarra….

L'énorme personnage derrière le comptoir dormais, et Bauler l'avait vu depuis l'extérieur. Il asseya Cijay au sol, puis rentra discrètement dans le petit hall.
Les ronflements du gérant se faisaient de plus en plus fort, prouvant le sommeil profond de celui-ci. Jack s'approchait lentement et discrtement de l'homme endormis, tout en l'observant fixement. Arrivé au contoir, il s'imaginait parfaitement approché la petite sonette de son oreille et de la fair sonné afin que son reveil soit désagréable, mais il préférais tendre le bras pour choper une des clés de l'armoire deriere. Jack avait appui sur le comptoir. Il ressorti de l'hotel avec une clé, et retrouva son ami afalé au sol.

- Merde, tu peux vraiment pas te tenir ! Allez viens par la.

Jack relevait son ami, et repassa a l'interieur de l'hotel. L'homme dormait toujours paisiblement. Cijay ne respirait désormais plus. Jack l'avait enetndu et s'empressa de monter les quelques marches. Arivés devant la chambre, il reposa son ami, ouvrit la porte a l'aide de la clé, et déposa Wayne sur le sol. Il refermait la porte en ayant bien pris soin de vérifier que personne ne l'avait vu.

- Reviens à toi merde... Tu dois m'expliquer

Jack était alors parti dans un massage cardiaque.

Jack sortit de la salle de bain. Il s'habillait après sa douche. Il enfila sa chemise qu'il avait posé la veille sur un cintre. Il était très tourmenté par tout ces événements... Il se demanda si un jour il allait savoir pourquoi son vieux collègue l'avait rejoin içi. Il tourna la tête vers le lit et vit Cijay allongé, dormant. Bauler l'avait réanimé la veille mais il ne voulait sans aucun prétexte être conduit a l'hopital, Jacky a donc du improvisé, ce qui ne le dérangeai guerre dans le mesure ou il savait très bien se débrouiller dans les situations extrêmes.

- Eh, mon pote faut te réveillé maintenant...

Jacky s'approchait de Russel afin de le secouer un peu

Pas enclin à se réveiller, Russel voyait des évenements de sa vie sous forme de flashs incessants et perturbants : Le jour ou il a appris la mort de ses parents ou encore celui ou un jeune afghan l'avait supplié, larmes aux yeux de le ramener aux états unis pour qu'il puisse bénéficier d'un avenir meilleur... Des flashs, des moments de sa vie insoutenables qu'il gardait pour lui, pour s'endurcir... Il n'avait rien à dire aux gens...Pourquoi faire ? Avait-ils le pouvoir de le destituer de ces souvenirs malsains ? Il ne le pensait pas...Tiraillé entre une somnolence forte et une paralysie corporelle, Cijay n'arrivait toujours pas à réagir mais entendait bien Bauler. Il voulait lui dire quelque chose, mais n'y parvenait pas. Il avala sa salive mais à chaque répétition de cet acte, il avait l'impression que la salive s'entassait au milieu de sa gorge, comme si on remplissait au goutte à goutte un récipient. Une sensation d'ettouffement le surpris alors et il se mis étrangement à repenser à ce que lui disait son père il y a de cela une vingtaine d'année : Si tu te sens paralyser pendant ton sommeil, pense au Seigneur très fort et les Anges te délivreront de ton mal causé ces satanés suppôts du Diable. Russel n'avait guère d'autre choix, il se mit à y penser très fort plissant très fort ses yeux jusqu'à faire apparaitre des plissures sur ses paupières...

SOUDAIN, son corps se libéra, il se leva brusquement, la respiration forte, le coeur battant de la sueur dégoulinant le long de son torse. La bouche entrouverte... Il fallait qu'il se resaisisse et vite ! Il observa alors longueument la pièce dans laquelle il était et remarqua que cela ressemblait à une chambre d'hotel minable... Il toucha son visage et senti comme une bosse sur son front qui arborait sa face... comme disait l'autre " I can't feel my face" . Sa vision floue lui fit deviner la silhouette de Bauler

- ...Hey... j'aime tes cheveux mec, hahaha aaaaie...ma tête....

Jacky finit de boutonner sa chemise quand il vit Cijay se relever. Il eu un sourir de satisfaction en entendant son sarcasme.

- Merci l'ami ! Tu l'a échappé belle tu sais. D'ailleur t'a l'air mal en point, tiens écoute moi ça

Bauler chopa la télécommande de la veille chaine hi-fi qu'il y avait sur le meuble en ruine auquel il manquait un placard. Il appuya sur un bouton et la musque se fit entendre.
Chanson sortant de la veille chaine


- Voilà !! Bon écoute faut pas mettre trop fort parce que le gros porc qui sert de concierge ne sait pas qu'on est là. J'nous ai fait rentré "a la ouanneuhguaine ah bistouflaille" donc évitons de faire trop de bruit.

Jack alla lui cherché un peu d'eau, pui s'assied sur la chaise dans le coin de la pièce qui était resté tout de même sombre.

" Snoop... ça faisait longtemps que j'avais pas écouter ce mec ! Toujours de bonnes vibes...et sinon...t'as eu le temps de réfléchir à ce qui nous était arrivé ? J'ai fais l'cancereux pendant combien de temps ?!"

Jack mis de l'ordre dans ses pensées avant de répondre.

- Ouais, j'ai bien réfléchit a tout ça, et à vrai dire je n'ai quasiment pas fermé l'oeil de la nuit... On va pas pouvoir resté ici bien longtemps. Faut que tu te remette vite sur pied, faut qu'on trouve qui sont ces connards qui nous courent après et qui a fait le lien entre nous. J'suis venu ici pour repartir de zéro et j'suis encore plus dans la merde !!

Jack souriait jaune car il savait que tout ne faisait que commencer.

Cijay ferma les yeux un moment et les rouvris en direction de la fenêtre recouverte pas un épais rideau jaunis par le temps et par la poussière... Il se mit à réfléchir à qui pouvait avoir un lien PARFAIT entre lui et Bauler, mais ne trouva pas. C'est alors qu'il réalisa qu'il avait oublié ses bagages à l'aéroport, dans lequel son cellulaire ainsi que son PC portable se trouvait. C'était un bon point de départ, retourner à l'aéroport, récupérer les bagages et demander à voir les bandes de surveillances...

" Allons à l'aéroport !"

- Je savais que tu dirais ça... Tsss. Bon on sort mais on fait attention. On cours ?

Jacky savait qu'il était reparti dan des histoires similaires a celle d'avant. Cette petite tension interieure ne lui déplaisait tout de même pas.

- J'pense qu'on devrai partir sans rien dire, si c'est toujours le gros lard il pourra que nous suivre assis sur sa chaise roulante en marchant avec donc on a rien a craindre.

Jack se leva et mis sa veste qu'il avait quelque peu nettoyé.

- Je suis prêt.

A défaut de faire autre chose que d'approuver les propos de son comparse, Russel regarda l'apparence crâde de ce dernier et constata que la sienne n'était pas mieux... Il fallait qu'ils se changent... Les appartements de l'hotel miteux ne sont surement pas surveillés pensa t'il ou alors tout le budget des locations des chambres est passé dans un système de surveillance ultra sophistiqué.

" D'abord, faudrait qu'on se change..."

Ambiance N° 1

Cijay se déplaça discrètement vers la porte d'entrée de la chambre et entrouvrit la porte... Il jeta un coup d'oeil à gauche puis à droite... Personne. Il se retourna vers Jack et réfléchit un instant. Il chuchotta alors la chose suivante :

" Normalement, à cette heure là, y a pas grand monde...va falloir qu'on divise le travail en deux... Un qui reste dans le couloir et l'autre qui s'introduit dans un appartement au choix pour voler Deux jeans, Deux trois t shirt et une chemise et des caleçons propres haha... ça t'va ?"

Après avoir dit cela, Russel observa la chambre et s'approcha distinctement de la fenêtre. C'était des fenêtres coulissantes. Pas de double vitrage visiblement. Il fit signe à Bauler d'approcher

" Un va passer par là...l'autre restera dans le couloir. Les murs c'est d'la merde ! Donc si tu sens que y a un danger, tu toques 4 fois sur une cloison et on s'la barre ... La question est : Qui vole et qui guette ?"

Jack approuva totalement ce que Russel venait de dire. Il venait d'avoir une idée

- Bon écoute, On s'la fait au pierre papier ciseaux.

Après avoir gagné, Jack savait parfaitement comment il allait s'y prendre.

- J'vais y aller, tu sais mieu faire le guet que moi ! Ecoute à côté j'crois avoir entendu du bruit, une télé un peu fort hier soir, j'vais aller voir si y'a du monde. T'est prêt a toqué 4 fois en cas de problemes ?

Bauler se dirigea vers la fenêtre, l'ouvrit et passa par celle-ci. Etant au rez de chaussé, il ne risquait rien. Une fois les pieds dehors, jack passait sa tête par la fenêtre et regarda Cijay avec un regard sur de lui.

- C'est parti mec.

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La chambre devant laquelle le visage de Bauler s'arrêta était a l'identique de la chambre dans laquelle il avait dormi la nuit précédente. Sur la droite de la fenêtre, la salle de bain. Apparemment il n'y avait qu'une personne et elle prennait sa douche. Jacky ouvra lentement la fenêtre. Son regard se posa sur la chaise pres du lit, sur laquelle il y était posé des vêtements. Une fois la fenêtre ouverte, il appuya ses deux mains sur le rebord afin d'y poser son genou droit, puis de passé la jambe gauche à l'intérieur. Jack entendi alors toqué.

- Trop tard pour faire demi tour, je fais quoi

- UNE SECONDE, fit une voix dans la douche

Jack s'accroupit et se plaça dans l'ombre du coin que formait le meuble télé et le mur. Il plaça la chaise face a lui pour être plus ou moins caché.

- J'vais attendre là le tant qu'il revienne, et j'lui saute dessu !


Jack vit un petit papy avancer d'une facon nonchalente. Il avait quelque chose comme soixante-dix ans. Jack ne vit pas plus de detail de par sa position.

La porte s'ouvrit alors. Un viel homme plutôt la soixantaine, ridé, des petits yeux porcins, le dos courbés, les lèvres renfoncées et un dentier jaunis par le tartre et l'encrassement du café très certainement se présenta devant Dwayne. Après un sourire forcé, il assura quelques mots de présentation, en tentant de regarder l'intérieur de la maison.

" Monsieur, je viens vous informer que quelques travaux de maintenance et très bruyants vont s'entretenir à l'hotel...."

Viellard - Ah ? Et ça va durer combien de temps ?

- Et bien... on ne sait pas encore m'sieur, on essaie de faire au plus vite, nos chefs ne nous ont pas communiqué la durée...

Viellard - Oh et bien... d'accord, merci de la prévention


Subitement, la tête de Jack apparu clairement derrière un meuble dans la vision de Russel. De plus, le vieux ne semblait pas être seul... un bruit d'eau coulante émanait de la salle d'eau... Jack semblait dire quelque chose avec ses mains. Cijay recentra sa vue sur le viel homme et souria avant d'avancer ceci :

- Techniquement, je ne devrais pas vous en dire plus mais...ce sont des travaux totalement inutile... Si j'ai bien compris leur message il faut dépenser l'argent des contribuables donné à notre société afin de couvrir deux trois agissements louches et des placements douteux...

Viellard - ...Je vois, mais que vous voulez vous que j'y fasse...

- Montrez moi votre appartement, je vais vous montrer comment insonoriser vos fenêtres de vos chambres...

Le viellard, sceptique de la proposition de Cijay paraissait réfléchir un moment tandis que l'eau dans la douche s'arrêta. Jack était de plus en plus instable, et Russel de plus en plus nerveux...

Viellard : Okay...venez, entrez.


Cijay suivit le viellard qui l'emmena dans sa chambre à coucher. Il se retourna vers Dwayne qui plaça sa main dans sa bouche et d'une pression forcée du bras il le propulsa contre le carreau de la fenêtre coulissante.

- Chuuuut...dites à votre femme que vous sortez faire une course...

La tête de Russel se tourna, et sa bouche chuchota le plus fort possible :

- Barry ( il modifia le nom de son coéquipier), dépêche toi !

La main se retira délicatement de la bouche du vieu qui tremblait et qui ne savait pas quoi dire. Dwayne réitera sa demande. Le vieux s'executa et se rendit de ce pas vers la porte d'entrée et la fit claquer. Cijay le suivit, regarda Jack et lui fit signe de voler ce qui était convenu Russel et le Viel homme sortirent dehors ... Il fallait que Jack Passe maintenant au vol sans se faire repérer par la femme du viel homme...ce qui était une autre histoire

Jacky ouvrit la porte du petit meuble et y trouva un sac en bandoulière qu'il s'empressa de mètre autour de lui.. Au moment ou sa main se posa sur l'un des pantalon de costume, son regard fut gêné par un rayonnement lumineux. Un reflet de soleil avait attéri sur la cage métallique de ce qui ressemblait a un caddie de supermarché. Celui-ci se déplaçait lentement

- Raymond ? Raymond ou est tu, est ce que tout va bien ? Je n'aime pas ça tu sais...

Jack savait bien qu'elle n'avait pas gobé le mensonge de son mari. Il se releva alors. Le chariot avanca, c'était en fait un déambulateur. Dès que la veille vit Bauler, celle ci resta comme paralysée. Puis, prise d'un coup de sang, elle sortit d'une de ses poches une bombe lacrymo qu'elle se dépécha de diriger vers Jacky en appuyant sur la petite gachette. Jack eut a peine le temps de fermer les yeux

- Rah salope de veille !

Bauler lui saisissa le poignet et le torda jusqu'a entendre craquer. Il avait prévu un coussin pour ettoufer le bruit de sa bouche. La veille avait laché la bombe et Jack tenta de s'essuyer les yeux et le visage. La veille avait eu le temps de choper un couteau de cuisine plein de crême chantilly dans le plat a gateau. Jack recouvrit la vue sur l'image de la veille dirigeant le couteau vers sa cuisse. Elle lui planta le couteau dans la jambe.

- AARRRGGG.... P'tain toi, j'vais pas te louper veille truie

Pris d'une douleur insoutenable, il reussit malgré tout à placer de la force dans son poing. Jack n'hésita pas à serrer la mains et de collé une bonne droite à la veille femme. Bauler vit comme un ralenti dans sa tête. Il vit le son poing se poser contre la machoire de la dame. Son dentier vola dans un filet de bave mélé à du sang et le visage completement tourné. La veille tomba au sol dans un silence qui paraissait a Bauler insoutenable.

- Sale veille.

Cijay entendu tout ce vacarme et il n'était pas tout seul ! Tout ce remue-ménage avait eu pour don d'attirer tout le voisinage et par extension le sale gros qui servait de concierge. Il fallait réagir au plus vite ! Le vieux fut ejecté à quelques metres et tomba violemment sur le sol, à plat. Tant pis. Cijay enfonça la porte avec ses weston et la serrure vola en éclat. Bauler était blessé et c'était assez impressionnant. La scène aurait pu faire sourire après réfléxion, mais ce n'était pas le moment ! Cijay s'approcha de Bauler et lui foutu une droite. Ce dernier tomba et au meme moment Russel retira le couteau de la cuisse de bauler qui s'écria pour exprimer sa douleur.

- Chut Bauler !

Des voisins trop curieux s'étaient ameutés près du parvis. Dwayne souleva Bauler et l'épaula jusqu'à la fenêtre de la chambre. Le Concierge poussa la foule et était armé d'un fusil de chasse. Cet enfoiré ne fit ni une ni deux et tira dans le tas en demandant qui l'on était, genre d'enflure qui tire et qui pose les questions après... abrutis. Russel rafla deux pantalons de costume au hasard dans l'armoire et deux chemises après s'être isolé avec Bauler dans la chambre à coucher. Il déplaça la commode près de la porte et attendit que Bauler reprenne ses esprits...

- Ca va vieux ?

- ca va mieu, tu m'a explosé la guele ! J'ai les yeux niqués de bombe lacrymo, la cuisse déchirée par un couteau et tu m'fous une droite ! Bref, merci de l'avoir soigné.

Jack fit signe a Cijay de lui passé la ceinture posée sur le coin du lit. Bauler dechira l'oreiller qui se trouva a côté de lui, arrivé la dans la bataille. Il fit une sorte de bandage autour de sa jambe. Il prit la ceinture que lui tendis Russel, et serra de toute ses forces afin d'attenuer l'hémoragie.

- Qu'est ce que c'est con un vieu ! Bon écoute faut qu'on s'en aille par la fenêtre. Met les vêtement dans ce sac.

Au moment ou Jacky ouvrit le sac autour de lui, il remarqua qu'il n'entendis plus rien dans le couloir.

- T'entend sa ?

Devant l'air blasé limite interrogateur de Russel, Bauler dut s'expliquer

- T'entend ? Y'a plus de bruit, le gros à du se diriger vers l'exterieurs deviant qu'on allais sortir par la fenêtre, et les cons de gens curieux l'ont suivis. Faut sortir par la porte si on veux pas se voir retirer du plond de notre cul mon pote !

Jacky se leva, et tenta de marché tant bien que mal. Il alla déplacé la comode pour avoir asser de passage pour se hisser a l'exterieur.

- Viens, faut qu'on parte !

Russel acquiesça d'un signe positif de la tête et observa discrètement par la fenêtre

- Ils sont tous dans la ruelle...Vasy passe le sac et prends mon flingue...tiens.

Cijay tendit l'arme à feu à Jack d'un geste franc et direct. Bauler récupéra le 9 millimètres et le garda dans ses mains. Les deux hommes sortirent discretement et prudemment de l'hotel. Tout d'abord, ils descendirent les escaliers en se plaquant contre les parois. Après avoir constaté que l'enceinte de l'hotel était desert, les deux hommes s'en allèrent en prenant la direction opposée de l'attroupement formé par les résidents. Bauler ne pouvait pas courir alors Russel se mit à son rythme et les deux comparses s'engouffrèrent dans une ruelle humide.

- On va pas pouvoir rester là eternellement... J'me rapelle avoir vu un arrêt de bus dans la rue d'en face. Viens !

Les deux hommes partirent alors de l'hotel pour se rendre à l'aéroport une nouvelle fois sauf qu'au moment ou Cijay repensait à cette histoire d''aéroport il se remémora qu'il avait fait des photos de ses aggresseurs...

- Hey, j'me souviens que j'ai fais des photos hier soir après l'accident dans le champs de mais en périphérie...

Dwayne sortit son appareil photo et consulta ses photos malheureusement, une seule était bien sortie...Il s'était rappelé que le flash, il ne l'avait pas activé par peur de se faire découvrir. Une avait été sauvée par l'éclairage des phares de la voiture qui les poursuivait... Un homme, qui ne lui disait rien...mais ça suffirait peut être à quelqu'un du coin avec de nombreuses relations... Quoiqu'il en soit, il fallait exploiter cette photo.... En attendant, direction l'aéroport.