Le "Heaven King" L'hôtel le plus luxueux ...

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Du haut de ses 321 mètres, le Heaven King, situé sur une île artificielle est à la fois l'hôtel le plus haut du monde et le seul possèdant 7 étoiles. Devenu le symbole de Heaven Island, cet impressionante infrastructure en forme de voilier abrite 220 suites en duplex.


- Une suite de luxe peut coûter jusqu'à 8000 dollars américains par nuit...

- Juste y entrer pour visiter coûte 75$ américains!

- Le coût de construction a été de 80 millions de dollars américains

- L'hôtel a officiellement ouvert en 2003

Alors venez dans notre monde........

Kim ça n'est pas sérieux... si ça continue comme ça je ne pourrais vraiment plus rien pour vous...

Kim jeta les clés de sa voiture sur la petite table du salon...
Bob... Voyons... Il me semble que je vous paye assez cher pour que vous fassiez abstraction de la maison blanche et de l'élysée...

Robert Langman avocat de renommée internationale se laissa tomber dans un fauteuil et secoua la tête, dépité...
Nous avons gagné de justesse cette fois... Je vous assure qu'on ne peut pas continuer à faire transiter l'argent par vos banques françaises... Mieux vaut passer par les Caimans ou le Vanuatu... Le ministre de l'économie lui-même a fait marche arrière sur nos négociations...
Je ne vous ai pas déjà dit que je n'investirais jamais dans des républiques bananières...
Mais tout le monde sait que...
Je ne suis pas tout le monde... Si ça ne vous convient pas...
Kim fit un signe en direction de la porte.
Vous connaissez la sortie... Je suis sûr que des tas d'autres juristes seraient ravis de prendre votre place...
Kim... Je crois que nous ne nous sommes pas compris...
Il me semble pourtant avoir été clair...
Kim se servit un verre de whisky et vint s'installer sur le large canapé face à son avocat... Le regard noir qu'il lui adressa fit frissonner le juriste pourtant aguerri face à toutes les crapules qu'il avait déjà rencontré...
La porte est de ce coté... Revenez demain récupérer vos honoraires pour ce mois-ci et éviter de vous retrouver face à moi dans un tribunal, Bob...
Mais...
Vous êtes malentendant ?
Non...
Bien... Alors je ne vois pas ce que vous faites encore dans ma suite...

Kim fit signe à son bras droit qu'il y avait une personne de trop dans la pièce... Celui-ci s'approcha de l'avocat qui préféra éxécuter les ordres plutôt que discuter... Il referma la porte derrière un Robert Langman qui venait tout bonnement de se faire remercier...
Jacky ?
Le bras droit d'origine coréenne lui aussi s'approcha de son chef mais resta respectueusement debout.
Il me semble que ce bon vieux Bob, nous a laissé quelques souvenirs avant de nous quitter... Appelle le bureau de New York... Ils ont conservé tous ses appels téléphoniques...
Un sourire mystérieux apparut sur le visage de Kim...
Je pense qu'un avocat qui tente de corrompre un juge fédéral devrait être rayé du barreau...
Demain Robert Langman comprendrait qu'il ne fallait jamais tenir tête à Kim Young... Il détenait pourtant le record de longévité au poste d'avocat de Kim... Exactement 7 mois...

Jacky ? Tu as fait le tour des villas ? Je commence a en avoir assez de la vie... en communauté....
En réalité ce qui agaçait sérieusement Kim était l'impossibilité de recevoir ses "collègues" de travail... Sans parler de ses hommes de main... Ils auraient effrayer plus d'un client de l'hôtel... Et effrayer les gens, c'est le meilleur moyen d'être constamment surveillé...
Kim dévisageat méchamment le serveur lorsqu'il vint les servir...
J'ai presque attendu...
Nous sommes sincèrement désolé monsieur... Mais le chef cuistot...
D'une, je n'ai pas à savoir les problèmes que vous rencontrez derrière cette porte, c'est votre monde pas le mien...
Et de deux, si vous tenez réellement à être sincère... Enlevez le "sincèrement" de votre phrase...
Il fit un geste de la main pour signifier au serveur de disparaitre... Le jeune homme resta stupéfait de l'arrogance du client mais l'ayant vu plusieurs fois au journal tv pour des affaires criminelles il préférait ne pas plus l'énerver...

Jacky... Fait quelque chose... Je vais finir par en tuer un... Et c'est de très mauvaise augure puisque j'ai mis Bob à la porte...

Une petite mélodie s'échappa de la veste de Kim...
Allo ?
Oui ?
Je ne suis pas sûr de vouloir vous parler maintenant...
Figurez-vous que j'allais diner... Et je déteste être dérangé pendant que je dîne...
Pardon ?
C'est encore moi le client que je sache...
Vous voulez mon argent mais je ne veux pas forcément de votre marchandise... Il va falloir trouver mieux Franck...
Oui ?
Non... ça n'est même pas imaginable cette option...
Non... Je pense que vous ne m'avez pas vraiment entendu... J'ai posé mes conditions... Vous acceptez on fait affaire... Vous refusez... Hé bien... En fait je vous laisse la surprise si vous refusez...
Au revoir...

Kim raccrocha alors qu'on entendait encore son interlocuteur balbutiait à l'autre bout...

Jacky... Il me faut Une villa, un bureau dans le centre des affaires et un hangar dans un lieu peu fréquenté... Tu te débrouilles mais tu me trouves ça pour la fin de la semaine... Je ne vais pas tenir longtemps ici... J'ai l'impression d'être sur écoute...

Le reste du diner se déroula dans le silence le plus total... Jacky n'était pas du genre bavard et Kim réfléchissait déjà à la correction qui allait être celle de Franck s'il n'acceptait pas ses conditions...

Le diner venait juste de se terminer quand la même petite mélodie retentit une nouvelle fois...

Oui ?
Encore vous Franck ?
Ha enfin décidé... oui...
J'ai ce que vous voulez... Non...
Ecoutez si vous tenez à me faire perdre mon temps...
Oui... Dans une demi heure... Vous n'aurez pas une minute de plus... Sur la plage je n'ai pas envie de rouler ce soir... Il y a un ponton... Oui rejoignez moi là bas...
N'essayez pas de me doubler... Même pas en pensée...
A tout à l'heure...

Kim raccrocha et lança un regard entendu à Jacky...
Tu vas me chercher la valise ? Je t'attends là...

Jacky redescendit quelques minutes plus tard et se posta devant Kim en lui tendant la petite valise noire... Kim avala son whisky d'un trait et se leva du bar. Les deux hommes avaient une affaire à régler au plus vite et sortirent d'un pas pressé vers la plage.

suite: https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/La-plage-f11/La-grande-plage-de-Milany-t16.htm

Après une nuit de débauche complète ou la voleuse avait séduite un surfeur sur la plage pour assouvir ses instincts. Le partenaire avait été plus que content, mais Alyssa après avoir laissé l’homme endormie sur la plage. Elle avait prit une chambre a l’hôtel Heaven King, sous un faux nom et avec la carte de crédit de l’associer de Joy. Celui-là même qui c’était permit de la diminuer.

Il pourrait faire une crise d’apoplexie en voyant la facture, un sourire sadique se dessina sur les lèvres d’Alyssa.

Le matin…je sens le soleil sur ma peau…comme une main qui me caresse les cheveux…et cette odeur…si délicieuse…me fait venir de nombreux souvenirs…

_____________

Ses bras qui me réconforte, ceux dans lesquels je me sens protéger de tout…mon nez que j’aime mettre sur sa clavicule et embrasser la douce peau …le respirer lui…

LUI ?

_____________

Alyssa s’éveille en sursaut et s’assoie dans le lit, les sens aux aguets. La chambre est vide. Personne…

-j’ai du rêver…

Alyssa se laisse aller entre les draps et … lui…les draps ont son odeur, une odeur inimitable, une odeur qui fait palpiter son cœur…il ne sent pas comme tous les autres, la sueur ou autre… non a travers son parfum transperce sa personnalité, si secrète et fugace… un quelque chose que les autres n’ont pas…

Alyssa s’aperçoit que l’autre coté du lit est défait, ce n’est pas une première. Lorsqu’elle dort la voleuse bouge et envoie tout valser. Sauf… sauf quand elle est dans ses bras, comme si plus rien ne pouvait plus l’atteindre. Mais là, l’emplacement d’un corps plus grand qu’elle…un corps qui avait passé la nuit sur le coté comme si…

Alyssa sort du lit, et s’assoit sur la moquette dos à la porte.

-ce n’est pas possible… pourquoi tu continue à me poursuivre…a me hanter…je me suis sevrée de toi…pourquoi es-tu comme une drogue, pourquoi ne puis-je t’oublier ?

Alyssa fit une douche rapide, sortit de l’hôtel sans oublier de récupéré les draps, évidemment.

La voleuse entra dans son repaire, et se dirigea directement vers sa pièce fétiche. Dedans se trouvait ses plus grands trésors dont venait de s’ajouter une paire de draps de l’hôtel. La pièce rassemblait tous les objets qui avaient pu lui appartenir. Tous ses souvenirs…

Elle s’installa sur le canapé et les larmes si longtemps retenue depuis l’hôtel la submergèrent et Alyssa relâcha la tension et pleura. Gunther qui était présent, bien plus a l’aise ici que dans la villa de Joy, vient lui prêter son épaule pour pleurer.
-pourquoi es ce si douloureux a chaque fois ?
-j’ai l’impression qu’il me fuit, dès que j’essaye de m’approcher de lui et reviens dès que j’ai le dos tourné… c’est si difficile…
-ne faites plus de pas dans sa direction alors.
-mais toutes les fibres de mon corps me mènent à lui…-et votre cœur ?
-mon cœur ? … mon cœur lui se protège de tout ce qui peut émaner de lui. Mais les barrières que qu’il a érigé pour se protéger se désintègrent a chaque « rencontre »…
-vous devriez vous changez les idées, allez vous amusez …
-oui tu n’as peut être pas tort. J’ai repéré une banque, je sens que je vais m’éclater…

Alyssa retrouvait sa joie de vivre, rien qu’en évoquant sa passion ou un prochain coup qu’elle préparait.

-hum, mademoiselle ? Si je peux me permettre, je parlais d’une sortie normale.
-normal ?
Alyssa le regardait avec des yeux tous ronds.
Gunther leva les yeux au ciel.
-je parlais de faire les boutiques mademoiselle.
-ha oui, bonne idée aussi…

Alyssa sortit de sa cache pour aller faire quelques emplettes...

23.

Auparavant sur l'autoroute..


Danny les attendait déjà installé à une table. Il se leva pour accueillir Salsa et la complimenta sur sa tenue. Déjà dans la salle des têtes se retournaient pour observer bouche bée ce couple de star. Julian s’était vite repris en descendant de la voiture, jouant son rôle de célébrité à la perfection. Tant et si bien que Salsa en oublia l’épisode dans la voiture, prenant plaisir à la discussion qui naturellement porta sur le futur film. Ils passèrent commande, et dînèrent agréablement tout en continuant à papoter et à plaisanter..

- Excusez-moi un coup de fil à passer. Hum Je préfère m’isoler dans le hall, ce n’est pas poli de téléphoner à table n’est-ce pas?..

Julian se redressa avec un sourire d’excuse et s’absenta un moment.. Il revint bientôt toujours avec cette même expression sur le visage et termina le repas avec ses amis.

- Alors Salsa, une petite virée au Fever, tout à l’heure, ça te tente?.

Julian s’était confortablement appuyé contre le dossier de la banquette en angle, et avait posé ses bras de chaque côté du dossier, dont un juste derrière Salsa. Elle prit la serviette et s’essuya la bouche, prenant le temps de réfléchir à la proposition. Puis releva la tête vers Danny, elle lui demanda.

- Et toi? Tu viens aussi?..
- ah ben oui, bonne idée, on va faire la fête !
- Bien, alors c’est ok pour la virée en boîte!..

Le sourire de Julian s’élargit et ils terminèrent leurs verres. Danny régla la note et ils se dirigèrent vers la sortie. A peine avaient-ils atteint la porte que les flash crépitèrent. Une foule de journaliste attendaient à la sortie de l’hôtel. Un éclair de compréhension traversa le regard de Salsa. Elle se tourna vers Julian qui s’empressa auprès d’elle, passant un bras autour de sa taille, et adressant un sourire éclatant aux journalistes.

- C’est toi, c‘est toi qui les as appelé?!! Comment as-tu osé!!
- Calme toi ma belle, et souris! Regarde tous ces journalistes avec leur appareils photos…
- tu ne veux tout de même pas qu’ils aient des clichés ou tu fais la gueule?..Souris je te dis..

Salsa fit un effort incroyable pour ne pas exploser devant tous ces journalistes. Elle afficha un sourire amical, faisant des signes, et se retournant vers les voix qui lui demandaient de regarder l’objectif. Elle se prêta ainsi un bon moment à cette comédie, souriant encore et encore, signant même quelques autographes, profitant de l’occasion de se dégager de l’étreinte de Julian.

Enfin elle siffla entre les dents à l’intention de Julian.

- tu me le payeras cher!
- Danny, tu veux bien me ramener à présent?
- tu ne veux plus aller au Fever ?
- Non plus vraiment.. Ramène moi s’il te plaît!
- Oui, bien sûr poupée.. Tiens voilà ma voiture justement..

Sans plus s’occuper de Julian qui jouait les vedettes avec les journalistes, Salsa s’engouffra rapidement dans la berline de Danny qu’on venait d’amener devant l’entrée. Son agent récupéra ses clefs et bientôt, ils roulaient en direction de la villa..

Suite à la villa de Salsa => 24

Une limousine noire se rangea silencieusement au milieu du gigantesque parking de l'hotel. Kit, vetue d'une robe rouge sang, en sortit et tendit une liasse de billet au chauffeur en lui demandant de l'attendre.
Elle se dirigea vers le hall, le froid de l'arme sur sa cuisse lui donnait envie de passer à l'action et de faire un carton dans l'hotel.

Combien de fois pensait elle aux gens qu'elle aurait pu tuer si elle l'avait voulu ...
Mais à chaque fois elle savait retenir cette pulsion et se contenter d'achever la cible.
C'était d'ailleurs cet instinct, cette connaissance lui disant qu'elle etait le prédateur ultime, qui l'avait aidée dans son job : elle était devenue la meilleure car elle n'abandonnait jamais. Si quelqu'un se savait recherché par Kit Manson alors le pauvre pouvait trembler car Kit ne s'arretait pas avant d'avoir rempli son contrat.
Toute la haine que Kit avait retenu se retournait contre ses cibles ...
Sans contrat, Kit tournait comme un lion en cage ..
Heureusement une fois le contrat rempli, une plenitude l'envahissait et la vie pouvait continuer ... jusqu'au prochain ...

La voix de l'hotesse la tira de ses pensées :
Bonjour mademoiselle, puis je faire quelque chose pour vous ?
Kit fit un grand sourire et repondit le plus naturellement du monde :
Non pas la peine je sais déjà dans quelle chambre je dois aller ...
Et, sans lui laisser le temps de repondre, elle se dirigea vers un ascenseur.
Une fois arrivée devant la porte, Kit frappa et pris une pose lascive.
L'homme qui ouvrit lui sortit une phrase du genre " et bien belle plante que fais tu ici ... t'as besoin d'un reconfortant ?" et la laissa entrer.
Une fois la porte refermée, un sourire carnassier s'étira sur le visage de Kit.
Finalement elle avait envie de s'amuser ... le walther n'aurait pas besoin d'être sorti de son étui ...
Elle se dirigea vers l'homme, l'embrassa. Il la prit par le bras et l'entraina vers la chambre.
Kit commença à le froler afin de le destabiliser puis le fit s'agenouiller.Celui ci croyant à un jeu coquin s'empressa d'obéir.Elle se plaça derriere lui, posa une main sous son menton et une sur sa tête, mordilla son oreille et murmura :
Dis bonjour à tes ancetres de ma part ...
Et d'un coup sec elle lui brisa la nuque.Il s'écroula en un bruit sourd.
Kit se releva un sourire satisfait sur le visage.
Elle sortit et referma la porte de la chambre délicatement.
Puis elle refit le chemin en sens inverse sans être inquiétée.
Une fois dans la limousine qui la ramenait vers la plage elle sortit son portable et passa un coup de fil à Alyssa.
Alyssa ? c'est moi ... c'est fait ...

http://www.radioblogclub.com/open/137494/parrain/The%20Godfather%2C%20soundtrack%20-%20Coda%20-%20The%20Godfather%20Part%20III%20Finale

Juliana entra dans le restaurant de l'hôtel, suivie de Lee et Kwon. Le maître d'hôtel lui indiqua un salon privé.

Lino Vanzetti l'attendait à une table...il se leva et ouvrit les bras.



Juliana...

Il la serra dans ses bras.
Buongiorno Zio...

Lino fit un geste afin qu'elle s'installe. Lee et Kwon s'intallèrent en retrait.

Lino Vanzetti joignit les mains...il se dégageait de cet homme une aura puissante. Ils se mirent à parler en sicilien....le patois de Palermo...
Juliana....je pensais ne jamais te revoir....
Oui..je sais....
ton point de vue a donc changé sur ton pauvre parrain?
Juliana baissa les yeux.
Lino prit le menton de Juliana.
Tu sais...la famille peut tout pardonner....je t'ai toujours considérée comme ma fille...tu le sais ça ?
Oui je sais Zio....
Lino prit la bouteille de champagne et la déboucha, puis il servit deux coupes.
Tu as changé Juliana, tu me regardes différement....est-ce depuis que tu es tombée amoureuse de ce jeune chef de triade ?
Nous allons nous marier....
Je sais...tu pensais bien qu'en arrivant sur l'île...je me renseignerais sur la fille de mon pauvre frère.....
Juliana leva les yeux vers lui.
Zio j'ai besoin de toi....il faut que tu m'aides....
Tu sais que je ferai toujours tout pour t'aider Juliana...
Je sais...mais d'abord je dois tout te raconter depuis le début....

Et Juliana lui raconta...ses secrets...son amour pour Kim...la trahison de david....ce que le maire et ses amis lui avaient fait subir....les fausses accusations qui planaient sur Kim....elle ne cacha rien...
Autrefois elle avait rejeté son oncle car sa vie de parrain de la pègre, ne collait pas avec ses idéaux...à présent la donne avait changé...elle se retrouvait de l'autre côté de cette barrière si trouble....
Comme disait Kim...*La justice n’est utile qu’aux escrocs… Elle n’est faite que pour les pires d’entre eux… Ceux qui la font… *


Lino tout en dégustant son verre de champagne, écoutait Juliana. Aucune émotion ne pouvait se lire sur son visage.
lorsqu'elle eut fini, Juliana leva les yeux vers lui....

Il s'alluma un cigare, perdu dans ses réflexions....

Pourquoi ne m'as-tu pas prévenu Juliana ?
je ne sais pas....
Je savais que Kim Young était un homme d'honneur...ce qu'il a fait me le confirme....
Puis après un moment de réflexion il ajouta.
Je vais t'aider pour ce commissaire Juliana...
il n'y a pas que ça.
Lino leva un sourcil.
La brigade financière surveille les banques de kim....
Et il refuse la solution des républiques bananières bien sûr....bene...

Juliana je vais t'aider....à une condition....
Juliana leva un sourcil.

Je suis venu ici car Leonardo vient de mourir de sa belle mort....j'ai besoin de quelqu'un pour reprendre ses affaires...
Nous possédons ici toute la chaîne de récolte des ordures...3 sociétés de camions poubelles...cette couverture est solide....
Par ton mariage nous pourrons travailler en association avec le clan Young....j'en ai assez des bains de sang....
Tu penses à moi?
Mmm ton cousin Hugo se lance dans l'opéra et le chant lyrique....tes frères sont des idiots....

Juliana resta pensive....
J'accepte.

Bene!!!! mais dis moi...tu te marie à l'église? Cette dernière mascarade dans une synagogue avec cet idiot de David...
Ne t'inquiète pas....le prêtre sera là...

Lino fit un sourire à sa nièce et filleule.

Dis à ton futur mari, que j'aimerais m'entretenir avec lui...
Oui parrain....

Si Juliana se sentait légèrement honteuse...Joy triomphait....
cette fois, le commissaire allait payer très cher son impudence...

suite ici

https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Centre-des-affaires-f12/Departement-of-Justice-p672.htm#672

Alyssa était épuisée, cela faisait bien longtemps qu’un homme n’avait pas réussi à l’épuiser physiquement. Sa tête reposait sur son torse, son oreille écoutait les battements de cœur encore effrénés après cette danse horizontale. Elle sentait une main lui caresser le dos, et descendre de temps en temps un peu plus bas. Elle sourit, et lui dit :

-tu n’en a jamais assez ?
Il respira l’odeur de ses cheveux avant de répondre de sa voix irrésistible.
-de toi, non jamais…

La voleuse se leva emportant le drap avec elle, elle voulait se rendre dans la salle de bain pour sortir, elle avait du travail à faire…
-je dois aller travailler…
-reste encore un peu, tu peux bien t’accorder quelques heures de repos de plus…
-tu as dit ça lundi, et regarde quel jour nous sommes…samedi. Il faut que j’y aille…

Alyssa se décida à s’éloigner du lit, mais alors qu’elle avançait elle sentit le drap la retenir en arrière et tira dessus de toute sa force…Elle perdit le drap qui resta au sol et se retrouva dans les bras de son délicieux amant.

-cette vision de toi m’enchante…
Elle sentit la virilité de son homme se dresser et émit un rire cristallin qu’il étouffa sous un baiser langoureux, la ramenant sur le lit.
-oui, je constate…mais tu dois être fatigué, repose-toi un peu…
-j’ai plus qu’assez d’énergie pour te montrer le paradis, crois moi.

Alyssa s’éveilla quelques heures plus tard, après qu'il lui ait montré ses capacités et son endurance... Elle sortit discrètement de la chambre et s’habilla pour sortir en catimini. Elle lui laissa un mot.

Je serais là pour le dîner.

Alyssa sortit en moto. L’air frais qui cinglait son visage, la maintenait éveillée, et l’excitation de pouvoir cambrioler à nouveau tout en sachant qu’elle risquait de le croiser sur son chemin. La jeune voleuse se remémora son retour sur l’île.

_____________________

Ce jour là a l’aéroport de Paris, Alyssa venait de finir les boutiques pour le mariage de Joy et avait réussi à lui trouver son cadeau. Elle était pressée et risquait de rater son avion si le vieux croûton devant ne pressait pas l’allure. Sa valise qu’elle traînait elle fit un écart pour arriver plus vite à la salle d’embarquement. Apparemment il restait encore du monde, elle ralentit l’allure et …ban…Alyssa se retrouva par terre sa valise éventrée car chargée à bloc, elle n’avait pas résistée au choc. Quel désastre ! Il lui faudrait sûrement passer dans une boutique pour se racheter une valise, et son avion aurait décollé. Ce n’était vraiment pas son jour. Le malotrus qui l’avais bousculée était en train de s’excuser et souriait d’un air vraiment craquant. Elle leva la tête et là se perdit littéralement dans ses yeux. Elle n’entendit que vaguement les excuses qu'il lui présentait, elle restait complètement sous le charme. Anéantie, il était à tomber, à couper le souffle. Elle l’entendit rire, et ses oreilles crurent entendre le plus beau son.

-mademoiselle vous allez bien ?
-oui, oui.
Il lui prit ce qu’elle avait apparemment sur la tête. Et le regarda d’un sourire coquin. Alyssa eu le rouge qui lui montait aux joues. La lingerie coquine qu’elle avait acheté pour Joy pour sa nuit de noce, avait atterrit dans ses cheveux, la honte !!!

Finalement il lui avait racheté une valise et en attendant le prochain vol, avait discuté dans un bar faisait connaissance. Elle avait appris qu’il possédait le luxueux hôtel de l’île le Heaven King. Ils avaient continué à faire connaissance, et en sortant de l’avion une fois sur l’île, il l’avait invité dans son hôtel. Le coup de foudre d’Alyssa avait été réciproque et ils n’avaient pas quittés la suite de la semaine, excepté pour aller jusqu'à la piscine privée, et aux spas.

Cette journée resterait mémorable pour la voleuse.

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Alyssa se rendit dans une de ses caches pour voir les changements et les nouvelles cibles possibles. Que de possibilités s’offraient à elle…L’île avait l’air de se peupler en riches propriétaire et stars…Elle était en veine en ce moment et comptait bien en profiter…

Elle repartit assez vite pour retrouver les bras d’Adam. Quand elle rentra dans la chambre, il venait juste de se réveiller et l’attendait, lui lançant un regard sans appel.



-dois-je craindre pour ma vie ? On dirait que tu vas me manger toute crue…
-ta vie non, quoique pour m’avoir abandonné je vais te le faire payer, en nature évidemment…

Alyssa était encore tombé sous le charme d’un homme possessif. Mais pour le moment cette idylle lui plaisait et elle avait bien l’intention de prendre son plaisir.

jade arriva devant l'hôtel à pied. Une paire de lunette de soleil, une perruque brune très courte et un long menteau en lin léger avaient suffit pour la dissimuler aux yeux du grand public.
Non pas qu'elle n'aimait pas ses fans, mais elle avait encore besoin de repos.
Elle savait qu'en venant sur heaven island, les fans, les paparazzis et sa famille seraient avertis de sa "résurrection". Il était temps pour elle de revenir dans le monde.

Elle pénétra d'un pas assuré dans le hall. Elle ôta alors tout son acoutrement et se dirigea vers le comptoir.
A cette heure tardive, il n'y avait personne hormis le concierge.
Cela l'arrangeait. Demain, la charge serait suffisement lourde. Elle aurait une dernière nuit de repos.

D'un pas nonchalant, elle arriva au comptoir et s'accouda, dévoilant légèrement ses "atouts".

Bonsoir. J 'ai une réservation. Dans la suite de luxe.
Le nom est Héléna Pétrova... dira-t-on avec un clin d'oeil au concierge qui visiblement l'avait reconnu.
Madame... Petrova... vous réglé comment? Et nous aurons le plaisir de votre présence pour un séjour d'une durée de...
Et bien je paye de suite... Voici ma carte. Jade tendit à l'homme négligemment sa carte, comme si c'était une simple carte de visite ou une publicité.
Je ne lésinerais pas sur les frais... Enregsitrez donc le numéro...

D'ailleurs demain... Petit déjeuner à 8h30... Pour toute la durée de mon séjour d'ailleurs. Seulement des fruits frais et un café.... très serré avec du sucre.
-Bien madame
- Ma garde robe arrivera demain... Et... je voudrais quelqu'un pour me guider dans la ville. J'ai besoin de faire des amplettes. Je vous fais confiance, vous me trouverez ça.
- Bien sur Madame
- Paaaarfait!

Jade prit la clef electronique que lui tendait le concierge.

Elle entra dans sa suite. Elle ne regarda même pas les détails. Trop habituée, trop fatiguée par son voyage.
Elle fit couler un bain et se prélassa longuement. Elle étendit ses longues jambes, profitant de chaque instant de répit.
Enfin, elle sortit, se sécha et s'allongea directement dans les draps frais.
Aussitôt allongée, elle s'endormit.

Ambiance obligée


Trois Mercedes s'arrêtèrent devant le Heaven King, emblème de l'île, une flèche arrachant les nuages et le ciel, symbole de la réussite et du succès...
Pepino sortit en premier, lunettes sur le nez, et recroisa son costume....puis il ouvrit la porte à une apparition superbe.....une femme au visage de glace, et aux yeux d'aciers....

Une paire de jambes se décroisèrent et se posèrent sur le sol....
Une démarche distinguée, une femme en robe fourreau noir, une silhouette étourdissante de charisme entourée par 6 gardes du corps, fit son entrée sous les regards troublés de plusieurs garçons de parking....

Tu as repris trop vite Joy.....
Mais Joy ne répondit pas....et leva fièrement le menton tandis qu'elle ouvrait son sac afin de vérifier sa bombe de ventolin et son pistolet automatique....

La veille Lino Vanzetti l'avait appellée....un nouveau problème venait de s'installer à Heaven island...

Joy....c'est un homme dangereux....laisse Tony et Vincenzo s'en occuper, tu es à peine remise de ton séjour à l'hôpital....
Joy s'était allumée une cigarette, les yeux brillants....
J'aime les hommes dangereux.....
Je ne plaisante pas !!!!!
Elle s'était levée un sourire mystérieux étirant ses lèvres....
Moi non plus....



Elle entra dans le salon privé......


Quatre de ses gardes restèrent à la porte, mains croisées sur leur costume....

Il était là dans l'ombre, la fumée de son cigare cachant son visage....
Les jambes croisées, il tira une nouvelle bouffée....

Je vois que vous avez répondu à mon appel Madame Young....
Je vois que vous avez du goût en matière de restaurants Monsieur Choi....

Choi Yoon-Soo émit un petit rire....

Fidèle à sa réputation.....voici donc le Phénix....

Joy plissa les yeux....il se leva doucement d'une démarche féline....et lui tendit la main....

Prenez place....
Elle vit enfin son visage...
Il lui fit un petit sourire, conscient de son charme naturel, et de l'effet qu'il faisait toujours aux femmes dès le premier regard...

Joy s'installa tandis que Pepino et John se postaient contre un mur....
Il s'installa à son tour face à elle...il devait avoir 33-34 ans....il était très bel homme, c'était indéniable....
Joy était sublime ce soir et dégageait une assurance torride et dangereuse....celle du serpent endormi sur une pierre.....les sens pourtant aux aguets...

Monsieur Choi....
Appelez-moi Yoon-Soo.....Juliana
Le Phénix leva un sourcil...
Joy...
Joy.....
Elle inspira profondément, et joua avec le pied d'un des verres trônant sur la table....
Vous avez raison.....pourquoi nous embarrasser de toutes ces fioritures.....
En effet...
Vous qui ne vous gênez pas pour assassiner mes hommes....et me doubler....

Il émit un petit rire choqué....
Vous me voyez plus noir que je ne suis.....

Le maître d'hôtel apporta le champagne.....ils se turent pendant que celui-ci remplissait les coupes....

J'ai commandé du caviar et du canard au sang...qu'en dites-vous?
Joy serra les mâchoires....
Ce sera parfait....

Lorsqu'ils furent à nouveau seuls, Yoon-Soo porta un toast...
A la femme qui a décapité les 5 têtes du Cartel....

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Joy je connais son père, et son fils est bien pire....aucun code d'honneur...aucun sens moral....
Joy regardait par la fenêtre, l'air absent...tournant le dos à Lino.
Et alors? Je ne compte pas l'épouser...juste le mettre hors d'état de nuire....
Lino se passa une main fébrile dans ses cheveux....
Depuis que Kim est parti, ce gars a repris toutes les affaires des quartiers asiatiques, imposant un régime de terreur dans les quartiers et les commerces....
Ce qu'il n'a pas eu avec l'argent, il l'a obtenu par la force....
C'est la loi du milieu papa....
Lino affligé secoua la tête...
Tu ne comprends donc pas?
Elle tourna son beau visage vers lui..
Comprendre quoi?
Tu es maman à présent....tu veux faire de Jae-Min un orphelin? Nous sommes à l'aube d'une guerre des gangs....
Je t'en prie figlia mia...sois raisonnable....

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Le repas était succulent, pourtant Joy touchait à peine à son assiette.....
Vous devriez manger....c'est délicieux...et hors de prix....
Joy posa les deux bras sur la table et s'avança vers lui sur l'air de la confidence.....

Je suis une femme qui peut coûter extrêmement cher.....
Leurs regards s'accrochèrent.....et un combat invisible commença....celui d'un phénix sortant bec et serres afin d'effrayer un serpent prêt à mordre....
On le dit oui....
N'écoutez pas les ragots...
L'atmosphère était troublante, une sorte de fascination prenait vie entre deux chefs d'organisation criminelles...entre deux personnes destinées à être ennemies, à se détruire, afin que le plus fort subsiste....

Il émit un petit rire en secouant la tête...
Qui n'est pas avec moi est contre moi....je ne vous laisserai pas continuer votre petit jeu....
Expliquez-moi....il me tarde de connaître le programme de nos relations futures....

Je suis venue en paix....je ne veux pas d'une guerre des gangs...toutefois...
Il leva un sourcil
Si j'apprends qu'un autre de mes convois a été attaqué par vos hommes...je vous détruirai...

Il porta son verre de vin à ses lèvres, puis lui décocha un sourire féroce....

Et si je vous disais que je n'ai jamais fait quoi que ce soit qui pourrait nuire aux relations entre nos deux communautés?
le visage de Joy se fit plus dur....
Je vous répondrais que je n'accuse jamais sans preuves....

Elle se leva doucement.....
Toutefois, je suis prête à oublier le passé....à condition que cela ne se reproduise plus....
Vous êtes délicieuse....
Elle donna son sac à Pépino et se pencha les deux mains sur la table....

Que cela ne se reproduise plus....

Son regard transperça l'homme face à elle...cela ne semblait pas l'effrayer mais plutôt l'amuser....

On la disait folle...cette fois il venait d'en avoir la confirmation...
Personne ne lui parlait sur ce ton, sans connaître une mort immédiate....
Folle.....venimeuse.... belle...et intelligente...
Mais avant tout dangereuse....

Suite ici....

Avant


Manu avait loué une voiture avec chauffeur. Célina, surprise, ne broncha pas et entra de bonne grâce dans la voiture suivie de près par son amie.

Le trajet fut court mais en silence, Célina en profitait pour observer le paysage et Manu pour la regarder, elle. Arrivée devant le Heaven King, le chauffeur leur ouvrit la porte et toutes deux sortirent.

Célina resta figée devant le luxe et l’immensité du bâtiment. Bien qu’habituée au grand standing que Manu lui faisait partager, elle n’avait rien vu de pareil jusque là. Son amie s’en rendit compte et lui demanda :
- Ça ne va pas ?
- Heu … si ! Si !
- On ne dirait pas.

Célina resta silencieuse, passa devant et entra dans le hall s’y arrêtant afin de faire le tour des lieux. Manu qui l’avait suivit de près l’observa un instant un sourire sur les lèvres avant de la faire sortir de sa contemplation :
- Tu viens ? C’est par-là ! Dit-elle en montrant un ascenseur à l’autre bout du hall.
- Heu ! .. Oui ! J’arrive. C’est magnifique ici … ça va encore te coûter les yeux de la tête !
- T’inquiète donc pas pour ça !

Elle n’attendirent pas longtemps et entrèrent dans la cabine. Célina se tourna vers Manu et lui demanda lui passant tendrement la main sur la joue :
- Pourquoi m’emmènes-tu toujours dans des lieux pareils ? C’est pas nécessaire tu sais ?
- Oui je sais ! Mais j’ai envie de te faire plaisir. Tu n’aimes pas ?
- Si ! Mais ça serait pareil dans le petit restaurant du coin.
- On en a les moyens pourquoi ne pas en profiter ? demanda t elle surprise.
- Ça changerait ! chuchota-t-elle.

Les portes s’ouvrirent sur un décor luxueux digne des milles et une nuit. A chaque fois, Emmanuelle se sentait obligée de l’emmener dans le plus chic des restaurants. Le maître d’hôtel les accueillit de suite :
- Mesdames, puis-je vous être utiles ?
- Nous voudrions une table pour deux s’il vous plait !
- Avez vous réservé ?
- Non !
- Attendez que je regarde … il ouvrit un cahier et regarda la liste des réservations puis le referma et s’adressa à Manu d’un ton neutre, vous avez de la chance il nous reste une table. Veuillez me suivre !

Les deux jeunes femmes ne se firent pas prier et le suivirent jusqu’au bout de la salle. Il les aida à s’asseoir avant de leur demander si elles désiraient un apéritif. Manu répondit par l’affirmative et commanda deux coupes de champagne. Célina était à la fois flattée et choquée par une telle demande mais elle ne réussit pas à sortir un son.

Le maître d’hôtel se retira avec la commande. Quelques instant plus tard, une jeune femme vint les servir. Célina la regarda faire machinalement ne pensant pas à mal.

Ambiance Obligatoire

Manu se leva, sans quitter la jeune rouquine des yeux, enfila son manteau et quitta la table.....

Célina, folle de rage, regarda Manu partir sans dire un mot mais serra les poings et avala une gorgée de vin... Elle tint un instant son verre, se mordant la lèvre de ne pas faire d’esclandre, avant de le finir d’une traite. Elle se leva, prit son manteau, et alla jusqu’au bar ou elle commanda un whisky-orange.

Célina plongea son regard dans le verre que la barmaid lui servit. Celle-ci lui demanda ce qui la tracassait :
- Il ne faut pas être triste comme ça ?
- Je ne suis pas triste ! Répondit Célina d’un ton sec.
- Alors pourquoi cette mine déconfite ?
- Je viens d’arriver sur l’île et je suis fatiguée. Maintenant laissez-moi seule je vous prie.
- Bien ! Bien ! Répondit la jeune femme avant de partir servir un autre client.

Célina sirotait son verre et commençait à en ressentir les effets. Elle avait les joues roses et les yeux brillaient sous l’effet de l’alcool.
Une jeune femme, brune et fort séduisante, vint alors s’asseoir à coté d’elle et entama la conversation :
- Vous venez souvent ici ?
- Non c’est la première fois et vous ?
- Oui ! C’est mon lieu de prédilection. Vous n’êtes pas d’ici n’est ce pas ?
- Je suis juste de passage en effet ! Est-ce que je pourrais en avoir un autre s’il vous plait ? Dit-elle en s’adressant à la barmaid.
- Vous fêtez quelques choses ? Lui demanda la jeune femme pendant qu’un verre était présenté devant Célina.
- En quoi cela vous regarde ?
- Oh en rien ! Mais si c’est une peine de cœur…
- C’est la vie ! Répondit Célina en buvant une grande gorgée.
- Il ne faut pas dire ça voyons ! Elle la regarda un sourire charmeur.

Célina dont l’ivresse avait pris le pas, se mit à discuter plus librement. Quelques temps plus tard après un autre verre les deux jeunes femmes partirent ensemble. Elles se retrouvèrent dans la chambre de la jeune femme et la porte à peine fermée, Célina l’embrassa.


Célina émergeait lentement. Elle était vaseuse et avait du mal à ouvrir les yeux. La lumière du jour éclaira le visage de Célina l’obligeant à se tourner. Une horrible douleur la transperça dans le dos l’obligeant à revenir dans sa position initiale et lui faisant ainsi comprendre q’elle était allongée sur le coté.
Elle passa sa main dans son dos et sentit des picotements quand ils atteignirent la plaie dans son dos, un * aie * sortit timidement de sa bouche. Elle chercha du regard ses affaires et s’extirpa du lit douloureusement jusqu’à atteindre son téléphone portable.

Elle fit le 911, et parla quand quelqu’un répondit :
- Aidez-moi… j’ai mal …
- Oui ! Ou êtes vous ?
- Je… je … je suis au Heaven King… … j’ai mal … venez m’aider !
- Ne vous inquiétez pas Mademoiselle. Comment vous appelez ?
- je m’appelle Célina… Célina Scarbonchi.
- Savez-vous dans quelle chambre vous êtes ?
- Je … je … me souviens pas…

Célina s’effondra en sanglot à cette évidence… elle avait de nouveau tout oublié… son interlocuteur ne put rien tirer de plus de sa part.
Cependant, elle n'était pas passé inaperçue et les ambulanciers furent guidées directement dans la chambre où ils la trouvèrent. Ils l'emmenèrent directement aux Urgences.

Ambiance

Jade arriva devant son immeuble. Durant tout le voyage elle avait été courageuse, serrant les dents, les poings, ressemblant ses forces. Mais là… Depuis tous ces mois… Elle manqua de défaillir. Le chauffeur vint la soutenir du mieux qu’il pouvait.

Vous allez bien madame ?
Oui… ça va… ça fait juste… Bizarre de revenir ici…
vous êtes sûre ?
oui. Merci de votre gentillesse.

Devant l’hôtel, Jade regarda la tour, levant les yeux, ne craignant pas le soleil derrière ses lunettes de soleil.
Si loin… Et si proche.

Elle regarda sur le trottoir et parvint à s’arracher un sourire.


Vous êtes déjà là.

Tellement d’émotion, de chagrin dans sa voix. De reconnaissance aussi. En face d’elle, Sean paraissait plus séduisant, sympathique encore qu’à l’hôpital.

Oui. Je me doutais que ce serait difficile.
Ça ira.

Elle cherchait davantage à se rassurer qu’à rassurer Sean.

Vous viviez là ? Sympa !
Vous trouvez ? Enfin… Oui vous avez raison. C’est très… Chic.
Êtes vous déjà revenue là depuis votre viol ?

Elle s’attendait à la question. Mais la manière de le dire. C’était si cru. Elle se sentait très pâle. Les larmes lui montaient aux yeux. Et hors de question de les fermer, sous peine de revoir la scène.

*Mais tu m’as aguiché. Tu m’as laissé penser que… non bien sur que non, juste de la pub… et là… tu t’en fiches.*

Il avait eu raison. Mais aujourd’hui…

Allons…Courage… Venez.

Dans le hall, un homme vint les accueillir. Elle sentait Sean mal à l’aise à côté d’elle. Trop de luxe sûrement. Et elle le comprenait. Avant, elle adorait tout ça. Aujourd’hui il lui fallait autre chose.


Jade Sibrieski. Ma… Ma chambre…
Oui… Bien sur madame.

L’homme avait très vite compris.

Votre chambre est toujours disponible, enfin… je veux dire… Toutes vos affaires… Et euh…
Je viens juste les prendre. Je suis désolée mais… Comprenez… Je ne pourrais pas revivre ici.
Oui bien sur.

Sans un mot, il lui tendit la carte magnétique. Elle la contempla comme une monstruosité… Elle menait à… « Là-bas ». elle déglutit difficilement.

Inutile ma douce. Pas de téléphone, pas de fuite. Juste toi et moi, tout de suite. Pas de non, pas un mot. Que nous deux. Nous. TU M’ENTENDS ???

Elle l’entendait encore. Même loin, il la hantait encore. Sean lui tenait l’épaule. Mais le contact lui coûtait. Elle tenta de se dégager. Il lui fit face.

Vous devez prendre votre temps. Respirez fort. Vous avez été violée et vous avez bien assez souffert… Même trop. Vous vous êtes punie alors que c’est LUI le responsable. Allons prendre vos affaires. Nous avons un vol à prendre.

Elle hocha la tête. Il avait raison. Mais se l’entendre dire… C’était si dur.
Dans l’ascenseur, chaque « ding » indiquant un nouvel étage la rapprochait de la nausée. Arrivée à destination, elle resta dans un angle, paniquée.

Non, non, non, non… Je ne peux pas.
Si, vous allez y arriver. Venez.

Cette main tendue… Elle la saisit.

Vous ne me laisserez pas ?
Non… Bien sur que non… Sinon qui va me guider en République Tchèque ?

Elle ne rit pas… Tremblante en incérant la carte magnétique. Elle dut s’y reprendre plusieurs fois. Sean ne tenta pas de l’aider. Finalement le déclic… Elle devait pousser la porte, revoir…
Elle ferma les yeux et poussa…

Arrête. Petite pute. Tu vas prendre ton pied. Regardes, je suis prêt pour toi. Allez, regardes-la. Tu l’aimes déjà hein ? Rien que pour toi. Si t’es sage, tu auras droit de faire mumuse avec.

Ce vocabulaire, ces paroles crues, ces horreurs qu’il lui avait fait subir… Elle revoyait la scène.


Ouvrez les yeux.
Je ne veux pas.
Ouvrez les…

En les ouvrant, elle cligna des yeux. Le salon était rangé. Comme si jamais rien n’était arrivé. Pourtant elle voyait son fantôme se débattre. Il y avait un nouveau téléphone… Détail insignifiant… Si lourd de conséquences. En passant dans la chambre.

Oh mon Dieu…

Les draps avaient été changés bien sur…Mais la même couleur… Il n’y avait pas de lambeaux de son kimono non plus, pourtant… Et puis cette odeur…Son parfum à lui était encore là…
Silencieusement, elle fit ses valises. Elle pleurait sans mot dire. Sean regardait. Sa seule présence lui permettait d’affronter ces lieux. Mais elle aurait aimé qu’il l’aide, que ça aille plus vite.

Ne liquidez pas ça… C’est trop important… Un jour vous comprendrez. Acceptez chaque seconde ici… Ne refoulez rien et surtout que chaque geste fait ici maintenant soit comme une page à tourner ce livre. Et quand vous refermerez la porte de cette suite, vous en aurez finis avec ça.

Elle finit ses sacs. Il y en avait tellement. Elle n’avait jamais su voyager léger.

Vous comptez mettre ça dans un avion ? Vous avez un boeing personnel sans doute ?
Non… En fait j’ai loué un garde meuble… J’ai fait trois valises à peine pour partir.
Trois ?
Quoi ? Ce n’est pas beaucoup je sais mais…
Non, rien rien… Ne vous inquiétez pas. Bien, si vous avez fini, je prends les deux premières valises et je vous attends dans l’ascenseur. Dites adieu à ce lieu… Et jetez la clé ensuite.

Sean lui fit un clin d’œil et sortit.

Ta gueule. T’entend ? Ta gueule. J’aime pas les chiennes comme toi. Toujours méprisantes, meilleures que tout le monde. Qui choisissent qui aura l’honneur de partager son lit. Tu seras à moi.

Je n’ai jamais été et je ne serais jamais à toi. Adieu.

Symboliquement, elle ferma cette porte et partit rejoindre Sean.

-2-
Ambiance

Niki tout le long du trajet avait regardé à l'extérieur de la vitre. Elle voyait les paysages dans la nuit défiler, elle était perdue dans ses pensées, et ne savait plus ou elle en était.

Devant le mutisme de sa passagère, Pedro resta concentré et ne dis mot pour essayer de détendre Mlle Sanders.

A leur arrivée à l'hotel, le voiturier, ouvrit la porte arrière et aida Niki à descendre de la voiture. Il referma derrière elle, et Pedro lui donna les bagages pour le groom.
Pendant qu'ils s'affairaient autour des affaires de Niki, cette dernière rentra dans l'hotel, et alla directement à l'hotel.

Bonsoir, vous devez avoir une reservation au nom de Niki Sanders.

Bonsoir, je regarde de suite madame

Il pianota sur son écran quelques secondes.

Tout à fait une suite est à votre nom elle se trouve au dernier étage comme vous l'aviez demandé. Voici votre clé electronique.

Désirez vous que l'on vous fasse monter quelque chose pour vous restaurez Mme Sanders ?

Bonne soirée à vous Madame Sanders.

Mlle s'il vous plait, Mademoiselle Sanders. Euh... et non merci, si j'ai besoin de quelque chose j'appelerai le service d'étage.

Merci, bonne soirée

Elle partit en direction de l'ascenceur suivit de son groom, qui était chargé de toutes ses valises. L'ascenceur ouvrit ses portes et ils prirent place à l'intérieur. Au dernier étage de l'hotel ils descendirent et Niki ouvrit la porte de la suite avec sa clé.
Le groom la suivit et lui demanda :

Désirez vous que je mette vos bagages dans votre chambre Mademoiselle Sanders ?

Non merci ici cela ira très bien.

Puis elle s'approcha de lui et lui donna un pourboire. Il s'en alla et referma la porte derrière lui.

Voila elle était seule au calme loin de sa vie passée. Elle allait enfin pouvoir a partir de cet instant précis se remettre a vivre.
Bien sur tout ne serait pas simple, il faudrait qu'elle se trouve un endroit ou vivre et donc prospecter les agences immobilières, il faudrait aussi qu'elle rencontre du monde, elle ne pourrait pas se terrer eternellement dans son coin.

Elle se dit qu'une bonne façon de tourner la page serait de reprendre une activité professionnelle.

Elle alla auprès de la grande baie vitrée de sa chambre et vit la nuit a perte de vue.

Oui ici elle pourrait recommencer à vivre sans trainer derrière elle son passé et ses soucis. La elle ne désirait qu'une chose se délasser dans un bon bain chaud.

Elle se dirigea en direction de la salle de bain, tourna les robinets pour avoir une température d'eau et commença à se deshabiller. Dans le miroir elle se vit, son corps sa plastique qui était certes fort jolie mais qui avait été meurtri par des bleus, dont on voyait certain restes jaunautre sur le haut de ses cuisses et au niveau de ses poignets.

Elle ne voulait plus vivre cela ni le subir et surtout ne plus y penser. Elle plongea son corps dans l'eau chaude, ferma les robinets, posa sa tete sur le rebord et ferma les yeux pour se reposer.