Le duplex pour la family...

Ash est un peu perturbée, il n’a pas agi comme elle espérait…il allait être difficilement manipulable…elle devait en apprendre un peu plus et donc passer du temps avec « ouais c’est ça ma fille, donne toi bonne conscience, mais a moi tu me là fais pas…tu bave devant ce mec…prend garde a tes miches et ouvre l’œil »

Après avoir nourri ses deux amours, Ash écoute les infos de Matt. Fait pas bon d’être d’un gang en ce moment. Enfin ce n’était pas le premier coup dur que le quartier recevait et comme d’habitude seuls les plus forts survivaient aux changements de politique qui régnaient. Les sœurs homozygotes étaient devenues maitre dans l’art de survivre.

-biens sur que j’en suis. On va rendre visite ? Hum faut faire bonne impression dès la première fois c’est important. Je reviens deux minutes.

-ha ces filles, on y ait encore demain.

Matt s’installa sur le tabouret de la cuisine et se servit un verre du jus qui restait.

- je ne crois pas avoir mis plus de 10 min, comment me trouvez-vous ?

La jeune fille venait d’enfiler une mini-jupe et un haut léger mais ample qui ne viendrait pas appuyer sur les hématomes fait quelques heures auparavant.
Ash enfila une paire de talon qui lui fit gagner d’un coup 5 cm.

-canon comme toujours Ash.
-bonne réponse.
-on peut y aller ? Je ne voudrais surtout pas déranger…

Ils descendirent pour prendre la caisse de Matt.
Ash ne put s’empêcher de faire quelques réflexions :

-Matt t’as l’intention de changer un jour de c’te caveau a ciel ouvert. On va y laisser notre peau un de ces jours. Les services d’hygiène savent que tu conduis une déchetterie dans les quartiers habités ?

-Ash le jour où tu auras une caisse tu pourras commenter la mienne, et puis rien ne t’empêche de marcher. Personne te force à monter dedans.

-ho moi je disais ça, je disais rien hein…c’est je viens juste de faire connaissance avec un nettoyeur du tonnerre. Tu verrais après son passage c’est nickel, c’est vraiment prati…

-Ash.

L’envie prend la jeune femme de voir jusqu’ou elle peut aller, quel sont ses limites…mais ce n’est ni le moment ni le lieu pour ça « dis surtout ma fille, que si tu perds la face tu ne veux pas qu’il y ait de témoin… ».

La route commence à monter et la voiture se dirige vers la montagne. La route se fait sinuante, puis ils arrivent dedans un vieil entrepôt d’apparence abandonné vu le délabrement.

-je ne sais pas pourquoi, mais je sens que la journée va continuer sur le même rythme que celui de matin.

- déjà fatiguée ?

-certainement pas, tu veux parier ? Ou t’as peur de perdre encore une fois ?

Vient de…


Ambiance


Ca faisait déjà plus de trois heures que Matt et T étaient rentrés à l’appart. Il n’avait guère changé depuis le départ des filles…et Matt avait soigneusement gardés les affaires des deux frères. Puis, il y avait eut l’opportunité de ce garage…alors que MK abandonnée la Mustang. Il fallait garder tout ça au frais…Vu la tournure des elements, Nash voudrait surement se retirer au calme. Il était coutumier du fait. Matt fit donc installé un duplex entièrement aménagé à l’intérieur d’un garage ultramoderne. Il sera en paix là-bas.

Puis, il s’était chargé de remonter la BMW accidentée…ça lui avait coûté bonbon, mais avait payé avec la vente de la voiture de Spencer. Après tout, un juste retour au chose quant on sait que c’était Spencer qui était responsable de l’accident. Depuis, tout était resté en place…prêt à le recevoir.

Maintenant, il attendait qu’il dédaigne accepter la situation, qu’il se reprenne en main…y’avait tant de choses à faire. Face à la vitre, un mugg de café en main, il guette, calmement. Derrière lui, il sent Will qui s’agite. Ne tiens pas en place. Malgré son attitude, le fait qu’il ne veuille pas le montrer, Matt sait bien que T s’inquiète pour son pote.

Pour la énième fois de la soirée, T tente de se replongeait dans sa paperasse…Il n’arrive pas à admettre que Nash soit si mal que ça. Il sait bien que cette nana, l’a changé. Mais il n’est pas devenu fleur-bleue…non, pas le Nash qu’il connaît. Un mec capable de te foutre une bastos entre les deux yeux, et t’enterrer sans remords après…parce que tu le gênais…ou parce que lui, T , lui avait donné l’ordre. Bordel, qu’est-ce qui tourne par rond. Et voilà, sait plus où il en est avec ces p’tains de chiffres qui se ressemble tous…Il envoie en l’air une poignée de papiers remplis de tableaux.

Il se lève, recommence à tourner en rond…lui qui parait si calme d’habitude, posé…l’air de tout maîtriser…ça marche plus.

-P’tain, qu’est-ce qu’il fout, bordel…

-Il est arrivé…

T se rapproche de la baie vitrée, à coté de Matt. Il a bien changé, lui aussi. Ce départ précipité là propulsé à la tête de la (dés) organisation. Il a mûri…et à sut montrer du respect quant Will est revenus. Il faudra penser à lui…

-Comment tu l’sais…


Matt désigne une lueur dans la nuit.

-Son garage vient de s’allumer.

T acquiesce lentement.

Ils restent silencieux un moment. Puis, ils aperçoivent les phares d’une voiture sortirent du hangar. Quelle bonne idée, cette puce qui permet de reconnaître la voiture, d’ouvrir et refermer les portes automatiquement à son approche. Matt se recule, pose son mugg vide sur le bar, passe son bras par-dessus, en sort un boitier noir.

-C’est quoi ?...

-Un traceur…ça évitera de le perdre.

-Prévenant…Comme pour lui-même.

T prend sa veste, s’apprête à sortir. Matt le rejoins, prend une enveloppe kraft…un coup de fil dans la soirée…un portier du Lion’s casino…et un message sur le vieux portable de Nash…Mme Young. Il s’est arrangé pour l’avoir.

Ils quittent l’appart, récupère la Merco, puis guidé par la balise, prenne la trace de Nash…juste au cas où.

Ambiance
Nouveau jour qui commence sur Heaven, nouvelle journée ensoleillée, une bonne odeur de café qui flotte dans l’air…T émerge peu à peu, du bruit à l’étage inférieur. Obligé de se lever, coup d’œil au réveil…plus de 10h, ça va!

Un tee-shirt jeté sur le torse, T descend l’escalier métallique, débouche dans le salon. Matt arrive au même moment, un mugg fumant.

-Salut man

-‘lut…T se frotte le visage…prend la tasse… Quoi de neuf ?...

Matt se laisse tomber sur un des canap’, pose les bras le long du dossier…

-Y’a un keum qui cherche à te joindre…ça fait deux heures qu’il appelle…

Après une gorgée…

-Qu’est-ce qui veut ?

Matt se passe la main sur le menton avant de poursuivre…

-C’est au sujet de Ronald…pas tout compris…le mec est sur Heaven, il veut te voir, c’est important…des papelards j’crois.

Nouvelle gorgée…

-Tu crois qu’c’est quoi ?

Matt secoue la tête…

-Sais pas, mais le keum n’est pas d’ici. Court silence avant de poursuivre.[color=blue] Il parle comme un scribouillard…j’crois que tu ferais bien de le voir…[/color]

-Arrange ça, tu veux…un endroit public de préférence…

T pose la tasse qu’il a vidée d’une traite, se dirige vers l’étage supérieur. Quelques minutes plus tard, on entend l’eau de la douche coulée…

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Deux heures plus tard, ils sont en terrasse d’un restaurant, un plateau de fruits de mer devant eux, une bonne bouteille de vin blanc au frais. Ils ont vu sur la mer et l’air est chargé d’iode, le soleil commence à taper, les filles défilent légèrement vêtues.

T en est à son troisième crustacé quant apparaît enfin son rendez-vous. Un costard cravate qui s’avance, un attaché case à une main, de l’autre, vérifie son nœud.
A la hauteur de la table, il tend la main droite en direction de T.

-Mr Curtis, je suppose ?...Johann Samberce, du bureau de Los Angeles.

T relève la tête vers le nouveau venu…

-Bureau de quoi ?

-Euh, le bureau de votre oncle Ronald Curtis…il s’agit bien de votre oncle ? Je peux ? Il montre la place disponible devant lui.

T donne un coup de tête, mais n’a pas serré la main qu’on lui a présentée.

L’homme s’assoit…pose sa valise sur le coin de la table, l’ouvre…à l’intérieur, des papiers.

-Vous êtes bien William T Curtis ?... L’homme a sortit un document…à son nom.

T acquiesce … ce qui arrache un sourire à son interlocuteur.

-Il a été difficile de vous trouver, Mr Curtis…

-Pourquoi vous me cherchez… T se lèche les doigts…

-Mais pour l’héritage voyons,…en tant que dernier représentant de la famille Curtis...il vous revient des biens

T et Matt se regardent quelques secondes…puis T revint sur le scribouillard.

-L’héritage vous dites, …vous commencez à m’intéresser Mr Semberk.

-Samberce…Comprenez bien que je ne pouvais dévoiler cette information par téléphone…des gens peu scrupuleux auraient vite fait de…

-Abrège… T depuis qu’il sait qu’il peut s’agir d’argent, à changé de comportement, il se tourne maintenant face à lui, interrompant son déjeuné. Et il se monte à combien cet héritage ?...Combien j’vais toucher ?...

-Et bien, si on tient compte des nombreux remboursements, des traites et des quelques dettes de jeux que votre oncle a contractés…

-Tu vas voir que c’est moi qui vais devoir raquer… Matt sourit à la remarque de T. Mais l’autre ne tique pas…

-…il faut aussi tenir compte de votre décision sur le devenir de certaines acquisitions…

-De quoi ?... T a de plus en plus du mal à suivre les propos de son vis-à-vis.

-Et bien oui, que comptez vous faire de la propriété de … L’homme cherche dans ses papiers, …de Mr Curtis Maddox…sur Lorena Hills…il s’agit bien de votre second oncle, n’est-ce pas ?...Quelle tragédie tout de même cette histoire, deux frères assassinés le même jour…cela à dut être une sacrée perte pour vous… Oh, j’en profite pour joindre toutes mes condoléances à celle du cabinet.

T incline la tête, reçoit les larmoiements du pauvre type qui est en face de lui. Quels beaux salauds ils faisaient tout les deux…enfin, il en hérite maintenant, quel ironie du sort.

-Il s’agissait bien aussi de votre oncle, n’est ce pas ?

-Oui, oui…la baraque de Maddox ?...Elle vaut combien ?

L’homme tique un peu…fait un sourire gêné…

-Ben, elle a subit pas mal de dégâts, et vu son état de délabrement…sans les travaux de restaurations…au bas mots…dans les 2 200 000$...

Matt émet un léger sifflement…

-Mais ce n’est pas le seul bien qui vous revient…

T relève un sourcil, interrogateur. L’homme lui fait passer une liste…Matt se rapproche et lit par-dessus l’épaule de T.

Il y apparaît les divers achats que Ronald avait effectué lors de son arrivée sur l’île, un an auparavant : L’appart de Spencer, aujourd’hui réduit en poussière, mais le terrain lui appartenait encore, la villa de Maddox, le vedette dont ils se servaient encore…les entrepôts sur les docks, une boîte de nuit sur Paradise avenue dont personne ne soupçonnait l’existence, l’appart de sa mère sur Compton, à Los Angeles, un resto à New-york…et même des parts d’actions dans la boîte d’avocats…sans compter les voitures et les autres liquidités ramenés sur l’île.

Ils n’en revenaient pas, Ronald avait bien caché son jeu. Avec les propres acquisitions de Matt pour mettre l’argent au chaud, ils étaient à la tête d’un petit empire immobilier…en tout cas, ils n’avaient jamais eut autant de leur vie.

Ils passèrent le reste du repas, où finalement l’avocat fut invité à prendre part, à négocier, parlementer, imaginer leur avenir. Mise à part le bateau, la boite, l’Oakland…, le resto sur New-york, il marchait bien, puis ça ferait toujours un pied à terre, l’appart maternel, question de nostalgie et une petite partie des actions, ils vendirent tout le reste…

A la fin des transactions, après toutes les déductions faites, la somme finale s’élevait à plus de 8 500 000$.

-C’est un plaisir de traiter avec vous, Mr Curtis…Mr Cavaldotout. Fit l’avocat en se levant, prenant congé, les saluant.

Ils répondirent en hochant la tête…trop abasourdit par la nouvelle et les opérations financières qui en avaient découlées. T sortit un cigare de sa poche…

-Là, j’ai bien le droit…

-Tu m’étonnes, puis Nash n’est pas là pour te rappeler à l’ordre…

-Non, mais tu l’remplace assez bien à ce niveau là…répondit T en riant légèrement.

-Alors, Millionnaire, qu’est-ce qu’tu vas faire de ta tune, maintenant.

T réfléchit quelques instants, puis il allume calmement son barreau…tire un grnade bouffée, avant de la recracher.

-Hum…j’pense que j’vais racheter notre ancien QG…non, l’immeuble en entier…le faire retaper…et reloger les familles qui ont perdu un membre l’année dernière…

Matt acquiesce de la tête, l’air grave…

-C’est bien…j’y aurais pas pensé…

-Qu’est-ce que tu crois…c’est pour ça que j’suis ton boss, et qu’tu m’cire les pompes… Puis redevenant sérieux. J’crois que j’vais te remercier de me cirer aussi bien les pompes…t’aura ta part…Matt. Comme Nash, aussi…Mais pas un mot aux autres, ça reste notre trésor, notre caisse noire…

Il tire une nouvelle bouffée…Ouais, c’était une bonne journée au final, mais elle est loin d’être fini…ce soir, on fête ça…ils ont encore pas mal de choses à faire…Mais pour l’instant, William T Curtis savoure ses premiers instants de richard…c’est tellement bon

Une pièce un peu trouble, un matelas cabossé. Ash ouvrit les yeux et prit un instant avant de savoir ou elle était. Une chambre d’hôtel minable . Elle se leva et passa directement sous la douche. L’eau tiède acheva de l’éveiller avant que les points douloureux de son flanc.

La veille elle c’était recousue en prenant bien garde a désinfecté le tout. Elle réenfila ses vêtements de veille malgré la tache de sang sur son marcel.

Une fois dans la rue, elle héla un taxi et lui demanda de la déposer à son ancien appartement. Durant le trajet elle réfléchit pas mal…que faire ? Déjà récupérer son magot durement gagné. Ses maigres possessions et puis quelques jours de vacances ne lui ferait pas de mal, pourquoi ne retournerait-elle chez sa mère pour voir ce qu’elle devenait. Elle grimaça se souvenant de leur beaux père. Hum la liberté retrouvé était bien trop précieuse pour la risquer a nouveau. Et là ce ne serait pas quelque mois a l’ombre mais des décennie pour meurtre. Finalement il surement plus sage de partir en villégiature près de la plage pour profiter du soleil si cruellement absent ces derniers mois.

Le taxi freina un peu brutalement pour éviter un cycliste qui se prenait pour le roi de la route rompant ainsi les pensées de la jeune femme. Il la déposa et elle lui régla la course. Un coup d’œil au bâtiment il n’avait pas changé. Ash grimpa silencieusement les marches et pénétra dans l’appartement. Personne. Tant mieux elle n’aurait aucune explication à donner. Elle prit la direction de sa chambre et surprise celle-ci était encombré. Exaspéré Ash vira tout hors de sa chambre, et récupéra ses affaires qu’elle entreposa dans son sac et prit l’argent qu’elle avait mit de coté avec ses trésors dont une paire de lames jumelles, des poignards qui lui auraient été bien utile.

Elle utilisa le téléphone pour appeler une compagnie de taxi pour qu'un de leur chauffeur vienne la chercher. elle donna l'adresse et raccrocha. le temps que ce dernier arrive elle avait le temps de se changer.

Elle passa par la salle de bain prit une nouvelle douche enffila un jean, et récupéra un flacon d’antiseptique et s’occupa de changer le pansement en vérifiant si ses points ne lâchaient pas une nouvelle fois. C’était toujours MK qui avait doué pour raccommoder n’importe quoi ou n'importe qui...elle laissa échapper un soupir :

-et m****

Viennent de …

Ambiance

Le souffle est régulier, les traits de la jeune femme un peu plus détendue. Quelques gouttes de sueur perlent à la naissance du front. T les épongent avec sa chemise tâchée de sang. Il la retirait en arrivant, essuyant le plus gros de l’épanchement de la plaie. Il est pas infirmier, certes, mais les blessures à l’arme blanche et par balles, ça le connaît. Plusieurs fois, il c’est improvisé médecin urgentiste, intervenant sur le corps meurtri de son pote Nash, Nash agissant de même lorsque lui-même ne pouvait pas se le faire.

Il s’est attelé à la tâche sitôt rentré. Après avoir déposé avec précaution le corps d’Ash, il est allé chercher une bassine d’eau tiède, et la trousse d’urgence. Une piqûre d’anti-douleur doublé d’un puissant anesthésiant plus tard, il a recousu les chairs en points serrés…le désinfectant a envie l’atmosphère de son odeur entêtante. Le plus gros du travail fait, il a examiné le reste de son buste, déchirant le haut de la jeune femme. Elle lui en voudra peut-être à son réveil…mais il était déjà foutu.

Au dessus de son flanc blessé, juste sous la naissance du sein, une zone jaunit déjà…sûrement une côte cassée… On ne peut pas faire grand-chose si ce n’est passé une pommade anti-inflammatoire et serré dans une bande. Ca serra douloureux durant quelques temps…mais pas le choix, laisser faire la nature. Il passe donc la crème en petits ronds, la fait bien pénétrer…malgré la douceur qu’il met dans son geste, Ash pousse tout de même de légers gémissements.

Sur l’omoplate opposée, des bris de verre se sont enfoncés dans sa peau… c’est pas grave en soit, mais long a extraire. T se sert d’une pince à épiler, puis désinfecte avant de poser une compresse stérile. Muni d’une longue bande large, il entreprend d’emmailloter le corps de la jeune femme. Mais le soutien-gorge lui pose problème…pour que le bandage soit efficace, il faut qu’il soit le plus près du corps. Il n’hésite pas…Ash pourra penser ce qu’elle veut…il n’est pas là pour en profiter.

La voila maintenant avec un corsage partant de son épaule jusqu’au ventre, cachant un sein, laissant l’autre à la vue de tous. Pour y remédier, T lui passe un grand tee-shirt de basket… Il s’éloigne pour voir le résultat…et sourit. On dirait une petite souris dans nageant dans un drap de coton. Les manches qui lui arrivent habituellement à mi biceps, lui descendent jusqu’au milieu de l’avant bras, le bas lui fait une jupe. Au moins, elle pourra pas dire qu’il la reluqué. Il fait donc sauter le bouton de son futal, et le retire et vient rejoindre les shoes au sol. Puis, il la prend sous les cuisses et le bas du dos, vient reposer son poids contre son torse et la soulève…direction la chambre d’où elle la virée. Juste une petite plainte…

Lentement, il la déposée sur le lit, a coincé un cousin derrière son flanc pour éviter qu’elle ne s’y retourne dessus durant son sommeil, rabat le drap sur le corps qu’on dirait endormi. Ne résiste pas à la tentation de s’asseoir quelques instants à ses cotés, là, sur le lit. D’un geste tendre, il repousse une mèche de cheveux qui vient la chatouiller sous son petit nez mutin, lui barrant sa bouche. Se souvient de se baiser qu’elle lui avait voler, il y a plus d’un an déjà. S’aperçoit qu’il caresse son visage…suspend son mouvement. La regarde plus attentivement…ses yeux papillonnent, doit être en plein rêve artificielle. Une voix faible, pâteuse geint deux syllabes, à peine perceptible.

-M…K…

Sa frangine lui manque…il comprend ça…ça lui a déjà fait pour Nash…

Il se penche, pose ses lèvres sur son front fiévreux…

-Repose toi, Ash…t’es à la maiz…suis en bas…

Se relève…merde, qu’est-ce qu’il lui prend, voilà qu’il devint fleur bleu, il tire la porte, mais laisse un raid de lumière…au cas où, pour qu’elle se repère… Petit soupir, sait que ses intentions seront balayées à son réveil, avec sa mauvaise humeur légendaire.

En bas, il range rapidement les fringues…sa chemise foutue et son petit haut auront au moins le privilège de se mêler…dans la poubelle. La trousse à pharmacie, il la garde à portée…il faudra refaire le bandage tous les jours. Un rapide texto…tient à prévenir MK que son double est ici…veut pas l’affoler…alors dire rien de son état physique.

Il se tient contre le chambranle de la baie vitrée…il a ouvert histoire d’aérer…et d’éviter d’empuantir l’appart avec l’odeur de son cigare. Dans quelques heurs, le soleil va se lever…mais il n’a pas sommeil…préfère veiller. Dans la cuisine, le café coule lentement.

-Joyeux Noël Heaven…Murmure-t-il, cynique. Joyeux Noël Ashley…Répète-t-il encore plus bas…

Nom de D***, l’impression d’être passé sous un 38 tonnes la clouait au lit. Au lit ? Quel lit ? Ses yeux papillonnent et s’habituent à la pénombre bienfaisante, vu la migraine carabinée qui lui martelait le crane. Sa chambre dans l’appart... La soirée de d’hier se rappelle à elle…la sale garce qui se croyait tout permis, qu’elle raclée elle lui avait mis. Un sourire illumina son visage. Mais lorsque la jeune femme se releva dans le lit, elle ne put s’empêcher d’étouffer un juron. Apparemment elle aussi avait dérouillé. Elle se hissa sur ses jambes qui flagellèrent un instant avant de se rétablir. Elle poussa la porte et suivit l’envoutant arome de café qui l’avait réveillée.

-salut

-lut

-…

-hum, tu t’es décidé à me préparer pour le carnaval ?

-quoi ?

-Me regarde pas avec ces yeux de vache ahurie, tu m’as transformé en momie.

-je t’ai soignée nuance !

Ash soulève le tee short qui lui sert de robe.

-pas mal, tu sais plutôt bien raccommoder

-au lieu de râler un merci t’écorcherait la bouche.

-merci. Au faites l’autre garce j’ai réussi à la faire morfler hein ?

-tu as failli la buter Ash, heureusement que je t’ai empêché de faire une grosse connerie et dans mon club en plus. Fais-ça ailleurs la prochaine fois.

-ok, ok reste zen. Et sinon quoi de neuf depuis la dernière fois ?

-on pourrait savoir ou tu passé tout ce temps ?

-hum je suis allée vérifier par moi-même certain de tes dires…

-développe.

-si je me souviens bien, c’était le confort de certains établissements de l’état. Les matelas ne sont pas terrible mais il y a pire pour dormir.

-tu étais en taule, et pourquoi tu n’as prévenu personne ?

-je me débrouille toute seule, et je n’avais pas besoin de pitié. C’est fait et je suis nouveau libre et puis je me suis fait une copine là bas. Une expérience assez plaisante je dois dire…

Ash vit T recracher son café, il s’essuie la bouche et demande:

-J’ai bien compris là ? Tu as virée de bord ?

La jeune femme leva les yeux aux ciels.

-virée de bord tout de suite les grands mots, on c’est bien amusées. Me dit pas que durant dix mois de prison, tu n’as pas pris une seule fois ton pied ?

Elle se tapota la lèvre inférieure et déclara:

-une expérience intéressante et instructive.

Suite a ces belles paroles, Ash prit la direction de la salle de bain. Si la douche ruisselante sur son corps lui fit du bien, refaire les pansements était un calvaire. Après avoir fait tomber la bande qui se déroula, elle la récupéra et tenta tant bien que mal de faire ça correctement mais elle finit surtout par s’emmêler. Mettant sa fierté au placard pour quelques instant, elle plaqua une serviette contre son torse et ayant au préalable enfilé un pantalon, Ash retourna dans la cuisine où T profitait de la dernière tasse de café.

-tu peux m’aider ? S’il te plait…

Le voyant s’avancer un regard surpris, elle posa un superbe couteau à lame incurvé sur le plan de travail.

-mais attention, si tu as des mains baladeuses tu finiras eunuque compris ?

Ambiance

T affronte deux secondes le regard d’Ash. Il sait qu’elle est sérieuse et qu’elle serait capable de mettre sa menace a exécution. Mais il affiche soudainement un sourire franc et rieur.

-Allez, poupée…laisse toi faire. Et il joint le geste à la parole, glissant ses mains sous ses avants bras, il la soulève sur le comptoir. Tirant d’un geste sec, il lui ôte la serviette, exhibant sa poitrine nue. Ash a un mouvement de surprise, d’affront aussi, mais T s’en soucie guère. Il n’y prête pas attention, il commence déjà à éponger les minuscules gouttelettes qui parsèment encore ses épaules, le haut de ses bras, son cou…

-Regarde moi ça…t’es une grande fille et tu sais pas encore te sécher correctement…Lui jette un coup d’œil avant de continuer…Comment veux-tu que j’te soigne , moi…

Un instant de silence lorsqu’il tapote doucement sur le flanc, la sent tressaillir. S’arrête, semble inspecter la plaie… relève les yeux vers les siens, sourit.

-Voilà…Puis lui tend la serviette, en lui indiquant la poitrine sans la regarder. Là, t’as cas t’en occuper toi-même…J’reviens.

Elle le retiens par le bras…son visage est fermé, mais le regard oscille entre colère et amusement, passe d’un œil à l’autre.

-Oublie le poupée, tu veux ?

Il soutient le regard. Un rictus qui ressemble à un demi sourire à un coin de lèvres.

-Pas blèmes… Et lorsqu’elle le relâche….Poupée.

Elle aurait voulu le frapper, mais il a déjà quitté la pièce…

-T…Tu fais chier… Hurle-t-elle, portant sa main à son flanc après avoir criée.

Il revient déjà, la mallette de soin en main, son sourire franc, même ses yeux le sont.

-Arrête ta comédie, Ash…j’sais que t’es une dure. Il ouvre la mallette…puis le tube de pommade…mets une grosse noix dans sa main. T’as pas besoin de t’la jouer avec moi.

-Tu pourrais au moins me respecter… Sa voix a baissée, il n’y a plus de colère…Qu’est-ce que c’est ?...

-Une pommade pour tes côtes…j’crois que j’t’en ai pétée une hier soir…

-C’est pas toi…Plonge dans ses souvenir de la veille. Revoit le film doucement.

De son coté, T commence à masser l’énorme hématome…de petits cercles, lentement, bien faire pénétrer la crème. Dure de se concentrer lorsqu’une paire de seins vous observe d’à peine une vingtaine de centimètres de vous. Un courant d’air entre par la baie vitrée restée entrouverte, la peau d’Ash s’irise, la chair de poule apparaît et ses tétons durcissent fatalement. Mais il reste imperturbable, comme de marbre, attelé à sa tâche. Elle sursaute soudain, un gémissement de douleur, qui la ramène à la réalité de l’instant.

-Désolé…

-C’est rien. Un sourire triste passe fugacement sur ses lèvre.

T se redresse, essuie ses mains sur la serviette d’Ash. Puis sort une compresse stérile, l’imbibe de désinfectant.

-Pourquoi t’as fait ça, hier soir ?

Elle baisse la tête, presque coupable. Mais T sait bien que sa colère est à deux doigts de rejaillir. Il se penche sur sa plaie…les points semblent tenir, ça l’empêche pas de les nettoyer un par un, soigneusement.

-Alors. Relance-t-il, occuper sur le second point.

-La nana se tapait Nash…

-T’en est sûr ?...

-Et les photos…

-Et après, ils se sont palottés, ont dansés ensemble…c'est nada

-Pt’ain T, c’est le mec de ma sœur…

Il relève les yeux vers elle…

-Comme tu viens d’dire, c’est le mec à ta frangine…c’est à elle de gérer ça...pas à toi. Vois où ça t’amène.

Ses yeux flamboient, veut lui décocher un coup de pied, se tord de douleur avant. T s’est reculé, les bras levés en signe de non agression. Ash reprend son souffle lentement.

-C’est bon,…j’peux reprendre ?

De la tête, elle fait signe que oui. Il se remet donc à la tache.

-C’est pas à Nash que t’en veux ?...C’est ce que tu m'sortait l’année dernière…qu’il t’avais piqué ta frangine…

-C’est vrai.

-Ben quoi, c’est vrai…tu comptes finir vieille fille ou quoi…t'vas te lamenter sur ton sort combien de temps encore.

Elle détourne la tête…

-J’ai pas besoin d’une leçon de morale…Réussit-elle à cracher.

-C’est vrai…t’as pas besoin de ça. Dit-il presque tristement.

Il se tait donc, terminant la désinfection de la plaie, repose un pansement…

-Bon allez, poupée, tourne sur le coté que j’vois ton épaule.

Le regarde furieusement, pourrait le crucifier sur place. Mais a y regarder de plus près, ses yeux sont humides mais si emplies de larmes, elles n’ont pas coulées. Ca ne l’empêche pas de lui décrocher un coup de poing dans l’épaule au moment ou il chercher une nouvelle compresse dans la mallette.

-Ouille…mais ça va pas ?... Crie-t-il en se frottant le muscle. Elle a dut toucher un nerf, ça fait un mal de chien, secoue le bras pour faire passer la douleur. Au moins, ça le mérite de la faire sourire.

-M’appelle plus poupée, compris. Le menace de l’index, mais le ton n’y est plus du tout.

-Ok…poupée. Esquive le coup suivant.

-M’en fous, je sais que je t’aurais…

-J’sais. Reviens avec le sourire…l’atmosphère s’est détendue, il peut s’occuper des coupures sur l’omoplate.

Deux trois fois, elle tente des coups bas, mais il réussit à les éviter. Elle semble viser ses parties…lui fait les gros yeux. Mais elle n’est pas impressionnée.

-Bon, allez, concentrons-nous…j’vais te mettre une nouvelle bande…et j'vais serrer bien fort…pour obliger tes côtes à se ressouder…y a que ce moyen. Il lui tend un bout de coton rond, du genre qu’elle peut utiliser pour se démaquiller.

-C’est pour quoi faire ?...

-En journée, tu bouges, nécessairement la bande va frotter sur ta poitrine…ça risque de t’irriter.

Ash rougit un demi quart de seconde, mais s’exécute et maintient le bout de coton sur son mamelon. T se place derrière la jeune femme et commence à passer la bande sur son flanc. Lentement, il remonte le long de son corps, serrant fermement à chaque tour. Ash inspire le plus possible, supporte la douleur sans broncher.

-Attends

La main de T vient au dessus de celle d’Ash, sur le sein protéger. Lentement, il la remplace, sa paume contre le coton, il l’enveloppe entièrement, épousant son galbe. La bande passe par-dessus ses doigts, puis il les retirent lentement…la caresse est fugace, mais réelle…Il termine par deux passages sur le pansement dorsal, bloque par deux sparadraps.

-Voilà…tu vas pouvoir t’habiller, maintenant. Je suppose que tu vas vouloir bouger…même si j’t’ le déconseille. Prends un peu de repos…il le faut pour que ça se consolide bien.

Ash va pour sauter du plan de travail, mais il l’arrête d’un geste et vient la descendre comme il l’a monté. Leurs corps se frôlent…court instant de flottement…mais il se retourne, lui tend la serviette. S’affaire à ranger la mallette, attrape la bande utilisée, la roule grossièrement, lui tend également.

-Si tu vas à la salle de bain, mets la dans la panière, m’en occuperait plus tard…par contre, quant tu sera prête, redescend, j’vais te préparer un anti douleur, histoire que tu soit un peu plus détendue… Sourit sur ses derniers mots.

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Ash revient de la salle de bain et remarque la seringue que tient T a la main. Son sang ne fait qu’un tour.

-c’est quoi ça ?

-le calmant.

-t’as pas plutôt des cachets que ça.

-c’est juste une petite pique Ash, ne vas pas me dire qu’une dure à cuire comme toi a peur des piqures ?

-j’ai peur de rien, affirme-telle a voix haute mais dans le secret de son cœur rajoute sauf des piqures…


Elle ne peut s’empêcher de reculer a chaque pas qu’il fait en sa direction. Puis c’est bloquée contre le canapé elle tend le bras, et ferme les yeux serrant très fort les dents …la main chaude de son colocataire entoure son bras…elle se crispe…

-c’est finie poupée, c’était pas si dramatique…

Elle cligne des yeux finis déjà? Finalement sa présence auprès d’elle fut plus troublante que prévue. Ash se fugitilla mentalement, il ne fallait pas laisser libre court a sa libido… elle s’installe dans le fauteuil et se laisse porter par la douce absence de douleur…euphorie…Une personne s’adresse a elle, un fond sonore et ce n’est quand se concentrant intensément qu’elle capte quelques brides de ce que T lui demande :

-tu veux boire quoi ? C’est noël aujourd’hui…

-ce que je veux ? Un baiser, sentir tes lèvres charnues sur les miennes pouvoir les mordiller et te tirer des gémissements…

Alors qu’il s’assit sur le canapé d’en face, Ash se lève et s’approche.

-j’ai un cadeau pour toi…

Elle lui tend un paquet enrubanné, contenant un superbe couteau avec un manche en corne.
S’installe sur ses genoux et lui précise. A l’aide de gestes :

-c’est pour le corps à corps…c’est tellement plus…sensuelle comme arme…tu es en contact avec ta victime…

Ses doigts frôlent son cou, et c’est avec avidité qu’elle se jette sur les lèvres de T pour lui voler un baiser. Un ballet incessant jusqu’au moment ou il faut reprendre son souffle. Le produit a fait son effet elle ne souffre plus mais n’a plus ni volonté ni raison…. Elle plane dans son monde fait que d’émotions et de désirs.

Elle se penche et murmure a son oreille :

-je veux…je veux…te retirer cette chemise…mordiller tes tétons qui surmontent ses muscles si puissants…descendre plus bas toujours plus bas…gouter a tes tablettes de chocolat…les parsemer de baisers…et descendre plus bas toujours plus bas…

D’une voix plus rauque que d’habitude :

-Ash…

Cette dernière continue sa douce torture, bougeant son bassin pour accentuer ses propos.

-je veux…je veux…te sentir sur moi…tes muscles puissant tendus sous ta peau…je veux les sentir rouler sous mes mains…je veux descendre ces dernières dans la cambrure de ton dos…je veux les passer sur tes fesses rebondies et si musclées…je veux te les griffer délicatement…je veux te souffler à l’oreille que je veux te sentir en moi…je veux te demander de m’emmener jusqu’à l’extase…je veux lutter contre toi et être au dessus…je veux m’écrouler sur toi et avoir une place dans tes bras…

Et c'est sur ces douces paroles qu’Ash se réfugia dans les bras de Morphée.

De nouveau dans le noir, a croire qu’elle passe sa vie à dormir…la mémoire lui revient, les soins de T, la piqure (elle ne peut s’empêcher de grimacer tâtant son bras) et la plongée délicieuse dans ce rêve cet intermède de flottement plutôt agréable. Un coup d’œil au lit et elle constate qu’elle est seule. Surement un rêve rien qu’un rêve…

Ash se lève, plutôt en forme à croire que T a un diplôme de médecin caché quelque part. Rien que de penser à lui cette dernier rougit…dommage que le rêve ne se soit pas continué.

Arrivé dans la salle, elle le voit assit qui penché sur des papiers concentré ne l’a pas entendu arriver. Elle l’observe et ne peut s’empêcher de sourire, et se demande pourquoi il était lui dans son rêve. Finalement décide de s’approcher elle se lève sur la pointe des pieds et s’appuyé sur son épaule pour se pencher et voir ce qu’il regarde avec une si grande attention.

-pfff du blabla…dommage j’étais persuadé te surprendre un magazine cochon en main….

Il lève un sourcil étonné.

-bah vu l’attention que tu accordais a ton bout de papier je pensais que ce serait plus intéressant que des rapports.

-dis tu n’aurais pas fait un drôle de rêve? Un rêve plutôt chaud ?

Ash se fige une seconde s’éloigne prétextant aller chercher une tasse et répond dans la foulée :
-non je ne vois pas de quoi tu parle.
« Chaud ? Plutôt torride ouais »

-menteuse.

Elle se retourne pour lui faire face et constate qu’il est juste devant elle. Elle martèle sur son torse.
-moi une menteuse, certainement pas !

Il se penche et demande :
-alors pourquoi tu nie ?

-je ne nie rien…ce n’étais qu’un petit jeu sans importance sous l’effet d’une drogue.

-pourtant tu y as pris du plaisir.

-quelle affirmation purement machiste.

-peut être mais tu es toute réactive…il suffit que je t’effleure pour que tu frissonne.

-on peut être deux à jouer à ce jeu là.

-tu veux parier ?

-oui, mais contrairement a toi, je ne pense pas ave ce que j’ai dans le pantalon. Je suis sure de gagner.

-Reflexe purement physiologique.

- Quel enjeu ?

- le gagnant dispose du perdant…

-hors de question !

-tu as peur de perdre ?

-tu peux déjà te préparer à faire mes quatre volontés !!!

Ils se sont rapprochés, pour se lancer leurs mots quasi visage a visage... Ash esquisse un sourire mutin, se colle contre lui histoire de lui donner un "avant gout" lui donner l'illusion d'un baiser.... et se recule doucement pour s'adosser contre le bar, nonchalante, femme fatale à souhait.

-je sens que tu vas y laissez tes plumes…ou plutôt tes fringues…

En parlant de fringue, elle tire sur son tee shirt et constate une micro goutte de café. Et c’est avec un regard diabolique qu’elle retire le vêtement et le lance dans la direction du panier a linge. Ash se dirige maintenant avec une démarche sensuelle, et provocante vers sa chambre. Il est temps de mettre un plan de bataille ou plutôt de séduction au point…

Ambiance

Montant les marches à pas de loup, T s’approche de la chambre de la jeune femme. Pressée, elle n’a pas prit la peine de refermer la porte. Il peut la voir de dos, son corps légèrement vêtu, seulement zébré par la lumière filtrée des persiennes abaissées. Affairée devant son armoire, jetant par-dessus sa tête les fringues qui ne lui convienne pas, elle ne l’entend pas approcher. La lame au manche en corne sort de son fourreau, vint prendre contact avec la peau délicate de la jeune femme. Un tressaillement et Ash arrête son geste. T, dans son dos, se penche lentement sur son cou, souffle quelques mots à son oreille.

-Il est temps que j’te débarrasse de ton bandage…

Joignant le geste à la parole, le fil de la lame se glisse lentement sous le pansement qui enserre la poitrine de la jeune femme. Délicatement, elle remonte le long de la colonne, tranchant les liens de coton. Peu à peu, la pression se relâche, libérant son sein prisonnier. Les respirations deviennent plus courtes tandis que les morceaux de bandes tombent au sol. T range le poignard offert. Posant une main sur l’épaule nue, il la retourne lentement, son œil expert examinant les dernières séquelles des aventures de la jeune femme, ses doigts se posant avec douceur sur les côtes meurtries.

-Dans un jour ou deux, y’aura plus rien…

Son regard remonte le long du corps d’Ash, fixe le regard perçant de la jeune femme, sa seconde main venant rejoindre sa hanche. Il reste quelques instants ainsi, la tenant entre ses bras, ne quittant pas ses yeux. Léger flottement d’indécision, avant que Ash ne brise le silence.

-Ca y est, t’as fini de jouer au docteur, j’peux m’habiller maintenant ?

William se détache d’elle, passe une main sur sa nuque, comme gêné, mais ses yeux ne cessent de se promener sur le corps de la femme qui sait lui tenir tête. Elle pose, une main sur la hanche qu’il vient de libérer, sûr de l’effet qu’elle lui fait, totalement consciente du regard qui la couvre.

-C’est bon, t’a fini ou quoi ?...

-Ouais. Fit-il en s’éloignant, bourru…Habilles toi sombre et pratique…j’t sort…et j’pense que ça va t’exciter… Quitte la pièce pour aller se changer également.

*****

Elle descend les marches, habillée d’un haut noir à manches longues, très près du corps, un pantalon de la même teinte. Elle a rassemblement sa chevelure en arrière, dégageant l’ovale de son visage. Le rejoint dans le salon, passe une main négligemment sur son épaule tandis qu’elle le contourne. Baissé au dessus de la table basse, il y a disposé un véritable arsenal. Pour sa part, il a passé un débardeur noir, dévoilant ses larges épaules sombres couvertes de tatouages. Un jean sombre et une paire de chaussure de chantier complètent sa tenue. A sa ceinture, le coutelas d’Ashley est passé, il accroche un double holster, vérifie et charge ses deux Desert Eagle dorés …ses préférés, cadeaux de Nash, il y a longtemps déjà, avant de les ranger dans leurs logements respectifs, prend deux chargeurs supplémentaires.

-Fait ton choix, ma belle…pourrait y avoir de la casse.

Enfile une veste légère à capuche pour cacher son attirail, empoche une cagoule noire, en jette une à Ash. L’attrapant au vol, elle fixe la table…

-Je dois m’attendre à quoi ?...

-On va faire quelques courses en ville…paraît que c’est les soldes en ce moment.

Un Beretta 92F vient alourdir la main de la jeune femme. Se retourne vers le grand black. Il rabaisse le store de la fenêtre par laquelle il vient de jeter un œil.

-T’es prête ?...

En bas, deux Audi noirs les attendent, Bigbad et un autre Crips accoudés à l’une d’elles.

Pour suivre Ash et T