El Castillo

Ambiance

El Castillo est un bar à tapas trés typique.

Il se limite principalement à un bar:




Et à quelques tables...

Rien de spectaculaire, rien de tape à l'oeil. Pourtant, le bar attire un paquet de monde, des Latinos vivants dans le quartier, principalement.

Pourquoi?

Premièrement parce que la nourriture est excellente (les tapas surtout) tout comme l'ambiance qui y règne.

Deuxiément parce que le patron, Carlos Puebla est particulièrement sympathique, enjoué, drôle....

Et puis et surtout, parce que ce bar est le QG du gang Latinos de l'île.
C'est ici que se tiennent les réunions pour voter les actions du gang, les vengeances...

Malheureusement, cette dernière fonctionnalité du bar est rarement employée. En effet, depuis que les autres gangs ont prit le controle de l'île, les Latinos n'ont plus grand chose à dire...

Ambiance...

Luis était accoudé au bar, Francisco assit à ses côtés. Luis n'avait pas envie de rentrer chez lui aujourd'hui...
Trop humilié, trop honteux,...

- Hola gringos! Alors? Que quiereis? demanda Carlos, le tenancier.

- Nada... gracias... répondit Luis

- Une bière... commanda Francisco

- Ok, deux bières... pour te guérir de ta mauvaise tête petit dit Carlos avant de s'éloigner.

- Hey holmes, ça va? T'as pas l'air bien... murmura Frncisco à l'attention de Luis

- C'est rien... c'est cet enfoiré d'rital... ça fait plusieurs fois qu'il s'fout d'ma gueule... j'en peux plus... j'vais l'buter... répondit Luis

Francisco regarda un instant autour de lui.

- T'es sérieux mec? J'veux dire... c'est pas des paroles en l'air?... murmura Francisco, sa voix devenant presque inaudible.

Luis regarda Francisco

- Pourquoi? Tu s'rais prêt à m'aider?

Les deux hommes se regardèrent un long moment... Carlos perçut ce regard...

- Ecoutez les jeunes.... je sais ps c'que vous manigancez, et j'm'en fout.... mais pour l'amour de Dieu, faites gaffe.... compris?

Les deux hommes ne dirent rien. On ne ment pas à Carlos, de plus, ils savaient qu'il avait raison.
Après avoir but leurs bières, les deux hommes s'éloignèrent...
Ils avaient parler à voix basse toute la soirée et continuaient jusqu'a ce qu'ils se séparen dans la nuit, impatient d'être le lendemain...

Ambiance...

Une voiture surgit de nul part... (enfin... si de là en fait...)

Une ford, avec à son bord, un chicano balafré et un autre homme très sérieux, en costume.
La voiture se gara à cheval sur le troittoir, juste devant un bar à tapas "El Castillo".

- On y est caïd... dit l'homme en arrêtant la voiture, mais sans en sortir.

- Je... tu... hésita le balafré

- Ouaip... on rentre là-dedans... et y a de grandes chances pour que j'en sorte seul... termina Ryan.

Le chicano resta bouche bée... les larmes aux bords des yeux...

...silence...

Les larmes coulaient mainenant abondement sur les joues du chicano. Ryan posa sa main sur son épaule.

Augmenta le son de la radio

- Je sais petit... je sais... pleure... c'est tout c'qui t'restes... une clope? le jeune accepta.

Le Balafré toussa lorsqu'il tira la première bouffée.

- Comment tu t'apelles petit? demanda Ryan aprés un petit moment

Le futur mort renifla

- Luis... Luis Carranza...

- Luis, tu veux qu'je fasses quelque chose pour toi? J'veux dire... à part ne pas te buter... ta famille? Tes potes?

- Tu t"fous d'moi? Tu vas m'buter! TU VAS ME BUTER ET TU ME DEMANDES SI TU PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE POUR MOI!! s'emporta Luis

- Ouais.. c'est que c'est la première que j'propose ça à un d'mes... "clients"... mais tu m'a émut...

Luis lança un regard plein d'espoir à Ryan

- Tu fais pas d'illusion petit. J'vais quand même te buter... la différence avec les autres avant toi, c'est que j'aurais un petit pincement au coeur quandje dépenserai l'argent à Las Vegas.

Luis baissa les yeux. Il ne pleurait plus. Résigné.
Les deux hommes restérent un moment à fumer dans la voiture, dans un silence de mort.
Aprés un moment, Ryan regarda sa montre. Luis perçut ce regard. Ryan perçut le regard de Luis qui avait perçut le sien vous suivez?

- On doit y aller? demanda Luis, résigné.

- Ouaip... répondit simplement Ryan

Luis sorti le premier, il attendit Ryan. Ils entrèrent ensemble dans le bar.
À l'intérieur, Carlos, le tenancier nettoyait des verres devant une épave qui cuvait, affallée sur le comptoir.
Carlos vit les deux hommes entrer. Il adressa un regard plein de tristesse à Luis et plein de haine à Ryan. Après quoi il vira brutalement le poivrot, claqua la porte de sa demeure et plaça un écriteau "Cerrado".
Il se tourna ensuite vers ses deux visiteurs et, sans un mot, les conduiit dans la cave...

Arrivé en bas d'un long escalier en métal, les trois homms débouchèrent dans la large cave à vin de Carlos, cave qui dépassait largement la superficie du bar à la surface. Une longue table s'étendait d'un mur à l'autre. Derriière cette table... 5 chaises pour 5 hommes... tous éclairés par une petite lampe qui donnait des reflets étranges à leurs visages...
Luis écarquilla les yeux...

- El Consejo... souffla-t-il, abassourdi.

Le jeune homme se retourna, probablment pour chercher Ryan, pour lui expliquer, il devait certainement penser qu'un Irlandais connaisse que dalle en matière de coutumes Latinos... il se trompait évidement. Mais l'Irlandais avait disparu. Il s'était reculé et s'était installé sur une chaise, à côté de Carlos.

- LUIS CARRANZA-LOPEZ? lança une voix, celle du senior du groupe: Venustiano del Calefacion

- Sì... répondit timidement Luis, toujours debout...

- Sais-tu pourquoi tu es là, chico? reprit une autre voix... celle de Pedro Debajo

- Bah... j'suis pas sûr... au début j'pensais que c'était les ritals qui voulaient me buter... mais vous... j'vois pas...

- Tu avoues donc avoir fait une bourde liée à un Italo-Américain? demanda un nouvel intervenant: Carlos de la Mochila

- Je... je... commença, hésitant, le balafré.

- iMierda! Les mecs franchement! Ca sert à quoi ce cirque? Pourquoi on parle pas franchement, sans tourner autour du pot!? coupa le plus jeune membre: Pablo Gáralez

- Le p'tit n'a peut-être pas tort... commença la voix lente et posée d'Emiliano Salazar alors que les autres membres s'aprettaient à protester. ...aprés tout, il me semble évident que ce jeune homme est loin d'être con... Tu n'es pas con, hein petit? termina l'homme en sortant son visage de fouine de l'obscurité.

- Je... commença Luis, hésitant encore à répondre. Peut-être était ce un piège...

- Bon sang! Mais évidement qu'il est con! Comment un individu un minimum intelligent peut-il penser que tuer un rital sur nos terres soit positifs en quoi que ce soi! La situation était stable! Plus de guerre des gangs depuis des mois! On gagnait même un bon pourcentage! s'emporta Mochila.

- Peut-être simplement parce qu'il pense que les Latinos se sont fait marcher dessus depuis trop longtemps! Qu'il est temps que ça change! Et si toi, Carlos, tu gagne un "bon pourcentage", sache que les Latinos bouffent de la merde! rétorqua le jeune Pablo.

- J'suis d'accord avec le petit! Il est temps que les choses changent! Ces salopard nous bouffent toutes nos parts de marchés: drogues, armes, filles,... ils nous jettent des miettes et on est sensé être heureux! Luis a fait ce qui aurait du être fait depuis longtemps... Il aurait simplement été préférable qu'il nous parle de son projet avant de passer à l'acte encouragea Pedro.

- Mais comment des individus aussi irresponsables ont-ils put être intégré dans notre Conseil?! lança Carlos, levant les mains au ciel.

Pablo se leva, sur un air de défi. Pedro se leva à son tour pour retenir le jeune fou qui allait se jeter sur le modéré Mochila.
Ils laissaient Luis en plein doute... il s'était préparé à mourir et là, il parlait de le laisser vivre...
Soudain, dans le tumulte de la dispute, la vieille voix du vieux sage s'éleva:

- Messieurs! MESSIEURS! malgrés la vieillesse de la voix, l'autorité était toujours intacte et le silence revint. Vos querelles sont sans importance: le destin de Luis a déjà été voté... il doit mourir

Ryan perçut un frisson qui parcoura le corps de Luis.

- Bourreau... continua Venustiano.

Ryan se leva, sorti son arme et l'appliqua contrela tempe du jeune Mexicain.

- Una ultima palabra? demanda Ryan, surprenant tout le monde.

- Nous vous payons pour tuer! Pas pour être juge!! cria Carlos, sa voix transpirait le stress.

- Je tue à ma manière. Si cela ne vous plait pas, occupez-vous vous même de Luis.

Carlos allait ripoter, mais Venustiano lui intima de s'asseoir.

- Alors? demanda Ryan, le Desert Eagle toujours collé contre la tête de Luis.

- Je... je voulais juste dire que... que si j'ai tué ce type... c'est pas seulement pour m'assurer de la prospérité de mon quartier, de mon gang et tout... si je l'ai buté, c'est juste parce qu'il avait bafoué mon honneur et toutes les valeurs auxquelles j'adhère. Il a insulté mes origines, mes amis, mon quartier... C'est pour venger tout cela que j'ai crevé ce connard. C'est pas une question d'argent ou de contrôle de la ville. Et... et j'ai toujours crut qu'un gang ça marchait comme ça... que c'était basé sur des valeurs... que quand on butait un type c'était par vengeance... pas par interêt... pas pour l'argent...voilà... tu peux y aller mec... termina Luis en fermant les yeux, comme quand on s'attend à être frappé...

Ryan jeta un regard aux 5 grand-pères du fond de la pièce.

...silence...

- Je pense qu'un nouveau vote serait nécessaire... lacha la voix d'Emiliano Salazar.

Carlos lacha un juron. Il était debout et ne tenait plus en place. Il s'épongeait sans arrêt le front. ll accepta de revoter, visiblement pressé de voir le Luis mourir, après tout, l'éxécution avait été acceptée une fois, elle le serait encore!

- Qui est favorable à l'exécution du jeune Luis? demanda solanellement Venustiano.

Venustiano leva la main

Carlos leva la main

Pedro ne la leva pas

Pablo ne la leva pas

Emiliano garda les bras croisés.

- Et bien Emiliano? Vous votez ou non? demanda poliment Venustiano.

- Mais j'ai voté répondit Emiliano calmement

Tout le monde écarquilla les yeux.

- Je trouve qu'un jeune avec de tels idéaux, c'est vachement rare. On en a truvé un et il est de notre côté en plus. Le tuer serait stupide! Au contraire, je trouve que lui offrir un poste plus important au sein du gang serait beaucoup plus intelligent... Sur ce messieurs, je vous laisse, il y a 100kg de Marijuana qui arrive de Nouvelle-Zélande demain, il faut que j'y aille. Emiliano avait dit tout cela calmement, en se levant et en se dirigeant vers la sortie, laissant la cave dans un silence de plomb...

Venustiano fut le premier à reprendre le controle de sa langue:

- Qu.. quelqu'un a une objection à faire?

Carlos voulut dire quelque chose... mais il ne trouva pas les mots. Et puis, il n'avait plus aucune chance de faire entendre sa voix...

- Fort bien. Il est donc temps de cloturer cette session plutôt mouvementée... termina le vieillard en déplaçant sa chaise roulante jusqu'à l'escalier où le Gros Barman l'aida à grimper.
Carlos, le membre du conseil, resta un moment debout, regarda ces deux collégues qui étaient tout sourire, cracha un juron et s'en alla.
Pedro et Pablo se levèrent immédiatement aprés, remontèrent dans le bar et décidèrent de faire la fête jusqu'au lendemain... sans avancer aucune raison
Ryan et Luis restèrent un moment seuls...

- Bon... on y va? demanda Ryan en rangeant son arme.

- Je... heu... ouais... Putain ouais! répondit avec entrain Luis

Les deux hommes se retrouvèrent dehors, les cris et les chants de Pablo, de Carlos et de Pedro se faisaient clairement entendre... ainsi que de l'épave qui avait attendu sagement la fin de la rénuion avant de rentrer à nouveau dans le bar.

- Bon... ben j'vais rentrer moi, hein. T te débrouilleras ou je te déposes? demanda Ryan en désignant du pouce la Ford volée plusieurs heures auparavant.

- Tu déconnes ou quoi? Aujourd'hui, j'ai rencontré les 5 mecs que j'ai toujours dorés! Aujourd'hui, un dingue de tueur Irlandais ma plaqué son flingue contre la tempe! Aujourd'hui, j'ai crut que j'allis mourir! Alors oui, je pense que je me débrouillerais pour rentrer chez moi!répliqua Luis avant d'éclater de rire.

- Ouais... t'as pas complètement tort... répondit Ryan avant d'éclater de rire à son tour... Tiens... au cas ou... dit Ryan en tendant à Luis une carte de visite: "Esteban Leblond, vente de clou en détail" avec, bien entendu, un [url=https://heaven-island.forumgaming.fr/repondeur-telephonique-f9/portable-de-ryan-o-shea-t542.htm]numéro de portable[url]

Ryan adressa un clin d'oeil à Luis et l'abandonna devant El Castillo
Ryan s'en alla en souriant, mains dans les poches, tranquille...De loin son contrat le plus interressant depuis longtemps...

Ambiance

Luis gara son BMX contre la paroi du bar. A l'intérieur, Pedro l'attendait. Luis était à l'heure sur le rendez-vous fixé, mais nul doute que Pedro était là depuis le petit-déjeuner.
Pedro fit signe à Luis qui était encore dehors.

- iHola Amigo! dit Pedro lorsque Luis s'assit à côté de lui.

- Hola... alors, qu'est-ce que tu.. qu'est-ce que j'peux faire pour le quartier? demanda Luis, rapidement.

Il aurait voulu faire le beau, le caïd. Du genre maitre zen, qui sait se maitriser. Mais cette couverture s'effondra rapidement. Il avait l'air beaucoup trop pressé, beaucoup trop nerveux...

- En fait... c'est assez simple... tu vois, Carlos -tu connais Carlos?- a pas mal de problèmes. Un type à buté sa, enfin, une de ses copines. Et il pense que c'est la mafia... la mafia qui veut se venger... qui veut se venger de toi.... expliqua Pedro, lentement.

Luis se mordit la lèvre inférieur. Il n'avait pas réfléchi à ce genre de conséquences.

- Je... j'suis... commença Luis, son apparence de dur était en miettes.

- Ouais, j'm'en doute. Mais, franchement, j'ai des doutes que la mafia soit derrière ce meurtre... le type que t'as explosé, c'était juste un pion, si ça se trouve, ils s'en sont même pas encore rendu compte. Bref, le truc, c'est que Carlos veut ta peau et celle de celui qu'il croit responsable de la mort de sa belle. Et j'me suis dit que, après tout, si tu butais le rital, il te pardonnerai... un peu... peut-être...

- Attends... j'veux dire, attendez... vous voulez m'dire que j'dis buter un type? demanda Luis, interloqué

- Ouaip... c'est ça... un problème? demanda Pedro, un sourcil relevé.

- Hum... non non... juste... que... enfin, rien... juste, donne moi son nom répondit Luis, tentant de restaurer son image de gangsta

- Héhé... tu vas rire. Tu te souviens, le rital que t'as buté, un jour, il t'as demandé d'aller chercher un type, nan?

Luis fit "oui" de la tête, se demandant comment Pedro savait ce genre de truc.

- Et ben c'est ce type la! Il s'apelle Luigi Bollea. Il a eut un accident et il est à l'hosto actuellement, tu dois le faire sortir, l'enmener dans un endroit discret et le buter... oh, et tant que tu y es, demande-lui 2-3 infos sur les activités de la Mafia dans le quartier. Comprendes?

- Ouais, ouais, sans problème. dis Luis sans y croire

- Bon ben... super alors... Luis resta un moment les yeux dans les bouteilles d'alcool qui tronait sur les étagères en face de lui. Alors? redemanda Pedro

- Ah ouais, ouais... tout de suite... dis Luis en se levant et en se dirigeant vers la sortie. Mais, avant de passer la porte, il se retourna ...euh... avat que j'oublie. Il se pourrait que j'ai besoin d'aide et... est-ce que j'peux... est-ce que j'peux..."inviter"... un pote...

- Francisco?... si tu veux... mais c'est pas un modèle de discretion pas vrai.. alos fais gaffe. En même temps, il est responsable de l'accident du Rital... ça pourrait être utile pour la partie "interrogatoire"... va pour Francisco.. Oh, Luis, fais gaffe avec ce flingue pointé sur ta queue, tu pourrais avoir un sale accident... répondit Pedro avant d'éclatr de rire.

Luis acquiessa de la tête, enfourcha son BMX et s'éloigna, se demandant vraiment comment il pouvait être au courant de tout ça...

Ambiance...

Le bus en provenance de l'ancienne zone indigène s'arrêta devant l'arrêt le plus au sud d'El Rio Santo.

Luis en descendit, l'air épuisé. Il parlait avec son ami Francisco. Tous les deux riaient, plaisantaient... mais sans véritablement réussir à paraitre vrai... quelque chose dans leurs regards... une lueur... une lueur triste...

Les deux latinos marchaient tranquillement dans leur quartier. Dans leur zone. Tous les deux étaient assez connu, tous les deux étaient assez bronzés pour être considérés comme de vrais Chicanos, des purs spécimens d'El Rio Santo. Si le quartier avait un quelconque interêt touristique, si il fallait créer une brochure touristique pour représenter le quartier, ils pourraient se retrouver sur la couverture. Bref, il ne couraient aucun risque d'être agressé, d'être asticoter... ils étaient en sécurité.

Alors que les deux amis passaient devant El Castillo, toujours en maintenant l'illusion de bonne humeur, un cri s'éleva à l'intérieur du bar.

- LUIS CARRANZAAA!!!!!

Luis se retourna, effrayé, Francisco l'imita. Aprés un instant de stupeur, Luis saisit le Beretta, il n'avait pas encore le réflexe. Les deux chicanos cherchèrent du regard qui pouvait bien leur chercher des noises dans leur propre quartier.
Luis trouva...



Pablo Gáralez sortait furibond d'El Castillo

- Luis! Putain mec, mais qu'es-c'que t'as foutu, coño! hurla Pablo sur le parvs du bar, dans la rue, devant tout le monde Entre! 'Faut qu'on parle!

- Mec, tu veux que je vienne avec toi?... J'veux dire... ils ont voulu de buter... souffla Francisco à son ami

- Nan mec, nan, ça va... répondit Luis Rentre chez toi... préviens ma famille répondit Luis avnt de suivre Pablo

Pablo traversa le bar san arrêter d'engueuler Luis, sans que l'intéressé ne sache exactement pourquoi... Il avait juste qu'il lui faudrait suprimer toutes les personnes présentes pour espérer faire oublier cette humiliation.
Pablo se retourna devant la porte qui menait à la cave où Luis avait rencontré el Consejo pour la pemière fois.

- Putain mec! Tu sais pas dans quelle merde tu nous a foutu... tu sais pas dans quelle merde tu t'es foutus!... Et qu'est-ce que tu fous avec ce flingue toi? hurla Pablo en saissant le Beretta que Luis tenait toujours.

Lui baissa les yeux et suivi Pablo dans l'escalier. Il ne s'arrêta pas pour autant de crier. Luis redécouvrit la cave à vins de Carlos. Une longue salle. Cette fois, il n'y avait qu'une table installée sous l'unique ampoule. Avec une seule chaise. Pablos s'assit sur le coin de la table. Luis s'installa sur la chaise.

- DEBOUT!! hurla Pablo.

Luis se releva dans un sursaut. Pablo s'enfuit le visage dans les mains et lacha un long soupir. Il se frotta les yeux, exaspéré.

- C'est bon, c'est bon, assied-toi... en agitant la main, comme si il pouvait controler Luis.

- Je... Je... Qu'est-ce que j'ai fait...exactement? demanda Luis, hésitant.

- Ce que t'as fais?... ce que t'as fais?... CE QUE T'AS FAI!!?? hurla Pablo en se relevant. Quand on t'as dis de buter ce Waps, on t'as demandé de le faire discrètement!! DI-SCRE-TE-MENT!!! C'est pas compliqué!

- MAIS J'AI ETE DISCRET PUTAIN!! hurla à son tour Luis, fatigué de se faire marcher dessus.

Il espérait que hausser la voix allait déstabiliser Pablo et le calmerait, ainsi, ils pourraient discuter normalement... ou alors ça allait le mettre encore plus en rogne et mettre un terme à la vie de Luis...
Pablo haussa les sourcils... le plan de Luis marchait...

- T'as été discret?... T'as été discret?... Pablo perdait son autorité... Luis sourit, son plan marchait comme sur des roulettes... Mais dis moi, tu es né con, ou alors c'est un choix de vie? ...oui bon, le plan... c'était peut-être pas ça finalement... C'est donc par discrètion que t'as enlevé le macarroni, même pas dans, mais AVEC son lit? C'est par discrètion que, aprés avoir assomé deux gardes du corps dans la chambre et sans les avoir planqués, que tu as traversé tout l'hôpital comme un chauffard? C'est par disrètion que tu as piqué le véhicule le plus discret de cette île: une ambulance? Sirènes hurlantes en plus!! Et, c'est bien connu, il n'y a pas plus discret qu'une décharge à ciel ouvert pour torturer un mafosi! Sans compter qu'il y avait une superbe jungle bien touffue, mais, bien sûr, c'est pas super-super discret. Et puis, pour être sûr de passer inaperçut, pour être sûr de devenir invisible, ON LUI FOUT LE FEU A L'AMBULANCE!!! hurla Pablo

Pour toute réponse, Luis lança un regard à Pablo...



Un regard rempli d'un mélange de tristesse et de haine.

Pablo s'enfouit à nouveau le visage dans les mains, nouveau soupir... Pablo e calma un peu...

- Il faut que tu comprennes... j'ai au moins autant envie que toi de buter tous ces hijo de puta... et, comme toi, je trouve qu'el Consejo, parfois, il prend des décisions un peu nazes... mais... mais on peut pas se agir comme ça... sans réfléchir... tu comprends? demanda Pablo, calmement.

Luis acquiessa, les larmes aux yeux...

- Bon... super... maintenant, retourne chez toi, retourne dans ta famille, retourne à ton boulot de chauffeur de taxi... fais toi un peu oublier... on te recontactera dés qu'on aura à nouveau besoin de toi. Pablo saisi Luis au menton, tourna la tête du balafré et plongea son regard noir dans celui de Luis Mais oublie pas un truc: peu importe le temps qui passe, peut importe ce qui t'arrive, n'oublie jamais ton gang, n'oublie jamais ton quartier... ne nous oublie jamais. Ok? termina Pablo

Luis acquiessa à nouveau. Pablo se leva. Luis sêcha ses larmes. Pablo s'étira. Luis se leva à son tour. Pablo se dirigea vers la sortie. Mais, avant de grimper les escaliers, il se retourna.

- Et, pour ton flingue, ça vaut mieux que je le garde jusqu'à ton prochain... boulot...

Puis, il disparut dans l'obscurité de l'escalier.

Luis resta un moment seul, luttant contre les larmes qui affluaient à ses yeux. Une fois le combat gagné, il remonta lui aussi.
Là, un autre combat commença, celui de Luis contre les regards des Latinos présents dans le café. Tous le regardaient avec supériorité. Luis bassa les yeux... encore...

Il sorti du café à pas pressés et s'enfuit dans la nuit...

Ambiance...

- Shalom, les Bouffeurs de Tacos! lança Joackim en entrant dans le bar

Toute l'assemblée se retourna vers lui, et le salua à son tour à coup de "youpin", "nez-crochu", etc...
Un des latinos se leva et lança:

- Et, Yo! Tu l'as retrouvé le morceau de ta bite que t'as perdu y a longtemps?

La salle éclata de rire de plus belle

- Nan, mais ce soir j'vais chercher dans l'cul d'ta femme, j'aurais p'tet des chances de le r'trouver! rétorqua Yo

La salle éclata de rire encore une fois, y compris Joackim et son adversaire verbal.

- Ca va mec? demanda Carlos en tendant la main vers Joackim

- Ca va, ça va mon gros répondit Yo en tapant dans la main tendue.

- J'te sert un truc?

- Volontier... répondit Joackim alors que Carlos versait déjà la tequila. ...didon Carlos, t'as des nouvelles de Luis? Ca fait un bail que je l'ai pas vu? demanda Joackim aprés avoir bu un peu.

Carlos toussota, porta son attention sur le verre qu'il frottait déjà depuis 5 minutes.

- Hum... c'est à dire que... hum... j'peux pas trop t'en parler... mais t'inquiète, t'inquiète, il va bien... répondit Carlos, hésitant

- Oh je sais! Si y avait eu quelque chose de grave, il m'aurait appellé! Comme tout le monde dans ce quartier! dit Joackim, masquant sa déception de ne pas être tenu au courant...

Tititi-tititiiii

Le téléphone de Joackim sonna, le nom de José-Luis brillait sur l'écran.

- Tiens, en parlant de problème... dit Joackim en ouvrant le clapet de son portable Ouais?...Ouais je sais... Qu... au comissariat?!... Putain, encore!!... Mais qu'est-ce qu'ils te font pour t'attirer comme ça?... Ca fait la 5e fois ce mois-ci!... Ouais, ouais, ouais... je viens, je viens... Yo raccrocha Bon, j'y vais. Carlos, les Tacos, salut! dit Yo en sortant

Dehors, il hêla un taxi, demanda qu'on le dépose au commissariat