Les urgences

Invité

À peine avait elle eu le temps de réaliser que c’était la fin, que Lucrezia s’écroula au sol. Une marre de sang s’étendait sous elle.
Aucune douleur, aucune perception, rien. Le néant ? le Chaos.
Tout était calme, cotonneux. Mais il n’y avait rien. Pas de joie, pas de peine, pas de sentiment.
Le Néant.
Elle avait traversé un voile, comme on traverse la vie. Sans rien voir, sans rien vraiment réaliser de grandiose.
Et là, elle arrivait dans le Néant.
Quel rêve peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort lorsque nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ?
Rien.
Elle n’était plus rien. Mais avait elle jamais été quelque chose ?
Non.
Juste une tueuse. Elle avait refusé de prendre ses responsabilités. Elle avait fui.
Elle n’était rien.

Lucrezia naviguait dans les eaux troubles où peu de gens reviennent.
Elle sentait le monde, mais pas elle. Elle n’était plus rien. Ou était elle le monde.

C’est cela la mort ? pas sur.
Mais elle ne s’inquiétait pas.
pas la force. Pas l’envie ni le courage.
Elle ne désirait même rien.
Elle aurait pu dire qu’elle était bien là, mais même cette notion lui était interdite.
Serait-elle alors un fantôme ?

Elle pensa à son enfance, à sa vie, sa famille.
Sa mère. Le Chaos.
Toujours rien. Ni sensation, ni colère, ni douleur.
Les Limbes ?
Oui, elle était là, entre deux mondes. Dieu lui-même ne voulait pas d’elle.
Et le diable ?

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Gwen l’avait vu. Elle l’avait repéré et suivi.
Elle savait tout.
Enfin elle avait ses preuves contre Lucrezia.
Elle jubilait.
Elle avait son scoop, elle allait la faire tomber.
Sa joie se mua en nostalgie et frustration.
Des années pour si peu en fin de compte.

Puis…

La propre mère de Lucrezia…
Gwen n’y croyait pas. Elle avait suivi le drame de la famille De Rossi. Mais ça…
Incroyable.

Elle suivit Ling Liu. Elle vit ce sac. Et le cadavre de Lucrezia à l’intérieur, elle le savait.
Avec un frisson d’effroi, elle resta immobile, sans parvenir à se décider.
Une photo pour le scoop de sa vie. Et réaliser que sa mission était finie aussi.

Puis, reprenant son sang froid, se souvenant des carnages que Lucrezia avait parfois laissé derrière elle, elle se dirigea vers le sac.
En ouvrant la toile, elle manqua de vomir.
pourtant…
Un souffle, si léger qu’on aurait pu croire à une illusion.
gwen réagit d’une manière étrange, elle tira Lucrezia du sac, et la traina dans sa voiture.
Sans même faire attention aux coulées de sang laissées sur sa voiture, elle la coucha sur la banquette arrière.
Elle prit alors le volant et démarra en trombe jusqu’à l’hopital de Heaven.
Elle vivait. Obligé. Elle connaissait Lucrezia tellement bien. Elle n’aurait pas pu se faire tuer si facilement.

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On la bougeait. Non ?
Toujours aucune perception de son corps, mais on la bougeait.
Elle le savait.
Elle était donc morte. Et on la trainait se faire autopsier. Se sera rapide. Mort par balle. Un coup a suffit. Travail de pro.
Dommage pour elle.
Tant mieux pour le monde.
Elle se rappela le seul contrat qu’elle ait jamais refusé. Une gosse, 15 ans, témoin d’un meurtre mafieux.
elle avait été tellement en colère qu’on lui demande de tuer une enfant, qu’elle avait finalement liquidé le commanditaire.
Un coup de maître. Le gouvernement du pays était tellement ravi de s’être débarrassé de cet homme qu’il avait décidé une grâce générale pour elle.
Elle aurait dû rester là bas.
Elle aurait eu la paix.
Et si elle n’était pas morte ? Elle entendait une voix lui parler. Ou se parler.

Elle ne peut pas être morte. Pas si vite. Pas si facilement. Pas si froidement.

Tiens, on la regrettait ?
Et si elle était vivante ? elle ferait quoi ?

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Gwen arriva à l’hôpital. Se garant devant les urgences, elle hurla à l’aide. Tout de suite, des ambulanciers prirent en charge Lucrezia.
Pas rapides. Ils voyaient la marre de sang, et Gwen avait parlé de balle dans la tête. Aucune chance de survie donc.

Pourtant…

Elle est vivante !
Dépêchez vous…

Les médecins se précipitèrent au bloc, laissant là Gwen, seule.
Elle réalisa. Lucrezia était totalement seule. La seule personne qui était présente était probablement sa pire ennemie. Comble du pathétique.

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Vengeance. Si je vis, je me vengerais.
Et bien sûr, je vais reprendre l’affaire familiale.

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Incroyable. La balle n’a fait qu’effleurer 8 centimètres de boite crânienne. Elle a traversé à peine, mais sans endommager le cerveau.
Une chance.
Enfin, sans endommager le cerveau… une partie a ressentie si. Mais quant à savoir les répercussions…
Vous savez avec le cerveau…
Enfin, votre sœur devrait s’en remettre Mademoiselle Shepard. Juste… elle est dans le coma.
C’est à elle de vouloir en sortir.

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Je vais la tuer. Pas comme elle a voulu faire. Pas de torture. Une balle en plein cœur. Et ensuite, je la crible.
Je sais que je suis en vie, je le sais.

Lucrezia entendait, comprenait. Au bloc elle avait réalisé. Ling l’avait raté. Ou épargné ? la pitié ?!

« Souviens toi de ce 5 de novembre 1605… »
Vengeance, conspiration. Souvenir. Devoir de mémoire.
retenir les leçons du passé.
Désormais plus de pitié, de compassion. La mort. Coute que coute. Mais pas pour elle. La mort ne voulait pas d’elle et c’était tant mieux.

Lucrezia ouvrit un œil. Puis le deuxième. Elle sentait le tuyau de l’intubateur dans sa gorge. Pénible sensation. Moins que celle d’avoir cru mourir.

Allez, souviens toi, comment ils font dans urgence ? ah voui tu inspires à fond, puis on enlève le tuyau quand tu expires.

lucrezia se chargea elle-même de l’enlever. À ses côtés, Gwen dormait. À sa montre elle remarqua l’heure.
4h28. parfait pour une petite escapade.
elle voulut enlever les perfusions mais elle ne parvint pas à les enlever.
Le seul fait de s’extuber l’avait épuisé. Plus aucune force.
sa rage ne suffirait pas. Il lui fallait d’abord guérir.
Un doute l’envahit… elle vérifia chacun de ses membres. Elle les sentait tous, ils bougeaient tous. Tout allait bien.

Mais... mais que diable foutait Gwen ici ?

Mademoiselle Shepard… Que ????

Un toubib entrait dans sa chambre et voulait parler à Gwen alors qu’elle dormait.
mais non, c’était elle qu’il fixait. Pourquoi il l’appelait comme ça.
elle était blessée mais pas sénile non plus.
Shepard c’était Gwen. Elle De Rossi.

Votre sœur dort, je vais donc faire attention. Elle s’inquiétait. Deux semaines de coma tout de même.
mais pour l’extubation…
Urgences…

elle parvenait à peine à murmurer.
un sourire flotta sur le visage du médecin.

Bien sûr, Urgences. Combien de nos patients pensent pouvoir se soigner en regardant simplement cette série.
Maintenant dormez. Vous avez besoin de repos.

Sans lui laisser le temps de réagir, de refuser, il piqua dans la perfusion un somnifère.

Génial, se réveiller pour mieux dormir. Le top !
Sans un mouvement, Lucrezia se laissa emporter dans un sommeil lourd, profond, sans rêve, sans pensée désagréable.
Juste beaucoup de projets.

Journalisme Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 04/07/2007

Elle l'avait retrouvé. Son scoop à portée de main. Mais maintenant, elle hésitait. Elle avait tout ce qu'il lui falait pour la mettre au frais pour très longtemps. Il lui suffisait simplement d'aller à l'aéroport et de rendre une petite visite à ces messieurs d'Interpol, voire peut être leur voler la vedette et publier un article qui ferait la une de tous les journaux. Son rêve pourrait enfin se réaliser...mais toujours ce doute, cette hésitation...pourquoi? Elle ne pouvait pas se l'expliquer. Elle qui avait risqué plusieurs fois sa vie pour la suivre dans ses nombreux voyages dans le monde, maintenant, elle ne savait plus quoi faire. Lucrezia l'intriguait...son histoire tout autant. Elle l'admirait pour ce qu'elle avait fait après avoir enduré ce qu'elle avait enduré petite.

Gwen n'avait pas dormi depuis qu'elle était arrivée à l'hôpital. Une angoisse permanente...elle ne se sentait pas assez en sécurité pour profiter d'un quelconque repos. Mais ce soir là, la fatigue eut raison d'elle. Assise sur une chaise tout près du lit de Lucrezia, Gwen s'endormit rapidement, sans s'en apercevoir. Une main posée sur celle de Lucrezia, toujours inconciente.

Plusieurs heures plus tard, les rideaux de la chambre laissèrent entrer les quelques rayons de soleil qui frappèrent Gwen. Il ne lui falut pas longtemps pour ouvrir les yeux, le soleil ne lui laissant pas le choix. Elle s'étira et aperçut une infirmière. Elle la salua d'un hochement de tête avant que celle-ci ne sorte. Gwen passa sa main dans ses cheveux et s'étira une nouvelle fois puis...elle se réveilla. Gwen avait stoppé son geste. Les bras levés et ses mains sur sa nuque, elle observait Lucrezia qui se redressait. Maintenant assise sur le lit, Lucrezia la dévisageait. Un regard noir...typique de Lucrezia. Gwen déglutit.

J'vais lui dire quoi maintenant?

Ce face à face inattendu la rendait vraiment nerveuse. Elle se décida quand même à baisser les bras puis baissa la tête et commença à jouer avec un de ses bracelets. Elle devait lui parler, essayer de lui expliquer...
Gwen releva soudain la tête et regarda Lucrezia droit dans les yeux.

- Vous savez qui je suis n'est-ce pas?

Lucrezia ne dit pas un mot. Elle la fixait toujours.

- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas là pour vous faire quoique ce soit. Je vous ai trouvé et amené ici et à vrai dire, pendant votre...comment dire...enfin bref, vous avez été plutôt bavarde avant de sombrer dans le coma. Une vraie pipelette!

Gwen esquissa un sourire.

- J'ai tous les éléments pour vous mettre au frais toute votre vie... Cependant...

Gwen s'arrêta. Devait-elle lui dire? Elle ne la croirait sans doute pas...

- J'hésite maintenant à tout dévoiler...

Gwen soutint le regard assassin de Lucrezia. Il lui falut une bonne dose de courage pour regarder droit dans les yeux celle qu'elle avait suivit à travers le monde et noté ses moindres faits et gestes. Mais Lucrezia ne dit pas un mot. Elle restait là assise sur son lit à la regarder. Les joues de gwen commencèrent à rosir. Elle se sentait mal à l'aise. Elle détourna alors ses yeux vers la fenêtre. Elle se leva et s'en approcha. Un temps magnifique aujourd'hui...ça change de ses derniers jours. Gwen commença alors à réfléchir. Il falait que Lucrezia lui parle, qu'elle sache ce qu'elle avait faire maintenant...mais surtout, savoir ce qu'elle allait faire d'elle.
Sans s'en rendre compte, en aidant Lucrezia, Gwen s'était prise au piège, toute seule. Elle savait qu'un jour cela devrait arriver mais elle avait espéré que ça se ferait beaucoup plus tard...
Le regard de Lucrezia ne la quittait pas et Gwen, qui lui tournait le dos, le sentit très bien. De plus en plus mal, elle décida de quitter la chambre un moment. La porte s'ouvrit alors et Gwen en sortit. Elle déambula longtemps dans les couloirs...un vrai labyrinthe cet hôpital quand devant elle, un distributeur de boissons. Elle n'avait pas réellement soif mais elle devait bien avouer que l'eau qu'on lui laissait boire ici n'était pas super.

Pschiiiiit

Gwen but une grande gorgée de son soda. La meilleure chose qu'elle avait bu depuis qu'elle était ici. Soudain, une main se posa sur son épaule. La panique s'empara d'elle. Elle s'imagina de suite que Lucrezia s'était levée et allait lui réserver un sort funeste...mais ce n'était pas le cas. Le docteur de tenait juste à côté d'elle. Ouf...
Il commença à lui expliquer l'état de santé de Lucrezia...celle qu'il prenait pour sa soeur. Quel idiot celui là! Lucrezia et moi n'avons aucune ressemblance...m'enfin, mon plan a marché...mais à quel prix?
Le docteur d'éloigna alors, un sourire réconfortant sur les lèvres.

Gwen se décida à rejoindre la chambre de Lucrezia. Elle arpenta les longs couloirs de l'hôpital quand elle arriva devant la porte. Elle posa sa main sur la poignée et appuya.
Lucrezia tourna alors rapidement la tête dans sa direction, le regard menaçant.

Génial ça, j'aurais peut être du la laisser crever...elle aurait peut être été plus reconnaissante celle là...

Gwen s'approcha du lit, la peur au ventre et avisa la chaise où elle s'était endormie plus tôt. Elle s'y rassit et releva lentement la tête pour la fixer à nouveau. Elle ne bougerait pas de là tant qu'elle ne saurait pas...

Mafia Nombre de messages : 33 Age : 35 Date d'inscription : 25/09/2007

Juste avant

http://www.esnips.com/doc/f28fe2b0-8739-4e24-92d1-15cfc68b277c/01-Ruthless-Gravity

Adriana, Pepino et Greg patientaient dans la salle d’attente …
Ce dernier s’agitait sur son siège, regardant à droite et à gauche :
Elle va s’en sortir … Oui elle va s’en sortir c’est sur !! Dites moi qu’elle va s’en sortir !! Dites moi qu’elle va mieux !!!
Du calme Greg … les médecins vont nous le dire … ça ne sert à rien de paniquer …objecta Pepino, le regard tourné vers la porte derrière laquelle se trouvait Juliana …

Le phénix se débat entre la vie et la mort …

Le regard dans le vague, Adriana ne prêtait pas attention aux deux hommes …

*Le monde dans lequel j'évolue Adriana, est...dangereux.....*

C’était tellement vrai … elle venait d’en avoir l’amère expérience … prisonnière de cette salle … ne pouvant rien faire … juste … attendre … en sachant que la seule personne qui avait foi en elle luttait pour survivre …

*Les mafieux ont un code d'honneur...pas les fanatiques...*

Elle serra les poings, ses yeux devenant sombres en repensant à cette phrase …
S’en prendre à une femme … enceinte … quelle bande de … lâches …

*Il est temps que tu prennes ton envol....*

Oui … elle allait l’aider … le phénix ne se battrait pas seul … Tora (*) serait à ses côtés …

Adriana ? Ça va ?
Des larmes perlaient aux yeux de la jeune femme, elle tenta de répondre d’une voix affirmée :
Oui ne t’inquiète pas ça va … dès demain nous devrons faire vérifier les systèmes d’alarmes … d’après ce qu’elle ma dit c’est une … vieille femme qui est entrée …
Sa voix se cassa …
Une vieille femme …un sanglot la secoua … je ne suis même pas capable de la protéger contre ça … Elle me donne des responsabilités et les premiers jours elle se retrouve à l’hôpital … je ne mérite pas ma place ici …
Les larmes coulaient à présent en un flot continu … l’inquiétude avait pris le dessus …

Ne dis pas ça … nous avons tous notre part de responsabilité … tu viens juste d’arriver ici … tu ne peux pas comprendre … même si tu désire protéger quelqu’un … ce ne sera jamais infaillible … jamais …
Mais …
Kim avait essayé … puis moi … et toi … Juliana a toujours eu des ennuis … mais si nous n’arrivons pas à tous les empêcher … alors il nous reste à la soutenir durant cette épreuve …

Je comprends …

Les portes battantes s’ouvrirent, un médecin apparut retirant ses gants tachés de sang …
La patiente lutte...nous ne pouvons rien dire pour l'instant...elle semble être atteinte d'un mal inconnu...
Son état semble toutefois stabilisé
Merci docteur …
Greg appelle Alyssa laisse lui un message … et occupe toi aussi des journalistes … Tu es avocat non ? Alors menace les avec un procès … atteinte à la vie privée … rajoute quelque menaces par ci par là … j’ai besoin de toi …Elle à besoin de toi …

Le phénix se débat … attaqué de tout côté … il tombe …
Mais c’est pour mieux se relever … car tout les ennemis semblent l’avoir oublié … le phénix renaît toujours de ses cendres …

(*) Tigre en japonais

Ambiance obligée

Adriana les yeux rougis regarde par la fenêtre...sa respiration est difficile....une autre larme qu'elle essuie du revers de la main....
les paroles du médecin lui reviennent, chaque mot lui faisant l'effet d'un poignard....

Mademoiselle Vanzetti....son état empire....
Ce n'est pas possible!!! Elle allait bien hier soir!!!
Les analyses de sang révèlent une destruction massive des globules blancs....le mal n'a pas encore atteint la barrière placentaire...nous pouvons encore sauver l'enfant...des prématurés peuvent survivre à 30 semaines....

Adriana suffoque...secoue la tête....
non...

Nous avons toutefois besoin de votre consentement....vous êtes sa nièce.....

Mais...il faut la sauver!!! Ce n'est pas possible!!!
Le médecin baisse les yeux...
Elle souffre d'un mal inconnu....nous ne pouvons rien faire, elle ne réagit à aucun traitement....à moins d'un miracle

Derrière elle...Greg étouffe un sanglot....Pepino sort en claquant la porte....elle n'écoute plus.....n'entend que des bribes de phrases...des mots lointains.....

Maladie auto immune foudroyante.........je n'ai jamais vu ça.......il faut agir vite.....prendre une décision.....il me faut votre signature........pour sauver l'enfant....

Ces mots pulsent au rythme de ses battements de coeur....ils la condamnent...ils ne la connaissent pas....le phénix renait toujours de ses cendres....
L'émotion est palpable...la douleur insupportable....

Ils la condamnent...Adriana sent sont coeur saigner...elle porte la main sur son plexus....sa gorge s'étrangle...

Je suis désolé....

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Il respire douloureusement........des ambulances hurlent tout autour de lui....

Le phénix se meurt.....

Pépino secoue la tête...porte la main à ses yeux.....

Il prend son téléphone....se racle la gorge....

John? Non...ça ne va pas....
Préviens son père et sa famille....préviens qui tu peux....
ils ne savent pas non.....attends t'as pas compris???????
Elle s'en va John...elle s'en va putain de Dieu!

Il referme le clapet de son téléphone....fouille ses poches.....
Se plante dans la bouche, l'unique cigarette qu'il gardait afin de résiter à la tentation....
Il inspire profondément la fumée, renverse la tête en arrière.....ferme les yeux...et prie ....supplie ce Dieu auquel il ne croit plus....il prie car il n'est pas de ceux qui pleurent.....

Il fait nuit....il sort ses lunettes noires de sa poche..les déplie et les pose sur son nez.....

Il n'est pas de ceux qui pleurent....d'habitude....

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Dans la chambre Joy est reliée à ces perfusions qui ne lui servent plus à rien.....un dernier fil vers un espoir qui se meurt....
Greg assis la tête dans les mains à côté du lit lève soudain les yeux...
Son teint est livide.....ses lèvres tremblent.....elle le regarde les yeux vitreux.

Joy...
Greg....

Adriana sursaute....se précipite au chevet de sa tante....
Elle essuie les larmes qui zèbrent ses joues....
Joy tourne le visage vers elle...
Mon bébé...
Il va bien! Ne t'inquiète pas! Toi aussi tu vas aller mieux..
Greg détourne le regard afin de cacher ses larmes....
la voix de Joy est sifflante....sa respiration est douloureuse....ses yeux brillent de larmes car elle sait que cette fois le Phénix va s'éteindre...à tout jamais....
Chaque mot lui arrache une grimace de douleur....
Adriana...
Si Zia...
Il doit vivre...
Tu vivras toi aussi!!!!
Joy lui fait un triste sourire
Ne pleure pas....sois forte.....les autres devront...compter sur toi..dolche Adriana...figlia mia.....
Nous allons demander un autre avis, tu dois te battre....tu ne peux pas nous laisser, tu ne peux pas nous faire ça!!!!!!....
La jeune fille essuye rageusement les larmes qui baignent son visage....
je suis fatiguée....si....fatiguée....
Les yeux de Joy se révulsent doucement, puis tentent à nouveau de fixer Adriana
Greg se lève...se retourne, porte la main à ses yeux.....la douleur l'étrangle....il renifle....se racle la gorge....
Il se tourne à nouveau vers la jeune femme si pâle.....et l'attaque, encore une fois....
Bébé tu t'es battue contre pire que ça!!! Réagis bordel!!!!!
Sa voix étouffe un sanglot...
Réagis!!!
Elle lui fait un faible sourire....triste....si triste....les larmes coulent alors sur son visage nacré....la flamme qui habitait son regard s'affadit....le brouillard de ses yeux s'épaissit....Elle respire douleureusement...ses traits de visages se relachent....
J'ai peur....j'ai si peur....
Adriana serre sa main qu'elle porte à sa joue.....elle retient sa respiration....et là....une phrase romp ce silence si douloureux.....comme un couperet....
...peur de mourir sans le revoir.....
Elle se met alors à sanglotter comme une enfant......son visage porte alors toutes les souffrances accumulées depuis plus d'un an...la digue des émotions cède, le phénix n'est plus qu'un oiseau blessé....
Sa voix tremble, change de tonalité.....un murmure......un souffle.....le dernier sans doute....

Dites-lui...que... je n'ai aimé que lui....que...lui.....

Adriana sanglotte à son tour posant sa tête sur la main de Joy....Greg lui prend l'autre main, et se met à pleurer cette seconde femme qui le quitte à présent....

Loin de la dans un village indigène, une vieille femme prend une poupée de chiffon en chantonnant, se balançant d'avant en arrière.....
Elle serre la poupée puis la jette dans le feu....

Les sirênes de police hurlent....les manifestants saccagent des vitrines....lancent des cockail molotov sur des voitures qui s'embrasent....
Bientôt tout rentrera dans l'ordre...

Puisque cet oiseau de malheur est tombé.....

Après leur petite virée, Alyssa et Park étaient revenus sagement à la villa. Enfin pour le moment. La voleuse était en train de nettoyer sa nouvelle voiture la mousse jusqu’au coude, le pantalon trempé…Park qui passa par là ne résista pas à la tentation de prendre le tuyau et d’en rajouter une couche…Alyssa ressemblait a un chaton mouillé et elle hurla :

-Park !!!!!!!!!!!
-oui mon ange ?
-tu vas voir…je vais me venger.

Ni une ni deux, elle empoigna son seau d’eau savonneuse et le lança sur le jeune homme qui se retrouva dans le même état qu’elle avec de la mousse sur la tête en option supplémentaire. Alyssa éclata de rire en voyant sa mine déconfite. Il ne lui en fallu pas plus pour s’approcher discrètement de la petite voleuse et il l’attrapa et la plaqua contre lui partageant la mousse…des éclats de rires résonne dans la cour ils s’appuyant sur le capot de la voiture, Alyssa se frottant lascivement contre Park le tentant dangereusement…

Quand soudain des cris dans la maison résonnent…le phénix a été attaqué…les ambulances arrivent…des flashes des lumières, les sirènes qui hurlent…Ils montent en voiture et Alyssa dans une demi conscience emmène Park a son tour au chevet de Joy.

Alyssa les mains crispées sur le volant dit a Park :
-vas-y, je vais garer la voiture.
-ok a toute de suite.

Alyssa partit se garer plus loin. Mais impossible pour elle d’en sortir. Jamais elle ne remettrait les pieds dans cet endroit de malheur…plus jamais…des larmes coulèrent sur ses joues…impuissante elle laissa ses joues devenir humide reposant son visage sur ses avants bras.

-Joy…je suis désolée…je ne peux pas…désolée…

http://www.esnips.com/doc/68a1f654-71b7-4fcc-80d3-9d15886fb830/Desree---Kissing-You-(Romeo-and-Juliet-soundtrack)

Un convoi de Mercedes entre doucement dans le parking de l’hôpital..les journalistes lèvent le nez, jettent leur cigarette sur le sol…leurs traits sont tirés..ils montent la garde depuis hier soir…à l’affût d’un scoop, de cette photo qui fera la différence…

Des tonnerres de flashs capturent les images de Lino Vanzetti, cet homme d’affaires controversé….cet homme puissant que rien ne peut abattre dit-on…

Il sort de la voiture, le visage fermé en soutenant une femme mince portant un foulard et des lunettes de soleil…
Ses gardes repoussent les vautours, Adriano Vanzetti l’accompagne, la mine sombre…les yeux baissés…
Les portes électriques s’ouvrent doucement….

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre…aux quatre coins de l’île, les manifestants applaudissent et s’embrassent…se serrent la main…..
Ils ont gagné….le phénix est tombé….
L’oiseau au sol bat encore faiblement des ailes….mais plus pour longtemps…..

Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres…comment leur en vouloir après tout….

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Adriana le front posé sur la vitre du service de soins intensifs néonatals regarde le petit enfant allongé dans sa cage de verre….

Il porte un minuscule bonnet blanc et ses côtes se soulèvent déformant son thorax au rythme des bouffées d’oxygène, le tube qu’il a en bouche semble lui faire plus de mal que de bien…une sonde nasale permet de le nourrir….il est si petit….si fragile….
Son minuscule visage envahi par les pansements est tourné vers elle….on devine ses yeux en amande bien qu’ils soient fermés…

Une larme coule sur la joue d’Adriana…ses yeux sont bouffis et rouges…son nez irrité et bouché tant elle a pleuré…
Elle laisse échapper un murmure de sa voix cassée…

Pauvre petit bonhomme….

Mademoiselle Vanzetti ?
Elle tourne le visage vers le médecin.
Oui …
L’enfant se porte bien…il est prématuré bien sûr, mais nous avons préalablement administré à la maman des corticoïdes afin d’assurer un bon développement de ses poumons….
Il mesure 30 cm pour 1kg 700….
Adriana hoche la tête…puis lève les yeux vers l’homme qui semble ennuyé.
Et..sa maman ?
Elle est tombée dans le coma…nous lui faisons des transfusions sanguines afin de ralentir le processus de destruction des globules blancs…

D’une voix étranglée, elle lui demande si elle va s'en sortir...

L’homme fronce les sourcils, cherche ses mots, prend son temps, utilise un vocabulaire qu’elle ne comprend pas…..une envie de le gifler et de le secouer monte en elle.
La médecine est impuissante devant son cas….vous..devez vous préparer au pire….

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Dehors dans le parking, une jeune femme dans une Lamborghini parle à quelqu’un au téléphone…elle devient livide….referme le clapet….
Puis, enfouit son visage dans ses bras posés sur le volant….

Park, Lino, Flavia et Adriano entrent à pas feutrés dans cette chambre d’un blanc immaculé….
Le phénix semble dormir…ses cheveux ont été coiffés et lavés….elle semble dormir paisiblement malgré les perfusions plantées dans son bras et son cou…..
Un petit sourire semble étirer ses lèvres…elle ne souffre plus..semble apaisée….
Elle est si belle… sans maquillage..elle semble si jeune….si démunie

Flavia s’approche du lit….les doigts sur sa bouche….elle est anéantie brisée….
Elle étouffe une simple phrase…
Ma pauvre petite fille….
Elle tend la main vers elle…la pose sur son visage…puis recule tant l’émotion est forte…

Elle se retourne et enfouit son visage en larmes dans les bras de Lino qui ne quitte pas sa fille des yeux…hébété….ne semblant pas réaliser ce qui se passe….
Park se pince les lèvres….pose les yeux sur elle, puis se retourne les mains sur les hanches….il ferme les yeux et renverse la tête en arrière….
Des images de Juliana et Joy lui reviennent en mémoire…leur première rencontre…

*Quel âge as-tu Park ?
18 ans....tu me trouves trop jeune pour te protéger?
Ais-je dis ça ? Je ne réduis pas les gens à leur âge...
Et toi tu as quel âge ?
34 ans....tu me trouves trop vieille pour...
Ais-je dis ça ?*

Leur complicité….son sourire capable de réchauffer les cœurs les plus froids, ce genre de sourire qui rend les hommes idiots….ses chansons, ses horribles tableaux, la cuisine italienne qu’elle avait sournoisement introduite à l’ambassade….ses colères, ses éclats, son air souvent supérieur…. Les bêtises que Park réparait….

*Tu sais Park…je suis complètement dérangée…
Tu ne dois pas t'inquiéter...Jae-Min et moi on a été chargés de faire disparaître toutes les preuves...tu peux dormir tranquille...essaye quand même de ne pas recommencer trop souvent, j'ai passé 4 heures à nettoyer la mustang…..*

Cette façon qu’elle avait de se faire aimer des gens….la douceur de ses yeux toujours tristes…. et sa façon de pousser Kim à la folie, de les pousser tous finalement mais de manière consentante…

Ses beaux yeux gris brouillard dont il ne verrait plus la couleur sans doute….

Il quittent tous la chambre sous l’ordre du médecin….pleurant non pas une femme, mais 3….
Pleurant un oiseau aux ailes brisées…..
Un oiseau de malheur pour les uns…..mais de paradis pour d’autres….

Le malheur des uns fait le bonheur des autres….comme dit le dicton….

Les feux de joies éclatent sur les plages et la baie d’Heaven…..éclairant par la fenêtre une jeune femme solitaire qui se meurt d'avoir trop aimé

Mafia Nombre de messages : 33 Age : 35 Date d'inscription : 25/09/2007

http://www.radioblogclub.fr/open/138683/toshiro/08%20-%20Toshiro%20Masuda%20-%20Sadness%20And%20Sorrow

Fini … c’étai fini …
*Elle souffre d'un mal inconnu....nous ne pouvons rien faire, elle ne réagit à aucun traitement....à moins d'un miracle*
Un miracle … quand on ne croyait plus en dieu …
Adriana en état de choc ne percevait plus les gens autour d’elle... tout se rapportait à sa tante … allongée sur son lit … pâle … si … fragile …
Les larmes recommencèrent à couler … elle voulait devenir comme le phénix …elle se retrouvait seule …

Assise sur un des fauteuils dans le couloir, la jeune femme laissait libre cours à son désespoir …
Elle se leva brusquement, ne voulant pas … ne voulant plus rester là à se morfondre … bouger lui ferait du bien … n’ importe où … mais faire autre chose qu’attendre la mort du phénix …

*Ne pleure pas....sois forte.....les autres devront...compter sur toi..dolche Adriana...figlia mia.....*

Comment ne pas pleurer ... devant une telle … injustice …
Une vie apparaît …une autre ne doit pas forcement disparaître …

*Dites-lui...que... je n'ai aimé que lui....que...lui.....*

Je ne peux pas …
Elle entre dans une salle vide, ferme la porte et se laisse lentement glisser par terre.
Zia ……..
Des hoquets la secouent …le phénix est en train de s’éteindre …et elle ne peut rien faire pour l’empêcher …

Les secondes … puis les minutes … peut être des heures … défilent lentement …

Elle se relève, vérifie ses yeux dans le miroir … elle ne veut pas que Pepino ou Greg la voit dans cet état … elle doit être forte … pour la famille … pour Juliana …

Adriana sort et se dirige vers la cafétéria de l’hôpital …besoin de s’éloigner un temps de cette chambre … elle achète du chocolat mais le cœur n’y est pas … la barre finira dans les mains d’un petit garçon …
Le son de la télévision la fait dresser l’oreille alors qu’elle se morfond sur une table …
On y aperçoit des manifestants, dansant, chantant, souriant …
L’un d’eux, leur leader, Josh Mulligan parle au nom de tous : Même si nous avons gagné nôtre combat il ne faut pas oublier que la responsable de cette guerre civile est décédée … ou dans le coma … c’est regrettable … toutes nos condoléances à la famille …La phrase parait sincère dite comme ça … mais elle le regarde dans les yeux … ce qu’elle y voit la cloue sur place … il y’est pour quelque chose… elle en mettrait sa main à couper … ce sourire en coin en est aussi une preuve …

*Les mafieux ont un code d'honneur...pas les fanatiques...*

Le gobelet en plastique est lentement broyé dans sa main …
Figlio de putana …
Elle se lève brusquement et se dirige en trombe vers la chambre de sa tante. Etreint toute la famille. Pepino est revenu, elle lui fait signe de venir dans le couloir.

Qu’y a-t-il ?
Je voulais te parler de l’opération qu’avait Juliana en cours …
Tu crois vraiment que c’est le moment ? …
Chut laisse moi finir … C’est plus que le moment … nous ne baisserons pas les bras … ils veulent la guerre ? Ils vont l’avoir … nous allons répondre …
Donne 1 semaine de moins aux indigènes pour débarrasser le plancher … je me moque des répercussions … j’en assume l’entière responsabilité …
Et aussi … une dernière chose …ce Josh Mulligan … je veux le voir … peut importe quand … mais je le veux dans mon bureau …
Bien …
Pendant qu’elle retourne voir sa tante … Pepino se dit que finalement …
la guerre n’est pas finie … elle ne fait que commencer …

Suite ici (chambre de Juliana)

Invité

Ambiance de rigueur

Elle flottait. Elle perdait pied, elle oubliait ce monde.
Où se trouvait elle donc ?
Elle regarda autour d’elle. Il n’y avait rien. Pas même de couleur. Le néant.

C’est ça la mort ?

Elle ferma les yeux. De peur ? D’angoisse ? D’incertitude ?

Qu’ai-je fait ?

Elle pensa un moment à son enfance, dans ce jardin.
Elle rouvrit les yeux. Elle les referma, croyant à une hallucination.
Elle se trouvait dans ce même jardin, en plus grand, plus fleuri. Il semblait à un jardin enchanté. Les couleurs y étaient tellement éclatantes.

Une balançoire accrochée à un arbre. Une petite fille, dont les cheveux couleur des blés brillaient au soleil, était dessus, poussée par un garçonnet à peine plus âgé qu’elle.
Elle riait, le suppliant de la faire monter encore et toujours plus haut. La joie de vivre même.
Jade se souvenait de cette robe. C’était sa préférée. Elle arrivait aux genoux, laissait voir les bras potelés qu’elle avait à l’époque.
Il lui manquait une dent de lait. Elle devait avoir 4 ans, pas plus. Elle ferma les yeux pour savourer ce moment. Soudain elle se souvint. Ce garçonnet… c’était son cousin. Il était parti pour l’au-delà quelques jours plus tard.

Elle s’approcha de lui et il lui tendit la main. Elle la saisit. Elle était si froide.

Tu m’emmènes où ?

Il ne lui parlait pas mais tentait de lui transmettre un message visiblement, simplement pas ses mains et son regard.

Elle ferma les yeux comme pour chasser cette vision de son cousin. En les rouvrant, elle se trouva dans une église.
C’était le mariage de sa tante. Elle devait avoir 8 ans alors. Elle vit sa grand-mère Paula qui lui faisait un petit signe de la main puis regarda la cérémonie.

Je revois les moments heureux ?

Elle ferma les yeux, tentant de faire le vide dans sa tête.

Je ne veux rien revoir. Laissez moi partir.
Pourquoi tu veux partir ?
Jonathan ?
Bonjour poulette.

Elle regarda autour d’elle. Elle était dans un endroit qu’elle ne connaissait pas.
Une sorte de long pont. D’un côté, une sorte de grande ville, avec des tours, des remparts. De l’autre de grandes vallées vertes. D’un vert que l’on ne trouve que dans ces régions pluvieuses.

On est où ?
Là où on doit choisir. Quand on a le choix.

Elle regarda le pont. Il était vieux. Le bois était patiné, il avait perdu tout éclat. Il était vermoulu à certains endroits. La rambarde en bois sur laquelle elle était appuyée grinçait. Il y avait un toit pour les abriter. Elle réalisa alors qu’il pleuvait.

Il pleut souvent ici ?
Oui… une goutte doit valoir à une larme je suppose.
Jonathan… je suis si désolée.
Que veux tu ?!! Le destin sans doute.
Pourquoi je suis là ?
IL te laisse une chance je suppose.
Je ne comprends pas.
Non, tu ne veux pas comprendre. Cesse de faire l’enfant. J’aurais tout donné pour vivre. Tout. Et je suis mort. Aucune chance de revenir. Et toi ? Tu gâches ta vie.
Quelle vie ? Tout ceux qui m’approchent me blessent. Je suis fatiguée de souffrir. Fatiguée de me battre. Fatiguée de tout. Je veux que ça cesse.
Alors tu meurs et c’est réglé ?
Oui.
Bien sur, bien sur. Et tes proches ?
Quels proches ? Pas un membre de ma famille n’est venu. Pas un ami. Personne. Enfin si… Toi… Et tu es mort.
Alors trouve. Cherche. Fais quelque chose. Pourquoi tu traînes ici ?
Pourquoi j’aurais une chance ? Je n’en veux pas. Et je ne la mérite pas.
Jade. Tu es une grande fille, grandis un peu.

Elle contemplait ces champs qui offraient de si belles nuances de vert. Elle voulait tellement les approcher. Elle s’avança doucement.

Pose un pied hors du pont, quelque soit le côté, et tu n’auras plus le choix.
J’ai combien de temps pour me décider ?
Le temps qu’il te faudra.
Il y a quoi en bas du pont ?
Les limbes.

Sur ces mots, Jade, qui ne connaissait pas le mot pourtant, frissonna, préférant ne pas savoir de quoi il s’agissait.

Pourquoi je retournerais là bas ?

Tu veux voir le monde ? tel qu’il est maintenant ?
Oui. Allons voir quelques attentats en Irak ou quelque assassinat Dieu sait où.
Il y a de belles choses à voir sur terre. Regarde en bas.

Jade regarda en bas du pont. Les limbes se brouillèrent comme si on avait lancé un caillou dans l’eau. Un visage apparut. Une femme venait de mettre un monde un enfant. Celui-ci reposait contre son sein. Elle regardait avec les yeux de l’Adoration l’homme qui se tenait à ses côtés, tout en caressant de sa main libre les fins cheveux du nouveau né.
L’image se brouilla, laissant voir des enfants jouer dans une cours de récréation. Des rires, des cris, des jeux.
La vue de Jade se brouilla en même temps que la vision.
Un mariage. Un jeune couple se jurait amour et fidélité.

Arrêtes.

Elle n’avait pas voulu crier pourtant elle se rendit compte que c’est ce qu’elle avait fait.

Pourquoi j’arrêterais ?
Cesse de me montrer ce que je n’aurais jamais.
Qu’est ce que tu n’auras pas ?
Un homme que j’aime, qui m’aime, en qui j’aurais une confiance absolue. Un enfant.
Pourquoi ça ?
Le… tu ne comprends pas ?
Non.
Le… le vi.. viol… C’est trop dur. On ne peut faire confiance à personne.
C’est parce que tu as confiance en tout le monde que tu souffres. Et tu voudrais te fermer. Tu te tueras. Le viol… Tu comptes te cacher derrière longtemps ?
Tu… tu te permets ?
Oui…
Je sais que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort mais moi…
Je sais, mais moi je suis déjà mort.

Elle regardait vers le bas, où les limbes étaient réapparus. Elle pleurait vraiment, elle le vit à la rambarde qui semblait boire ses larmes.

Je ne veux pas y retourner.
Lâche.
Je sais mais j’ai peur.
Lâche, ça me dégoûte. Isabelle est morte… J’aurais tout donné pour qu’elle ou moi, l’un de nous au moins vive, pour élever notre fille. Et toi ? Toi tu te tailles les veines, tu fais les pires conneries. J’avais confiance en toi. Je pensais même…

L’ami de Jade s’arrêta là, comme si chaque mot lui coûtait.

J’aurais voulu que tu élèves ma fille mais non, toi tu préfères venir me taper la causette hein ! Et moi qui t’adulais ! Mon amie d’enfance… Même pas foutue d’aller voir sa filleule.
La mort ? Mais qu’est ce que tu peux bien lui vouloir gamine ?
Mais… mais… C’est si beau… Tout ce vert…Et puis … Mais… Mais ta fille va bien… elle est heureuse ?
Elle est ORPHELINE !! Tu crois qu’on est heureuse sans parents ?
Parfois on est mieux sans qu’avec. On souffre moins.
Le monde ne tourne pas autour de toi Jade ! Tiens regardes… Tu penses que personne ne se bat pour toi ? Mais regardes bon sang !

Les limbes se troublèrent à nouveau. Cette fois Jade se vit. Sur un lit d’hôpital.

Ils te donnent du sang. Ils t’ont recousu. Sais tu combien de gens se sont relayer pour te soigner ?
Ils font juste leur job.
Non, ils sauvent des vies. Parce qu’ils y CROIENT… EUX !
Laisse moi tranquille. Pitié ! Laisse moi…
Les verts pâturages te font envie, c’est ça hein ?! Tu crois vraiment que c’est si beau ? Tu es catholique hein… Et tu te suicides ! Tu crois que Dieu t’accueillera à bras ouverts sûrement.
Tu es injuste… Je… Je … Je…
Je dois te traîner par les cheveux ou tu repars comme une grande fille que tu vas devenir ? Tu n’as plus d’argument. Ton corps t’attend dans ce lit d’hôpital. Il est temps de repartir beauté. Retournes là-bas donc. Profite. Vis enfin.

Jade acquiesça, embrassa son ami et ferma les yeux en inspirant très fort pour se donner du courage.

Une larme unique perlait au coin de son œil.

merci…

Un simple murmure. Elle s’entendait parler.
Elle était allongée, elle le sentait. Une douleur lancinante dans son bras gauche.

Je suis vivante ?

Elle tenta de bouger son bras valide. Il était très lourd.
Elle ouvrit une première paupière puis la seconde.
Un homme se plaça devant son regard, un sourire réconfortant sur le visage.

Mademoiselle Sibrieski, bienvenue parmi nous. Vous nous avez fait très peur.

7. avant dans le hall
ambiance

Le service était déjà en effervescence ..... Des patients sur des brancards ….des lit occupé …..un patient qui hurle parce qu’on s’occupe de lui pas assez vite….un bébé qui hurle dans les bras de sa mère qui le berce pour le calmer…une infirmière…..qui coure entre deux lit……un interne plongeait dans un dossier…

Chloé observait ….excité de s’insérer dans ce monde… La directrice de l’hôpital la présente a différente personne des infirmiers, de interne, des médecins….

Elle vit s approchée un homme brun en blouse blanche …..Elle lit sur le badge ‘’Docteur Sean Flannagan’’

Mei Liao en personne. Dame, quel honneur.

Sean fait une révérence. La directrice fronce les sourcils.

Que faites vous ici ?
J’attends mon nouveau petit bichon. La voilà ?! Enchanté Miss. Je suis le Docteur Flannagan. Mais appelez moi Sean. Si j’aime la politesse, nous allons passer beaucoup de temps ensemble, alors autant que ce soit dans la bonne humeur.

Chloé leva un sourcil d‘étonnement

* Comment il m’a appelé celui la…..Oui évidement ….au urgence il faut un cow boy …et je croit l avoir repéré …. * Elle essaya de ne rien laisser paraître ….

Docteur Flanagan je vois que vous étés déjà au courant de l’arrivée de Mademoiselle Jones …
la directrice jeta un regard sur les deux infirmière Nadia et Mary qui gloussait non long d’eux et ne perdait pas une miette…. Quant elle s aperçurent qu’elle c était fait griller.. Les infirmières retournèrent à leurs occupations
…. Je vous laisse donc vous occuper d‘elle …..
Elle se retourna vers Chloé …
Si vous avez un soucis n hésitait pas…..la jeune femme acquiesça...

* c est bien ma veine.. Me voila avec le cow boy*
La directrice tourna les talons et s en alla. Laissant Sean et Chloé s observer ….
Bon on va pas rester là en attendant le déluge, j ai pas que ça a faire ….Et comme je t ai sur le bras autant que tu soit utile ….
Il se tourna s’adressant a Mary qui passait par la…
Mary se fera un plaisir de te montrer le vestiaire ….
Avec plaisir docteur dit elle d’une voix mielleuse ….

Et tu me retrouvera ici opérationnel….

Sur un ton ironique je m’en réjouit d’avance
Chloé suivit Mary qui l’accompagnait au vestiaire …En s assurant qu’elles s était éloigné suffisamment de la porté de l’écoute du Docteur Flannagan…..

Il est toujours aussi accueillant, le docteur Flannigan…

Mary se mit à rire

Parce que je sens que je vais l’adorer …

Médecine Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/11/2007

Sean leva un sourcil narquois. Sean est un type sympa, mais bon… Elle va souffrir, alors autant l’habituer progressivement.
Et puis il sait… elle va encore se préparer, se pomponner, comme c’était un défilé de mode.
Il soupire. Ce qu’il faut pas faire.
Mais bon… Bourse Vanzetti… Elle devait être douée.

Elle entre dans le vestiaire, il enclenche le chronomètre de sa montre.
Les deux infirmières en poste rigolent.

Vous comptez lui en faire baver doc ?
J’vais la former. Nuance. Les patients vont lui en faire baver. Moi j’fais mon job.

Elle sort. Il vérifie l’heure.

2 minutes ? C’est tout.

Elle hausse des épaules.

Ben … Oui… Pourquoi ?
Non rien.

Déçu. Il faut l’avouer. Déçu. Pas de discours sur le fait de se maquiller 3h ou ne pas se brosser chaque mèche de cheveux 78 fois dans le sens des aiguilles du montre pour attirer le premier chirurgien venu.

Sean prend son bloc note.

1 point.
Quoi un point ?
Tu viens de marquer un point. Bravo. D’habitude je n’en mets qu’au mieux le 3è jour. Tu te prends pas pour une top, c’est bien.

Bien… tu vas me suivre la première semaine. Comme un bon petit Bichon. Tu vas me montrer combien tu as retenu tes leçons. Mais plus… Va falloir que tu prouves ton relationnel avec les patients.
Dans une semaine je pars en vacances quelques jours. Tu auras un autre guide. Mais il sera surement moins présent que moi. Alors t’as une semaine pour être prête ?
Oui. Oui, oui ! Je suis là pour ça non ?
Bien. Oui tu es là pour ça. Mais bon, je préfère être sur.

Allez viens.
On commence pas ?
Si… On commence par les leçons de morale.
heuuuuurk…

Sean rigole. Elle a du carafon la p’tiote. C’est pas plus mal.

Allez, café.
Café ?
Oui… Tu sais quand tu arrives ici. Mais jamais quand tu repars. Alors faut se doper. Mais version légale hein.

Ils s’asseoient dans un coin.

Petit un : pas d’alcool ni de drogue quand tu bosses ou vas bosser.
logique.
On sait jamais. Deux…T’es ponctuelle. On te dit 9h… T’es là à 9h moins le quart. Tu te fais bien voir.
D’accord. Mais ça je savais déjà.
On sait jamais… Ensuite.
Dites, vous comptez me dire, « on sait jamais » souvent ?
ouai, tout le temps. On sait jamais ce que vous êtes capable de nous inventer. Chaque année vous parvenez à nous surprendre. Encore et encore. Quoique moi, ma première année, me suis gouré de patient. J’ai ausculté au genou un migraineux. Il a cru à une nouvelle médecine.

9. ambiance

Elle se retenue de rire, esquissât juste un sourire ….
Quoi d’autre ?
Chaque cas-tu me le présente …..Pas d’initiative trop hâtive ….Je te demande de réfléchir
Ok
Les infirmières s’est pas tes larbins, montre leur du respect et elle te respecteront …
Enregistré Cette leçon, elle l avait déjà apprise….depuis longtemps.
Il l observa un instant avant d’enchaîné …

Tu viens d’où …tu ne m’as pas l’air du coin De Paris
Paris?
Bin oui, ou se trouve la tour Effel, la France, la ville des Amoureux
Oui merci je sais ou sait …Mais c n’est pas la porte a coté Non….
Mais je croyais la bource Vanzetti ouverte qu’au américain ou étudiant du coin….
Non elle est ouverte a tous …
Pourquoi ? Heaven
L’opportunité …
Autre point c’est pas parce que t as obtenue cette bourse que t as droit à un traitement de faveur ….
Je comptais pas déçu … * mais il croit quoi ? Celui la!!Que je suis venue en touriste* je suis la pour apprendre….
Bien…

Après avoir avaler un café vite fait … Le Docteur Flannagan se leva …

La pause est fini …allons voir ce que tu vaut en pratique

Chloé se leva à son tour et le suivait……

Nadia..file moi le dossier du premier patient ….. S’adressant a l infirmière.

Il le parcoura un instant et tendit le dossier a Chloé ….

Dis moi ce que tu en penses …

Elle parcoura a son tour le dossier patient âgée de 20 ans, vient pour douleur Abdominal depuis la veille …

Elle hésita [color:bebf=violet:bebf]pour cela il faudrait voir le patient.. Un dossier ça pas de valeur ….

Il arquât un sourcil ne s’attendant pas à cette réponse …Habituait a ces internes de premiere année toujour avide de reciter leur connaissance comme un toutou savant...[color=yellow] Très bien allons le voir….

Nadia lui montra le lit 7 de la salle des urgences…..

Bonjour Monsieur Flint………Je m’appelle Chloé Jones ….interne …voici Le Docteur Flannagan

Bonjour

Monsieur Flint ….. Quant date ses douleurs au ventre
Depuis hier midi
Des nausée ou vomissement ?
Oui j ai vomi se matin
Les douleur sont comment a type de spasme, comme un coup de poignard, vienne et reparte, constante, soulager dans certaine position…..
La douleur est moindre dans cette position….
Le patient était en position chien de fusil….
Pas de problème de constipation ou diarrhée
Non … un peu gêner

Elle lui fit un sourire pour le détendre….et continua son interrogatoire….

J’ai lu que vous aviez une température de 38°2 a votre arriver…Aviez vous de la fièvre avant de venir ?….
Oui et non …j avais des frisson et des sueurs….Si vous voulez bien vous mettre sur le dos je vais vous examiner….
La patient s’exécuta et fit un grimace de douleur quant il tendit ses jambes…..
Chloé se dira vers la tablette qui se trouvait près du lui et appuya sur le distributeur de Solution hydro alcoolique … Se frictionna les mains ……

Je vous préviens j ai les mains froide….[i]. Elle souleva la chemise du patient tout en veillant a gardé le drap au limite du pubis….. Le Docteur Flannagan s’en placée de l’autre cotée du lit et observait touts les geste de l’interne….
Elle placé ses mains a différent en droit …appuyant …palpant….tapotant …Elle demanda au patient si ça lui faisait plus mal ici ou la….Celui-ci réponde par des oui et non bref ou des grimaces…. Elle lui demanda de plier la jambe droit vers lui…Un douleur se fit sentir[/i]….
Merci…j ai finie…..

Alors Diagnostique ? Sean la fixait ….
Cela devra être confirmer par un Bilan, un ASP et une écho Abdos….mais fièvre, douleur de fosse iliaque droite avec défense…
Je pencherai pour une Appendicite
Quoi comme bilan ….
NFS, IONO, CRP……un ECBU pour éliminer l infection urinaire….Pas mal.. Du avouer Sean tout en écrivant dans le dossier du patient …[color:bebf=yellow:bebf]Nadia ….. Celle-ci avait assistée à l’interrogatoire….[color=yellow] En plus de se que viens de dire mademoiselle ….ajoute Hémostase, 2 groupes…Rai…et hémoculture si température au déçut de 38°5...
Le traitement Jones
En attendant l’avis chir. … Paracétamol toute les 6h plus antispasmodique si besoin a raison de trois fois par 24H. Ajouter a ça une antibiothérapie a large spectre après le bilan…

Chloé était fier d’elle….mais ne le montra pas….

[color:bebf=yellow:bebf]Hm mm…. Il tendit le dossier avec les prescriptions a l’infirmière ….[color=yellow]Préviens moi des résultat des examens….
Ok docteur Flannagan… roucoula-t-elle
Bon au suivant….

La matinée se déroula sans heurt …Chloé essaya tant bien que mal de garder sa langue dans la poche, d’observer, noter et répondre au questions posée….

Après.. Une cholécystite,…un AVP….point de suture en touts genres….gastro….TS….Elle regarda sa montre 14h …son estomac commençait a crier famine …son titulaire ne semblait pas vouloir s’arrêter.

Médecine Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/11/2007

Sean était presque impressionné. Elle a dû passer du temps à potasser et elle a un bon relationnel. Mais il sait très bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

Heyyyyyyyyyy ! ‘Pa !

Sean pivote. Cette voix, cet accent. Il voit son fils biser toutes les infirmières qui ont le rouge aux joues.

Salut. Tu fais quoi ? T’es pas en cours ?
Fini pour aujourd’hui !
Ah ?

Il songera à vérifier.

Salut poupée. Ben ‘pa ? Toi qui m’disais d’pas m’faire d’infirmière.
Elle est interne Kenneth. Kenneth, Chloé Jones ma nouvelle interne. Chloé, mon fils Kenneth. Sinon... Je ne couche pas avec. De toute façon on vient de se rencontrer.
Bonjour. Et… Je ne suis pas une poupée.
Ouai, ouai… Bon j'dis rien. J'des priorités. ‘pa, m’faudrait 50 d’llars.
Hein ? Encore ?
Ben ouaiiii. Une sortie quoi.

Sean donne. Après tout…

T’évites de me ramener 3 filles d’un coup s’il te plait.

Ouai. Pas d’blème ‘pa.

Kenneth repart aussi vite qu’il est arrivé.

C’est…C’est votre fils ?
Ben oui.
Mais… Enfin… Vous êtes jeune… Enfin je veux dire, il semble âgé… non mais…

Chloé rougit et Sean s’en amuse. Tout le monde est toujours surpris.

J’ai 36 ans et mon fils 20. et pour ta question sur son accent, parce qu’elle vient toujours… Nous sommes irlandais. Mais mon fils adore jouer avec son accent.
Et… Il fait quoi ?
Bah… il glande. Enfin sinon il étudie l’art.

Sean s’avance pour voir leur prochain patient. Des migraines.

Un truc avant tout. Kenneth passe souvent là. Pas la peine de t’enticher de lui. Il court la gueuse tout le temps. J’ai vu trop d’infirmières baver sur moi parce que je porte la blouse, le laisser les trousser à cause de son minois et pleurer qu’on leur a brisé le cœur. Perso, mes relations sont hors du boulot. Pour Kenneth… Sauf si tu aimes la bagatelle, fuis.
Je comptais pas… Je serais trop occupée.
tu réagis bien. Mais je connais mon fils aussi.
Allez, finis de bavasser, notre migraineux maintenant. Je te résume. Monsieur Flish. Vient deux fois par semaine. Migraine. Il la localise toujours sur le devant du crâne. Il a 56 ans, ne travaille pas. Mais il travaillait auparavant sur des chantiers.

10.

*la pomme n a pas l’air d’être tomber très loin du pommier*
Un truc avant tout. Kenneth passe souvent là. Pas la peine de t’enticher de lui. Il court la gueuse tout le temps. J’ai vu trop d’infirmières baver sur moi parce que je porte la blouse, le laisser les trousser à cause de son minois et pleurer qu’on leur a brisé le cœur. Perso, mes relations sont hors du boulot. Pour Kenneth… Sauf si tu aimes la bagatelle, fuis.
Je comptais pas… Je serais trop occupée. * comme ci j avais besoin de m encombrer de ton mouflet après avoir passer 12 heures voire plus ici….Cow boy redescend un peu il y a aucun risque qu’il se passe un truc…*
Tu réagis bien. Mais je connais mon fils aussi.
Allez, finis de bavasser, notre migraineux maintenant. Je te résume. Monsieur Flish. Vient deux fois par semaine. Migraine. Il la localise toujours sur le devant du crâne. Il a 56 ans, ne travaille pas. Mais il travaillait auparavant sur des chantiers.

*la vache !!! J ai la dalle moi * Mais elle n’osa pas s’exprimer a voix haute…prit le dossier et se dirigea vers le patient…. Sean la suivit ….

Monsieur Flish…..
Docteur Flanagan….. Ça va pas j ai encore mal a la tête…..
Oui c Est-ce que j ai lu dans votre dossier d’entrer…Je vous présente Chloé Jones.. Interne.. Qui va s occuper de vous…..[i] Et la laissa la avec le patient ….[/i]

*heyyyy!!!pff!!!* Elle fit un sourire las au patient et se résigna à commencer son interrogatoire…..

La douleur est présente depuis quant ?
Hier soir
Avait vous prie des antalgique?
Oui du trama dol avec du paracétamol….
Cela à changer qu’elle que chose…..
Pas vraiment….
Cela vous arrive souvent ?
Oui deux fois par semaine ……
Après une activité particulière. .lecture, télé, après avoir avalé un aliment ou de café?
Non rien de particulier
Je vais vous examiner
Elle sortit une petite lampe de sa poche et s approcha du patient ….Elle pointa la lumière dans les yeux du patient * les pupilles sont réactive .pas de photosensibilité apparente * après lui demanda de suivre son doigt qu’elle pointa a droite, gauche…en haut et en bas….

Cela est il accompagné de nouée, vomissement intolérance a la lumière …?
Non juste mal a la tête.. Ici Le patient lui montre son front….
D’accord monsieur Flish nous allons vous faire une prise de sang et faire passer un IRM

Elle prit une chaise et s assit….
Mais…je craint que cela ne sert a rien …car on trouvera rien
Comment ça ? inquiet
Les migraines peuvent être d’origine psychologique.. Le patient écarquilla les yeux … Non je dit pas que vous étés fous …Mais… votre esprit peut vous jouer des tour en provoquant ses douleurs….Alors si vous permettez je vais demander vous faire rencontré le psychologue….
Non, je vais très bien de ce coté la le patient commençait a se renfermé…Chloé continua Cela ne vous engage a rien…juste une discussion….Depuis combien de temps étés vous au chômage?
2 ans ….
Vous vivez seule
Ma femme m a quitté il y a 1 ans ….
Avez-vous des pertes appétit ou au contraire des fringales ….perte de d’enthousiasme, entrain, motivation....fatigue generale
Comme tout le monde…..
C’est pas la première fois que vous venez a l’hôpital pour cette raison …dans votre dossier il est écrit que vous venez au moins deux fois par semaines depuis six mois….
Mais parce que j ai mal…
Ben justement qu’avez-vous à perdre.. Laissez nous explorer toutes les possibilités…
Le patient semblait réfléchir. .L’interne espérait l’avoir convaincue…
Ça m engage a rien…Juste une discussion et ses vous qui avisez après….on vous force pas
D’accord …. il avait fini par accepter
Je vais demander à l’infirmière de vous prélever…..
Elle se leva et se dirigea vers son titulaire pour lui exposer le cas….

Pendant qu’elle interrogeait le patient.. Le docteur Flannagan discutait avec un collègue..

Alors comment s en sort ton nouvel interne
Elle a du potentiel …. Sean finissait d’écrire une observation dans le dossier du dernier patient….
T’as de la chance.. Le mien c’est une catastrophe….. Un jeune homme en blouse blanche venait de trébucher sur la table ou se trouvait le plateau de suture ….Son titulaire secouait sa tête d’un air navré….
il se mit a observé Chloé….Elle est pas mal en plus
J’ai pas remarqué …d’un air absent sans relever la tête des ses écrits…
A d’autre sean …t a penser a la nourrir
Non..j y ai pas penser….

Médecine Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/11/2007

Sean sourit. La nourrir… Pourquoi pas ?
Mais bon… Elle devait faire ses preuves. Et il savait que c’était dans l’épuisement qu’elle ferait des erreurs. Toutefois… une idée germa dans son esprit.
Sean est parfois du genre tordu et sait très bien que là… La pauvre. Il éclata de rire en mettant une tape sur l’épaule de son collègue.

P’tit bichon ? L’heure de la pause a sonné pour nous. Stella… Vous avez mon bipper ?
Bien sur, comme toujours.

Sean la vit minauder. Il fait comme si de rien n’était. Ne pas relever. D’abord la Stella en question avec son poireau sous le nez et ses yeux de cocker… Sans parler de son hygiène douteuse, surtout pour une infirmière. Il tire le petit bichon par le bras.

On… on va où ?
Manger écossais.
Écossais ? Ah non, pas de haggis hein.

Sean éclate de rire.

Il n’y a pas que le haggis que les écossais savent faire. Y a les frites.
Les frites ? C’est belge !
Ouai… mais les écossais excellent aussi.

Il a un sourire sadique sur ces lèvres mais elle ne le voit pas.
Il entre dans un petit resto. Dans un angle. Pourtant il parait tellement réduit, comprimé, que la plus part des gens passent sans le voir. Sean salue à tour de bras.

Vous connaissez tout le monde ici ?
Ouai… écossais et irlandais, même combat. Vous toi qui es française… Les Rosbeefs. On pense pareil. Salut Doug.
Salut Sean. Salut la Minette.
on dit pas minette mais petit bichon.
Petit bichon ? Zavez d’la chance la miss, la dernière étudiante qu’il a ramené il l’appelait boulet et elle a vomi mon repas.

L’assemblée éclata de rire.

On veut des frites et des légumes c’te plait.
Ouai Doc. Comme d’hab.

Doug fila chercher ce qui était demandé. Il posa la commande sur une des tables. Tout était propre mais sentait le confiné.

T’aimes le cadre. Haaaa… Nos frites…

Sean en prend une et l’enfile dans sa bouche. Le petit Bichon fait pareil. Et devient un peu pâle.
Dans un souffle rauque elle lui demande.

Y a quoi dans les frites ?
Dans les frites ? Ben les frites ce sont des pommes de terre, coupées de façon plus ou moins similiaires, en longues tiges, et fris. Donc dans de l’huile.

Un sourire éclaire le visage de Sean.

Aaaaaaah, tu parles de l’assaisonnement. Ben… Juste du vinaigre blanc. C’est très bon pour l’émail des dents. Et faut tout manger!

11.

Chloé fut contente de voir le pause arriver…..* oui…manger.. Enfin*. Donc elle suivit docilement son titulaire Cow boy….. Finalement il n’avait pas si mal au niveau boulot…

Il l’emmena dans un petit resto…..qui lui rappelait celui ou elle se rendait quant il étudiait a la Sorbonne… il payait pas de mine mais on y mangeait pas trop mal…..

Quant elle croqua sa première frite …un goût amer et acide lui titilla les papilles… Elle se retenait de faire une grimace… * Putain!!! C’est quoi qu’il y a dessus*

Y a quoi dans les frites ?
Dans les frites ? Ben les frites ce sont des pommes de terre, coupées de façon plus ou moins similaires, en longues tiges, et fris. Donc dans de l’huile.
*Va y fout toi de ma tronche…*
Un sourire éclaire le visage de Sean.

Aaaaaaah, tu parles de l’assaisonnement. Ben… Juste du vinaigre blanc. C’est très bon pour l’émail des dents. Et faut tout manger!

*du vinaigre !!!!… bon surtout pour entretenir mon ulcère sous jacent j aurai préférer du haggis * ….. Mais elle avait trop faim…..Elle prendrait a son retour au urgence un Mopral….

Elle s’enfila ses frites sans un mots…elle se doutait que Sean devait bien se marrer a la voir manger…. Déjà des brûlures d’estomac firent leur apparition….Le docteur tailla la bavette avec le patron du resto…

Aller on y retourne dit il après avoir fini ses propre frite…..

Le reste de la journée ne fut pas de tout repos… après s’était fait vomir dessus par un homme qui avait une Alcoolémie a plus de 3g/l qui n‘arrêtait pas de la prendre pour Alice au pays de merveille et lui demandait «ou était passer le lapin », mordre par un enfant de cinq ans parce qu il trouvait ça marrant. En plus elle avait des brûlure d’estomac malgré qu’elle est avaler deux mopral (protecteur gastrique).

Elle s’occupa d’un homme âgé de 75 ans atteint de la maladie D’Alzheimer qui était venue pour déshydratation…..

Angie !! L’appelait il
Non mon nom est Chloé Mr Spizt
Non tu es Angie
Mr Spizt qui est Angie
Ben ma femme

Il la regardait étonner qu’elle ne le sache pas….

Une infirmière arriva avec le plateau pour lui poser une perfusion….
Mary je vais lui poser ….La docteur Cow…Flannagan se reprit elle…a besoin qu on prélève un bilan au lit 8..tout est écrit sur la prescription…
D’accord t es sur
Elle la regardait d’un drôle d’œil étonné car pas habituel qu’une interne pose la perfusion…
Oui Oui
Mary se dirigea alors vers le lit 8 alors que Chloé se tourna vers son patient….
Mr Spizt je vais vous mettre une perfusion…..

Il la regarda d’un regard vaque, il ne semblait pas être vraiment la
Elle prit un tabouret et prit délicatement son Bras ….et plaça le garrot
Attention je vais serrer

Le vieil homme se laissa faire. Chloé sort le cathelon, l’opsite de leur emballage….Prend une compresse imbiber d’alcool est la passe sur l’endroit ou elle sa poser la perfusion…. Prend le cathelon et du pouce de l autre mains tire légèrement la peau … Elle plante le cathelon dans la peau ….Avec l’index fit un point de compression …retire le mandrin et le jeté dans le contenaire …..Attrape la tubulure qu’elle avait purger quelque minute plutôt avec le poche de Ringer… et connecte le système… desserre le garrot et ouvre la perfusion….. Vérifie si il y a pas de fuite ou si la veine tient le coup… fin par collé l’opsite et régler la perfusion….
Chloé avait explique d’une voix douce a l’homme toute les étape au fur a mesure ….Il la dévisageait.

Tu n es pas Angie
Non je m appelle Chloé.. Je suis l’interne qui s’occupe de vous
Où est Angie
Mr Spizt je ne sais pas ou est votre femme …mais je vais me renseigner ….

Chloé savait que Mr Spizt était veuf.. Mais il aurait oublie dans cinq minute se qu’elle venait de dire a cause de sa maladie….Les parole de Chloé semblait le rassuré….

Hey ‘’ le Bichon ‘’ cria Sean non loin de la ou se trouvait Chloé ….Elle retourna * il me court sur les haricots a m’appeler comme ça *
J ai besoin de toi!!!
Elle s adressa a Mr Spizt

Je reviens vous voir elle posa un mains sur celle de l’homme ….et Rejoignait le Cow Boy de titulaire… Au passage elle fit signe a Mary qu’elle avait perfuser Mr Spizt….
Voici Mr Mc Ginny….. Tu lui faire un TR

Chloé regarda l’homme… la quarantaine, obèse ….. * non pas ça *

Un toucher rectal !!!
Sean se retenait de rire devant la mine de son interne …
Oui c Est-ce que je te dit….

Médecine Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/11/2007

Un TR… Quand il avait vu son patient… le pauvre… un peu de compassion. C’était ça qui faisait de lui un bon médecin. Sa façon de traiter ses patients. Il s’évertuait comme il pouvait à les soulager. Et Sean tenait à ce qu’il en soit de même pour ses étudiants. Il n’avait pas des cas mais des êtres humains.

Sean appréciait le caractère du petit bichon. Elle avait de la trempe, se démenait, avait avaler ses frites sans piper mot. Elle gagnait des points. Peut être qu’il parviendrait à faire d’elle autre chose qu’un de ces prétentieux qu’on appelait chirurgien.

Il l’avait vu prendre un Mopral mais ne dit rien. Elle n’allait pas le faire culpabiliser non plus. Il était sorti fumer. Il était loin de son quota à cette heure de la journée. En rentrant il avait vu cet homme obèse pour cause d’inactivité et d’abus de fast food. Il les reconnaissait à force.

Il l’avait ausculté avec soin. Il ne savait pas où était passé le bichon. Peut être draguait elle un autre titulaire pour se faire bien voir ? Ou alors elle écoutait les commérages des infirmières à son sujet…
Il haussa les épaules, écoutant attentivement les récriminations de son patient. Un homme de la quarantaine, chauve, obèse, aigri… un homme qui avait lâché la vie et gémissait qu’elle l’avait lâché. Sean sait qu’il ne doit pas juger ses patients, mais certains mériteraient qu’on les secoue un coup.
Enfin, celui-ci souffre. À Sean de l’aider du mieux qu’il peut. Il fallait faire une TR... Le meilleur moyen de mettre à l'épreuve un bébé. Quand il lui annonça... Réaction prévisible en somme.

Il la vit s’approcher… Sean voulait rire. Il fallait voir son regard.
Elle enfila ses gants. Mary lui passa le tube de vaseline.

Tournez vous s’il vous plait. Mettez vous sur le côté.

Sean tira le rideau. Après tout, inutile que tout le monde assiste au spectacle.
Il regarda faire le petit bichon… Euh… Chloé quoi… Relever le pan de la chemine.

Il notait tous les détails. Vaseline ok… patient qui se contracte… comme d’hab… interne toute pâle, la routine, qui fait vite… Hum… Mouai… tout allait dépendre de sa réponse…

Mr Mac Ginny ne présente pas de masse ou de présence de fécalome. Pas de liquide dans le cul de sac de Douglas.

Bien. Bravo ptit bichon. Mr Mac Ginny ? Comment vous sentez vous ?
Comme quelqu’un à qui on a mis un doigt dans le cul pardi !

Sean éclata de rire. Décidément... la journée n’était pas trop mal. Pendant ce temps là, la Chloé le massacrait du regard. Oh il en avait vu d’autres. Certains avaient pleuré, d’autres lui avaient fait du rentre dedans… Il avait eu de tout… Même une menace de suicide… Alors un regard.

Il signa le rapport de TR et sortit, attendant la Miss.

Bien… brave petite ! Vous vous en êtes bien tirée !
Et bien ! Docteur Sean qui fait des compliments à une interne. Vous avez la côte ma petite.
Vous laissez pas avoir par les infirmières surtout. Sur ce… Il me semble qu’il est 19h …

12.

Des TR, elle savait les faire. Six mois passée sous les ordres d’un chef de service de chirurgie viscéral.. Qui lui avait un jour confier que la proctologie était sa passion de salon. Quelle passion, s'il n avait pas son petit TR habituel a la visite…. Il était grognon pour la journée et elle passait une sale journée….. Alors les TR ne fait pas partie de ses préférences….puis a aucune personne sensée

Désolé Mr Mc Ginny pour le.. Désagrément … avec un sourire gênée
Vous avez fait que votre boulot mademoiselle…

Elle rejoignit le titulaire …

Bien… brave petite ! Vous vous en êtes bien tirée !
* il vient de me faire un compliment ma parole*
Et bien ! Docteur Sean qui fait des compliments à une interne. Vous avez la côte ma petite.
Chloé n était pas la seule à l’avoir remarqué…
Vous laissez pas avoir par les infirmières surtout. Sur ce… Il me semble qu’il est 19h
Oui et alors …
. Ben ta garde est finie
Non Docteur Flannagan vous devez vous tromper ma garde se termine dans deux heures vu que j ai commencer a 9h …. Au faite Mr Spizt va monter en médecine on attend qu’il nous appelle …
Il se dirigeait vers le tableau du triage….
Mr Spizt?
Le patient âgé de 75 ans atteint de la maladie D’Alzheimer qui était venue pour déshydratation…..
Ha oui …très bien … et Mr Giness ? Toujours à la recherche dulapin minute
Il a était le cherché a l’étage…il sont venue le chercher il y a une heure …..
Bon comme tu ne sembles pas vouloir partir, allons voir ce qui reste …. Avant la relève

Chloé avait déjà un dossier en main et partait voir le patient… Sean la regardait faire …. Toujours étonner par sa détermination….

Les deux heures passèrent vite …juste de la bobologie …. Chloé passa voir Mr Spitz a intervalle régulier jusqu’à qu’il monte en médecine….. Elle lui fit un signe d’au revoir. L’homme lui fit un sourire
A la prochaine Angie
Il la prenait encor pour sa femme et Chloé avait arrêter de lui rappelait que s était pas le cas ….si ça lui faisait plaisir elle serait son Angie….

Sean l’observait de l’accueil ou Stella le dévorait des yeux….mais il n’y fit pas attention…. Elle se retourna et Brad l’interne catastrophe l’interpella …..

Chloé.. Tu rentres comment à la résidence?
En bus pourquoi
Moi aussi.. On fait le chemin ensemble ….
Elle regarda l’heure 21h tapante….
Il me reste juste a écrire un truc dans l’observation d’un patient ….on se rejoint devant l’hôpital….
Ok

Elle se dirigea vers le portant des dossiers ou Sean se trouvait a proximité….

Jones ta journée est finie ….
Je fini juste l’observe de se patient

Il ferma le dossier dans lequel il écrivait..

Alors demain 9h … il voulut ajouter quelque chose mais on l’appelait
Hé pa’!!! Son fil s’approcha …

au vestiaire

Invité

ambiance Baby! razz

Aaaaaaaaah !!! mais… Espèce de rustre ! Lâchez moi !! Je veux sortiiiiir !

Lucrezia se démenait comme un beau diable. Ses douleurs étaient passées très vite… Enfin elle supposait.
Quand elle s’était réveillée, il y avait une escouade de médecins, mais connaissant sa cousine, rien de plus normal, ils devaient faire une ronde dans le secteur.
Tout le monde, sauf elle, avait été formel. Trajet en ambulance. Direction les urgences.
Et c’est là que le drame arriva pour Lu… Elle détestait les aiguilles, elle détestait les hopitaux, elle détestait les médecins et présentement, elle détestait tout le monde.

Puisque je vous dis que je vais bien !
Lu… Calme toi… Les médecins vont t’examiner !
Rhoooo ! J’ai survécu à une balle dans le crâne et on m’enterre à un bobo au ventre.
Lucrezia, tu t’es évanouie !
Mais non ! Je me suis endormie ! Allez, soyez sérieux.
J’ai appelé ton mari. Je suis désolée mais il est injoignable.

Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait à cet instant. Soulagée, s’il ne venait pas, cela prouvait que ce n’était pas grave. Ou qu’il était indifférent. Elle se pencherait sur le problème plus tard.

Madame de Rossi ?
Oui…
Bonjour, docteur Peters. Je vais vous examiner…
Inutile. Vous êtes charmant, gentil, dévoué, blabla, mais moi je sors…

Lu fit mine de sortir, chassant de son visage la crispation de douleur dans son bas ventre.

Vous êtes enceinte de combien ?
J’ai arrêté la pilule il y a 10 semaines.
Je vois… Nous allons faire une échographie.
Je vous assure que c’est inutile…
Vous aurez une photo de votre enfant.
Ah ?

Cette fois elle était intéressée. Mais non… Un piège… D’autres soucis pour le moment. Elle se leva pour de bon. Ses jambes tremblaient sous elle et elle se demandait combien de pas elle pourrait faire toute seule sans s’effondrer. Le choc sans doute… Obligé. Le médecin sortit chercher un fauteuil roulant pour l’amener à l’échographie.

Soudain, Lucrezia sentit quelque chose de froid, de métallique sur la tempe. Devant elle, Juliana lui barrait le passage, le visage fermé.

Lu… Sois sérieuse. Pas aujourd’hui. Pour moi.
Snivi ? Tu fais quoi là ?
Je tiens à ce que tu sois sérieuse. Sinon je te tue.

Elle grommela, lançant des chapelets de jurons en italien. On la conduisit en salle d’échographie. Jamais encore elle n’en avait subit.

Vous… Vous me faites quoi là ?
Je vais voir votre ventre… Détendez vous… Sympa la cicatrice. C’est quoi ?
Cran d’arrêt. J’étais tueuse à gage.

Le médecin se mit à rire.

Je vois… pas moyen que vous soyez sérieuse deux minutes. Bien. Voilà… je vais vous mettre du gel. Il est un peu froid. Ensuite je vais vous mettre ceci – il désigna la sonde – sur votre ventre. Là où il y a du gel. Comme ça nous verrons votre bébé.

Il s’exécuta. Lu était particulièrement grognon et râla contre le gel trop froid, la pression de la sonde trop forte…

Dites moi… 10 semaines vous dites ?
Heu… Oui… y a un souci ?

S'il ne parlait pas rapidement, elle allait le tuer, c'est certain.

Non… Enfin… C’est que…
Que quoi ? Dites moi vite !
Je ne dirais pas 10 mais 18 semaines.
Jevousdemandepardonc’estuneplaisanterien’estcepas ?
Du tout…
Quatre mois et demi. Voire cinq même.

Lucrezia ouvrit la bouche tellement grand que sa mâchoire allait sûrement tomber.

Mais… mais…
Quoi ? Ce n’est pas possible.

Le médecin s'amusait follement. Lucrezia voulait lui tordre le cou.

Mais si mais non ! Je prenais la pilule.
Elle n’est pas toujours efficace. Vous voulez connaître le sexe de votre bébé ?
Heu…
Attendez, je reviens.

Quelques minutes plus tard, Juliana et Snivi entraient dans la pièce.

Ambiance

Joy les bras croisés dans le couloir face à la fenêtre, entendait sa cousine hurler comme un cochon qu'on égorge...
Elle esquissa un petit sourire...puis fouilla machinalement dans son sac, à la recherche de son portable....

Alors qu'elle ouvrait le clapet, une infirmière visiblement en pleine crise d'autorité, s'approcha d'elle et lui dit d'un ton cinglant...

Madame, pas de téléphone portable dans l'enceinte de l'hôpital! C'est écrit partout !!!!
Deux yeux emplis de venin se tournèrent lentement vers l'infirmière qui devait être agée d'une quarantaine d'années....
Joy s'avança vers elle, si près qu'elle pu se pencher à son oreille...
Sa voix doucereuse et empoisonnée s'insinua comme un souffle dans son cou....

La dernière personne qui m'a parlé comme vous venez de le faire, a la bouche pleine de terre.....
La femme se recula....visiblement elle devait avoir affaire à une folle...
Je vais appeller la sécurité!!!!
Appellez plutôt votre directrice...elle vous expliquera qui est Juliana Vanzetti...et pourquoi vous venez de perdre votre place....

L'infirmière écarquilla les yeux et devint livide.....
Juliana Vanzetti était une des principales actionnaires de l'hôpital, et dirigeait d'une main de fer tous les casinos et certaines entreprises de l'île....
Joy visiblement agacée ajouta...
A présent...(elle plissa les yeux afin de lire le badge de l'infirmière) madame...Gable... j'aimerais passer mon coup de fil tranquillement!!!!
Oui...Excusez-moi madame Vanzetti....
Young...
Pardon?
Madame Young!!!!
L'infirmière Gable se confondit en excuses puis disparu aussitôt...

Les cris de colère de Lu résonnaient dans les couloirs...Joy s'éloigna un peu afin d'éviter les interférences....

5 appels en absence.....
1 sms.....

Une sourire étira ses lèvres....le message était court mais réchauffa le coeur de la jeune femme.

"Tu me manques..."

Elle referma son téléphone....se mordit la lèvre...
Elle ne savait pas ce qu'elle éprouvait pour lui...une chose était certaine, elle en avait marre de cette solitude pesante....marre d'être cette Pénélope aux yeux tristes, attendant son Ulysse...
Marre finalement de ne plus être une femme....

Elle ferma les yeux...renversa la tête en arrière....puis les rouvrit aussitôt d'un air décidé.
Le phénix tapota le clavier, d'abord hésitante....elle finit par envoyer le message....

"Je suis aux urgences, pour ma cousine....viens..."
Des picottements envahirent son visage et ses extrémités....comme un enfant venant de faire une bétise.....
La réponse ne se fit pas attendre...
"J'arrive..."

Elle se mit à rougir, lorsque soudain, le médecin les interpella....

Vous pouvez la voir...dites-moi c'est une marrante votre cousine!!!!
Joy fronça les sourcils....
Marrante....ce mot la fit rire sous cape...
Les hommes qu'elle avait abattu pouvaient témoigner du fond de leur tombeau que Lu était tout, tout.... sauf une marrante....

Invité

Elle les vit entrer. Elle était contente. Elle leur tendit ses mains et chacun en attrapa une.

On va le voir. Le bébé. Je veux savoir son sexe.

Elle semblait heureuse, excitée, impatiente, mais aussi calme. Elle le sentait, à partir du moment où elle saurait, qu'elle entendrait le coeur de son enfant battre, jamais plus sa vie ne sera pareille.

Vous ne demandez pas à votre mari s’il veut le savoir ?

Lucrezia regarda successivement le médecin, Snivi et Juliana et éclata de rire.

Mon mari n’est pas là. Snivi est mon associé.
Je vois. Je ne vous juge pas. Ce n’est pas mon métier.

Lucrezia fut tentée de lui tirer une balle dans le pied mais Juliana lui fit signe que non.
Déçue, elle s’installa plus confortablement. Snivi avait l’air d’un pacha.

Dis donc… arrête de te prendre pour le roi.
Mais ma chère même le médecin trouve qu’il y a quelque chose entre nous.
Mais non. Il a vu un homme entrer et il en a fait une simple déduction. Erronée d’ailleurs.

Le médecin revint alors.

Prête ?
Oui.
Alors voyons… nous voyons ses doigts…

lucrezia tendait son cou telle une girafe pour essayer de les compter.
Le médecin se mit à rire.

Vous êtes toutes pareilles.

Lucrezia passa un doigt sous son cou, signifiant qu’elle voulait sa peau. Juliana éclata de rire. Le médecin se retourna.

Allez… je vous le dis…
Oui
Oui
Oui
C’est une fille.
una ragazza!
quale felicità !

lucrezia ne réalisait pas encore. Elle attendait une petite fille. Elle voyait des boucles noires. Des sourires, des rires, des petites robes plus jolies les unes que les autres.

Bon… par contre…

Déjà les sourires de satisfaction s’effacèrent.

Quoi docteur ? Le bébé va bien ?!
Oui. Mais votre corps vous a alerté. Je ne vois qu’une seule solution car vous paraissez être une grande nerveuse.
peuh! io nervosa? mai della vita!

Bref… Une seule consigne. Vous restez au lit. Jusqu’à l’accouchement.
Mais…
Non. Je suis sérieux. Vous arrivez d’un double enterrement. Vous avez subit un stress très fort. C’est au lit. Un point c’est tout. Et ne vous imaginez pas travailler à domicile. Je laisse le soin à votre cousine et à votre…associé… de s’occuper de vous clouer sur le lit si nécessaire. De toute façon on se revoit dans quatre mois pour extirper bambina de là.

Lucrezia se leva mais elle vit trois paires de sourcils se froncer. Momentanément matée, elle s’assit dans le fauteuil roulant. Elle allait reprendre ses imprécations quand elle réalisa…

Juliana, c’est terrible…
Quoi donc ?
Enceinte de 5 mois… ma fille… Elle entend ce que je dis. Je ne peux plus jurer…

De la panique dans sa voix. Elle prenait enfin conscience de ce que signifiait être mère.

par pitié, faites moi vite sortir de là. Avec ma fille... avec... Va falloir que je lui trouve un prénom.

Ambiance

Ils sortirent tous trois de la chambre...Joy se pencha vers sa cousine, un petit sourire sur les lèvres...

Tu vas être une petite fille bien sage Lucrezia, et comme je te connais, vu que ton mari passe son temps à voyager, et Snivi à te fatiguer, c'est chez moi que tu vas passer les derniers mois de ta grossesse.....

QUOI????
Greg sera ravi, il t'adore!
Non é possibile Juliana...
Snivi t'accompagnera...je ne vais pas te supprimer ton....associé....j'ai un coeur tout de même!!!
Non je ne peux pas!!!
Joy fronça sévèrement les sourcils....
Lu, ce n'est pas une demande...c'est un ordre...capito?

Lucrezia, la mine renfrognée, s'enfonça dans son fauteuil, tandis que joy donnait ses instructions à Snivi....
puis elle embrassa sa cousine sur la joue....

Je te vois plus tard Lu...
hein???? Mais comment vas-tu rentrer????
Ne t'inquiète pas pour moi...

Arrivés près de la sortie, Lu se mit à ricaner.....

Ah je comprends mieux....

Un homme en costume noir Versace, lunettes de soleil sur le nez, lui fit un sourire....il était séduisant et des infirmières se retournèrent sur son passage en étouffant de petites rires....

Elle tourna la tête vers sa cousine...
Attends tu te tapes pas Choi Yoon Soo quand même!!!!!!!!!
Lucrezia monta dans les aigus comme une cantatrice en pleines vocalises...
MAIS T'ES DINGUE ???????????? Ce mec est un assassin!!!!!!! Un malhonnête de la pire espèce, un traficant de drogue!!!!!!!!!!!!
Joy éclata de rire...
Et nous sommes des saintes....
Juliana....si Kim l'apprend....
Le visage de Joy changea....sa cousine avait été trop loin....

Kim a tiré un trait sur moi, pas un coup de fil, rien....il m'a oubliée Lu, j'avais besoin de lui...et il s'est tiré...comme un voleur....
Il s'en fiche...
Elle secoua la tête...
Même Jacky m'a oubliée....il aurait pu me demander comment j'allais...nous étions proches...
Le visage soudain triste, elle murmura....
Il ne m'aime plus....dieu sait s'il m'a jamais aimée....il voulait provoquer son oncle...voilà le pourquoi de ce mariage que je pensais sincère....

Lucrezia fit la moue....
Si tu le dis....
Joy posa la main sur son épaule....
Je donnerais tout ce que je possède pour avoir tort Lu....tout!

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Snivi avait embarqué Lucrezia, direction la villa de Juliana.....
Le phénix s'approcha du serpent....sa voix était douce et sincère...
Je suis désolé pour ton père et ton frère....
Joy ne sut quoi dire....
Il carressa sa joue...elle se raidit...
Tu es en danger....tu ne peux pas rester sans protection...
Qui me dit que tu n'es pas derrière tout cela?
Il lui fit un triste sourire...
Moi je te le dis...
Il la prit par la main et l'entraîna vers la sortie...une fois dehors, il se dirigea rapidement vers sa limousine, et au moment de pénétrer à l'intérieur, il se retourna vers la jeune femme, lui prit le visage dans les mains et l'embrassa passionément....

Quelques flashs crépitèrent....
Au fond d'elle, elle espérait que ces photos feraient le tour du monde....
Qu'il souffre autant qu'il l'avait faite souffrir...et qu'il en crève de douleur....

On est pas qu'égoïste lorsque l'on est malheureux, on peut être cruel, stupide, borné et complètement irresponsable...
Joy venait de le démontrer....encore une fois en agissant sans penser aux conséquences....

Suite ici

16. avant

ambiance

Entra par la porte automatique qui donnait directement sur les urgences en compagnie de Brad..l’autre interne qui avait commencée son stage en même temps qu’elle….. Ils avait piqué un fou rire quant Brad s était pris les pied dans le marche pied du bus et s était étaler de tous son long… Il est vraiment maladroit c était dit Chloé mais il est sympa….. Donc ses avec le sourire qu’elle entra au urgence….. Passage obliger par le vestiaire…..
8h35 elle était prête …en tenue, stéthoscope au cou….. Elle vit qu’elle ne connaissait pas l’infirmière à l’accueil donc alla se présenter.

Bonjour je Suis Chloé Jones interne de première année.. J ai commencé hier
Bonjour moi c est Edwina
Elle s’échangèrent quelque banalité et Edwina dut prendre une appelle téléphonique….

Elle était entrain de lire un dossier quant a moins le quart Sean arriva a son tour …
Très bien « le Bichon » un point en plus pour le fait que t es arrivé à l’heure et avant moi…
Elle leva la tête et se força a sourire … * il va m appeler longtemps comme ça le cow boy*

Bonjour Docteur Flannagan
Je t ai dit de m’appeler Sean ….
*court toujours *
Elle lui sourit et acquiesça ….
Alors qu’avons-nous ?
Une suspicion occlusion chez une personne âgée en une, une fracture du poignet chez un jeune homme a trois et des saignements en sept…..
Avant il me faut un café ….
Si vous permettez je vais voir si la ASP( Abdomen sans préparation =radio) de Mr Andrews qui vient pour occlusion est prête
Oui vas y …. Un peu décontenancé
Chloé s’éloigna en direction de la radio…..
*ça m a l air d’un bourreau de travail ma parole*

Dans la matinée Chloé présenta tout ses patient à Sean …. Et s en tirai pas trop mal….. Une agitation auprès d’une patiente qui ne semblait pas être n’importe qui …. Quant Chloé voulut en savoir plus …on lui rétorqua que celle Le docteur Peters devait approché la patiente et son entourage …. Aucun interne encore moins sans approcher…..

Tout se qu’elle avait pu récolter comme infos était que s’est une femme enceinte qui était venue pour douleur abdominale….Elle avait était installé dans l’une des salles a part ….

Chloé examinait une radio d’une épaule sur l’écran lumineux en compagnie de Sean ….. Sa curiosité était piquée …..

Pourquoi il y a tous se cirque tour de cette patiente… elle regardait en direction de la salle … On voyait un homme du faisait quelque pas et une femme très élégamment habillé en noir qui venait de sortir son portable…. Une infirmière lui indiqua que téléphoné était interdit …et une discussion houleuse s’en suivit ….. Sean et Chloé se trouvait trop loin pour entendre tout les mots mais n’eut pas de doute sur le contenue de la conversation….Sean avait suivit le regard de son interne…
Tu vois la femme qui parle avec Stella … c’est celle a qui tu doit ta bourse…mon bichon.
Vous voulez dire que c’est madame Vanzetti
Oui et la patiente c’est sa cousine Lucrezia De Rossi

Chloé regarda plus précisément la femme grâce a qui elle était la ….. Mais fut ramenait à ces moutons par le Docteur FlannaganBon on revient a Monsieur Clack … tu vois quoi sur la Radio
Oui… elle fronça le nez pendant qu’elle regardait la radio…. Il y a une luxation de l’épaule…. Elle monta l’endroit de la luxation avec son index….
Comment on traite ?
Mécaniquement vu le type de luxation ….et après immobilisation
As-tu déjà remit une épaule ….
Chloé fit non de la tête …..
Alors tu vas apprendre …. L’infirmière Mary passa par la.. Mary faite une morphine a mr Clack …
Bien docteur
Sean expliqua la technique à son interne….. Le temps que l’injection fasse effet sur le patient…..

Mr Clack ..j ai une bonne nouvelle qui est pas de nécessité d’intervenir chirurgicalement…..et la mauvaise est que je doit remettre votre épaule en place manuellement..
Ça va me faire mal
C’est pour ça qu’on vient de vous faire une injection de morphine pour minimiser la douleur au possible …. Intervenait Chloé…
Le patient n’en fut pas plus rassuré…..
Bon plus vite c’est fait et plus vite on vous libère ….
Ok allons y…
Sean se plaça du coter de l’épaule luxer et Chloé de l’autre coter…. Sean lui avait expliqué qu’elle devrait exercé une pression opposer a celle qu’il allait exercée…..

Mr Clack vous faite du sport ….. Elle commença a engager la conversation
Oui tu football américain
Vous avez quelle place ….
Avant centre ….en général
Vous suivez le championnat à la télé
Oui tout les SameAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH
Le patient venait d’hurler de douleur… alors que Sean venait de lui remettre en place l’épaule avec l’aide de Chloé……
Désolé mr Clack mais s’en nécessaire ….
Oui…je …comprends…. Il se tenait l’épaule ….
Mary va vous mettre un antalgique dans votre perfusion….
Chloé immobilisa le bras et l’épaule du jeune homme…..Sean finissait d’écrire les dernière consigne concernant le patient dans le dossier…Je reviens vous voir tout à l’heure pour voir si tout va bien…

Il fit signe a l’interne de le suivre …ce quelle fit….

Bon il est 14 heures il est tant allez manger … Chloé déglutit.. Son estomac je souvenait encore du vinaigre de la veille…. Avant j ai un coup de fil à donner ….
Ok rejoint moi devant l’entré des urgence …ça me laissera le temps de fumer ma clope…..

Chloé entra dans le vestiaire et se dirigea vers son propre casier.. L’ouvrit …. Fouilla son sac à la recherche de son portable ….
Ha le voila

Elle referma son casier et sortit du vestiaire en manquant de percuter un infirmier qui passait par la …..

Portable en mains elle sortit par le sas des urgences… Sean était non loin entrain de fumée sa clope …. Elle alluma son portable et rechercha son correspondant dans le répertoire ….
Au loin elle vit madame Vanzetti entré dans une limousine …
Le voila elle valida le correspondant et porta le téléphone a son oreille….

Après trois sonneries … il décrocha

Allo c’est ta nièce préférée
….
Ha c est vrai t en a qu’une.. J en ai de la chance
…..
Je t’appelle pour te dire que si tu a temps a me consacré… je suis libre vendredi.. Après mon dernier cours qui se fini a 16h … puis je reprend que Lundi ….
……
Ok j ai l’adresse
….
Non j n’ai pas de voiture …
…..
Non ne te donne pas cette peine ….
…..
T es sur?
…..
D’accord alors 16h 30 devant la résidence …
…..
Bisou oncle Stan….

Elle raccrocha …. Pendant la conversation, elle avait rejoins Sean et il avait parcourut une partie du chemin qui les séparé du resto….

Médecine Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/11/2007

Elle est brave cette petite. Appliquée, consciencieuse. De la graine de bon médecin. On en a pas si souvent. Après une matinée bien remplie, Sean daigne enfin songer à manger. Mais bon, d’abord… Sa clope.
Il se tue avec et il adore ça. Se sentiment du danger, savoir qu’on joue un tout petit peu sur sa vie. Lui le toubib qui grille sa vie… 18 minutes qu’ils disent. Bah, il a le temps de voir venir quand même. Et pis bon si pour vivre 100 faut être moine, autant en vivre que 50 à fond.

Aaaah ! sa clope. Son bonheur. Son plaisir. Son petit fruit défendu, son… Fils ? Encore ? Une greluche dans le coin sans doute.

Kenneth ? Tu fous quoi ? Tes cours ?
Je sèche ‘pa ! m’ennuyais. J’me disais qu’on aurait pu déjeuner ensemble ?
J’baby sitte encore !
Encore ? Mais d’hab tu les colles à la diète tellement ils sont mauvais.
Elle a du potentiel.
Ouai c’est vrai qu’elle a le fessier qui faut mais…
J’parle pas de ça ! et tu le sais !
Pfffi… Toujours à penser à ton taf hein ?
J’suis payé pour. Et tu manges grâce à ça !
Ouai… J’me disais qu’j’pourrais essayer de parler à maman !
Ta mère ?

Sean éclate de ce rire si cynique.

Laquelle ? La biologique ? Ou mon ex femme qui t’a jamais supporté ?
Bah, les deux ! Histoire de voir qu’y a pire que toi !

Malgré leurs joutes verbales un lien profond unis les deux hommes. Si peu d’écart et pourtant Sean porte seul la responsabilité de celui qui devient contre son gré un homme. Ça passe si vite. Il étudiait, s’occupait du bébé entre deux bouquins et un jour on lève les yeux et il a 20 ans et saute sur tout ce qui bouge. Il aurait aimé vivre ça lui aussi, tiens. Ça aurait changé un peu.

Bah, ‘pa, t’en fais pas, elles en valaient pas la peine. Les deux seules irlandaises qui se comportent comme des anglaises !

Sean s’interrogeait parfois… Son fils qui n’a jamais eu de présence féminine… ça lui a manqué ? Il a l’air bien, équilibré, mais peut être trop. Il se comporte comment avec ses copines d’abord ? Un truc auquel Sean n’a jamais songé. C’est peut être le pire salopard de la terre et son propre père l’ignorerait ?
Parfois vaut mieux pas savoir.

Le p’tit bichon… Enfin Chloé arrive. Quand elle voit Kenneth, elle a un drôle de regard.

Tu squattes toujours ici ?
Ouai ! Mon paternel. J’comptais l’payer à manger. Mais bon t’es là.

Sean s’énerve de voir comment il lui manque de respect. Kenneth s’en apperçoit.

Bah, viens manger avec nous. On va s’prendre un haggis ! Hein ‘pa !
Ahh noooon ! Y en a marre de la torture culinaire.

Sean éclate de rire. Elle a du tempérament. Il le vérifie à chaque instant. Kenneth semble destabilisé. Ça lui change des pom-pom girls à 2 de Q.I.

Bon, allez, j’te réserve une suprise p’tit bichon.
On va où ?
On va où ?

Aïe… Les deux étaient très différents. Autant son fils semblait soudain d’une curiosité insatiable, autant le ton de la nouvelle était un rien paniqué.

Finalement, ils sont arrivés assez vite. Devant les trois :

Citation :: Chez Jean Christophe, restaurant français.

Allez p’ti bichon, à toi l’honneur.

17.

Bon, allez, j’te réserve une suprise p’tit bichon.
On va où ?
On va où ?

Chloé inquiète de savoir quelle torture pour son estomac, elle allait subir cette fois …..Le trajet fut court… ils se plantairent devant une devanture de restaurant….

Citation :: Chez Jean Christophe, restaurant français.

Allez p’ti bichon, à toi l’honneur
Elle le dévisagea surprit par ce choix …. Poussa la porte et entra suivit des deux hommes….
Kenneth chuchota à son père :

Français…. depuis quant tu bouffe français….
Depuis que j’ai des étudiantes française dit il tout bas…

Un homme venait à leur rencontre…. C’est pour le déjeunée …

Oui…3 personnes

IL les installa à une table ronde …. De se fait il se trouvèrent tout les trois face a face…. Le serveur leur présenta une carte.. Chacun se plongea dedans…

Dans le restaurant …très peu de monde était présent…..

Quel est le plat du jour?

Sauté de veau aux aubergines
Ok cela sera très bien….. Trois alors…. Elle les regarda … Bin quoi vous vous attendiez que je commende des cuisse de grenouille et escargot…..
C’est pas ce que vous mangez …vous les français….
Si… mais pas a tout le temps….
Moi …cela m ira très bien….
C’est quoi des aubergines?
Des légumes couleur violet…dit elle en riant
Kenneth fit une grimace ….des légumes…
Ça ne te fera pas de mal…

Ils furent servit rapidement ….La conversation allait bon train…..

Il parait que tu fais des études d’art…..
Ouai…. Tu t y connaît
Oui et non j ai un ami..ou plutôt j avais un ami qui faisait des études d’art sur Paris
Chloé semblait triste un instant….parlait de Seb n était pas facile …
Avait!!
Oui il est mort dans un accident de voiture….mais c était il y a longtemps…

Elle reprit bonne figure chassant l’idée triste qui avait traversée sa tête….

Précédemment

Les ambulanciers arrivèrent, poussant un brancard sur lequel était allongée, sur le coté, une femme. Un drap recouvrait à moitié son corps. Elle était jeune et plutôt jolie d’après eux. Elle était dans le coltar mais elle les avait entendu parler entres ensemble, entre deux phrases pour la tenir réveillée. Arrivé à l’accueil, l’un d’eux s’adressa à l’infirmière

- Jeune femme de 27 ans, Glasgow à 8, tension 9/6, pouls à 60 … elle a une plaie récemment recousue de 12 cm dans le dos avec une perte sanguine assez importante. Nous lui avons posé une perf de G30 et elle est revenue un peu à elle mais il est difficile de la garder consciente.

- Bien ! Suivez moi on va l’installer par-là. Dit-elle en jeta un œil à la jeune femme puis leur indiqua une chambre un peu plus loin sur la droite

Ils alignèrent le brancard le long du lit, firent glisser le drap avec l’aide de l’infirmière qui les avaient suivis tandis qu’une autre tenait la perf. Les ambulanciers repartirent avec leur brancard, après avoir donné les informations sur son identité et les personnes à joindre. Tandis qu’un des infirmières vérifiait l’état de la cicatrice et de la conscience de la jeune femme. Celle-ci ne fut pas capable de lui donner son nom… où ce qui lui était arrivée mais savait où elle se trouvait. Un médecin fut donc appelé.