Aventures dans les rues du quartier chaud

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La mercedes noire arriva vers les quartiers chauds.
Des mines menaçantes bougeant au son du rap regardaient le véhicule d'un air sombre. Joy, perdue dans ses pensées, lunettes de soleil sur le nez était accoudée à l'arrière de la voiture....de jeunes chicanos faisaient de grands gestes plein de style à l'attention de la voiture aux vitres teintées.
Les uns ouvrant les bras, les autres se frappant dans la main et cognant les poings avec les gestes codés typiques de chaque bande. La musique donnait à cette scène une vision assez caricaturale des quartiers chauds et des gangs.

Jo arrêta la voiture et la gara sous un arbre.
Lee sortit en recroisant son costume et ouvrit la portière à Juliana.
Des jeunes s'approchérent..deux jeunes femmes Afro américaines, se mirent à siffler et se déhancher en musique lorsque Joy sortit de la voiture. Joy les regarda de manière glaciale, puis regarda vers Lee et Jo...

A ce moment le groupe se dispersa...2 gangs arrivèrent....un gang asiatique et un groupe d'Italo américains. Visiblement Tony et Kwon avaient bien fait leur travail.
Joy passa sans leur jeter un regard tandis que certains se postaient déjà afin de protéger la voiture.
Les deux gangs s'observaient avec méfiance....et regardèrent passer la sublime créature suivie de ses deux gardes du corps.

Joy de sa démarche féline dégageait une assurance presque indécente. Le vent faisait voler ses cheveux, et lorsqu'elle enleva ses lunettes de soleil, ses yeux gris acier toisèrent les jeunes qui se tenaient sur les trottoirs.
C'était la seconde fois qu'elle venait ici....

Elle s'arrêta et parla à Lee en coréen.
Lee fut étonné par l'aisance avec laquelle Joy maîtrisait la langue...Juliana était souvent hésitante et cherchait ses mots....

Va me chercher Lynn...et amène-la à la planque de kim.....
Lee hocha la tête et traversa la rue.
Joy les mains sur les hanches laissa le soleil carresser sa peau dorée en fermant les yeux. Elle renversa son visage en arrière, profitant des rayons de la matinée.
Au bout de quelques secondes, elle dit à Jo:

Allons-y...

La jeune femme et son garde du corps traversèrent également la rue et entrèrent dans le bâtiment gris...

suite ici

https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Quartier-chaud-f8/Planque-de-Kim-Young-p778.htm#778

Ambiance!!!

Marv était furieux… Il avait oublié son seul ami… son ours en peluche "Calin"… tout le monde lui en voulait…Tout le monde le détestait, sa maman avait raison…. Il était dans une ruelle, ses pas l’ayant conduit jusque la… déserte a part une jeune prostituée, Lily, sûrement une junkie en manque… il lui tournait le dos… se mordant carrément la lèvre, le sang coulant sur son menton, la douleur était comme un exutoire, la perte de son ours était la pire chose qu’il lui arrivait depuis la mort de sa chère maman…


Une veine se dessinait sur son front, la colère l’envahissait

C’est pas la faute de Marv, minou devait pas voir….

La prostitué a la recherche d’argent se rapprochait de plus en plus… ne le voyant que de dos, l’entendant marmonner… ça sera pas le premier tordu qu’elle sucera…


Il se rongeait l’ongle du pouce, se maudissant, et maudissant le monde entier… les souvenirs affluaient dans son esprit… les coups de sa maman… les chose auxquels elle le forçait… toujours par amour pour lui… la fois où elle l’avait découvert avec une fille dans son lit… pourtant il n’aimait qu’une femme et c’était elle… la plus belle…


Lily était a présent a coté de lui… l’accostant…


- Ca va mon beau… envie de passer un bon moment peut être….
- …
- Tu es timide mon grand ?

Elle lui mit sa main sur l’épaule, pour le forcer a lui repondre, et pour qu’il se
retourne enfin, la réaction de Marv fut immédiate, il la repoussa, la faisant
presque tomber

Pas toucher Marv !


Lily eut la très mauvaise idée de frapper Marv, bien que le peu de force qu’elle avait n’aurait pas su lui faire mal des flashes de son enfance lui revenait en tête….
Sa maman avec une barre de fer… puis écrasant ses cigarettes… toutes les
souffrances lui revenaient… la folie le prit et il frappa, frappa jusqu'à
briser les os, et de sa main, et du visage de Lily, qui n’avait quasiment pas
su crier, quasiment assommée de suite…

Soudain
Marv reprit ses esprit… il vit sa maman étendue dans la mare de sang… la prit dans ses bras, sanglotant comme un enfant… elle qu’il aimait tant… il l’avait tuée… ses cris déchirait le calme relatif de la nuit….


Un groupe de jeune était a l’entrée de la ruelle…. Vit ce spectacle affreux d’un homme tenant un pantin désarticulé dans ses bras… un corps sans vie….


Hééééé putain il se passe quoi la !

Marv regarda subitement vers le groupe de jeune… pleurant encore….

C’est pas Marv…. Marv est gentil….


Puis couru le plus vite possible, éclaboussé de sang… le sien et celui de Lily…le regard perdu, affolé…il rentrait chez sa maman….elle seule pouvait le comprendre….Elle seule l’aimait

Ambiance Musicale

Cinq cent mètres avant d'arriver sur les lieux, j'entendais déjà le bourdonnement de la foule...

Un vrai bordel. Les badauds étaient déjà pas loin d'une centaine. en majorité des jeunes, excités par la vue du sang.. J'allais devoir jouer serrer.
je me frayais un chemin a coups de coudes dans la foule amassé dans la ruelle. je me reçoit des insultes, des coups dans le dos, un ou deux crachats, mais je fais la sourde oreille, et je sert les dents. J'arrive au cordon de sécurité, les deux agents on eu le bon reflexe, ils on délimité un plus grand périmètre en prévision des poussées de curieux. Deux jeunes timides, qui ont déjà eu aussi leurs part de claques dans la tronche parce qu'ils essayaient de bloquer l'accès. Un de chaque coté de la ruelle.

- Agent Masden, je suis venu vous filer un coup de main les gars.

Le jeunot me regarde d'un air suspicion, mais a peine a-t-il jeté un coup d'œil sur ma plaque (il n'a fait aucunement attention au fait qu'elle n'était pas de la bonne ville d'ailleurs), qu'il pris un air soulagé.

- Dieu merci, on se demandait comment on allait pouvoir retenir ces charognards encore longtemps... Ou est l'agent Adams ?

- Il arrive avec la cavalerie aussi vite que possible. Pour le moment on doit protéger ce qui peut encore l'être.

je passais sous le cordon et me retournais. Dans mon dos, un corps allongé, j'aurais le temps de l'examiner plus tard. Plus loin, l'autre agent surveillait le passage de l'autre bout de la ruelle. Il avait aussi son lot de badauds, mais ils avaient eu la bonne idée de garer la voiture de travers, tout feux allumés. Un vrai phare, un appeau a charognes, mais au point ou on en était, c'était encore la même chose a faire.

- Comment on en est arrivé là, demandais-je a l'agent

- Des jeunes ont assisté a une agression dans la ruelle. C'est eux qui ont appelé le commissariat. Quand on est arrivé, ils avaient déjà aussi appelé des amis a eux pour venir profiter du spectacle, et il en arrivait encore. certains étaient même en train de se faire prendre en photo a coté du corps avec leurs portables, on a fait tout ce qu'on a pu...

Un jet de bouteille. J'esquive. Aucun moyen de repérer dans la masse qui l'a lancé..."Enculés de flicards !"

- ... Et une bousculade a éclaté alors qu'on essayait d'empêcher d'autres personnes de prendre des photos. Ils on fait tomber leurs portables, et depuis on s'en prends plein la gueule.

je regardais par terre. effectivement, les débris en miette de quatre ou cinq portables écrasés par la foule... On allais avoir droit ce soir a un sacré défilé de photos gore sur internet...

"On va vous crevez, bandes de batards" !

- Votre attention s'il vous plais...

je regardais la foule. Quel cirque... "Donnez aux chrétiens du sang et du pain"... Les ados me regardaient d'un sal œil, certains tentais encore de passer en force.

- .. Ceci est une intervention des forces de police, je vais vous demander de vous disperser, tous, et ceci dans le plus grand calme...

- Nos portables !

- Adressez votre facture au commissaire principal Harmon, H.A.R.M.O.N., il se fera un plaisir de vous dédommager.

Autant parler a une fiente. Ils continues de pousser. Le jeunot est débordé, ses pieds crissent sur le sol. je le maintient en place les mains sur son dos. D'un coup, un excité s'avance encore plus prêt. Le Jeunot se prends une beigne sévère, sa casquette tombe a terre. Un autre cherche à l'assommer avec une bouteille de bière. je pars de mon bras droit et repousse aussi doucement et fermement que possible le baseballeur. La recrût a gardé la tète droite, malgré le rouge qui monte a ses joues. Ses yeux brillent mais il garde la mâchoire serré. Il a du cran ce petit.

Deux autres jets de pierre. derrière moi l'autre agent a du mal a retenir la foule qui grimpe sur la voiture de fonction. C’est plus la peine, on va être débordé. Soudainement je voix un éclair dans les premiers rangs. Une lame de sortie. Ils veulent casser du flic. Je ramène la recrût derrière moi, et dégaine mon Arme.

Un grand "Hoooo" provocateur parcours les premiers rangs.

-A PARTIR DE MAINTENANT JE NOUS CONSIDERE EN ETAT DE LEGITIME DEFENSE ! DISPERESEZ VOUS IMMEDIATEMENT !

les rangs se calment, mais je sens qu'ils vont essayer d'en découdre a la première occasion. Je tire deux cartouches en l'air. Instinctivement, toute les têtes de baissent.

- PREMIERE ET UNIQUE SOMMATION ! DISPERSEZ VOUS !

Les Lumières rouges et bleu au loin. La cavalerie arrive. Et les rangs de casseurs refluent... J'entends au loin mes paroles reprises par les collègues.

En vingt minutes, un nouveau cordon de police est dressé, plus loin. Eddy me voit de loin, et me sert la main.

- Pas de bobos ?

- Ca aurait pu être pire... Les légistes sont là ?
- Ils arrivent derrière. On va prendre les choses en main maintenant, merci du coup de main Maxy.
- Tient moi au courant...

Je m'apprête a me faire escorter au travers de la foule, et soudain je m'arrête... L'agresseur a été vu en train de partir... Et s'il nous observait en ce moment même ?...

42.

Auparavant, centre des médias..

Jenny avait garé sa voiture à quelques rues de là, préférant parcourir le dernier pâté de maison à pied. Elle aurait le temps d’observer ce qui avait pu se passer dans le quartier. La première chose qu’elle constata, c’est qu’il y avait un sacré attroupement et Jenny se faufilant à travers une foule de badauds se retrouva rapidement bloquée par un cordon de sécurité. Mais la police avait fort à faire à maintenir tout le monde à distance, et pas mal de jeunes présent insultaient à qui mieux mieux les forces de l’ordre qu’ils n’apprécient pas du tout.

Elle essaya de résister à la bousculade, jouant des coudes, et tendit le cou pour tenter d’apercevoir la scène du crime. Des agents, ainsi que ce qui devait être des représentants de la police scientifique s’activaient tout autour de l’endroit. Elle les voyait se pencher au dessus du corps qu’elle entre apercevait, munis de gants avec leur valise pour relever les indices sans doute. Mais elle était trop loin pour voir quoique ce soit d’intéressant.

Jenny fronça les sourcils, il fallait absolument qu’elle s’approche, pour en apprendre un peu plus surtout. Elle aborda un des agents qui maintenait la foule en retrait.

- Hello m’sieur l’agent.. Dites il faudrait que je parle à l’inspecteur là bas..

Le policier la dévisagea d’une façon peu amène et fini par répondre.

- Vous parlez de l’agent Adam? Vous lui voulez quoi?
- Oui c’est ça l’agent Adam, euh ben lui parler.
- Et vous êtes ?

* oh merde ce qu’il est buté celui-là…bon tant pis.*
- Je suis Jenny Saunders, rédactrice du Heaven Times.

Il la jaugea à nouveau, puis croisant fermement les bras sur son torse, répondit sur un ton froid.

- Une journaliste, désolé mais nous ne laissons passer personne..

C’était bien sa veine. Ça ne serait pas de ce côté-là qu’elle obtiendrait des informations. Jenny lui tourna le dos et observa les badauds autour d’elle, tendant l’oreille pour écouter les commentaires.

- mouais, c’est encore des bobards..
- tu crois?
- depuis quand les flics deviendraient généreux? Tu penses vraiment qu’ils vont nous offrir des portables tout neuf?
- J’ai pu sauvé le mien, et en plus avec des tofs trop cool.. Hé vous pensez qu’on pourrait en tirer quelque chose?.. Han, elle était pas encore froide la meuf…
- Merde Less, t’es hard toi..

Un petit sourire releva le coin de la bouche de la journaliste. Elle tenait un bon bout là. Dégageant une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, elle s’approcha du groupe de jeunes dont elle avait perçu les discussions. Ces derniers tout comme l’agent, la dévisagèrent des pieds à la tête alors qu’elle leur adressait la parole.

- Euh excusez moi d’intervenir dans votre conversation, mais j’ai entendu que vous parliez de ce qu’il s’est passé.
- Hey plutôt bien roulée la meuf
- non mais de quoi je me mêle, et vous êtes qui d’abord?
- Oh oui, je ne me suis pas présentée, Jenny Saunders, rédactrice du Heaven Times.
- une journaliste? Putin! Doug, une journalise, mouah trop fort, et dites mdame, vous pensez qu’votre journal nous achèterait ces tofs?

Jenny sentait la glace se briser, avec les jeunes elle pouvait s’attendre à toutes sortes de réactions, se faire jeter ou comme là, apparemment ils étaient intéressés. Elle se pencha pour jeter un œil vers les images que l’un deux lui montrait sur son portable.

- hmm oui, ça pourrait être intéressant.. Il faudrait que vous passiez au siège du journal pour voir avec nos photographes.. Donc vous êtes là depuis un moment?
- bah oui, même qu'on a vu l’autre gars qui portait la fille, l’avait pas l’air bien lui!!
- pas bien comment?
- ben une araignée au plafond…il a foutu le camp en chialant quand il nous a vu.

Jenny dévisagea le dénommé Less. C’était un témoin direct du meurtre, mais alors que faisait -il là?

- Mais..Vous en avez parlé à la police?
- Ces cons, y z’ont qu’à aller se faire voir!
- hm.. Je comprends..
- euh vous allez faire un article.. Et parler de nous?

Jenny ne pouvait pas laisser passer l’occasion, elle était journalise oui, mais un assassin courait dans la nature, et si elle la jouait fine, elle pourrait tirer son épingle du jeu..

- Oh oui sans aucun doute, c’est Less votre prénom.. Et votre nom de famille?

Elle sortit son calepin et un stylo et regarda le jeune homme en souriant.

- En fait, c'est Lester Macarty et lui c'est Doug Calan. Il était là aussi, hein Doug?
- euh oui oui.. Et euh ça va nous rapporter quelque chose alors?
- eh bien, difficile à dire pour l’instant, mais passez me voir peut-être à l’occasion et on verra à ce moment.. Bon, je vous laisse, merci pour vos renseignements, messieurs , au revoir!

Jenny s’éloigna rapidement du groupe, pour rejoindre sa voiture. Harmon serait peut-être plus enclin à discuter avec elle, avec les informations qu’elle avait là. Un témoin avait vu le meurtrier et la police ne semblait pas au courant…
Un sourire satisfait aux lèvres, Jenny se dit qu’elle pouvait rentrer chez elle à présent. Demain elle irait au département de justice.

Suite au département..

8.

( avant, appartement de Claris Miller)

"Timbaland:apologise"

A vive allure, sans doute trop vite cette fois, alors que les lumières de la ville se reflétaient dans la visière du casque de Silver, la moto fonçait toujours plus au cœur d’Heaven. Les pensées plus sombres que jamais, la jeune femme sentait la frustration, un manque, la colère, le vide, autant de sentiments qui l’étouffaient de plus en plus. Elle détestait ces moments où ces vieilles blessures se remettaient à saigner.

Il lui fallait trouver un compensatoire et dans ces moments de plongée dans les ténèbres, il n’y avait plus qu’une chose qui pouvait la sauver…
Silver zigzaguait de part et d’autre de la route, se faufilant à travers les autres voitures qui roulaient bien trop lentement, beaucoup trop.. Mais qu’avaient-ils à traîner de la sorte? Silver ressentait une rage qui prenait des proportions démesurées face à un fait aussi insignifiant. Pour un peu elle aurait sorti son Glock et aurait abattu tous ces chauffards à la con..

Heureusement, elle n’en était pas encore à perdre son sang froid..et elle ne pourrait pas se le permettre. Les hauts grattes ciels de luxe cédèrent peu à peu la place à des quartiers moins cossus, là où elle aurait la chance d’en trouver…mais elle devait faire vite.

Silver finit par parquer sa moto devant un club de striptease, et en retirant son casque qui laissa des mèches lui barrer le front, elle dévisagea l’air mauvais la façade aux néons éblouissants, les affiches racoleuses et sur le trottoir, les femmes avec des robes qui ne dissimulaient plus grand-chose. Elles plaisantaient et abordaient d’éventuels clients peut-être. Non loin , des clodos assis à même le sol tendaient une main et réclamaient la pitié des passants, mais plus personne ne les voyait…. La misère était au cœur d’un paradis de luxe, mais plus personne ne leur prêtait attention.

A sa gauche l’une des filles après avoir chuchoté quelques mots à l’oreille de son amie, s’avança de cette démarche racoleuse et ce sourire qui annonçait déjà la couleur.

- Alors ma jolie? On cherche un peu de bon temps?
- ouai, mais pas avec toi.. Je préfère ma petite dose pour m’envoyer en l’air toute seule ..si tu vois ce que je veux dire.

L’autre ne se départit pas de son sourire, ce genre de bonne femme elle en voyait défiler régulièrement. Elles recherchaient toute la même chose.

- Vas en face là-bas, et adresse-toi à Paolo…il devrait avoir de quoi t’amuser un peu.

Silver regarda la boîte aux mêmes néons éblouissants que le club de striptease et hocha simplement la tête en guise de merci avant de traverser la rue et d’entrer dans le nightclub dont la musique était déjà perceptible depuis l’extérieur. De plus en plus nerveuse, Silver s’avança droit vers le bar et accosta directement le barman.

- Je cherche Paolo.
- Et c’est à quel sujet?

Pour toute réponse, Silver déposa un billet sur le comptoir.

- Je vois.. Il est derrière, si vous prenez par ce couloir.

Cette fois Silver ne se donna même pas la peine de le remercier et suivit les indications, en empruntant le dit couloir qui la mena jusqu’à une porte donnant sur une cour intérieur. Là, elle tomba sur deux types qui la jaugèrent d’un coup d’œil méprisant.

- qu’est-ce qu’elle veut la pouff?
- je cherche Paolo..
- là-haut..

ambiance bis: Eminem: lose yourself

Il lui désignait un escalier qui menai à l’étage et comme déjà ils se détournaient d’elle, Silver grimpa deux à deux les marches et s’apprêta à frapper quand elle entendit des voix, une femme qui suppliait et un homme qui riait. Elle poussa la porte entrouverte et se glissa dans le petit appartement.

- J’en ai besoin, s’il te plaît Paolo! Il m’en faut là.. Tout de suite!
- T’as pas d’quoi t’en payer ma vieille alors casse toi!
- Mais je te payerai, je reviendrai demain, promis.. J’aurai de quoi te payer.
- La maison fait pas crédit, tu devrais le savoir et surtout pas à une loque dans ton genre. T’as plus un rond Mindy, je le sais…alors tes promesses.
- Je t’en supplie… demande moi tout ce que tu veux, mais il me la faut!!!!
- haha vous êtes toutes pareilles les bonnes femmes, prêtes à n’importe quoi hein? Tout ce que je veux hé hé. Alors vas-y.. au boulot..

Silver avait traversé un couloir et arriva dans le salon. La conversation qu’elle avait surpris de même que la situation qu’elle découvrit lui donna la nausée et ne fit rien pour arranger sa colère toujours grandissante. L’homme affalé dans un divan, avait les yeux baissés, la main agrippant les cheveux d’une jeune femme, presque une adolescente, penchée sur son sexe, occupée à lui payer en nature ce qu’elle n’avait pu se procurer par de l’argent.

- Hey vous!! Mais qu’est-ce que vous foutez là?

L’autre se releva, éjectant du coup la jeune fille qui recula effrayée sur le sol. Il remonta rapidement son pantalon et avança pour saisir l’arme sur la table basse… Trop tard. Deux coups presque simultanés retentirent dans le salon aussitôt suivi d’hurlement.. Ceux de la jeune femme qui regardait son dealer tombé sur le sol. Paralysée par la peur, cette dernière n’osait plus bouger et regarda Silver, une terreur intense dans les yeux. Mais Silver ne s’en préoccupait déjà plus, elle récupéra quelques sachets dans les poches du jeans, et jeta un regard sévère à la jeune femme avant de lui jeter quelques uns des sachets qu’elle avait récupéré..

La malheureuse sortit de sa stupeur pour se précipiter sur le précieux cadeau, et les doigts fébriles, se dépêcha de l’ouvrir pour avoir sa dose quotidienne. Silver était déjà dehors, chaque seconde restée sur les lieux devenait de plus en plus dangereuse pour elle. Du reste les deux conards croisés dans l’arrière cour, déboulaient dans les escaliers. Le Glock dans une main et l’arme du dealer dans l’autre, Silver les abattit simultanément, lâchant au passage l’arme du dénommé Paolo, à côté de l’un des deux hommes. Arrivée dans la cour, elle entendit un cri derrière elle, se tourna et exécuta le barman avant de disparaître par derrière .

Tranquillement, Silver fit le tour du pâté de maison avant de récupérer son casque et grimper sur sa moto. La fille de tout à l’heure avait disparu.. Elle ne se souviendrait sans doute plus de cette jeune femme qu’elle avait abordé plus tôt.. Elle en voyait tellement dans le genre…


... ( retour à l'appart.)

Ambiance

Ryan marchait sur les trottoir crades du Bronx. Il suivait un homme en baggy tellement taille-basse que le porteur devait porter des bandes velcro pour le conserver sur ses jambes. L'homme, un afro-américain écoutant un rap gangsta qui devait lui déchirer les oreilles parce que, même avec les écouteurs de l'iPod enfoncés tout contre les tympans, Ryan percevait chaque "mother fucker".

Un peu avant.

- Ouaip? demanda Ryan en décrochant le téléphone.

- Mon ami! C'est moi!!! hurla une voix avec un accent Russe à découper à la machette.

Ryan éloigna l'appareil de son oreille.

- Boris.... ça fait plaisir de t'entendre.. Alors où en sont tes projets de destruction de cette île? demanda Ryan aprés avoir approché le portable.

Il savait qu'il pouvait parler sans crainte avec Boris, son téléphone est plus sécurisé que ceux du Pentagone

- Ne te moques pas de moi petit! C'est grace à ce projet que je t'offre 20000$! reprit la voix de Boris. Un Boris en parfaite santé: complétement dé-fon-cé.

- 20000? Mmmh.... c'est pas top-top pour un meurtre.

- C'est pas un meurtre, brute épaisse! C'est un enlèvement... pause ... bon oui, il y a de fortes chances pour qu'il soit suivit d'un meurtre oui, peut-être...

Ryan eut un sourire

- Allez, je suis bon et généreux. C'est d'accord, va pour 20000$... Alors c'est qui le gars? Et où je peux le trouver?

Back to ze présent

Le gangsta avait une démarche de véritable pingouin.

Il se dirigeait comme ça, les jambes écartées, fonçant vers son destin. Le coin entre la 95e rue et la 7e avenue...

Il arrivait au tournant...

3...

Il ft un signe de tête à un passant...

2...

Ryan se sentait vraiment bizarre, il était le seul être vivant en costume de toute la rue, probablement de tout le Bronx...

1...

Ryan porta sa main à la crosse de son Eagle...

0...

Ryan sprinta vers le pingouin...

Sortit le Desert...

Il arma son bras...

L'homme se retourna...

Trop tard...

2,290kg de métal pur, brillant s'abatirent sur le crane couvert de rastas du gangsta.

Ryan n'avait pas jugé nécessaire de vérifier si la rue était déserte.

Il savait que dans ce genre de quartier, les bagarres, les enlévements, les coups de feu,... Tout ça n'avait aucune importance... l'habitude...

Par réflexe, l'Irlandais regarda autour de lui.

Personne...

Il passa le tournant rapidement, laissant l'homme inconscient sur le trottoir. Quelques secondes plus tard, il revint au volant d'une automobile flambant neuve.

Elle n'était pas à lui, Boris lui avait prêtée, juste le temps du boulot.

Il faut pas espérer un cadeau d'un salopard de Russe vicelard.

Il sortit de l'auto, fit le tour, ouvrit le coffre, saisit l'homme par les épaules et le rangea dans le coffre.

L'homme ouvra un instant les yeux. Ryan le frappa. Mais ne put assomer l'homme. Le gangsta eut juste le temps de voir un grand mec, blanc, en costard qui referme un coffre...
Un coffre dans lequel il est couché...