QG du "triumvirat" (Ancienne villa du Phénix)

Ambiance (cliquez sur "les roses" si ça ne marche pas)


N’était elle pas folle ? Elle… Elle n’aurait pas du… Greg lui en voudrait certainement de ce qu’elle s’apprêtait à faire… pourtant… nerveusement elle tripota son téléphone… Trop tard… Snivi était en route. Elle lui avait demandé de venir de toute urgence avec un… « colis »… Son colis… qu’elle avait été sotte de le repousser…
Elle recommença à faire les cents pas dans sa chambre. Elle avait fermé à clef pour que personne ne l’interrompe dans ses réflexions… non elle faisait bien… Elle n’avait pas vraiment le choix après tout… Et puis… il lui manquait tellement…
On frappa à la porte. Lucrezia sursauta et posa une main sur son cœur… Elle se ramollissait… Atroce.


Lu ? Ouvre ! C’est Snivi.


Lucrezia fila débloquer la porte. Elle regarda par le faible espace qu’elle avait laissé si quelqu’un l’espionnait.


Tu es.. Seul ? Enfin… avec mon coli ?
Oui ! Mais…
Entrez… Greg t’a vu ?

Non… Mais…
Alors… Entrez j’ai dit.


Snivi roula des yeux et se glissa dans l’espace que Lu daignait lui accorder.


Greg va pas aimer Lu…
m’en fous… Je… Je n’aurais pas dû lui être infidèle…
Enfin ce n’est pas de l’infidélité…
Mais siiiiii ! Tu ne vois pas ? Ma … Ma vie… ma routine… Mon train train…

Elle fixa le « colis » avec des yeux d’amante éperdue. Elle fit un
pas en sa direction.

je… Je suis désolée… j’ai été si égoïste… Tu m’as tellement manqué…


Elle se jeta à ses pieds, des larmes plein les yeux, implorant un pardon qu’elle doutait possible.

Snivi sors.
T’es folle Lu… Complètement tarée ! Et si Greg sait ça…
S’il sait je te tue… compresi?
Si !
Bene… uscite ora (sors maintenant).

Snivi entrouvrit la porte, lançant des regards coupables sur Lu et le colis.


Je suis navré que tu… « rechutes ».
Pas ton souci !


Une fois la porte fermée, Lu se releva cherchant un peu de dignité. Elle remit sa jupe en place, rangea une mèche égarée.


Oui… Je sais…


Elle leva une main…

Non… Ne dis rien c’est inutile. Je... Je me laisse aller... Mais avec mon accouchement... Enfin j'ai perdu tous mes kilos, tu peux admirer...


Elle commença des allées et venues, le front soucieux. Elle était trop nerveuse... Et Lui n'aimait pas ça.



Si tu savais combien j’ai pensé à toi… à quel point tu m’as manqué… Je me suis exhortée… Pour le bien de Greg… et de ma fille aussi… mais… Rho… Tu la verras bientôt… Elle est jolie comme un cœur… Des joues dodues…Et des cuisses potelées… une amour de petite…


Elle s’arrêta un instant, cherchant ses mots et son souffle.


Je sais… l’infidélité… Je ne peux pas implorer ton pardon des années non plus… Il faut que tu comprennes… Vois ma situation et… Oh je suis désolée… tellement… Mon amour… S’il te plait…réagis… Je ne te demande pas de parler, on est bien d'accord... C'est hélas impossible... Tu m'en vois tellement désolée.


Elle ôta la première vague de tissu qui le couvrait, sensuellement, comme en pleine vénération d’un culte paien.


Ho tu es si beau…


Elle le caressa au travers du tissu… approche ses lèvres mais se recule…


Je devine tes formes… Je les sens… je les aime…


Elle ôta l’ultime barrière de tissu avec une violence qui contrastait étrangement avec la douceur des gestes précédents.
Enfin elle se décida, posant amoureusement ses lèvres sur lui, partout. Comme elle l’aimait. Comment avait elle fait pour vivre sans lui ? Si près de lui, tout devenait évidence.

Mais lui… Elle le trouvait plus froid que d’habitude… Comme s’il se refusait… impassible… Que leur amour n’était plus pareil. Elle se refusa à pleurer…

Elle reprit son exploration de ses doigts…


Je t’aime… oh oui je t’aime…


Progressivement, il devenait plus chaleureux. Lucrezia eut même l’impression qu’il bougeait…


Oh comme je t’aime mon Desert Eagle !

Ambiance





Une cabane au fin fond du jardin, un homme attaché par les poignées, des bleus le long du visage, une heure, une journée, un week-end, une semaine... Khrys était attaché là depuis un moment déjà. Il ne comptait plus et ne savait même pas ce qui se passait. Comment était sa soeur ? Il l'ignorait. Joy n'était pas venu le voir, sa seule visite quotidienne étant Pepino et John.
Il s'était fait avoir comme un bleu, comme un débutant... Il voulait sa vengeance mais plus le temps passait, plus il se dit qu'il ne l'aurait jamais... Il y avait quelqu'un au dessus mais qui ? Comment le savoir ?

La porte s'ouvrit. Pepino ? John ? Aucun des deux. Mais qui était-ce... ? Il lui sembla que c'était une femme, une belle femme... Mais que ferait-elle ici, et pourquoi ? Son regard était tendre et un léger sourire éclaira son visage. Elle ressemblait à Maya. Maya...
La jeune femme s'approcha lentement, sans un mot. Arrivée à sa hauteur, elle posa délicatement sa main contre son visage, doucement. Sa main était si douce... Ses lèvres se détachèrent, sa bouche remua. Un mot, des mots, une phrase, des phrases. Mais que disait-elle ? Que murmurait-elle ?
Khrys n'entendait rien, Khrys ne comprenait rien. Il voulu lui demander de parler plus fort, de s'approcher de lui mais rien, aucun mot ne sortit de sa bouche.
Elle s'arrêta, le regarda tendrement. Un petit sourire, un tendre baiser sur la joue, une dernière caresse pour ensuite disparaître...

- Tiens donc, le ptit blanc bec serait-il réveillé... ?

Et pour accompagner son geste, comme pour vérifier ses dires, Pepino donna un gros coups dans les côtes de l'homme.

- J'ai une bonne nouvelle ! Enfin, si je puis dire... Joy voudrait te parler !

Ce dernier sortit son portable de sa poche et composa un numéro.

- C'est moi ! Ok, pas de soucis ! Tiens, dit-il en tendant le téléphonne près de l'oreille de Khrys, c'est pour toi...
- Parle, j'ai peu de temps !

Khrys cracha sur le sol et s'en suivit un gros coup dans les côtes.

- On ne fait pas ça quand on est avec le Phenix !
- Gallardo... Où est-il ?! finit-il par dire.
- Au cimetière ! Enfin, si je peux dire... Dommage, tu es venu me menacer pour rien...
- Attends ! Tu as peut-être tué Gallardo mais saches que le calvaire n'est pas fini ! Je veux la peau de ce salaud ! Je veux la peau de celui qui a osé touché à ma soeur !

Khrys avait repris du poil de la bête. Il se sentait revivre d'un nouvel élan. Pepino reprit le téléphonne.

- Qu'est-ce que j'en fais ?... T'es sûre ?! Ok... C'est toi qui décide...

L'homme s'approcha de Khrys, sortit un couteau et coupa la corde.

- Petit conseil d'ami : La prochaine fois, t'auras pas cette chance ! Et si tu persistes dans cette voie, je pense que ta soeur ne se réveillera jamais plus... !

Pepino remit son couteau dans la poche, ainsi que le portable et sortit de la cabane laissant seul Khrys dont la haine ne fit qu'augmenter.

- C'est plutôt toi qui devrait faire gaffe... !


Romeo Drive

Ambiance


Il faisait chaud.....le soleil coulait sur les muscles de Greg qui allongé dans un transat, les lunettes de soleil sur le nez, lisait un magazine.....
A ses côtés, Adriana révisait....ou plutôt...tentait de réviser.....

Ah ben voilà !!!!!!!!!! VOILA !!!!
Ecoutes-ça, c'est écrit par un éminent sexologue de réputation mondiale!!!!
Comment s'appelle-t-il?
Tu connais pas!!!!!!
Ben s'il est de réputation mondiale...
Shhhht écoute!!!!
"Il est de notoriété publique que les femmes sont toujours plus satisfaites,par un homme dépassant la quarantaine...
Associer et limiter la sexualité à la jeunesse est une hérésie. Ce n'est souvent qu'après 40 ans, moment où l'homme commence à intégrer la sensualité à sa génitalité et où la femme apprend vraiment à lâcher prise et à jouir de sa génitalité, qu'hommes et femmes peuvent s'épanouir sexuellement.
Les hommes jeunes souvent empressés sont Héééééééééé

Adriana venait de lui arracher le magasine des mains, afin de vérifier le % d'invention Thornien....
Dis Greg.....je ne vois pas le passage qui dit que les femmes sont toujours plus satisfaites par un homme dépassant la quarantaine...et...
Ce fut Greg cette fois qui lui arracha le magasine des mains...
Etudie!!!! Feignasse!!!
Ben j'essaye, mais tu me déconcentres...je pensais être tranquille sans Coco....mais finalement c'est pire encore....

Greg continuait à tourner les pages du magazine....

Me demande comment ça se passe à l'ambassade tiens....
Sais pas....
ça doit être le retour du palanquin des larmes 2....j'aurais du dire à Juliana d'emmener quelques kilos de boîtes de kleenex tiens!!!!
Adriana ne répondit pas...les sourcils froncés, un crayon dans la bouche...concentrée sur un chapitre relatant du droit de succession....

Ahhhhhhhh un film va être tourné sur Heaven !!!!!!!!!
Ah....
Ah la vache.....Salsa inferno....ce qu'elle est bonne celle-là.....et Ava Moore....Mmmmmmmmmmm
Parait qu'elles ne peuvent pas se voir en peinture ces deux là....ça va être chaud !!!! Alors elles tournent avec un parfait inconnu......SE7EN...c'est quoi ce nom débile?????? Tiens on dirait Kim!!!!
QUOI ???????????
Adriana se pencha vers Greg afin de voir l'article...
Rhooooooooooo j'adore ce chanteur..... il est trop sexe!!!!!!!!!
C'est un gamin!!!!!! rememore toi l'article jeune fille, prends en de la graine!!!!!

A ce moment, il vit son épouse qui sortait de la propriété...les mains derrière le dos.....

Greg se leva d'une traite, rentra son ventre et se dirigea d'une démarche féline vers sa femme....

Alors bébé.....je parie que tu as une furieuse envie de me faire l'amour.....
Lu se mordit la lèvre....les mains toujours derrière le dos...

Comment allait-elle se tirer de ce mauvais pas?

Snivi ?

Lu un coude nonchalamment posé sur le bureau tapotait frénétiquement avec ses ongles impeccablement manucurés.

Sniviiiii !!!!

Les doigts s’agitaient de plus en plus…

Scuse…Chiara…
Ouai ouai… bref… On reprend…

Cela faisait deux heures que Lucrezia était au téléphone avec Snivi.
Sa bonne résolution numéro, à savoir récupérer son arme, avait été respectée.
Elle mettait maintenant en route la bonne résolution numéro 2… Se présentant comme candidate démocrate, elle devait faire le vide aux alentours… Et tous les démocrates avaient visiblement un joli passé qu’elle se faisait une joie d’explorer. Un par un, elle décapitait ses ennemis.

Ben Creeger… 58 ans… Celui là…
Raconte moi…
Bah… Disons que nos reventes de drogues sur l’île… Il doit faire 10% de notre chiffre d’affaire à lui tout seul…

Lu émis un sifflement admiratif.

Il est très généreux dans ses distributions de cadeaux. On trouve souvent de la poudre blanche. Demain il recevra chez lui quelques photos où on le voit le nez poudré… Et un avertissement !
Bene ! Ensuite ?
Josh Hoose. 47 ans. Candidat sérieux. Très sérieux.
Mouai… Allez… Dis moi…
Ben… Pour tout t’avouer… J’me doutais bien que tu ne resterais pas sage très longtemps… Alors… Ben…il est vraiment très très sage.
ANNONCE !

La main claqua sur le bureau.

J’ai dû lui tendre un piège. Tu te souviens de Sandra ?
La call girl ? Celle qui refourgue des armes ?
Ouai… Elle avait une dette envers moi… Alors… Elle a fait des études tu le savais ça ?
Non. Et en quoi ça nous intéresse ?
Ben call girl paye mieux que secrétaire… Donc j’ai mis la main à la poche et elle a bossé pour ce Josh… Il avait l’air malheureux.

Lu laissa glisser un rire.

Je vois… Monsieur s’est pris pour Clinton ?
Encore mieux que ça… Un vrai scandale ma belle. Il lui a dit qu’il était divorcé… Tu comprends, elle a fait la farouche… genre je ne couche pas avec vous si vous êtes marié…
Oui je vois très bien le style !
Et monsieur a donc dit qu’il n’était pas marié… Sandra a enfoncé le clou en parlant mariage. Ils sont à Las Vegas où ils se sont mariés en toute discrétion avant-hier… Monsieur est désormais bigame grâce à Sandra.

Lucrezia explosa de rire… Là franchement… C’était encore mieux qu’elle ne pensait.

Et bien sur la discrétion…
passera en une dès demain matin du New York Times, entre autre ! Alors si une jeune femme des plus belles se fait prendre en photo nue par son mari lors d’une lune de miel, c’est à peine si ça sera remarqué.

Lu se remit à pianoter sur le bureau.

Bon on a fait le tour des démocrates. On se charge des républicains ?
Dis faut qu’il te reste des adversaires à la base.
Dommage. Enfin bref…

Elle leva les épaules négligemment.

Bon demain on passe à mes adversaires… On verra lequel on garde en face de moi.
… Lu ?
Quoi ?
Tu n’as pas peur ? Ils… Ils pourraient faire la même chose…
Pour ça… Nous devons être les premiers à faire tomber les têtes. Dépêche toi ! Dernier détail… Embrasse les gosses.
Si… Ciao !
Ciao Snivi.

Lu reposa son téléphone et se remit encore à pianoter. Elle s’en voulait. Elle avait bêtement perdu du temps. Pourquoi se changer. Elle était très bien comme elle était. Elle n’allait pas faire l’enfant de cœur. Elle préférait son côté démoniaque de toute façon.

Elle sortit du bureau et fila dans le jardin pour aller s’entraîner au tir au fond du jardin.

Alors bébé.....je parie que tu as une furieuse envie de me faire l'amour.....


Xchhiiiii !!!

Lu fit le geste de la tortue, rentrant la tête dans les épaules. Elle les rabaissa tout de suite. Elle se tourna vers son mari, cachant soigneusement son arme sous sa veste avec un air angélique.

Mamour tu es là ?! Faire l’amour ? Heu… Heu…
Quoi ? Je te laisse sans voix ?

Le ton fier, l’aspect coq de son mari faillirent faire hurler de rire Lu… Il en avait de l’humour quand même parfois.

Mon chéri…

Lu posa affectueusement sa main sur la joue de Greg et déposa un baiser léger sur ses lèvres…

Je suis trèèèèès occupée… Je file !

Elle se retourna et partit presque en courant vers le fond du jardin. Elle put quand même entendre Adriana s’esclaffer :


[color:1ae0="SeaGreen"]En prendre de la graine ? C’est ça ? Alors qu’elle prend la fuite ? Mouahahaha !

Ambiance


L'attente.....le regard de Stan le médecin de la propriété..si humain et compréhensif....sa façon de poser une main sur son bras....
De lui dire qu'elle n'était pas fautive....elle qui se sentait si sale....au point de n'oser se confier à ceux qu'elle aimait...
la longue douche.....les deux mains plantées sur le carrelage.....
L'angoisse.....les larmes se melant aux gouttes d'eau.....un coup de poing....la rage et les sanglots.....
Le dos glissant le long de la paroi......
L'incompréhension....et la peur de ne jamais le revoir.....
L'envie de mourir....et de disparaître.....

La douche si longue....au point d'inquiéter Pepino.....
Des coups sur la porte....ne répond pas....la tête enfouie au creux de ses bras.....

Mary?????
Il fronce les sourcils....pousse la porte et entend la douche qui coule depuis plus d'une heure....
Il a calculé...s'inquiète...sait ce qui est arrivé....sait comment réagir face à une femme qui a subi pareil traumatisme.....
Il retire le cure dent de sa bouche....
Mary....c'est Pepino, réponds!!!!

Ni une ni deux il entre dans la salle de bain.....fait coulisser la paroi de verre.....fronce les sourcils....
La gamine réagit même plus.....elle est loin déjà...
Mary.....
Il prend un peignoir de bain d'une main, ferme les robinets de l'autre.....elle relève le menton doucement...ses cheveux plaqués sur le font....le regard vide...gonflé de larmes....
Allez viens!!!!!!
Il l'entoure du peignoir, et la soulève dans ses bras...elle ne pèse rien....juste le poids de sa culpabilité sans doute...trop pour elle...trop pour se relever et faire face....

un petit oiseau assis sur le lit, désemparé, serre son peignoir contre lui...
Pepino s'installe à côté d'elle...repend son cure dent....l'observe....puis tranche le silence...

Il va falloir être forte Mary....
Je sais...
Il penche la tête....
C'est arrivé aux plus dures tu sais....
Elle lève les yeux vers lui...interloquée...
Tu veux dire que....Joy....mais elle est si forte si...
Il lui sourit, repousse une mèche de son front....
La force de quelqu'un réside...
......dans sa capacité à cacher ses émotions......elle me l'a dit....
Cette femme c'est quelqu'un tu sais....
elle baisse les yeux....
Et moi je ne suis personne.....
Mais il l'interrompt....
Attends tu n'as pas compris...c'est quelqu'un non pas parce que tout lui réussit....mais plutôt parce qu'à chaque échec, elle s'est relevée...plus forte encore...plus belle....plus redoutable...
Elle sourit....voit les flammes qui luisent dans les yeux de cet homme qui voue une véritable adoration à sa patronne...
T'es amoureux?
Il sourit secoue la tête....
Je l'aime....c'est pire Mary.....je l'ai aimée au premier regard...malgré sa folie....ses erreurs....sa cruauté parfois...je l'ai aimée pour un seul de ses sourires....
Tu es malheureux alors?
Je l'ai été....mais sa place est auprès de son mari....
Elle a de la chance.....
Pepino éclate de rire, repose son cure dent sur la table de nuit....
De la chance Joy????? Non crois moi Mary, entre les deux c'est toi qui en as...Nash t'aime....Joy elle se raccroche à ses souvenirs pour tenir le coup...
Ma soeur m'a dit que nash me trompait...
Ta soeur se trompe !! Il est bleu de toi...ouvre les yeux Mary...j'ai vu comment il te regardait....

A ce moment le mobile de la jeune femme vibre....un message....
Elle le saisit d'une main tremblante.....regarde Pépino en l'entendant....puis le lui fait écouter....

"Mary...c'est Matt, suis inquiet,...ça fait quatre jours que je suis sans nouvelles...encore en vadrouille...le blème, c'est que T débarque....rapliquez de toute urgence...vais pas pouvoir tout gérer tout le temps tout seul...Rappel moi...stp"
Elle se mord la lèvres..se frotte le nez.....pus relève un regard paniqué vers lui....

Qu'est-ce que je dois faire?
Pepino lui sourit....
Tu vas te relever Mary...et remplacer ton mec tant que nous le cherchons....
Son pote vient d'arriver....à toi de l'accueillir...
Et Maddox??? S'il me cherche???
J'aurais préféré que tu restes ici c'est vrai.....mais il faut choisir jeune femme...
Soit te morfondre...soit te bouger....
Tu auras une escorte....tu es sous l'aile du Phénix....ne l'oublie pas....tu es protégée par la mafia....pas par un gang....ils se fonderont dans la masse....habillés comme vous, tu diras que ce sont des hommes recutés par Nash....
Ok....
Elle se lève...se dirige vers la salle de bain afin de s'habiller.....puis se retourne en entendant la dernière phrase de Pepino....

Mary sache une chose....ce n'est pas ta faute...et ne laisse jamais personne te dire le contraire.....
Fais comme le Phénix....oublie, relève-toi....et bats toi!!!!

Lucrezia était dans le jardin, au fond de la propriété. Le terrain dans cette partie était un peu accidenté. Elle tirait sur les troncs des arbres. Avec un silencieux bien sur. Inutile de rameuter les voisins. Et puis avec les haies hautes elle était à l’abri des regards.
Elle s’approcha d’un des arbres qui lui servait de victime. Elle toucha de l’index la marque laissée avec un grand sourire. Vue la hauteur, entre les deux yeux pour un homme. Radical. Comme elle aimait.

Entre ses dents, elle finit par siffler avec un air mauvais :

Place à l’action.

Elle sortit de la poche de sa veste son téléphone portable et composa toujours le même numéro depuis quelques jours déjà.

Snivi ? Dis… Ce crétino è che il suo nome già? (quel est son nom déjà ?)
Ben Creeger ?
Ouai c’est ça… Tu dois lui filer des photos c’est ça ?
Oui… Mais… Ho non non non non non… je te vois venir… Que diraient Greg et Pat s’ils savaient que leur mascotte allait faire les basses besognes ?
Primo, j’ai besoin d’action, deuxio, rien à faire… Il est temps pour moi de me DE-FOU-LER. Alors tu te ramènes tes grosses fesses de rital DE SUITE et ensuite on file ? Compris ?
Oui cheffe !
J’aime quand on me parle comme ça…

=============================

T’en as mis du temps. Tu développais les photos ou quoi ?
Non, une descente de douane dans un entrepôt.
Merde. Et ?
Rien… Un douanier qu’on paye grassement nous a prévenu… j’ai tout fait transférer. La marchandise sera refourguée comme prévu demain. Pas de souci à avoir.
J’en ai pas… pour l’instant tout va bien. La campagne se liquide d’elle-même et je viens de voir qu’aux Caïmans un de mes comptes venait de prendre un zéro. Et tu sais combien j’aime les zéros.
Oui je sais.

Snivi tapota affectueusement la cuisse de Lu qui venait d’accrocher sa ceinture et démarra en trombe.

En chemin ils planifièrent les détails. Coincer ce porc de Ben Creeger à la sortie d’un resto. Lui filer les photos et lui montrer contre qui il avait le toupet de se présenter. le téléphone portable de Lu vibra. Elle le sentait. SES affaires à ELLE reprenaient. Elle récupérait progressivement le contrôle.

De Rossi ?
…
hum ? C’est une blague j’espère ?
…
Chope le… S’il sort sans que tu me le coinces, je te bute ! è chiaro?
…
Et TROUVES MOI AVEC QUI IL ETAIT !

Après avoir hurler un bon coup et avoir exploser le tympan de son interlocuteur, Lu raccrocha le téléphone dans un geste de mauvaise humeur. Snivi cessa de sourire et après un instant de répit osa lui poser la question qui devrait la faire exploser :

Tout va bien ?
Tout va bien ?

Dans l’habitacle réduit, Lu se tourna vers Snivi le visage trop calme. La tempête arriva de suite.

TOUT VA BIEN ? Mais quel Con tu fais parfois ! Non ça va pas ! Cet enfoiré nous pond un bébé dans le DOS ! Tu crois que ça va aller là ?!

Du plat de la main elle tapa violemment sur la plage avant.

Allez fonce !
Et si on se fait choper ?

Le regard noir de Lu le dissuada de continuer la phrase. Finalement, en se garant deux rues avant le restaurant, ouvrant la portière à Lucrezia qui ne faisait aucun geste pour l’ouvrir, la lâcha avec un grand sourire :

Ça fait du bien de revoir la boss !
Ça me fait du bien de me revoir aussi !

Lucrezia rentra à la villa. Il y avait plus de paparazzi autour que folles hystériques aux dernières soldes de chez Prada… C’était tragique.

Les grilles s’ouvrirent de suite et la limousine s’engouffra dans le parc.
Elle sortit à la suite de Snivi et, sous les flashs, courut presque pour rentrer.

Greg lisait tranquillement son journal, impassible. Lu plissa les yeux. Comme s’il n’était pas au courant… Pas encore…Elle allait rectifier le tir… Ce serait trop injuste qu’il soit de bonne humeur et pas elle…
Elle lui arracha le journal des mains…

PARK ! Tu vas avoir ta calotte gamin !
Tu disais ?

Devant le regard sinistre de sa femme, Greg changea tout de suite de registre…

Ma biche… Tu as mal dormi…Tu veux un câlin ? De préférence crapuleux… Tu sais que ton mari est là pour ça…

Il nota seulement alors la présence de Snivi…

Tiens… Le rital est de retour… Ho… Ho… Non non non… Me dis pas que tu remets ça ?
Si… Et c’est la guerre… Une bande de péquenaud a fait péter la tour de Joy et une partie de la mienne… Pat est mort… 78 victimes rien que chez moi… Bonjour Alice…

Une des gouvernantes passa en faisant un signe poli de la tête. Mais ses yeux brillaient d’une lueur victorieuse… Celle qui ne trompe pas…

Hum…
Hum quoi ? Tu cherches comment tu vas tuer ce mec ?
Non… plutôt elle… Alice…
Ah ? Et… Snivi tout va bien ? Tu as l’air dis moi… Un peu jovial non ? Malgré cette tragédie…
Ok… 1-1 Greg… Mais si tu refais ça dans le lit conjugal, je te tue… Compris ?

Greg ouvrait la bouche pour répondre quand le téléphone sonna, faisant sursauter tout le monde. Lu ne laissa pas le temps à qui que ce soit de réagir et décrocha, filant sur la terrasse.

De Rossi ?
Dis ma poule, tu m’ouvres ?
Slobodan ?
Ouaip ! J’ai entendu dire qu’ça allait mal… me v’là…

À travers le jardin Lu hurla qu’on le laissât entrer.
Il arriva très rapidement sur la terrasse. Un claquement de doigts et des hommes à lui servait déjà une immonde eau de vie serbe. Il était déjà assis, les jambes sur la table. Les hommes sortirent aussi une flasque de rhum et servirent la boisson à Lucrezia qui la saisit. Il n’avait aucune manière, buvait, fumait, mangeait comme un porc… mais quand il avait une dette, c’était un vrai toutou. Et il avait une sacrée dette envers elle. Elle ne savait pas vraiment comment il avait atterri sur l’île… Et ne le saurais pas vraiment de toute façon. Il mentait comme il respirait. Une brute épaisse… y compris au lit.

Toujours en train de picoler ?
Comme tu vois bébé ! T’as changé.
Toi t’as vieilli.
Tu peux dire… Tu as laissé une tour exploser. La Lucrezia De Rossi que je connais n’aurait jamais laissé une telle chose se produire.
Le Slobodan Vidic que je connais ne serait pas assis là de bon matin à ma table sur une île paradisiaque. Il serait en Afghanistan à vendre lui-même des armes ou au Soudan à aider des terroristes. Me fais pas la leçon. Je suis mère… je suis candidate… Y a du relâchement ? Normal dans un sens… Je ne connaissais pas mes ennemis il y a 3 jours. Ce sont ceux de ma cousine… J’en hérite… Et je vais les butter. Maintenant mon canard en sucre… Qu’est ce que tu fais sur Heaven ?
J’viens voter pour toi.
Tu peux pas… Et à d’autres.
Ben… Y a des russes dans le coin… à qui j’en veux.
Je vois… Tu veux faire un grand coup de ménage ?
Oui… J’vais laver les rues à coup de sang russe. Et quand j’ai appris pour l’explosion… J’te connais ma cocotte… Tu es fâchée… Tu veux du sang… Et tu appelles ton ami Slobodan…
Bonjour…
Greg… Voici Slobodan Vidic… Slobodan voici mon mari, Greg Thorn…
Connais de nom le m’sieur.
Mon cœur… Va bosser…
Tu me donnes des ordres ?
Là oui… Pour ta sécurité… Tu ne restes pas ici. Et une escorte t’attend.

Lu se leva pour faire face à son mari.

Greg, on ne joue pas. Tu le sais. C’est très grave. Et dans 10 jours ce sont les votes. Va… Et fais attention s’il te plait.

Elle attendit que Greg parte en tirant une tête de 100 pieds de long et se rassit face à Slobodan.

Tu le chouchoutes… C’est lui ton bébé ?
Déconne pas. Et il est très bien !
Ça j’en doute pas. Il l’est trop sans doute même. Il est fidèle ?
Autant que moi !

Slobodan explosa d’un rire gras et rauque et se mit à tousser. Il sortit des cigarettes, en alluma deux et en tendit une à Lu qui la saisit.

Bon… Tu veux du sang... ok… Mais notre dette est effacée.
Jamais Slobodan. Tu me le dis à chaque fois... mais tu sais bien que c'est non... Elle ne le sera que quand l’un de nous sera mort.
Explique moi… Pourquoi ?
Pourquoi quoi ?

Lu savait où il voulait en venir… mais elle voulait l’entendre. Ce mot de reconnaissance qu’il ne disait jamais.

Pourquoi m’avoir sauvé la vie ?
Le commanditaire était pire que toi. Quand nous nous sommes rencontré… Il avait déjà payé gros… Et pensait que je tairais tout ce que j’allais voir.
T’as vu quoi qui t’ait fait changer d’avis ma caille ?
Deux gamines de 10 ans au plus dans son pieu… elles l’encadraient. J’l’ai buté de suite et j’me suis barrée. Ton contrat a été annulé de suite… Fallait payer le mien, sachant que le mec et sa famille étaient ruinés.
Et ?
Sont plus ruinés. Sont morts.
Bien… Bon ben… J’dois faire quoi ?
Tu fais en sorte que le Bronx porte bien son nom. J’veux un merdier sans pareil. Plus d’eau, plus d’électricité… retour au moyen age… racket… et chope moi ces emmerdeurs et bute les moi s’il le faut !

Lucrezia s’énervait et tapait du poing sur la table, sous le bravo de Slobodan qui visiblement adorait le spectacle.

Bien mon chou…

Il claqua des doigts et deux hommes dégainèrent leur téléphone portable pour donner des instructions.

Tu ne fais donc plus rien par toi-même ? Ils te donnent aussi la béquée ?
Va savoir… mais… Y a un truc que je sais bien faire encore…T’as pas oublié…

Elle se leva et lui lança une œillade.

J’t’attends en haut… Tu sais que je suis pas très hussarde !
Bébé… t’inquiètes pas… j’t’ai jamais déçu… ça va pas commencer maintenant.

Vient de

http://www.esnips.com/doc/5c35b3ba-201d-4a67-aef0-b6276a14a3be/Antología-(Shakira

Les révélations de Mary l’ont assommé, les choses tournent mal pour les Crips…et T qui a débarqué dans tout ça…même pas là pour être à sa descente…fait chier ! Un coup monté, c’est bien la vérité…mais réfléchit par les siens, Nash a dut mal à avaler la pilule…mais il saisit le regard de sincérité de sa compagne…il sait qu’elle ne ment pas. Il est temps de se remettre en route. De reprendre son rôle au sein de l’organisation, si elle existe toujours…

Ils redescendent au village, où les attendent les hommes du Phénix, rapide salut et échangent à demi mots. Il sent leur appréhension mais Joy a donné des ordres. Le vieux et sa fille sont devant leur hutte. Nash regarde un instant sa compagne, elle le comprend et le laisse faire ses adieux.

-Merci…Les mots ne viennent pas…pas assez fort pour exprimer sa gratitude, se qu’il ressent pour cet homme. Lui et sa fille ont veillés sur lui et l’on sauvé d’une mort plus que certaine…et lui ont ouvert les portes d’un monde qu’il ne soupçonnait pas.

-Tu n’as rien à dire, Nash le guerrier…parce que tu repars en guerre n’est-ce pas.

Le jeune homme baisse les yeux…

-Mais nous nous reverrons, sais-tu, nous avons un travail à finir tout les deux…la porte est ouverte mais tu n’es pas assez aguerrit pour t’y aventurer seul. Le vieux écarte les bras, Nash accepte l’accolade. Tu me reviendras fils, sois en assuré.

Ils se séparent, le vieux affiche un sourire radieux…jette un coup d’œil derrière son épaule et ajoute avec un clin d’œil.

-Jolie petite souris, elle aussi j’aurais plaisir à la revoir…Puis s’adressant directement à la jeune femme…Tu reviens quant tu veux ma belle, j’aurais toujours de belle histoire à te conter.

Salya tend un paquet quant ce dernier vient l’embrasser à son tour. Nash l’ouvre, au milieu des herbes médicinales, son calibre trône. Il sourit imperceptiblement, le glisse à l’arrière de son pantalon, range le paquet sous son bras. Ils se regardent intensément…sa présence muette va lui manquer. Elle lui presse le bras, puis lui indique ceux qui l’attendent d’un mouvement de tête. Il est temps d’y aller…

……………………………..

A l’arrière du 4x4, ils ne cessent de se retrouver. Nash revit en sentant la chaleur du corps de Mary-Kate contre lui. Le parfum de sa peau, la douceur de ses lèvres…mais seules leurs mains qui se serrent traduit leurs sentiments…ils ne sont pas seuls dans le véhicule.

Au détour d’un virage, la ville d’Heaven apparaît…mais les choses ont changées…des panaches de fumées s’élèvent d’un peu partout. Nash fait stopper, descend, il a besoin de se rendre compte. Il s’approche du ravin, dominant la situation. Un frisson le parcours, il ne peut s’agir du Heaven qu’il a quitté…les choses n’ont pas put se dégrader si rapidement…Il sent le corps de son aimée dans son dos…elle passe ses bras autour de ses hanches, dépose un baiser dans son cou, puis il loge son visage. Ce câlin lui fait du bien, il sait qu’il n’est pas tout seul…il est vraiment temps d’y aller…

…………………………………

Les deux véhicules entrent dans la propriété de Juliana, les déposant devant le hall. Stan, le médecin descend les marches à leur rencontre.

-Venez, venez. Restez pas là…Juliana veut que je vous ausculte dès votre arrivée…

Nash et MK le suivent dans le dédale des couloirs de la villa, John les précédant, croisant beaucoup de monde, certains armés, l’air patibulaire, ayant peu dormis visiblement. Ils descendent quelques marches avant de pénétrer dans l’antre de Stan.

-Joy a peur que je lui ramène des puces ?...

Stan sourit en refermant la porte sur eux deux.

-Tu te doutes bien que nous…allez assit toi, et enlèves moi tout ces bandages puants…Refreinant un air dégoûté, il se saisit d’un bandage tombé au sol et se précipite pour l’évacuer dans la poubelle….[color=darkblue]Comment as-tu fait pour ne pas tomber dans les vapes, rien que l’odeur…[/color]

Apres une bonne demi-heure, Nash ressort de la salle de soin. L’avis de Stan est plutôt satisfaisant…compte tenu des blessures reçues, et des soins apportés, il ne s’en sort pas trop mal…dans quels jours, il sera remis sur pied. Sa jambe risque de lui tirer encore quelques jours…ainsi que ses côtes mais tout devrais rentrer dans l’ordre rapidement. Il a eut beaucoup de chance, même sa brûlure au bras se résorbe naturellement. Stan à l’air un peu perplexe face à la nature des soins apportés, mais bon, tant que les résultats son satisfaisant.

Nash tire la porte derrière lui, John n’a pas quitté son poste, referme son téléphone, lui adresse un coup de tête…

-Ca va alors ?. ..

-J’pourrais pas danser pendant un moment, mais pour le reste, ça devrait faire…

-Bien, j’viens d’avoir Joy…elle est prévenu de ton retour, elle te demande de l’attendre ici, t’as qu’a aller manger un bout. MK tu connais le chemin…moi, je dois y aller…

Nash le stop de la main…le regarde

-Merci…

-Arrête de remercier tout me monde, mec…c’est le Phénix qu’il faudra remercier, …et ta nana aussi.

Nash accuse le coup.

Pendant qu’ils prennent la direction de la cuisine, Nash interroge Mary…

-Pourquoi John t’as dit que tu connaissais le chemin, comme-ci t’habiter ici…

-Ca a été le cas pendant quels jours, mais je t’expliquerai plus tard…viens on y est.

Mary ne voulais pas l’affronter en raconter l’épisode d’avec Maddox, elle préférai oublier l’histoire…elle venait à peine de la retrouver.

Ambiance

Le doigts de Mary-Kate continue de caresser son visage, une lueur c’est allumé au fond de son regard, une braise qui demande qu’à être ravivée…Il contourne l’angle aigu de sa mâchoire, court le long de la joue, caresse sa fossette, ferme ses yeux, descente le long de l’arête de son nez, s’arrête sur ses lèvres…Nash fait mine de l’embrasser…elle le remplace par ses propres lèvres. Leurs bouches s’entrouvrent, laissant leur langue s’explorée, s’emmêlée, passionnément,…déclanchant une vague de désir mutuel. Un soupir qui s’échappe…ouverture à la volupté…appel des sens.

Nash la saisit pas les hanches, la soulève, les lèvres toujours soudées. Elle passe ses jambes sur ses reins…et déclanche une vive douleur dans les cotes de son homme. Il la lâche, se tient le flanc.

-Ca va ? Demande-t-elle, inquiète…les bras toujours passés autour de son cou, lui caresse le visage.

Il acquiesce, la rattrape et la soulève de nouveau…elle s’agrippe à lui, tentant de lui faire le moins de pression possible…déclenchant un fou rire…il traîne la patte jusqu’au lit, galère, gêné dans ses mouvements, mais l’atteint finalement…s’y affale avec elle. Il pousse un profond soupir en s’allongeant sur le dos. MK, accoudée sur son coté, le regarde amoureusement, une main qui caresse négligemment son torse.

-C’est peut-être pas prudent…

-Tu as raison. Fait-il en l’attirant à lui, emprisonnant ses lèvres…ses mains en coupe sur son visage. Une douce folie l’anime, lui transmettant sa fougue et sa passion. La main de Mary qui n’était que caresse jusqu’alors, s’empresse de défaire les boutons de sa chemise, écarte les pans de son bandage, fait courir ses doigts sur son ventre. Nash de son coté, entreprend de lui retirer son haut, glissant le vêtement par-dessus sa tête, faisant sauter les bretelles de sa lingerie, libère les deux globes de sa poitrine…l’attire à lui…embrasse ses seins qui réclament son attention. Leur excitation est montée d’un cran…

D’une main, Mary déboutonne le pantalon de son homme, lui se débarrasse de ses chaussures à l’aide de ses pieds…commence à faire glisser l’élastique qui ceint les reins de son amante, caressant le galbe de ses fesses…la faire choir sur le dos, prend sa place, et tire sauvagement sur les jambes du pantalon, l’envoie bouler de l’autre coté de la chambre… Cela la fait rire…il l’aime ce rire…mais il se transforme vite en soupir lorsque ses lèvres se posent en baiser sur sa peau…caressant ses cuisses, remontant lentement, explorant centimètre par centimètre…découvrant à nouveau sa douceur, son grain, sa chaude odeur.

Un frisson parcourt l’échine de la jeune femme, son corps ondule sous la morsure de ses lèvres, les yeux fermés, elle savoure la douceur de l’instant…Nash passe deux doigts sous le mince tissus, dernier rempart à sa nudité… le fait glisser lentement, embrassant les dernières parties de son corps dévoilé. MK soulève ses reins, permettant à Nash de la libérer totalement, et le vêtement va rejoindre les autres sur le sol de la chambre…Il se tient au pied de la jeune femme, admire la perfection de son corps, le caresse des yeux, une lueur de gourmandise. Mary croise ses yeux, rougie légèrement, croise ses bras sur sa poitrine, déhanche ses jambes sur le coté, intimidée, comme gênée par son regard.

Nash sourit face à sa réaction, elle l’émeut toujours autant. Il s’allonge à ses cotés, ne cesse de se perdre dans ses yeux profonds. Sa main remonte vers son corps…caresse le contour de ses membres, libérant peu à peu leurs trésors cachés. Il prend son temps…joue avec ses frissons, ses sensations, une vibration qui remonte le long de sa colonne, un chatouillis qui né au creux de son ventre, un souffle qui fait frémir sa peau… Peu à peu, elle relâche son étreinte, offerte à ses caresses…la tête en arrière, les yeux clos…seul son souffle et sa vibration intérieure en réponse…une légère ondulation de son bassin…l’excitation, son goût dans la bouche, le désir et son besoin qu’il suscite.

Il se débarrasse subversivement de son boxer…commence à se présenter à elle, se glisse entre ses cuisses, remonte lentement…leur respiration s’accélère, les gestes moins précis…un instant de panique, des souvenirs qui remontent à la surface, un visage qui prend la place d’un autre…celui de Maddox…Mary pousse un cri…le repousse violement et se réfugie à la tête du lit, recroquevillée sur elle-même…comme une bête effrayée. Nash pousse un soupir…a l’impression d’avoir mal agit…il s’assoit sur le bord du lit…tend sa main vers celle pour qui son cœur bat. Elle s’en saisit, caresse ses doigts…reprend peu à peu conscience…

-Je suis désolé, Nash…je voul

-T’excuses pas, Mary, t’y es pour rien…c’est peut-être un peu trop tôt encore pour toi…

Elle le regarde curieusement, lui sert les doigts fortement…il relève les yeux, croise son regard.

-C’était idiot de ma part…au lieu de t’attendre…je te saute dessus à la première occase… comme si …j’veux marquer mon territoire…put*** !!

Mary-Kate sent la colère de Nash remonter en lui, va la retourner contre lui...doit déjà s’en vouloir…Elle vient tout conte lui, le serre fort contre son corps…embrasse son crâne…

-Arrête…arrête…tsss…je voulais aussi, t’oublie pas, hein…et puis j’ai adoré ce que tu m’as déjà donné…

-Ouais, mais j’aurais dut…

-Arrête j’t’dis…Elle le contourne pour s’asseoir sur ses cuisses, prend son visage entre ses mains, le force à le relever…plonge en lui, connaît le pouvoir de son regard. L’embrasse par à-coups, ne quittant pas ses yeux de vue…

-Je t’aime…Nash…Mr Matter…je vous aime…au plus profond de mon être,…. je vibre pour toi…

Noyé sous ses baisers, ses mots, son immensité caché derrière ses yeux, Nash s’abandonne…ses mains remontent le long de son dos nu, inconsciemment, comme aimantés par sa peau…ses yeux se ferment lentement, il se laisse se perdre volontairement… Le jeu de leur langue devint une symphonie…orchestré par le mouvement rythmé de leurs lèvres…se cherchent, se retrouvent, se mordent, s’évitent, reviennent à l’assaut…jouent au jeu de l’amour, miment l’acte…suivit bientôt par leur corps respectif…il se retrouve en elle sans s’en rendre compte immédiatement…

Lentement, Mary ondule ses hanches, imprimant ce lent mouvement qui commence à la faire monter tout doucement. Sa tête se renverse, offrant sa poitrine aux baisers de son amant…elle le sent fort, puissant, l’emplissant…le plaisir l’envahit petit à petit, une zone qui part de son bas-ventre et commence à iriser tout le long de son corps…la brusque caresse de la langue sur son sein déclenche une mini explosion dans sa tête… Elle ramène sa tête, veut le voir…le regarder…elle lâche une de ses mains avec laquelle à se tenait à son cou, et vient prendre appuis sur sa cuisse…imperceptiblement, elle déplace son bassin pour le sentir encore plus fort…plus loin encore…sa bouche s’ouvre, recherche l’air qui lui manque. Elle accélère, vint à sa rencontre maintenant, lui arrache son premier gémissement…ça l’excite encore plus…les yeux de son amant se révulsent lentement…il cherche l’air lui aussi…elle fait de même et rejette à nouveau sa tête en arrière.

Mary se laisse emmener par son plaisir, elle n’a plus la notion du temps…il n’y a plus que son propre plaisir qui compte…et celui de son amour. D’un pression des cuisses, Nash se redresse, la maintint part les reins et se retourne…fait reposer les épaules de Mary sur le lit. Il a reprit le contrôle de la situation, il œuvre pour l’amener plus loin, plus haut encore…il sent le plaisir de sa compagne montait à chaque va-et-vient, ne peut s’empêcher de l’aimer…telle qu’elle est…l’admire, caresse son ventre, sa poitrine, ce visage si doux…ses cheveux sont étalés sur le lit, ses bras se débattent lentement…une vibration en elle, une première contraction…il ralentit…n’a pas envie que ça se finisse encore…

Frustrée, Mk se redresse sur ses coudes, elle voudrait le fusiller du regard mais Nash prend appuis avec son genou sur le lit à son tour, l’obligeant à reculer un peu…elle se relaisse aller… D’une main, Nash relève une de ses cuisses, se glisse dessous…en entre plus profondément en elle…ils sont en étoile…MK pousse un long gémissement…à la mesure de sa lenteur…il profite de son amplitude de mouvement pour ralentir la cadence…mais va loin en elle…plus profond encore…la sent tout autour de lui… Elle finit par l’accompagner également, vient contre lui, l’engloutit entièrement…poussant de long soupir de plaisir à chaque rencontre…c’est doux et fort en même temps…plus rien ne peut les séparer…ils sont l’un et l’autre…la même unité…le même sang…leur cœur bat à l’unisson…le plaisir est partagé…et monte comme une sève de printemps.

Nouvelle contraction, rapidement suivit d’une autre…les jambes de MK tremblent légèrement…Nash s’allonge derrière sa moitié…sans ses fesses épouser le creux de son bassin, sa cuisse suit la courbe de celle de Mary…il plaque son torse à son dos, passe un bras sous son cou…la ramène à lui…embrasse son cou…le lobe de son oreille…la commissure de ses lèvres…et poursuit lentement son mouvement…sent bientôt l’explosion.

Le rythme monte d’un cran…les gémissements sont maintenant partagés…elle tourne la tête vers lui…Embrasse-moi…il se saisit de son visage, le dévore des lèvres…sent le goût salé de ses larmes, de la sueur mêlée…échange leur souffle… Il examine le moindre de ses mouvements faciaux…essaie d’interpréter…tout son corps lui parle…il vibre dans ses bras…sent ses muscles se contracter…ne peut plus tenir, n’arrive plus à contrôler sa jouissance…les mouvements deviennent plus rapide, plus fort…plus physique. La mains de Mk se pose sur ses fesses, l’attire plus encore…il se perd en elle…n’a plus de réalité…la puissance de la montée lui fait perdre la raison…ses veines sont prêtes à éclater…il cède à la pression…un râle s’échappe de sa gorge…inondant l’intimité de Mk… Son explosion appelle la sienne…elle jouit à son tour…longuement…à répétition…ensemble…les corps qui se recroquevillent comme pris par la douleur…les mains se cherchent…voudrait être en l’autre pour l’éternité…

Avant à l'hopital

-5-

Ambiance

Cori n'en revenait pas, elle était en train de pleurer sur le sort de sa soeur, et pépino lui assenait cette nouvelle comme si il n'y avait que cela qui importait...

Elle devait reprendre les affaires... Non, Non, elle ne pouvait pas elle n'était pas sa soeur. Elle n'y connaissait rien. Elle se retrouvait la dans la voiture en direction de la maison de sa soeur pour retrouver son avocat Chris chang... Elle ne le connaissait même pas, elle ne connaissait rien... Pourquoi ne pouvait elle pas rester à l'hopital ? Pourquoi devait elle s'éloigner de celle qu'elle aimait le plus au monde ? Pourquoi toute ses responsabilité lui tombait dessus sans crier gare ?

Elle se sentait perdue. Perdue entre son amour pour sa soeur, celle qui même de loin avait veillé sur elle, et son devoir justement envers elle.




Cori…..Adriana était la seule à remplacer Joy, mais elle a du repartir aux Etats-Unis…..il faut quelqu’un à la tête de la famille….Lara s’occupe de tout ce qui est intervention avec Tony…..Lu sera absente….

Il leva les yeux vers elle….

Il ne reste que toi….Chris te mettra au parfum….

Tu crois que j’ai la tête à ça ??????? Celle que je considère comme ma sœur lutte contre la mort, et tu me parles affaires ????

Park renifla…puis posa la main sur le bras de la jeune femme….

C’est important pour Joy ….ses freins ont été sabotés…il faut savoir qui a fait ça….Cori….si tu veux aider Joy….et protéger le reste de la famille, écoute Pépino….

Elle se pinça la lèvre…

Je t’en prie….

Elle regarda Pépino, puis Park, ses yeux la suppliaient... Comme si le fait de ne pas laisser les affaires en plan permettrait à sa soeur de revenir.

Si c'est ce que voudrait Joy, alors je le ferai...

Tu dois te rendre chez elle Chris t'attendra la bas, et il te dira les priorités que tu dois résoudre. Je vais t'y conduire, je t'aiderai comme je l'aurai fait pour Joy...

Cori interrompit Pepino d'un geste de la main. De l'autre elle s'essuya les yeux...

Pépino tu m'accompagnes d'accord. Mais pour les priorités, il n'y en a qu'une. Celle de retrouver qui a fait cela à ma soeur. Si il s'en prend à elle, il s'en prend à la famille. Je ne laisserai pas cela impuni et vous non plus.

Pépino, Joon et Park furent surpris de la réaction dans le regard de Cori. Elle qui était effondrée il y a quelques minutes, avait le visage fermé, dur, impénétrable. La colère et la rage avait fait disparaître la peine, même si elle était toujours au fond d'elle.

Quand tu parles comme cela on dirait Joy, elle serait fière de toi.

Non elle ne serait pas !!! Elle est fière !!! Tant qu'elle n'est pas morte je vous interdis de parler d'elle au passé. Elle est vivante, elle vit encore, et qui plus est elle vit en nous tous !!!

Maintenant je vais être très clair j'ai ses responsabilités et je les assumerai suivant la volonté de ma soeur et jusqu'à ce qu'elle revienne. J'ai confiance. Ayez confiance, c'est notre seul espoir.

Elle se tourna vers Park le regard froid.

Ne fais pas la même connerie de ne pas me prévenir si il y a un changement. Si elle sort du coma, si elle fait un arrêt !! Je veux être au courant dans la seconde. Si les docteurs viennent te voir, tu m'appelles après.

Tu as beau tenir à elle, tu n'as pas le droit de m'éloigner d'elle en ne me prévenant pas. Suis je assez clair Park ? Je compte au moins sur toi Joon.

Park n'osa lui répondre, la peine, le chagrin, la haine, la colère tout se mélangeaient en Cori, et il n'aurait pas été bon de la pousser plus.

Ne t'en fais je te préviendrai.

Elle prit son manteau et fit face à Pépino.

En route, le travail nous attend.



Comment se faisait il qu'elle avait réagi comme cela ? Pourquoi avoir été si dur avec Park, lui aussi souffrait elle n'aurait pas du lui dire cela. Elle s'en voulait, mais elle avait agi sous le coup d'une impulsion... Elle avait mal si mal, et elle avait surtout si peur. Assise dans la voiture aux côtés de Pepino, elle se mit à faire une prière silencieuse pour sa soeur, celui qui avait voulu sa peau n'aurait pas la sienne pour longtemps.

Ils arrivèrent en silence à la maison de Joy. Au moment ou ils arrivaient une voiture quittait justement le domicile.

Qui est ce ?

C'est Nash et MK... J'avoue que je ne sais pas ce qu'il faisait ici, ni même ou ils vont. Peut importe, Chris nous attend, je lui ai fait parvenir un message.

Ils entrèrent dans la maison, Chris les attendaient en faisant les cent pas dans le salon.

Chris voici Corinna Mancin, Cori c'est Chris l'avocat de Joy. Il va tout t'expliquer sur les affaires en court.

D'ailleurs Nash et MK viennent de partir ?

Bonsoir Mademoiselle Mancini, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Oui Pépino ils sont repartis à leur appartement.Bon pour ce qui est des affaires...

Je vous arrête de suite Monsieur Chang, déjà ca va être Cori, et deuxièmement le plus important c'est qui s'en est pris à la voiture de Joy !!! Qui a pu faire cela. Je veux et débrouillez vous que l'un de nos spécialistes examine sa voiture.

Mais...

Pas de mais qui compte. Pépino tu peux me trouver cela s'il te plait ? De plus peux tu appeler Joon, pour lui demander si il peut avoir les caméras de surveillance de l'ambassade, voir si un intru s'est approché de la maison.

Très bien je passe quelques coups de fils et je contacte Joon après. Je suis dans la pièce d'à côté si tu as besoin.

Elle fit face à Chris.

Désolée si je parais brutale dans ces circonstances, mais désormais je dois faire comme Joy aurait fait.

Je ne pense pas, oui vous devez reprendre ses affaires mais à votre manière.

C'est ma manière, elle a toujours été la pour moi, je le serai pour elle ainsi !!!
Maintenant expliquez moi tout ce que je dois savoir...

Ils s'assirent autour de la table et Chris se mit à tout raconter à Cori.

-6-

ambiance1

Depuis deux semaines Cori avait repris les affaires... Pendant de longues heures Chris lui avait expliqué tout ce dont elle devait s'occuper. Bien sur son travail était délégué mais elle devait superviser et suivre les affaires courantes.
De plus Cori n'avait pas voulu laisser a l'abandon ses occupations au casino.


Deux semaines plutôt, Cori était parti au Lion's, le lendemain de la prise de son nouveau poste, accompagnée de Pépino, et John. Depuis ses nouvelles fonctions et par peur qu'elle ne subisse le même sort que Joy vu qu'au niveau des affaires elle avait pris sa place.

Dans son bureau elle avait fait appeler Ed et Franck. Elle les connaissait bien, et Joy aussi, vu que c'était elle qui avait formé cette équipe. Elle leur avait expliquer que pour le moment Joy était dans l'incapacité de gérer les affaires et qu'elle avait pris sa place pour une période indéterminée. Elle avait donc demandé à Ed qu'il s'occupe en son absence du casino, mais qu'il l'appelle deux fois par semaine pour la tenir au courant. De plus elle lui parla de ce Sam Kernz, qu'il fallait monter un dossier, et qu'elle voulait l'avoir dans la semaine chez elle. Il suffirait de lui faire parvenir par coursier.

Au moment ou Ed et Franck allaient partir elle demanda à Franck de rester dans son bureau, et pria Pépino et John de quitta la pièce à leur tour.

Elle demanda à Franck de s'assoir, et vint s'assoir elle même à ses côtés. Elle lui raconta l'accident, ses craintes, et elle se mit à se confier à lui.

Franck, je ne sais pas si j'y arriverai. Tu es dans ce casino la personne qui me connait le mieux, et j'ai besoin d'aide.

Cori tu sais que je suis là et que si ca ne va pas il te suffira de m'appeler.

Depuis son départ de l'hopital la veille, elle avait tenu le choque, elle était restée forte mais face à lui, elle craqua. Elle se mit à deverser un flot de larmes, toutes ces larmes qu'elle gardait au plus profond d'elle pour garder la tête hors de l'eau et pouvoir gérer la pression qu'elle subissait sans que l'on s'en rendre compte.
Franck se leva de sa chaise s'approcha de celle de Cori se mis à genoux devant elle. Il lui souleva le visage tout doucement.Il vit ses yeux rougit, et cela lui serra le coeur de ne pas pouvoir l'aider comme il le faudrait.

Cori, chut, calme toi, je suis la. Il l'a prit dans ses bras et elle se mit à continuer de pleurer sur son épaule.

Je sais que ce que tu vis est dur mais tu as des gens autour de toi pour t'aider. Ne crois jamais que tu es seule, tu ne le seras jamais je te le promets.

Elle s'écarta de lui, renifla, s'essuya doucement les yeux, le temps de se ressaissir un peu.

Franck j'ai un service à te demander. Oui Pépino et John sont très bien, ils prennent soin de moi, mais j'ai besoin de quelqu'un qui me soutienne. Voudrais tu être auprès de moi pendant la période ou je devrais m'occuper de tout ?

Elle le suppliait du regard et il ne pouvait lui dire non, elle avait besoin de lui, il serait la pour elle.

Oui je resterai auprès de toi tant que tu en auras besoin. Je vais prévenir Ed et Jimmy que tu as besoin de moi à la villa Vanzetti.

Il se leva passa un appel à Ed, puis à Jimmy, elle alla chercher John et Pépino dans le couloir.

Messieurs, j'ai demandé à Franck de m'accompagner partout.

Ils se regardèrent étonnés.

Vous êtes très bien, et je sais que votre présence m'est utile mais je vais avoir besoin de personnes de confiance. Je vous expliquerais tout à la maison avec Chris.

Ils étaient alors partis tout les quatre en direction de la villa.


Ambiance2

Depuis ces deux semaines beaucoup de choses avaient changé, et entre autre les responsables du sabotages avait été découvert, il avait fallu tirer des ficelles mais cela avait fonctionné.



Pépino avait passé ses coups de fils comme l'avait demandé Cori, il revint dans le salon, et vit que Chris faisait un topo complet à Cori.
Quand elle vit Pépino rentrer dans le salon elle lui demanda ce qu'il en était.

Bon alors j'ai eu Joon, et il appelle l'ambassade pour qu'on nous fasse parvenir les vidéos au plus vite, on devrait les avoir dans la nuit.

Et pour l'examen de la voiture ?

La c'est plus compliqué, c'est une pièce à conviction et les flics l'ont ramenée chez eux.

Pardon ? Et cela nous empêcherait de faire quelque chose ? Je ne te savais pas défaitiste.

Elle regarda Pépino et Chris et un léger sourire s'afficha sur son visage.

Je sais à qui je vais demander.

Elle prit son téléphone, composa un numéro et attendit que l'on réponde.

Lu, bonsoir, excuse moi de te déranger, en ce moment, j'ai appris que tu partais en Italie, et avant ton départ j'aurai besoin d'un service de notre nouveau gouverneur.
Les flics ont récupéré la voiture de Joy et ils ne veulent pas qu'on la fasse remorquer chez nous pour l'examiner, pourrais tu nous aider ??

Oui, merci beaucoup. Je verrai les détails avec ton assistant.

Si tu as besoin de quoi que se soit, appelle moi... A bientôt Lu

Elle raccrocha et les regarda....

Lu va prévenir son assistant et on devrait pouvoir la récupérer demain.


Quand ils eurent pu remorquer la voiture sur un entrepot sur les docks, il fallait qu'elle s'occupe des affaires courantes, mais elle ne voulait pas laisser cela à des amateurs. Elle avait désormais Franck à ses côtés et cela la réconforta.

Pépino, je te charge de me trouver nos meilleurs analystes, carossiers... Je veux qu'ils examinent la voiture de fond en comble. Rien ne doit être laissé au hasard.

Pépino acquiesca et s'en alla passer les coups de fils necessaires à cette mission.

John, toi tu prends les cassettes vidéos, tu appelles Joon, et tu lui demandes de les visionner avec toi, il connait tout le personnel de l'ambassade et pourra donc t'aider à ne pas faire d'impair.

Quand à moi, je rentre je dois m'occuper de tout le reste. Des que vous avez des nouvelles vous me prévenez de suite. Ceci est une priorité.

Elle repartit accompagnée de Franck chez les Vanzetti pour s'occuper des affaires de l'île, entre autre le suivit sur ce qui s'était passé contre les crisps et la reconstruction des bureaux.


Ambiance3

Ces deux semaines avaient été une course pour elle. La tension accumulée, faisait qu'elle ne dormait, plus, l'inquiétude pour sa soeur, qui n'avait pas d'évolution positive la faisait souffrir. Ce qui la maintenir debout c'était les nerfs, la rage de trouver ce fumier... Il ne l'emporterait pas au paradis.

Ils avaient d'ailleurs bien avancé durant ces deux semaines. Sur la voiture on avait remarqué que le câble du liquide de frein n'avait pas été sectionné basiquement. Cela avait été fait minutieusement, pour éviter d'être découvert. On avait fait sur le tuyau, à la base du réservoir du liquide de frein, un petit trou. Celui ci à une vitesse faible en freinant n'aurait pas gêné la conductrice. Mais à la vitesse ou Joy conduisait la pression accentué à cet endroit du câble avait augmenté le trou jusqu'à une déchirure du câble.

Ceux qui avait fait cela connaissait l'amour de Joy pour la vitesse.

Les images quand à elle n'avait pas donné grand chose on avait le gabarit du type, mais son visage était souvent partiellement visible. Il devait savoir ou se trouver les caméras.

On avait donc chercher qui avait pu faire cela, la méthode employé était utilisée par qui ?

Beaucoup de question qui la veille avait fini par trouver une réponse. Les hispaniques. Les hispaniques ne voulaient pas se plier à la protection que la mafia leur "proposer".. Malheureusement pour eux joy faisait tout pour les pousser à accepter en envoyant ses troupes de commerce en commerce... C'était pour montrer à Joy qu'ils n'acceptaient sa suprématie qu'ils avaient sans doute décidé de l'éliminer...

Désormais il fallait assurer sa protection, elle avait envoyer Pépino et John à l'hopital pour la protection sur le terrain de Joy, et leur avait demandé de plus de faire en sorte que d'autres hommes surveillent les entrées principales et de service de l'hôpital.

De plus elle avait demandé à Chris de s'occuper de tout ce qui était communication, faire en sorte que la presse ne dévoile en rien de la situation de la famille Vanzetti.

-7-

Ambiance

Aujourd'hui que tout était clair, il fallait trouver une riposte... L'attaque contre Joy ne devait pas rester impuni.
Franck était à ses côtés et voyait la détermination dans le regard de Cori, ils étaient tout les deux dans la maison des Vanzetti. Elle était dans sa chambre et venait de prendre une douche. Elle était sortie vétue d'un peignoir, se séchant délicatement les cheveux d'une serviette.

Cori, nous savons qui a fait cela. Nous allons trouver un moyen de leur faire payer mais tu dois te reposer... Depuis deux semaines, tu ne t'es pas reposé, ou si peux que tu tiens à peine debout. Tu ne peux pas continuer ainsi... Il faut que tu sois en pleine possession de tes moyens pour la suite des évenements.

Parce que tu crois honnêtement que je peux dormir... Comment pourrais je dormir en sachant ou se trouve Joy...

Je ne te demande pas d'oublier ta soeur ni même ce qu'elle vit... Je te demande de prendre soin de toi. Je m'inquiète.

Durant les deux semaines il avait fait attention à elle, avait redoublé de vigilance... Il l'avait suivit partout, pour la soutenir, pour qu'elle sache qu'il était là et serait là. Il avait voulu être sa bouée, pour qu'elle ne coule pas et maintenant il la sentait prête à couler à pic, par la fatigue et surtout que cela lui fasse faire une erreur... Tout ce temps passé près d'elle... Il ne voulait plus la quitter. Il s'était attachée à elle, sa force de caractère avait caché tout ce qu'elle vivait au fond d'elle. Ses craintes pour sa soeur, son angoisse de ne pas être à la hauteur...
Il avait vu la jeune femme être torturé entre ses obligations et son sentiment d'impuissance.

Il aurait tant voulu la décharger de ce poids. Mais il n'avait pas trouvé la solution. Dès qu'il essayait de lui dire de prendre un peu de temps pour elle, elle le rabrouait sans ménagement. Elle s'énervait après lui.

Devant Pépino, chris et les autres elle ne montrait que dureté et force. Mais dès qu'ils étaient tout les deux elle deversait toute sa rage sur lui. Il avait été son exutoire. Il lui avait permis de faire face devant tous... Mais lui savait ce qu'elle vivait, il le vivait pleinement. Et la voir ainsi lui briser le coeur. Elle pouvait paraître si fragile.

Tu n'as pas à t'inquiéter je vais très bien.

Ne me ments pas Cori, je sais que c'est faux, tu te donnes image, pour avoir un peu de contenance devant les autres, mais cela ne marche pas avec moi. Depuis deux semaines je suis la à chaque instant près de toi, alors ne me fait pas le coup de la femme forte je n'y crois pas une seconde.

Mais si cela te gêne tant de me supporter depuis deux semaines, la porte est ouverte, tu peux retourner au casino, je ne te retiens pas. Tu peux t'en aller. Je me débrouillerai très bien toute seule.

Ne dis pas de bêtises. Et arrête de jouer ainsi avec moi... Je sais que tu souffres tu n'es pas obliger de jouer un jeu.

Cori était sur le point de craquer, ses yeux étaient en train de rougir. Il était en train d'appuyer la ou ca fait mal.

Je ne joue pas, tu ne comprends pas que je dois être forte, que je dois me montrer à la hauteur de tout ce que l'on attend de moi.

Il s'approcha d'elle, il voulait la prendre dans ses bras mais n'osa pas de peur de la braquer encore plus. Il lui parla doucement pour détendre la situation qui était explosive.

Les autres attendent peut être quelque chose de toi, mais moi non. Tu n'as rien à me prouver, plus maintenant.

Cela était trop pour Cori. Depuis deux semaines elle s'était contenue de toutes émotions, elle n'avait rien laissé paraître et lui arrivait à la faire craquer. Elle se mit à pleurer, comme une enfant. Les vannes qu'elle avait maintenu si longtemps fermé, s'étaient ouvertes et elle n'arrivait pas à les arrêter. Franck s'approcha un peu plus d'elle la prit par la main et la fit s'assoir sur le bord de son lit, et s'assit à son tour près d'elle. Il lui passa une main sur le visage pour essayer de faire disparaître ces larmes tant retenues.

Vas y pleure, tu en as besoin, la fatigue le stress tu as beaucoup trop cumulé depuis ces derniers jours laisse toi aller.

Elle fondit alors un peu plus en larme venant se blottir dans les bras de Franck. Il l'a serra contre lui, lui passa doucement une main dans les cheveux pour essayer de la calmer, d'apaiser son chagrin.

Ne t'en fais pas je suis la... je te l'avais déjà dit je serais toujours la.

Cori releva doucement la tête vers Franck, il avait un sourire tendre doux. Son regard posait sur elle, lui montrait toute la prévenance qu'il avait pour elle, sa douceur...
Elle approcha son visage du sien, ses larmes perlaient sur ses joues, elle sentit son souffle chaud sur ses lèvres... Elle avait tant besoin de chaleur humaine...
Il s'approcha alors un peu plus d'elle pour poser délicatement ses lèvres sur les siennes. Ce doux baiser il l'avait souhaité au fond de lui. Il caressa son visage d'une main, essuyant ses larmes, la regarda dans les yeux, ces yeux si plein de tristesse.

Tu peux pleurer avec moi, mais moi jamais je ne te ferai pleurer...

Il la serra un peu plus contre lui, lui vola un autre baiser. Cori était désarmé avec lui, elle ne voulait pas lui resister... Se laisser aller, à la douceur de ses baisers... A la chaleur de son corps, à la sensation de sécurité au sein de ses bras.
Elle n'avais jamais été plus elle que maintenant qu'elle était contre lui...

Elle lui offrit ses lèvres au goût de larmes, au goût de peine, au goût de tristesse, pour qu'il les efface... Pour que par magie tout s'arrête... Il fut d'une douceur, d'une délicatesse dans ses gestes, dans sa manière de la regarder, de l'embrasser, qu'elle baissa complétement les armes.
Elle avait besoin de lui plus qu'elle ne l'aurait cru...

Il l'embrassa plus tendrement que jamais, défit délicatement son peignoir, et découvrit son corps, dans toute sa splendeur... Il l'allongea sur le lit... Elle paraissait en cet instant si fragile...

Il la caressa, d'une douceur si impressionante qu'elle en frissona. Il l'embrassa tendrement, de manière chaste puis sans retenue.
Il pris soin de lui montrer par ses gestes qu'elle n'avait pas à avoir peur...

Il revint vers sa bouche, leur corps commencèrent à s'embraser. Elle enleva sa chemise, passa ses mains sur son torse, puis descendit vers sa ceinture... Ses dernieres barrières venaient de s'envoler avec les vêtements de Franck...

Baisers, caresses, tendresse douceur tout se mélangea... Il la voulait, mais il la voulait simplement. Elle le voulait, elle le voulait de toute son âme...

Leur corps à corps fut une danse, chacun se mouvant l'un contre l'autre, l'un avec l'autre, comme si c'était une évidence...

Cette danse fut une danse féérique, magique, qui s'acheva par un feu d'artifice dans leur corps et dans leur tête... Ils se sentaient détendus apaisés...

Cori se blottit contre son amant... Elle posa sa tête sur l'épaule de Franck et s'endormir enfin paisiblement depuis deux semaines.

-8-

Ambiance

Cori était encore endormie quand le téléphone sonna... Elle s'extirpa difficilement de l'étreinte de Franck, mais cela pouvait être important.

Elle est sortit des soins intensifs ??? Depuis longtemps ???
Ok très bien j'ai compris je préviens en priorité Lu.
Elle ne veut voir personne je présume même pas moi ?
Très bien, il faudra que tu m'expliques ce que t'on dit les docteurs.
J'arrive le plus vite avec Franck.

Elle raccrocha le téléphone et se tourna cers Franck qui était allongé sur le côté, la tête appuyé sur sa main. Il l'a regardé sachant à comprendre ce qui se passait, même si il avait une petite idée de qui c'était.

Joy vient d'être mis dans une chambre. Elle est enfin sortie du coma... Cependant à la voix de Park, j'ai senti que quelque chose n'allait pas... J'ai peur des séquelles qu'elle pourrait avoir.

Calme toi Cori, elle est vivante... C'est pour le moment le plus important.

Oui tu as raison. Je dois prévenir Lu... Je ne sais pas si elle est rentrée mais elle doit être tenu au courant. De plus je dois prévenir Chris que si il a besoin de moi je serai à l'hôpital.

Cori appella Lu et lui laissa un message sur le répondeur, puis composa le numéro de Chris pour l'avertir de la ou elle serait et qu'elle ne serait pas seule. Pendant ce temps, Franck s'était rhabillé. Cori le regarda faire,elle n'arrivait pas à réaliser ce qui s'était passé entre eux... Avait elle eu raison de se laisser aller ainsi avec lui ? Le temps n'était pas aux questions, elle devait se préparer pour retrouver sa soeur à l'hôpital.
Elle ouvrit son armoire et sortit une tenue sombre comme depuis deux semaines... Elle n'avait pas le coeur à la couleur... Sa soeur était vivante mais on avait attenté à sa vie.


Une fois prête, elle chercha Franck du regard. Ne le trouvant pas elle descendit et l'appela... Pas de réponse... Elle prit sa veste, son sac, et alla voir à l'extérieur de la voiture...

Elle entendit le bruit d'un moteur ronronner. Ce rendit compte que c'était sa voiture. Franck était déjà dedans et il l'attendait.

Je te cherchais partout tu aurais du me dire que tu allais à la voiture

Franck la regarda, se pencha vers elle, l'embrassa tendrement.

Je te l'ai dit mais tu avais l'air perdu dans tes pensées. Mais bon je me suis dit que tu voudrais aller au plus vite à l'hopital et que tu finirais bien par me trouver

Il lui sourit et Cori lui renda son sourire. Elle souriait sincèrement depuis longtemps, et cela grâce à lui.

Oui tu as eu raison, désolée, je devais avoir la tête ailleurs. Bon allons y j'ai hâte de pouvoir retrouver ma soeur

Franck démarra de suite et pris la direction de l'hôpital

Chambre d'hopital de juliana