Heaven Island
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| Tokyo, Résidence Asano | |
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Seiji Asano Yakuza
Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 09/04/2008
Feuille de personnage Affinités:: Ses frères, et ses amis Ahmon et Makoto Situation Profesionnelle:: Fils d'un chef Yakuza Localisation sur l'ile:: Quartier asiatique
| Sujet: Tokyo, Résidence Asano Mer 21 Jan - 1:27 | |
| avant-26- AmbianceSeiji suite à leur voyage à Londres, avait du remettre de l'ordre dans les affaires. Avec l'aide de ses frères il avait rapidement pu reprendre le contrôle de tous les dossiers en cours sur l'île. Il s'était cependant rendu compte qu'au niveau de son jeune frère Sojiro il y avait du laisser aller et avait essayé à plusieurs reprises de comprendre les raisons de ce changement, bien que cela ne perturbe en rien son travail. Mais à chaque fois il éludait les questions, en se mettant à parler travail ou se murant dans un mutisme que personne ne lui connaissait.
Ne cherchant pas plus loin qu'une baisse de moral, il eut comme idée de rassembler les troupes et de partir pour la fin d'année chez leur père pour se remettre d'aplomb et en profiter pour faire le point avec le chef de famille auprès de qui ils avaient quand même des comptes à rendre sur leurs activités.
Il appela alors Akira et Tsukasa pour les faire revenir d'Eden et être tenu au courant de l'avancée du projet commun avec la mafia et la triade. Akira leur fit un topo clair en expliquant clairement que tout les travaux pour les laboratoires de recherches avancées bien que l'absence soudaine de la cheffe de la mafia est disparue inopinément. Ce fut le seul moment de la réunion ou Tsukasa fit un effort pour écouter ce qui se disait.
Il aurait bien aimé savoir s'il aurait un jour le plaisir de la revoir, bien qu'il sache pleinement que cela ne le ménerait nulle part sauf à l'encontre de problèmes certains.
Quand les choses fut mises au clair, Seiji prit la parole, leur annonçant leur départ pour le lendemain en direction de Tokyo. Rui ne broncha pas trop content de pouvoir retourner un peu dans son pays d'origine et en profiter pour revoir certains amis qui bossant comme lui pour une famille des Yakusas, certes moins importantes que la sienne. Akira approuva, et fut satisfait de pouvoir revoir son père mais surtout sa mère qui avait une santé fragile et dont il était très proche. L'attitude des deux derniers fils fut incompréhensible. Tsukasa n'avait aucune envie de revoir leur père, à chaque fois en présence du patriarche il n'avait le droit qu'à des leçons de morale, et leur rapport était des plus conflictuel. Sojiro lui préféra le silence. Bien sur il était heureux de revoir sa famille, mais depuis quelques temps ses pensées repartaient vers une autre île mais européenne lors d'un we qu'il n'arrivait toujours pas à mettre de côté, vu les apparitions par moment soudaines de la petite voleuse.
Bien que laconique, il fit une petite remarque sur le fait qu'il faudrait tout de même que des membres des Yakusas restent présent sur l'île. Seiji répliqua qu'il avait déjà demandé à Ahmon s'il restait sur place pour la fin d'année ainsi qu'à son meilleur ami Makoto, ce dernier veillant au bon déroulements des affaires en cours.
Quand les détails logistiques furent réglés, les bagages préparés, ils prirent tous quatre la direction de l'aéroport d'Heaven ou les attendait leur Jet privé. Une fois installé, le commandant de bord demanda à la tour de contrôle l'autorisation de décoler. Malgré quelques légères turbulences, l'avion arriva sans encombre à l'aéroport international de Narita ou les attendait une voiture privé envoyé par leur père.
Sous leurs yeux Tokyo leur semblait tour à tour identique à leur départ et si différent se rendant compte que leur patrie leur avait quand même légèrement manqué. La voiture s'enfonça dans les quartiers riches et résidentiels du nord de Tokyo, et les souvenirs revinrent en mémoire des cinq frères. Toute leur enfance se retrouvait dans ces quelques rues, ces diverses maisons, ou ils avaient fait les quatre cent coups bien avant de devoir représenter la famille Asano et sa grandeur.
Un grand portail électrique s'ouvrit pour laisser entrer le véhicule dans une allée, bordée de cerisiers. Une femme se tenait dehors sous le auvent d'entrée. Une femme, comme toute les mères, protectrice devant l'adversité quand il s'agissait de sa progéniture, surtout quand celle-ci était régis par des règles pas toujours très légales. | |
| | | Sojiro Asano Yakuza
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| Sujet: Re: Tokyo, Résidence Asano Lun 26 Jan - 20:54 | |
| -18- AmbianceLa voiture s'arrêta devant le perron. Il cru voir dans les yeux de sa mère comme une étoile humide. Bonheur discret et fugace de voir ceux qu'elle avait élevé mais qu'elle n'avait pas pu avoir pour elle comme elle l'aurait souhaité. Trop tôt on les lui avait enlevé pour en faire des hommes digne de leur destiné, une destiné qu'elle avait embrassé contre elle même. Destiné décidée par sa famille et les parents de son époux, la puissante famille Asano à laquelle on ne pouvait dire non.
Avec les années, l'homme qu'on lui avait donné pour époux, qu'on avait choisi pour elle, elle avait fini par l'aimer, le respecter. Son aura dans les affaires, son pouvoir de persuasion, son charisme avait agi sur elle comme il agissait dans le monde impitoyable des Yakusas. Comme toute les femmes de ce milieu, elle fermait les yeux sur les tractations de l'ombre, les enjeux politiques, mais elle avait une blessure, ces fils.
Elle avait eu cinq enfants, que des fils. Quand sa belle famille, avait su pour le premier, ils étaient heureux, ravis de savoir que quelqu'un prendrait la succession, mais au cinquième, ils n'en revenaient pas. Pouvoir ainsi assoir la puissance et la force des Asano était quelque chose d'inimaginable, mais tellement réel dorénavant.
Rien qu'en voyant le visage de sa mère Sojiro savait tout cela. Des cinq, c'est lui qui était le plus proche d'elle. Seiji petit avait été choyé, mais rapidement enlevé des bras de celle qui lui avait donné vie, puis Rui était venu au monde, comme le premier on le lui avait pris trop tôt. Quand Sojiro arriva, elle eut la possibilité de l'avoir auprès d'elle un peu plus longtemps, son père ayant décidé que son rôle serait l'organisation et la gestion. Il était celui qui avait fait les études les plus poussés, et par conséquent il avait vécu dans la demeure familiale jusqu'à ce qu'il ait ses diplomes pour rentrer dans l'organisation et la gestion. Pour Akira et Tsukasa, ce fut différent. Akira bien que proche de sa mère, arrivant après Sojiro il eut de l'attention mais moins. Il n'en porta jamais la faute sur celle qui était sa mère, connaissant aujourd'hui toute l'histoire de sa vie. Quant à Tsukasa, l'Asano le plus fougueux, avait toujours voulu ressembler à son père bien qu'étant le petit dernier.
Malgré leur vie, Rina Asano était fière de ses garçons, plus fière qu'aucune mère ne pourrait l'être. Femme et mère de l'ombre, sa vie était faite pour soutenir son époux, et encourager ses enfants à suivre leur propre destinée, bien que comme elle, elle était pour eux aussi prédéfinie.
Les cinq hommes sortirent de la voiture, et chacun passèrent devant leur mère souriant naturellement heureux de rentrer à la maison, chez eux. Tour à tour ils embrassèrent leur mère, et pour chacun d'eux elle eut comme toujours un mot délicat, une attention dont elle seule avait le secret. Sojiro c'était placé en dernier pour bénéficier d'un peu de temps avant de rentrer de plein fouet à nouveau dans l'ambiance Yakusa. Son père ayant fait venir de nombreuses personnes des différentes branches pour parler des affaires se développant un peu partout.Okaa-san.Soji, mon petit.Il s'approcha d'elle avec respect et defférence, avant de finallement la prendre dans ses bras. Plus qu'un simple geste de faiblesse comme beaucoup aurait pu l'interpréter, pour Sojiro elle était une des personnes dans lesquelles il tirait sa force pour garder la tête hors de l'eau dans ce monde de requins. Elle lui passa une main sur le visage, replaça une de ses mèches. Tu as bonne mine.Je fais en sorte que. Il lui fit un doux sourire. watashi wa ureshii desu.Il s'écarta légèrement, s'inclina en forme de respect, avant de se relever et de prendre la direction de l'entrée. Instinctivement et pour faire plaisir à sa mère qui le suivait, il annonça son entrée. Tadaima.Il se tourna vers elle lui fit un clin d'oeil, puis mit ses chaussons avant de prendre la direction du bureau qui avait la taille d'un salon. Avant d'entrer dans la pièce en question il sortit son portable et envoyé un message.Je suis à Tokyo pour affaire et pour passer du temps en famille. Je ne sais quand on rentrera. Bonnes fêtes de fin d'année. Il mit son téléphone en silencieux avant d'entrer dans le bureau. Il salua son père ainsi que les autres hommes en présence. Il vit alors une femme dans ce lieu pourtant réservé aux hommes.
Les cinq frères étaient alignés dans l'ordre de leur naissance. Leur père approcha et désigna la personne en question. Cette femme sera celle de l'un d'entre vous ! | |
| | | Seiji Asano Yakuza
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| Sujet: Re: Tokyo, Résidence Asano Mer 28 Jan - 16:31 | |
| -27- AmbianceAux paroles du patriarche, les cinq frères restèrent comme pétrifiés. Qui était elle ? Pourquoi leur annoncer cela, devant toutes ces personnes, et surtout pourquoi ne pas les avoir averti auparavant de ce qui se tramait. Devant l'attitude de ses fils, Fukuda Asano, se déplaca le long de la ligne ou se trouvait sa progéniture.Comme vous le savez, nous sommes l'une des familles les plus importantes et les plus craintes du milieu. Mais la bataille pour se faire respecter est toujours plus féroce. Il quitta sa position pour retourner s'assoir à son bureau. Les frères s'attendaient à un long laïus qui permettrait à tous de connaître les tenants et les aboutissants d'une telle réunion. La famille de la jeune fille, ici présente, est sur le déclin de par la guerre inter-clan. Cependant elle à un nom qui agit encore tel une bombe. Malheureusement pour ses parents, ils n'eurent de garçons, ni d'autres enfants après elle.Il s'installa confortablement au fond de son siège. Les coudes aposaient sur les rebords de son fauteuil. Vous connaissez le fonctionnement de la hierarchie, et comment se passe les successions chez nous. Aujourd'hui je veux sceller une alliance avec cette famille et la notre. Pour cela je deviendrai en plus d'être l'obayun des Asano, celui des Kuzuwagi.A l'annonce du nom de famille, les cinq frères se regardèrent. Elle était donc l'héritière d'une famille aussi puissante que la leur, mais la mauvaise gestion de leurs affaires étaient en train de faire tout péricliter. Devant l'insistance de son père j'ai accepté avec comme condition de sa rallition à notre famille que sa fille épouse un de mes fils.Seiji étant l'ainé s'avança près du bureau de son père. Seiji était craint des hommes de mains de la famille. Il était le fils de l'obayun, mais surtout il était froid et intransigeant comme lui. Tout le monde savait qu'à la mort de Fukuda, se serait Seiji qui prendrait la succession. Même si la hierarchie était la même depuis des années, il était fort possible que Fukuda se retire en mettant ses fils aux places les plus prisées. Cela n'aurait aucune influence sur les affaires, mais montreraient un peu plus la force des Asano. Ooto-san, je pense que si vous nous avez fait venir ici ce n'est pas seulement pour nous avertir. Vous avez déjà une idée de la personne qui devra honorer cette femme. De plus j'ai la sensation que vous ne nous dites pas tout.Fukuda eut un petit rire en entendant son successeur. Il reconnaissait en Seiji toutes les compétences pour prendre un jour sa place. Il savait aussi que Tsukasa aurait aimé devenir Obayun, toutefois, Tsukasa était trop imprévisible, pas assez calme pour prendre les bonnes décisions au bon moment. Misato Kuzuwagi sera marié à l'un de mes trois plus jeunes fils.L'incompréhension devint plus grande sur les traits de Sojiro, Akira et Tsukasa.Tout d'abord, sachez qu'en plus de cette nouvelle, je vais former un plus en avant Seiji pour qu'il devienne Obayun. Vous savez après qui occupe actuellement les postes importants. J'ai décidé, et c'est pour cela que mes seconds sont présents, que mes autres fils prendraient dans un futur pas si éloigné leur place. Leur rôle sera d'apprendre à chacun de ses apprentis leur rôle. Il s'approcha de Rui.Tu es pour le moment le bras droit de Seiji, quand ton ainé aura prit ma place je veux que tu deviennes, son premier lieutenant.Rui fut surpris de l'honneur que lui accordait son père. Tu deviendras alors Wakagashira.Rui s'inclina pour remercier la confiance que son père faisait preuve. Fukuda se déplaça vers Sojiro.Sojiro, tu sais que ton rôle a toujours été un jour de gérer complétement la famille. C'est pour cela et en toute logique que tu seras Saiko-komon. Tu continueras de faire ce que tu fais actuellement mais à une échelle plus importante.Akira et Tsukasa, savait qu'au niveau de la structure des postes de la famille il ne restait que celui du second lieutenant. Tout le monde se posait la même question, qui serait alors évincé des rôles suprêmes de la famille. Pour la place de Shateigashira, j'ai réfléchi à ce qui serait le mieux pour nos affaires et le plus posé et réfléchi de vous deux et Akira. Tsukasa eut l'impression que la terre s'ouvrait sous ses pieds. Pour lui c'était comme s'il avait été déshérité. Pour lui on lui ôtait son nom, sa notoriété. Il ne put malgré son respect pour son père prendre la parole.Ooto-san... Et... Et moi ? Tsukasa, tu es un bon Yakusa, tu es craint sur le terrain, je le reconnais et j'en suis fier cependant les chevaux fougueux font rarement de bons tacticiens dans les affaires.Sa fierté fut la seule chose qui lui permit de garder son sang froid.Cependant je ne te renie pas. Comme je l'ai dit j'en ai parlé avec mes propres lieutenants, vous ne prendrez nos places que quand je l'aurai choisi ou si l'un d'entre nous venait à mourir précipitemment. Tsukasa le rôle de Rui demande beaucoup de présence, et il ne pourra être partout. Tu seras donc le premier lieutenant du Wakagashira.Bien que se soit un honneur d'être sous le commandement de Rui, il se sentait blessé dans son amour propre.Wakatta, Otoo-san.Sojiro s'avança alors à son tour, pour interroger son père.Otoo-san, merci de la confiance que vous nous témoignez, cependant qu'en est il du mariage ? Pourquoi une telle question Sojiro, cela te plairait ? Devant la réponse de son père Sojiro se mit à blanchir, il était devenu livide... | |
| | | Sojiro Asano Yakuza
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| Sujet: Re: Tokyo, Résidence Asano Mar 17 Fév - 15:02 | |
| 19 Ambiance Sojiro était resté bouche bée face aux propos que venait de lui tenir son père. Bien sur c’était une très belle femme, bien sur c’était un mariage arrangée, mais arrangé pour les affaires. Cependant il, n’avait aucune envie d’être celui qui ferait alliance avec une autre famille. Les trois plus jeunes frères se regardèrent ne sachant ce qu’il allait advenir d’eux, l’annonce avait été trop brutale pour qu’un choix ne soit déjà fait. C’est alors que le patriarche prit la parole avant de conclure la réunion.Pour le moment vous avez la possibilité d’y réfléchir. Cependant après les fêtes vous devrez me donner une réponse. De plus je prendrais votre avis mais aussi celui de celle qui deviendra ma bru.A la prononciation de son nom, Misato qui était restée de côté se mit à rougir. Sojiro ne put dire si c’était de l’appréhension, de la timidité ou tout autre chose. Leur père les congédia et les fils Asano prirent chacun la direction de leur chambre tandis qu’elle était menée dans une chambre réservée aux invités. D’après ce qu’ils pouvaient constater, elle allait vivre avec eux surement pour leur permettre de faire plus aisément un choix. Bien que Seiji et Rui soient tout deux à l’abri, la tension était montée d’un cran pour les trois plus jeunes de la fratrie.Aucune envie de me marier surtout pour faire plaisir à père vu ce que je récupère comme poste.Tsukasa ne digérait pas la décision de leur père, il la ressentait comme une éviction et c’était pour lui trop dur à supporter et devant le ton qu’il venait d’imposer à sa voix, Akira comme Sojiro surent qu’il ferait tout pour être détesté de la jeune femme ayant fait irruption dans leur vie. Il partit furieux et le dernier son venant du benjamin de la famille dut la porte claquée de sa chambre.Comment allons nous faire ? On a passé l’âge des bagarres et les duels ne sont plus de notre époque pour nous départager …Les deux frères se mirent à rire.Et si nous la laissions faire son choix ? Ce n’est pas forcément la plus mauvaise idée. Ainsi on répondra aux exigeances d’Otoo-san, et elle sera heureuse. Sojiro acquiéca avant de quitter Akira pour aller défaire ses valises. Malgré la décision, il fut pris d’angoisse. Et si elle venait le choisir ? Il ferait avec… A contre-cœur certes, mais on ne va pas contre la volonté familiale… Il alla à s’asseoir à son bureau et regarda par la fenêtre. Plus jeune, il en avait passé du temps à contempler le jardin de sa chambre… Tandis qu’il fixait les parterres que sa mère entretenait avec passion, ses pensées partirent à des milliers de kilomètres de là vers une chambre d’hôtel londonienne ou l’insouciance avait été le mot d’oeuvre.
Il se devait de la prévenir par déférence. Il était possible qu’à la suite des vacances il ne remette jamais les pieds à Heaven ou s’il les remettaient ca ne serait pas forcément seul.
Ainsi perdu dans ses pensées il ne vit pas le temps passer, jusqu'à entendre la voix de sa mère qui les conviait à passer à table. Ce soir une nouvelle étape allait se passer et il le constata d’autant plus quand il vit la disposition des convives. Rui à la droite de sa mère, elle-même à un bout de table. A côté de Rui Tsukasa, puis Seiji. Leu père était en face de leur mère. Cela signifiait que Misato se trouverait donc entre Akira et Sojiro donc face à Tsukasa. Leur père prévoyait tout dans les moindres détails… | |
| | | Sojiro Asano Yakuza
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| Sujet: Re: Tokyo, Résidence Asano Jeu 19 Mar - 3:29 | |
| -20- AmbianceL'ambiance lors du dîner fut des plus étranges. Autant leur mère et leur père gardaient leur flegme habituel, autant au niveau de la génération des enfants une tension électrique était palpable. La situation bien que n'incluant pas les deux ainés, il y avait une solidarité dans la fratrie qui faisait qu'ils compatissaient au dilemme qui était imposé aux trois plus jeunes, enfin si on voulait. Rien qu'au regard de rage qu'arborait Tsukasa, on avait vite fait deviner que celui-ci ne ferait rien pour rentrer dans les bonnes grâces de la jeune femme et ainsi devenir son futur époux.
La discussion fut malgré tout légère leur mère s'y attardant pour éviter que le travail prenne le pas sur le repas familial. Elle parla et demanda à ses fils qu'elle était la mode actuellement du côté des états-unis, puis demanda à Misato si l'éloignement avec ses parents n'étaient pas trop difficile. Sojiro à plusieurs reprises pris la parole pour parler sport avec leur père. Cet homme si puissant fut il était un fan du monde sportif et ne manquait pas une occasion de voir des représentations sportives importantes. Il avait d'ailleurs été à Beijing pour supporter l'équipe Japonaise de judo, et il en avait profité pour voir d'autres disciplines.
Ce déplacement n'avait pas été simple, un ponte du clan des Asano allant ainsi en Chine aurait en tant normal pu passer pour une infamie face à la mafia chinoise, toutefois la période des Jeux Olympiques étaient même dans leur milieu une zone de non droits ou l'on mettait les différents de côtés en dehors bien sur de la compétitivité des concurrents.
Malgré une discussion qui vint à finir sur un ton plus léger, il sembla pour Sojiro qu'il avait duré une éternité. Leur père se leva enfin, indiquant qu'il était terminé et demanda à la servante de lui apporter son café dans son bureau. Une fois le patriarche partit, Tsukasa se leva et quitta la salle à manger en direction de sa chambre. Seiji quand à lui quitta en direction du petit salon pour appeler Makoto et savoir ce qu'il se passait sur l'île et comment se déroulait les transactions qui devaient être effectué pendant son absence.
Il vit sa mère se lever et invita Misato à l'accompagner sans doute pour sa promenade du soir dans le jardin comme elle avait coutume de le faire. Sans même prêter attention à ses deux autres frères, il se leva à son tour pour se diriger vers le bureau ou il frappa à la porte.Entrez.Une fois dans le bureau ou il avait été un peu plus tôt dans la journée, il referma la porte et s'installa face à son père avec pour seule séparation le bureau.Otoo-san, j'ai une question à te poser. Vas-y je t'écoute ? Est ce vrai que tu étais au courant de la dernière volonté d'un mourant et que tu n'y as pas accédé ? Son père leva alors les yeux et vit une détermination à vouloir connaître la vérité dans le regard de son fils.Seiji m'a demandé la même chose avant le repas, enfin il m'a demandé les raisons.Sojiro n'intervint pas, préférant laisser à son père le soin de lui répondre ou non. Le respect était une valeur familiale immuable et il voulait l'honorer.Ce sabre est le symbole de la famille, ton frère sera un jour le détenteur des pleins pouvoirs, il devait me montrer s'il était capable d'en assumer la responsabilité. Bien sur cela aurait été moi j'aurai accepté cette dernière requête parce que je connaissais cet homme pour les nombreux services rendu, toutefois ton frère n'ayant jamais eu à faire à lui, à estimer en son âme et conscience ce qui était le mieux pour l'image de la famille et j'en suis fier.Sojiro pensa alors aux divers subterfuges qu'Alyssa avait tenté pour mettre la main dessus sans jamais y parvenir. Leur discussion dura un peu plus longtemps, lors de laquelle leur père chercha à connaître comment se passait leur vie la-bas sur l'île. Bien qu'étant l'homme dur et impassible que tout le monde voyait il n'en restait pas moins pour autant leur père, même s'il ne le montrait pas le cachant sous des pretextes de travail.
Une fois l'entrevue terminée, Sojiro salua son père avant de quitter la pièce et décida de prendre l'air pour remettre un peu toutes ses idées en place. Il navigua entre les cerisiers et les nombreux arbres de la propriété, l'esprit perdu dans le vague. Dans une semaine sa vie serait peut être irrémédiablement changé, et il n'y aurait alors aucune issue de secours. Il alla alors s'assoir sur un des bancs en fer forgé que sa mère avait fait installé à distance régulière sur le vaste terrain.
Souvent petit il aimait quitter la maison, échapper à la surveillance des nounous, et précepteurs pour venir se réfugier ici qui était pour lui comme un havre de paix, et lui permettait d'apaiser les multiples blessures qu'était le fait d'être un fils Asano.
Il ne l'entendit pas approcher, elle avait le pas souple et sur le gazon fait à l'anglaise elle déposait chacun de ses pas dessus comme un caresse comme une légère brise. Sans qu'il ne l'ai vu elle brisa timidement le silence.Excuse moi, puis je me joindre à toi ? Sojiro surpris leva la tête pour voir Misato la tête baissée et les mains jointes. Bien sur je t'en prie.Il s'écarta un peu pour lui laisser de la place, elle s'installa à côté de lui, n'osant toujours pas le regarder. Le silence devint pour un temps leur compagne ne sachant pas qui devait le briser et parler à l'autre. Au bout de plusieurs minutes alors que Sojiro restait dans la contemplation des arbres et fleurs égayant le jardin, elle prit délicatement la parole, pour ne pas l'offusquer.Je suis désolée...Il se tourna vers elle, pour constater que la situation la mettait tout autant mal à l'aise que les membres de la famille.Pardon ?Si ma famille n'avait pas eu ces problèmes tes frères et toi, vous ne seriez pas dans cette situation des plus inconfortables.Il lui fit un sourire qui se voulait des plus tendres pour essayer de la faire déculpabiliser.Tu ne dois pas te sentir responsable, il y a certaines choses qui vont au delà de notre bon vouloir, nous devons juste faire avec c'est tout.Elle osa alors pour la première fois le fixer et fut rassurer en découvrant une expression des plus sympathiques prendre place sur son visage.Une fois ces paroles dites, la tension entre eux deux s'avéra moins pesante et ils se mirent à se parler à batons rompus. Elle lui fit part de sa vie avec ses parents, de l'importance du statut de son père dans le milieu même si elle ne connaissait rien des tenants et des aboutissants de la déchéance de ce dernier. Elle lui parla de ses études et surtout de l'éducation qu'on lui avait inculqué pour devenir une femme d'un haut dirigeant ou tout du moins d'un homme important. Pour sa part Sojiro lui parla de ce qu'il aimait du fait qu'il avait été le premier de la famille à pouvoir vivre un peu plus librement après ces deux ainés.
Une fois la discussion sur la famille terminée ils parlèrent de ce qu'ils aimaient, de leur passion et se surprirent à rire à des anecdotes que chacun livrait naturellement à l'autre. Sans s'en rendre compte le manteau de la nuit venait de se poser sur la propriété, et ce n'est que quand les lampadaires se mirent en route qu'ils réalisèrent que le temps avait passé.Je pense qu'il est temps de rentrer il commence à se faire tard.Elle aquiesca de la tête et ils se levèrent de concert, prenant tout deux le chemin de la demeure. Une fois rentrée et en haut de l'escalier menant aux chambres ils se saluèrent avec déférence et se souhaitèrent bonne nuit avant de prendre la direction de leur chambre respective.
Au petit matin Sojiro, malgré la douce soirée en sa compagnie ne savait pas si le moment qu'ils avaient tous deux passés ensemble serait le déclencheur qui ferait qu'il serait dans moins d'une semaine fiancée à cette femme. | |
| | | Seiji Asano Yakuza
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| Sujet: Re: Tokyo, Résidence Asano Jeu 19 Mar - 4:41 | |
| -28- AmbianceLes jours s'écoulaient rapidement sans qu'aucun des membres de la famille asano les virent passer. Misato avait l'air de s'intégrer assez aisément malgré l'épée de damoclès qui se trouvait au dessus des trois benjamins de la famille. Seiji qui regardait cela de loin en compagnie de Rui avait constaté bien que l'appréhension soit grande, le fait que Sojiro et Akira faisaient leur possible pour accueillir celle qui serait la femme de l'un et donc la belle soeur des autres du mieux qu'ils le pouvaient. Il n'y avait que Tsukasa qui faisait son possible pour se tenir le plus à l'écart d'elle. On avait la sensation qu'elle représentait pour lui une prison dans laquelle il ne voulait pas être un seul instant enfermé.
Suite à une entrevue avec leur père Seiji avait d'ailleurs appris que leur père avait sermonné le plus jeune de ses fils sur son attitude déplorable vis à vis de la jeune femme qui faisait son possible pour être le plus agréable avec tout les garçons. En tant qu'ainé Seiji promit à son père de faire ce qu'il pourrait pour essayer de raisonner son frère bien que cela serait sûrement l'une des plus dures missions que son père pouvait lui confier.
Il avait donc pris à part Tsukasa, accompagné de Rui pour lui expliquer ce qu'impliquer son comportement, pour la suite des événements. Tsukasa tu es vraiment le dernier des imbéciles.Tsukasa avait depuis leur arrivée et d'autant plus depuis la réunion du premier jour cet air revêche, cet air de chien enragé, d'ailleurs quand il se mit à répondre, Seiji constata qu'il ne lui parlait pas mais qu'il aboyait.Pourquoi ? Parce que je n'essaie pas d'entrer dans les bonnes grâces de cette femme que notre cher père essaie de mettre dans nos pattes ?Pour la première Seiji s'approcha de son frère et lui décocha une claque magistrale. Soit un peu plus respectueux je te prie. Que la décision de père ne te plaise pas cela te regarde, mais ne reporte pas la faute sur cette fille qui n'a pas plus demandé que toi ce qui se passe. Tu devrais prendre exemple sur Sojiro et Akira qui font contre mauvaise fortune bon coeur.Tsukasa surprit par la réaction de son ainé, se mit à serrer les dents et se tenait la joue, plus par l'incompréhension d'un tel acte que par la douleur qu'il pouvait ressentir. S'ils veulent se laisser faire ca les regarde, c'est leur problème mais ce ne sera pas le mien. Ce que tu oublies c'est que ton attitude rejaillira forcément sur le reste de la famille et qui crois tu qui risquerait de se retrouver dans une situation encore plus inconfortable qu'il n'a actuellement ? Toi ? Père sera encore plus dur et tu lui donneras alors raison sur le fait de ne t'avoir donné aucun poste à responsabilité dans « l'entreprise familiale ».Peu m'importe de toute façon vu ce à quoi je suis réduit un peu plus ou un peu moins cela ne me dérange nullement. Rui n'avait pas bougé de sa position. Adossé à un mur il regardait Tsukasa en secouant d'un air de dépit la tête. Tsukasa fixa alors Rui la rage au ventre et la haine dans le regard.Ne fais pas l'exaspéré, tu passes ton temps à dire Amen à Seiji, mais ne prend aucune décision. Tu es le plus misérable de nous tous.Rui se mit à rire, d'un rire effrayant. Bien que calme depuis quelques temps, il avait appris à ce contrôler depuis quelques années. A l'époque c'était lui le chien fou de la famille. Il pouvait être violent et en retirer du plaisir. Mais Seiji lui avait inculqué certains préceptes qui lui permettait désormais de se contrôler.Il se dirigea vers celui qu'il considérait comme le gamin qu'il avait été et d'un geste vif sans que celui-ci s'en rende compte, l'attrapa par le col pour le coller violemment au mur.Tu ne seras jamais aussi dangereux que moi alors ne joue pas à ce petit jeu avec moi Tsukasa.Le ton de la voix de Rui était glacial et maitrisé, et s'il n'avait pas connu son frère Tsukasa aurait pu prendre peur.Tu n'as pas le quart du talent et de la conscience des choses que l'on peut avoir. A ta place je ferai attention à moi. Crains tes frères plus que tout autre personne. Si tu retiens cela alors tu pourras progresser dans la vie.Il relâcha aussi prestement son frère qu'il l'avait attrapé. En espérant que cette discussion te remette les idées en place. Les ainés quittèrent la pièce laissant alors un Asano, fulminant de rage d'être aussi impuissant face à la fureur de ses frères.Après cet incident ils constatèrent que même si Tsukasa se tenait à distance, il faisait au moins l'effort d'être aimable avec l'hôte de la famille qui deviendrait bientôt un membre à part entière.
Le jour J était arrivé plus vite qu'ils ne l'auraient tous cru. Comme prévu le patriarche les fit venir dans son antre pour enfin prendre la décision finale. Les cinq frères entrèrent et se mirent dans la même position que lors de la première réunion de la semaine. Misato et leur mère firent alors leur apparition dans la pièce et se positionnèrent chacune d'un côté du père de famille. Leur père se leva, contourna et se mit devant le bureau.Sojiro, Akira, et Tsukasa, veuillez s'il vous plaît vous avancer.De concerts les trois jeunes gens s'exécutèrent pour ne laisser derrière eux que leurs ainés. Comme je vous l'avais indiqué aujourd'hui est le jour ou nous saurons qui sera le lien fondateur entre la famille Kuzuwagi et la famille Asano. J'aimerai donc avoir votre avis, savoir tout du moins si vous être prêt à accepter cette union.D'un signe de la tête il demanda alors à Tsukasa de prendre la parole.Otoo-san, bien que je ne le souhaite pas, si tel est ton désir je l'honorerai.Face aux propos du plus jeune fils, tout le monde fut étonné, personne n'aurait jamais imaginé un tel revirement de comportement. Fukuda fut satisfait et laissa alors la parole à Akira. Otoo-san, avec Sojiro nous avons pris une décision. Et peut on savoir laquelle ?Nous préférerions mettre la décision entre les mains de celle qui sera la future épouse. Nous ne voulons pas nous déchirer sachant très bien que c'est pour l'avenir de la famille. Nous accepterons tout deux devenir son époux si tel est son voeu.Fukuda se caressa le menton dans un geste de réflexion.Ce que j'en retire c'est un sentiment de fierté de voir votre dévotion pour la famille.Il se tourna alors vers Misato.Ma chère enfant, le choix de ton mari te revient, viens près de moi.Misato très impressionnée par cette homme vint se situer rapidement à ses côtés.N'aie, pas peur.Il lui sourit, sourire qui surprit les cinq hommes qui n'avait que rarement l'occasion de le voir ainsi.Tsukasa.A l'annonce de son prénom, il fut pris d'une sueur froide.Bien que ces deux derniers jours tu as fait des efforts, nous sommes trop diamétralement opposés pour que cela fonctionne, il n'y a pas de sentiments mais encore moins de points communs.Tsukasa discrètement poussa un soupir de soulagement.Sojiro, Akira. J'avoue que la nuit dernière j'y ait longuement réfléchi, et je n'ai pas réussi à faire un choix, et la vous me mettez dans une situation des plus gênantes. Vous avez tous les deux de nombreuses qualités qui pourraient ravir nombre de femmes bien qu'issue d'une famille de Yakusa et de la crainte que cela peut engendrer.Dans la tête de la jeune femme les derniers jours revenaient en mémoire à une vitesse fulgurante. Elle devait faire son choix, elle essaya alors que gagner quelques minutes et changeant de place. Elle alla se mettre entre les deux frères. Son regard passait de l'un à l'autre, alors que tous deux fixés la petite japonaise. Pour toute décision finale se fut un mouvement de sa part qui indiqua celui qui serait son mari. Elle passa son bras sous celui d'Akira.Ce dernier lui fit un sourire qui se voulait doux et agréable. Sojiro je dois reconnaître qu'après notre première soirée, je me suis dit que j'adorerai être ta femme, toutefois, même si nous avons eu un rapprochement, je sens comme une distance que tu as mis sans doute entre nous et sans le vouloir.Sojiro resta stupéfait, ce qu'elle venait de lui dire il ne s'en était pas rendu compte.Avec Akira lors de cette semaine nous nous sommes découverts de nombreux atomes crochus et si je suis décisionnaire alors je souhaite épousé cet homme.Akira cela te convient il ? Oui Otoo-san, je serai fier de devenir son époux.Fukuda s'approcha alors du nouveau couple et les embrassa chacun leur tour. Tous les membres firent de même, félicitant les jeunes fiancés. Sojiro crut même distinguer une larme perler sur la joue de sa mère. Il vint la prendre par les épaules pour la réconforter.Mes fils, nous allons donc organiser un mariage, après avoir fixé une date. Pour le moment Seiji, Rui, Sojiro et Tsukasa vous pouvez reprendre la direction d'Heaven Island. Quand à toi Akira tu resteras la, vu que tu seras le futur marié.Après avoir indiqué clairement le rôle de chacun, et même s'ils avaient envie de fêter la nouvelle, ils savaient tout les quatre qu'ils devaient rapidement repartir pour la gestion des affaires. | |
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