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AMBIANCE!..

Comme dans toute ville, Heaven Island a son commissariat de police. Et comme à Heaven, on ne fait pas les choses à moitié, tout le département de la justice a été réuni dans ce bâtiment..

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Empreintes, fibres, cadavres... Rien n'échappera à leur attention.

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Nos enquêteurs mettrons tout en oeuvre pour découvrir les auteurs d'actes criminels..

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Ames sensibles s'abstenir.. voici la salle d'autopsie..

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Vous n'êtes pas encore convaincu de leur efficacité?...visitons encore un peu alors... Salle d'interrogatoire, poste de surveillance, hé oui, des caméras sont disposées un peu partout sur l'île et épie vos moindres faits et gestes..les bureaux de l'équipe..

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Alors, convaincu??... Non? vous doutez encore de notre police?..bon, mon dernier argument ..
Voici nos inspecteurs très spéciaux!.

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Jenny devait se dépêcher. On l’avait appelée pour participer à une conférence de presse organisée devant le département de justice de Heaven Island. Elle avait embarqué son matériel indispensable pour l’occasion, à savoir son vieux calepin et son stylo, même si bien souvent elle n’avait pas besoin de prendre des notes. Il lui servait plus pour noter des idées, ou des faits qui semblaient avoir un rapport avec d’autres choses qu’elle avait déjà entendu.

La voiture pila sur le parking du département de justice. Jenny tenait à être présente suffisamment tôt, pour ne rien rater de la conférence, et surtout pour avoir une place de parc.. Elle s’était habillée avec soin, car elle avait appris une chose: de savoir attirer l’attention sur elle, lors par exemple d’une conférence de presse avait ses avantages. Elle allait pouvoir mettre cette technique en application très vite. Déjà des journalistes et reporters TV affluaient.

Une estrade avait été installée à l’extérieur, juste devant l’entrée du bâtiment.. Voilà une conférence qui allait s’annoncer mouvementée. Jenny préférait quand elles étaient organisées dans une salle avec micros et chaises pour les journalistes, ce qui évitaient que les uns marchent sur les autres.. Ce qui ne manquerait pas d’arriver là. Et Jenny avec ses chaussures à talon, devrait s’accrocher pour approcher le plus du directeur de la police. Elle observa les journalistes présent et vit des représentants d’un peu toutes les chaînes et journaux du pays et même ailleurs.. Par contre parmi les photographes, pas de trace d’Ethan..

* mais qu’est-ce qu’il fiche?, il va quand même pas rater ça !!*

La jeune femme vérifia plusieurs fois sa montre, l’heure approchait, alors elle s’écarta un peu du groupe et composa un numéro sur son portable..

- Allo Ethan?.. Encore ce répondeur!!..pff.. Dis tu es pas au courant pour la conférence de presse devant le département de justice?.. Le directeur de la police va peut-être nous offrir quelques infos.. Et toi tu es ou?…bon tant pis, mais tu pourras pas dire que je t’ai pas mis sur le coup.. Quelques bonnes photos auraient été utiles.. Allez, ça commence, tchao !!

Jenny se faufila à nouveau dans la cohue des reporters et joua du « talon » pour se faire une place.

- Oups pardon, excusez-moi, oh désolée!! Je vous ai marché dessus, oh là.. Attention l’appareil photo!! C’est fragile ces choses là…

Voilà, la journaliste était en bonne place et déjà les flashs crépitaient alors que le directeur faisait son apparition.. A peine était-il installé derrière les micros que les questions fusèrent, pêle-mêle dans un incroyable brouhaha…Mark Harmon prit la parole coupant court aux questions..

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- Mesdames et messieurs, bonsoir..
- Comme vous le savez tous, Josh Brown, maire de Heaven Island a été abattu en pleine rue de trois balles d‘un pistolet calibre 9mm qui est comme vous le savez une arme très courante, devant le palais d’administration. Il est hélas mort dans l'ambulance qui le transportait à l'hôpital. Nos inspecteurs ont immédiatement commencé une enquête afin de trouver le coupable.
- mais grâce à des témoins, nous avons pu arrêter deux personnes..et..

- deux personnes vous dites?..

- Oui mais l’une d’elle est hors de cause et..

- Et l’autre s’est comme par hasard envolé…

La remarque de Jenny déclencha quelques rires et un regard mauvais de Mark Harmon. Elle lui fit un sourire innocent et laissa un autre journaliste enchaîner avec une question.

- Comment expliquez-vous que l’on ai pu s’introduire au cœur même de votre département pour en faire évader un présumé assassin?

Le directeur semblait un peu emprunté pour répondre, et Jenny ne cessait de lui sourire..

- Nous avons eu affaire à de véritables professionnels, armés et dangereux. Comme les bureaux étaient combles à cette heure, nous avons préféré éviter une hécatombe en ouvrant le feu..

- Ainsi avec tous les témoins de cette évasion, vous avez pu faire un auto portrait des auteurs de cet acte?

Nouveau sourire angélique, et encore le regard qui tue..

- Hélas ces individus étaient masqués ce qui ne nous permet pas de les identifier formellement..

D’autres questions s’enchaînèrent encore, et Jenny profita d’une seconde de réflexion pour demander encore.

- Avez-vous une idée de qui aurait eu intérêt à faire libérer le meurtrier présumé du maire?..

- Tous nos enquêteurs sont sur l’affaire et nous avons déjà quelques pistes. Voilà tout ce que je peux vous révéler pour l’instant. Mesdames, messieurs merci pour vos questions…

Et après avoir fusillé du regard la journaliste aux questions insidieuses, Mark fit demi-tour sous les crépitements des flash, et derniers assauts de questions. les journalistes se dépêchèrent ensuite de repartir chacun de leur côté afin de publier au plus vite ce qu’ils savaient sur cette affaire..Jenny tapotait ses lèvres du bout de son stylo..

* hum, autant dire qu'ils ne savent encore rien... bien essayé de noyer le poisson, monsieur Harmon...*

Indigène Nombre de messages : 31 Age : 40 Date d'inscription : 19/04/2007

Kayla arriva devant le bâtiment du département de police. Le temps de parquer son scooter, elle se dirigeait déjà vers l’entrée. Elle avait eu le temps tout le long du chemin de se faire milles idées au sujet de son frère.. Et puis il avait fallu se concentrer sur la circulation dense au centre ville. Avec toutes ces grosses voitures, son scooter paraissait bien petit.. Pourtant elle en était très fière.. Son grand-père et son frère avaient durement économisé pour le lui offrir.

En repensant à ces jours heureux, avec son papawita et son frère, tous les trois ensembles, une vague de mélancolie assombrit son regard. Mais à présent elle devait aider son frère. Plongée dans ses réflexions, elle se heurta à une femme très bien habillée..

- Oh pardon..

Elle remarqua alors seulement tous les journalistes agglutinés devant l’entrée. Contournant le groupe, elle entra dans le bâtiment, puis se dirigea vers la réception..

- Bonsoir..
- Je viens voir mon frère Jaman.. Euh.
- Il m’a appelé tout à l’heure pour me dire qu’on l’avait arrêté et..

- Prenez le couloir tout au fond.. Puis à gauche, vous trouverez des inspecteurs qui vous guideront…

Kayla un peu décontenancée par la sécheresse de l’officier, hocha la tête, un sourire poli sur les lèvres et suivit la direction indiquée.. L’endroit était immense, et semblait se diviser en multitudes de couloirs et étages. Toutefois elle trouva en suivant la direction indiquée ainsi qu’en lisant les indications écrites à droite et à gauche, l’aile réservée au post de police..

Elle finit par s’adresser à un homme chemise cravate.

- Excusez-moi, j’aimerai qu’on me dise où je peux trouver mon frère, il m’a dit qu’on l’avait arrêté, et…

Des éclats de voix attirèrent son attention, Kayla se retourna pour voir ce qu’il se passait et un sourire éclaira son visage, elle se précipita au devant de son frère.

- Jaman! Enfin te voilà..
- petite fleur…je suis désolé..

Kayla s’était jeté dans ses bras, mais voyant qu’il gardait la tête basse et les bras derrière le dos, elle dévisagea son frère et les deux policiers qui l’entouraient.

- Bon alors vous allez me détacher oui?.. Puisque l’autre là bas a dit que j’étais libre!!..
- Je vais quand même pas me promener avec ça..
- Et puis vous pouvez être content, à présent ma sœur m’a vu les menottes au x poings..

Kayla recula sous cet accès de fureur. Jaman jetait un regard haineux sur les deux officiers qui après s’être consulté du regard, ôtèrent les menottes puis se tinrent sur leur garde, c’est qu’il était plutôt du genre costaud, l’indigène. Il leur avait donné beaucoup de fil à retordre lors de son arrivée au post, en témoignait le cocard à l’œil gauche de l’un des deux. Ce qui expliquait aussi que l’agent en question avait rechigné à lui enlever ses menottes malgré que le lieutenant lui avait dit que tout était en ordre.

Jaman leur jeta un dernier regard mauvais, puis passant son bras autour des épaules de sa petite sœur, ils prirent la direction de la sortie.. Jaman en profita pour lui raconter comment ils l’avaient confondu avec le véritable auteur présumé du à sa ressemblance.. Une vieille femme avait cru le reconnaître… Malheureuse erreur judiciaire qui heureusement n‘avait pas trop duré.…

Jenny plongée dans ses réflexions ne vit pas arriver la jeune femme qui la bouscula et s’excusa immédiatement. La journaliste ne broncha pas, mais étudia les traits du visage de cette jeune femme qui semblait inquiète et se précipitait déjà à l’intérieur.

Oubliant l’incident, elle se remémora les paroles du directeur de la police.. Il avait parlé de deux suspects arrêtés. Il aurait été intéressant de savoir quel était ce second suspect, comme l’autre s’était enfuit.

Un sourire se dessina sur son visage, et si elle menait sa propre enquête? Un regard en direction de l’entrée du bâtiment la décida. D’un pas joyeux, Jenny entra donc dans l’immeuble et comme Kayla, il y a un instant, elle se dirigea vers la réception. S’appuyant bien en avant sur le comptoir, elle posa un index sous sa joue, et adressa son plus charmant sourire à l’officier.

- Hum, hum, Bonsoir monsieur l’agent..
- J’aurais aimer avoir un renseignement..

Le gars en question l’air très occupé et pas content qu’on le dérangeait, releva la tête vers elle..

- hé bien mon ami vient de m’appeler, on l’a arrêté et… en fait je ne sais pas trop de quel côté, il faut que je me dirige dans votre superbe bâtiment..

Jenny avait délibérément évité de préciser si son ami était une fille ou un garçon, ça pourrait aider.. Alors comme pour Kayla auparavant, il lui indiqua le chemin sans plus se préoccuper d’elle.
Elle le remercia tout de même et se dirigea vers le couloir..
C‘est là qu‘elle remarqua la jeune fille de tout à l‘heure qui était en pleine discussion avec un homme, un indigène sans aucun doute à en juger par son physique.. Mais quel physique, Jenny ralentit le pas, et fit mine de chercher un objet dans son sac, tout en tendant l‘oreille vers le couple qui s‘était arrêté au milieu du hall.

- ….petite fleur! Je te l’ai dit, ils ont fait une erreur, ou plutôt c’est cette nana.. Tout ça parce que je porte des rastas.. Quelle conne celle là..
- Donc tu n’es pour rien dans cette affaire d’assassinat.. Quand ils en ont parlé à la TV, le flash spécial, ils parlaient de Green Planet. Et que c’était un des leur qui…

Le couple s’était éloigné et à présent ils quittaient le bâtiment. Mais Jenny était très contente, elle avait appris de précieux renseignements. Mine de rien, elle fit demi tour et sortit peu après le couple. Peut-être que sa chasse aux renseignements n’était pas encore terminée..

Emma s'était calmée durant le trajet en voiture jusqu'au département de justice. Elle savait qu'elle aggravait son cas en les insultant mais cela la mettait hors d'elle. Pour qui se prenaient-ils à essayer de la faire parler contre son gré?? Et pourquoi la soupçonner d'un meurtre alors qu'elle ne connaissait même pas la victime?? D'accord, elle aurait du répondre, donner son alibi mais elle ne voulait pas qu'Anthony sache et puis elle n'avait pas à se justifier devant des hommes qu'elle ne connaissait pas et qui l'emmerdaient!!

La voiture se gara devant le département de justice et les deux policiers encadrèrent Emma tandis que les enquêteurs ouvraient la marche. Emma essayait de se libérer des policiers qui lui tenaient le bras. Elle n'allait pas s'enfuir! Elle pesta quand ils la serrèrrent encore plus. Ils entrèrent dans le bâtiment et emmenèrent emma dans un salle avec un bureau, une chaise de chaque côté. D'un côté, une vitre qui ne laissait pas voir qui se cahcait derrière. Les murs étaient blancs, couleur lugubre. Ils firent s'asseoir Emma, la démenottant. Ils fermèrent la porte à clef derrière eux, laissant Emma seule, face à elle même...

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Nom et prénom ?
Kim leva les yeux vers le plafond et fronça les sourcils d’un air franchement ennuyé…
Non et prénom !
L’inspecteur tapa du plat de la main sur la table…
Kim le regarda d’un air un peu ahuri comme s’il ne savait pas où il se trouvait…
Kim Young cessez immédiatement ce petit jeu là…
Kim eut un sourire taquin…
Mais vous êtes bien renseigné pour quelqu’un qui pose autant de questions inspecteur !
L’inspecteur réprima une envie violente de lui mettre son poing au milieu de son sourire…

Où est Juliana Vanzetti ?
Qui ça ?
Vous savez très bien de qui il s’agit…
L’avocate Juliana Vanzetti… Du cabinet Vanzetti-Thorn…
Hoo... Mademoiselle Vanzetti...
Oui effectivement je la connais... C’est mon avocate… Enfin une de mes avocates…
Arrêtez de vous fouttre de moi Young… Vous êtes là pour son enlèvement… Si elle était réellement votre avocate, elle serait là en train de vous défendre…
Hé bien en fait… Elle s’est absentée…
Ha oui ? Et je peux savoir où ?
Aux Etats-Unis… Une affaire personnelle urgente… Grave vu la vitesse à laquelle elle s’est envolée…

Si ce que vous nous dites est vrai, c’est tout à fait vérifiable…
L’inspecteur décrocha le téléphone…
Appelle l’aéroport et vérifie toutes les listes de passagers en partance pour les Etats-Unis ces trois dernières semaines… Cherche si Juliana Vanzetti a effectivement pris un de ces vols…
Kim fit une grimace en secouant la tête…
Je suis désolé de vous décevoir cher inspecteur…
Mais toutes ces recherches vont être inutiles…
Parce que vous avez menti ! Espèce d’ordure !
Calmez-vous voyons… Je n’ai pas menti mais Mademoiselle Vanzetti est tout simplement partie en jet privé… Si vous voulez vérifiez mon jet a effectivement demandé l’autorisation de décoller la semaine dernière… Le souci c’est que nous n’avons pas obligation de fournir la liste des passagers pour les liaisons privées… Je suis sincèrement désolé…

L’inspecteur le regardait l’air menaçant… Il reprit le téléphone.
Laisse tomber pour les listes de passagers…
Vous allez me faire croire que Mademoiselle Vanzetti se serait évaporée comme ça sans prévenir son ami et associé ?
Ha non… Je vais encore vous contredire mais si vous récupérer les appels de Mademoiselle Vanzetti il y a de cela deux semaines environ elle a appelé son ami Gregory Thorn pour le prévenir qu’elle devait s’absenter pour les Etats-Unis pour raison familiale… Filtrer ces appels vous verrez bien…
C’est ce que nous allons faire…
Et elle ne serait partie qu’en milieu de semaine dernière ? Pour un départ
précipité je trouve ça un peu long…
Il y a précipité et précipité inspecteur… Nous avions une importante réunion en début de semaine qu’elle n’a pas voulu manquer… Si mademoiselle Vanzetti veut faire passer sa carrière avant sa famille c’est son choix je le respecte…

Le policier ruminait… Cet asiatique commençait sérieusement à le chauffer à avoir réponse à tout…
Et quand doit elle revenir ?
Aucune idée… Elle m’a prévenu qu’elle n’avait pas de date de retour fixe…
Quel dommage… La seule personne pouvant vous innocenter et qui plus est votre avocate n’est pas là pour vous sortir de prison… Où peut on la joindre ?
Hé bien en fait sa ligne de portable est coupée j’essaie d’ailleurs de la joindre depuis plusieurs jours… A vrai dire je ne sais pas… J’avoue que c’est aussi ennuyeux pour vous que pour moi…

L’inspecteur se leva et amorçât un violent coup de poing mais la porte s’ouvrit avant…
Je vous serai gré de laisser mon client tranquille…
L’inspecteur regardait l’avocat, élégant chinois sûr de lui. Il tourna la tête vers Kim…
Je viens d’obtenir une autorisation de sortie du juge en contrepartie de la visite du domicile de M.Young… Vous pourrez ainsi vous assurez qu’il n’y a aucune trace d’une éventuelle séquestration de mademoiselle Vanzetti chez mon client…

L’inspecteur se rassit boudeur, croisant les bras comme un enfant qu’on vient de punir…
Pouvant nous y aller ? Mon client n’a pas toute la journée devant lui contrairement à certains…
L’inspecteur décrocha le téléphone et demanda confirmation à son supérieur… La mine qu’il tirait ensuite ne faisait aucun doute sur la réponse qu’il avait obtenu… Il se releva et tira Kim pour le mettre debout…
Les menottes ?
Les menottes seront retirées une fois l’affaire mise au clair…
Kim fit signe à son avocat que ça ne le dérangeait pas.
Ils sortirent tous les trois, deux autres policiers encadrant Kim à la sortie…

Suite ici

https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Milany-Beach-f10/Propriete-de-Kim-Young-p440.htm#440

Emma pestait saule dans cette salle, tournant en rond, ne suportant pas d'être assise. La porte finit par s'ouvrir et un des enquêteurs entra. Il lui fit signe de s'asseoir mais elle resta debout, refusant d'obéir. Il s'apprcha d'elle et dit.

Mademoiselle Goldy, vous êtes en train d'aggraver votre cas.

Emma le toisa de son air arrogant, n'ayant pas l'air de mesurer pleinement, la gravité de la situation. L'enquêteur, commençant à être énervé de son comportement la saisit par le bras et la traîna à la chaise. Elle essaya de se débattre puis finalement s'assit sur la chaise de mauvaise grâce. Elle croisa ses jambes, posa ses mains sur son genou et regarda sur le côté, ne voulant pas croiser le regard de l'homme. Il soupira face à son attitude.

Mademoiselle Goldy, consentez-vous à nous aider dans cette enquête?

L'enquêteur attendit la réponse mais elle ne vint jamais. Il essayait de garde rson calme face à cette héritière d'une très grande fortune qui refusait d'obtempérer, qui avait insulté et gifflé des agents. Il n'aurait jamais imaginé qu'elle soit comme ça quand elle leur était apparu dans l'hôtel, les saluant avec grâve et respect. En fait, c'tait une vraie peste!! Il reposa sa question et la réponse ne vint toujours pas. Il se leva, se planta devant elle et plongea son regard en elle. Il demanda alors.

Avez-vous un alibi pour vous disculper de cette affaire de meutre??

Là, alors qu'il ne s'y attendait pas, elle se releva violemment et le gifla violemment. Elle allait recommencer quand deux policiers entrèrent en trombe dans la pièce pour l'attraper et la maintenir. Ses yeux lançaient des éclairs... Jamais on ne l'avait accusé de meurtre et elle ne le supoortait pas qu'on puisse douter de son innocence. Cela la mettait hors d'elle. L'enquêteur se tenant la joue dit aux policiers qui la tenaient.

Mettez là en cellule pour la journée et la nuit qui vient, cela la fera peut être réfléchir!

Les policiers emmenèrent alors une Emma folle de rage. La mettre elle?? En cellule?? Mais pour qui se prenaient-ils?? Elle se faisait violence pour ne pas continuer ses insultes et se laissa traîner jusqu'à une cellule. Elle était composée d'un banc et pis c'est tout. Ils ouvrirent les grilles, la mirent dedans et refernèrent derrière elle. Emma alla s'asseoir sur le banc, pestant toute seule. Deux autres cellules l'encadraient, séparées que par des grilles. Pour l'instant, elles étaient vides...

http://www.radioblogclub.com/open/139550/what_i_ve_done/01-Linkin_Park_-_What_I_ve_Done

Kim attendait sagement dans sa cellule… Michael l’avait quitté un peu plus tôt, après une longue et houleuse discussion avec l’inspecteur… L’ordonnance du juge accordait une liberté conditionnelle à Kim en contrepartie de l’inspection de la villa… L’inspection avait bien eu lieu, quant à la liberté conditionnelle, c’était raté… Chang avait essayé toute les manipulations possibles mais l’inspecteur avait trouvé un autre mobile d’accusation contre Kim… Dissimulation de preuves et refus de coopérer… S’il avait pu il aurait ajouté insulte à agent mais le sourire moqueur que Kim affichait n’était pas suffisant… Il n’avait qu’un but le faire tomber…

Un agent en uniforme frappa de sa matraque contre les barreaux…
Ho debout là d’dans… Tu as de la visite…

Kim se leva et suivit le policier, arrivé au parloir il aperçut Jacky. Il lui adressa un sourire rassurant… Jacky se leva et secoua la tête. Il se réinstalla et parla en coréen à Kim.
Elle a bien réagi à l’hypnose…
Et ? Vous savez ce qu’il s’est passé ? Vous avez des noms ?
Oui on a tout…
Et ? Alors ?
Pas ici Kim…
Kim fronça les sourcils… Cela ne présageait rien de bon…

Jacky se remit à parler en français, il voulait qu’on le comprenne et qu’on l’entende parfaitement…
J’ai appelé Juliana à New York… Pour la prévenir… Je pense qu’elle va rentrer cette nuit où demain…
Kim hocha la tête et poursuivit en coréen…
Kristen à New York… Approximativement son poids et sa taille… Même couleur de cheveux… Ils ont le matériel pour le reste à New York… Ils doivent surveiller l’aéroport pour vérifier ce que je dis… Et s’ils surveillent sa ligne…
Il reprit français.
Vous ramenez Juliana chez elle directement de l’aéroport…
Bien…

Le policier releva Kim rudement…
C’est fini… On retourne en cellule mon p’tit gars…
Kim fit un clin d’œil à Jacky…
Ne vous inquiétez pas pour moi… Je devrais survivre…
L’agent poussa Kim vers la sortie du parloir.
On va aller voir si tu peux vraiment survivre mon gars…
L’inspecteur te veut dans son bureau…
Il le dirigea dans le dédale de couloir et le fit entrer dans un bureau.

L’inspecteur l’y attendait un air mauvais sur le visage…
Vous avez fini vos petits complots…
Kim lui adressa un sourire innocent.
Je ne vois pas de quoi vous parlez inspecteur…
Arrêtez de faire l’imbécile avec moi ça ne marche pas !

Il passa dans le dos de Kim et bascula sa chaise en arrière, il se pencha pour lui parler à l’oreille…
Il n’y a plus de caméra ici… Et un accident est vite arrivé ici vous savez…
Kim se tourna pour le regarder avec un grand sourire…
Vous devriez faire un stage de formation intensive en Asie pour les méthodes d’intimidation inspecteur…
L’inspecteur relâcha brutalement la chaise et maugréa quelques insultes à l’attention de Kim.
J’espère que vous n’aviez pas l’intention de dormir tranquillement…
Je dors peu déjà chez moi… Et j’avoue j’ai encore plus de mal quand je suis chez les autres… Ce n’est pas contre vous inspecteur…
Kim prit une mine affligée…
Je ne voudrais pas vous offenser…
Young, depuis que vous êtes arrivé ici la ville est à feu et à sang… Les meurtres se multiplient… Les longues soirées tranquilles ne sont plus ce qu’elles étaient, depuis que vous avez rehaussé le pourcentage de la population asiatique ici…
Inspecteur… Les insultes raciales vous vont très mal…

En parlant d’asiatiques… Vous n’auriez pas quelque chose à voir avec l’évasion du meurtrier présumé du maire ? Bizarrement les deux suspects étaient d’origine asiatique…
Kim prit un air faussement choqué…
Voyons inspecteur… Je ne suis pas ami avec tous les asiatiques de cette île… Je vous trouve petit dans vos insinuations…

L’inspecteur ne put s’empêcher de flanquer une bonne raclée à ce petit insolent d’asiatique…
Kim encaissa le coup en silence… Il fronça les sourcils et plissa les yeux sous la douleur…
Young… Quand j’aurais trouvé votre faille… Je vous assure que je vous mettrai à l’ombre pour un long moment…
Un très long moment…
La porte s’ouvrit au même instant, le policier releva Kim et dévisageât son supérieur en voyant le sang qui s’écoulait de la tempe de Kim…
Il s’est mal rattrapé et a heurté le bureau… Emmène le à l’infirmerie…
Le policier ne chercha pas plus d’explications et poussa Kim vers l’extérieur du bureau…

Emma commençait à devenir folle dans cette cage. La solitude ne la dérangeait pas plus que cela mais c'est le fait de ne pas être libre de ses mouvements. Dans la cellule à côté, un homme asiatique était resté un peu avant de suivre un policier au parloir. Il n'était toujours pas revenu mais d'un côté, Emma s'en fichait. Elle ne comprenait pas pourquoi son père ne s'était pas manifesté, pourquoi Anthony ne faisait rien pour la faire sortir de là. Elle avait l'impression d'être abandonnée et cela l'inquiétait.
La journée continuait de se dérouler, doucement, trop doucement. Emma ne voulait pas finir sa vie ici. Elle se leva et alla s'appuyer aux barreaux. Elle aurait aimé crier pour qu'on la libère mais elle savait qu'elle aggraverait son cas. Enfin, tout ça à cause d'un salopard de meurtrier qui avait décidé de descendre quelqu'un de l'hôtel de son père... Quelle poisse!! Si elle le tenait celui là, elle lui dirait ça façon de penser!!
L'asiatique revint dans sa cellule accompagné d'un policier. Il avait un pansement sur la tempe mais semblait toujours aussi calme. En l'étudiant un peu mieux, Emma était persuadée de le connaître... Où avait-elle pu le voir déjà?? Elle réfléchit un peu et retourna s'asseoir. Soudain, elle eut un flash! Elle murmura plus pour elle même que pour lui.

Kim Young...

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Le policier poussa Kim dans sa cellule. Le jeune homme s’allongea sur le lit de fortune. Il releva un bras sur son front… Sa tempe gauche le faisait souffrir… Les trois points de suture pouvaient témoigner de l’énervement
de l’inspecteur… Et le médecin s’était montré très économe sur les sédatifs… Il frotta ses yeux et laissa son bras retomber le long de son corps…

Le plafond de sa cellule ressemblait à celui de toutes les autres cellules qu’il avait pu visiter… Gris… Pour vous rappeler qu’on n’est jamais tout blanc ou tout noir… Les innocents méditaient sur leurs erreurs, et les coupables se cherchaient des raisons… Il en était de même dans toutes les prisons quelque soit le pays…

Kim, lui ne méditaient jamais sur ses erreurs… perte de temps… Il cherchait plutôt à les résoudre… Et il ne se cherchait jamais de raison… Les raisons vous viennent avant l’acte… Après ce ne sont que des justifications… Et Kim ne justifiait jamais ce qu’il faisait aux autres…

Il ferma les yeux… Sa mâchoire se crispa en repensant au regard de Jacky quand ils avaient parlé de la séance d’hypnose… « Pas ici,Kim… »
Kim savait sonder le regard des gens et leur tirait beaucoup plus d’informations dans leur silence que dans leurs paroles… Il n’était pas sûr de vouloir entendre à voix haute les faits… La situation semblait évidente… 4 hommes d’affaires puissants… Une femme splendide d’un ami et collègue peu scrupuleux… Un avancement de carrière peu probable…

Il se releva et s’appuya contre le mur relevant ses jambes sur la banquette…
Des noms… Il lui fallait juste des noms… Tout serait réglé ensuite… Il posa sa tête sur ses bras croisés… Il valait mieux pour Rosenbaum que Kim se trompe… Il se ferait un plaisir de lui couper autre chose que les ailes, si ce n’était pas le cas…

La rage l’étouffait à moitié… Kim était un escroc, certes… Il n’avait jamais été regardant vis à vis de la loi… Il avait les mains pleines de sang… Mais il avait un sens de l’honneur et du respect des siens hors du commun… Et l’idée d’un tel marché ne lui donnait qu’une envie… Se salir un peu plus les mains… Surtout en sachant que c’était Juliana qui avait été marchandée…

Kim fut sorti de ses pensées par le gardien qui joua de nouveau de sa matraque sur les barreaux…
Tu as un mot doux mon petit…
Il lui tendit une feuille à travers les barreaux… Kim se leva et récupéra le papier… Il reconnut immédiatement l’écriture de Jacky…

Citation :: Kristen te passe le bonjour et te
fais dire que le transfert vers l’Italie s’est déroulé sans aucun problème…
Nous passerons bientôt. Ce ne sera plus très long.

Kim se mit à sourire en relisant le mot…
Il reverrait bientôt Juliana… Et ensemble ils finiraient ce qu’elle avait commencé seule…

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Juliana entra dans le département de justice, droite et fière, accompagnée de deux policiers. Elle enleva ses lunettes de soleil tout en marchant de manière distinguée, le sac sous le bras, en superbe tailleur blanc et chaussures à talons assorties. Des inspecteurs dans le couloir la regardèrent passer avec intérêt mais Juliana marchait en regardant droit devant elle, dégageant une sensualité sauvage, et une classe hors du commun.

Le policier qui l'avait intercepté à la sortie de l'aéroport, frappa à la porte du commissaire. Puis ouvrit la porte afin de faire entrer l'avocate. Il porta la main à son képi et Juliana hocha la tête avant d'entrer dans le bureau.

Le commissaire Harmon leva les yeux d'un de ses dossiers et se leva.

Mademoiselle Vanzetti....
Commissaire Harmon....
Juliana lui fit un sourire assez froid, mais toujours aussi éblouissant.
Installez-vous, je vous en prie....
Juliana tourna la tête à gauche et à droite...
Je vous remercie pour votre comité d'accueil à l'aéroport...j'ai évité les embouteillages...je me dirigeais justement chez vous
Puis-je voir mon client ?
Le commissaire Harmon insista:
S'il vous plaît maître...installez-vous.
Juliana regarda le commissaire dans les yeux...il ne semblait pas de bonne composition.
Elle esquissa un petit sourire en coin et s'installa devant lui.
Elle ne lui laissa pas l'opportunité de commencer.

Commissaire Harmon....vous êtes reconnu pour votre sens de la justice et votre pragmatisme...aussi, maintenant que je suis là face à vous, je ne vois pas ce que Monsieur Young fait encore en cellule.
Ce n'est pas si simple maître....ce ne sont pas les seules charges retenues contre lui.
Juliana leva un sourcil
Puis-je les connaître?
Vous êtes avocate d'affaires maître, c'est Michael Chang qui se charge de tout cela.
Dois-je comprendre que vous avez décidé de me faire perdre du temps et garder ainsi Monsieur Young plus longtemps ? Le temps je suppose de trouver d'autres charges encore plus abracadabrantes que les premières?
Ne jouez pas avec moi Mademoiselle vanzetti...
Je ne joue pas Commissaire, je constate que mon client semble victime d'un certain harcèllement de votre part, et je ne laisserai pas cela sans suites....
Mademoiselle, si je vous ai fait venir, c'est aussi pour autre chose...
Puis-je en connaître la raison?
Connaissez-vous Gary Flanders?
Oui, c'est l'ancien associé de mon ex-mari...mais venez-en au fait.
Vous figuriez dans son agenda le jour de sa mort...
Quand est-il mort ?
la semaine dernière...
Ha! Etant donné que je reviens des Etats-Unis, pour y avoir passé de longues vacances, je ne vois pas l'utilité de cette question...mais je vais être aimable et vous répondre quand même: je ne sais pas ce que mon nom faisait dans son agenda...
A présent Monsieur le Commissaire, j'exige de voir mon client, immédiatement.

Le commissaire fit une grimace, et appuya sur le bouton de son interphone.
Conduisez Young en salle A, son avocate est là.

Juliana se leva et suivit le policier qui venait de faire son apparition afin de la mener vers Kim.
Son coeur battait si fort dans sa poitrine....
On la fit attendre un moment...puis elle fut fouiillée sommairement.

Elle entra dans la pièce aux lumières bleutées.
Deux yeux noirs se levèrent vers elle. Kim était menotté, assis à la table. Elle vit des points de suture sur sa tempe. L'émotion l'étrangla, elle dut se faire violence pour ne pas courir vers lui...
Mais leurs regards disaient tout.

Elle s'installa à la table, face à lui....elle n'osait dire un mot car l'émotion se sentirait dans sa voix.
Elle se racla la gorge et dit:

Monsieur Young, il semblerait que la police s'active à accumuler des charges contre vous...ma présence ne leur suffit pas...

Comment lui parler...comment l'atteindre...elle regarda ses mains menottées...il était si près et elle ne pouvait le toucher...l'amour qu'elle éprouvait pour cette homme était si fort, qu'une pointe lui vrilla le coeur.
Kim lui sourit et lui parla en coréen avec douceur...sa voix cassée et trainante n'était plus désinvolte comme à son habitude...mais pleine de tendresse et d'émotion...

Tu es si belle...

Juliana leva les yeux vers lui surprise...il parlait assez lentement pour qu'elle comprenne et visiblement la magie de l'amour s'opérait en mettant à profit les semaines de cours intensifs de coréen. Elle regarda son beau visage...il lui souriait pour la rassurer...elle ferait de même...

Comment-vas-tu....?
Ils arrivèrent à communiquer, et même si de grandes informations n'étaient pas échangées, leur intimité était protégée. Ainsi la conversation continua par de petites phrases simples que Juliana pouvait comprendre...et auxquelles elle pouvait répondre

Je vais bien...et toi?
Maintenant que je te vois...je vais mieux...
moi aussi..

Leurs yeux ne se quittaient pas...

qui sont les deux autres Juliana ?
La jeune femme se pinça les lèvres...
Le procureur en chef...et le maire actuel...
Bien..

Les yeux de Juliana s'embuèrent.
Ne pleure pas...je t'en prie...je préfère ton sourire à tes larmes...
Kim....nous allons tout faire pour te sortir d'ici...
Fais quelque chose pour moi s'il te plait...
Tout ce que tu voudras.
Laisse Michael se charger de tout cela, et mets toi à l'abri ...Jacky, Park et tous les autres te protègeront....

Kim serrait les poings...il aurait tant voulu carresser son visage.

Je ne veux pas voir mon bel oiseau mort ou dans une cage....

suite: https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Aventures-f15/Autoroute-principale-pour-les-trajets-en-voiture-p476.htm#476

http://www.radioblogclub.com/open/47306/what_have_you_done/02-within_temptation-what_have_you_done_%28feat._keith_caputo%29

Il faut que j’appelle mon avocat…
Plus tard…
Kim soupira…
J’ai droit à un appel…
Plus tard j’ai dit…
Si vous refusez de m’accorder mes droits, vous allez me rejoindre dans peu de temps de ce coté-ci des barreaux…

Le gardien flanqua un grand coup de matraque sur l’avant-bras qui dépassait des barreaux…
Kim serra les dents et étouffa un cri… Il mit un genou à terre sous la douleur…

Il ralentit sa respiration. Se releva lentement en prenant appui aux barreaux… Les paupières closes… Le gardien s’approcha… Son rire gras retentit dans la pièce tandis qu’il se pencha vers Kim pour lui faire une confidence… Il n’eut pas le temps…

Kim plongea sa main valide à travers les barreaux et saisit le policier par le cou… Sa poigne était assez puissante pour que le gardien vire au rouge puis au violet…

Ce fut finalement Kim qui lui fit une confidence en le plaquant contre les barreaux…
Appelez immédiatement mon avocat… Ou je vous jure que vous serez orphelin veuf et en deuil de vos enfants ce soir…

Il le relâcha aussitôt…
Le gardien porta ses mains à sa gorge en crachotant ses poumons… Il s’appuya à son bureau et dévisageât Kim comme s’il regardait le diable en personne… Il se massait toujours la gorge et appuya sur son interphone…

Faites venir M. Chang… Son client veut le voir immédiatement…

Kim lui adressa un sourire bienveillant… Auquel le policier préféra répondre d’un air crispé… Il s’installa derrière son bureau et ne s’approcha plus de la cellule… Frisant même les murs quand il était obligé de passer devant…

Un autre officier vint chercher Kim pour le mener à l’infirmerie où il fit un stage tout aussi rapide que la première fois… A croire que le médecin avait peur de tomber en rupture à tout moment… Le policier mena ensuite Kim à son avocat qui l’attendait dans une salle.

En entrant Kim fit un rapide état des lieux et s’adressa en mandarin à Michael…
Caméra coin supérieur gauche à 45°…
Il traîna sa chaise pour tourner le dos à la caméra…
Viens t’asseoir à coté…
Michael exécuta les ordres sans poser de questions…
Ne tourne pas la tête quand tu parles…
L’avocat fronça les sourcils et se tourna vers Kim…
Pourquoi ça ? Ils n’ont pas le droit d’enregistrer nos conversations de toutes façon…
Ne me regarde pas j’ai dit… Il n’y a pas d’enregistrement sonore… Mais ils peuvent lire sur nos lèvres…

Les films n’étaient jamais une preuve en soient… Cependant un zoom correct et un visionnage au ralenti permettaient de retranscrire les conversations… Cela n’avait aucun but légal si ce n’était découvrir les petits secrets des détenus…

Michael découvrit le bras bandé de Kim à ce moment là.
Que s’est-il passé ?
J’ai glissé…
Encore ? Le sol me parait bien savonneux dans les parages…
Effectivement…
Kim…
Ce n’est rien…
L’avocat secoua la tête…
Il savait très bien comment réagissaient les flics de la centrale… La plupart du temps ils étaient les seuls à mater les hommes comme Kim… Car ils savaient très bien que leur puissance leur permettrait soit de rentrer innocenté chez eux… Soit de payer les matons des prisons… En somme, il
n’y avait qu’ici qu’ils risquaient de passer un sale quart d’heure… Et c’était
souvent le cas… Les sols étaient effectivement très glissants dans les cellules de la centrale…

Comment ça se passe…
Hé bien je dois rencontrer le procureur cet après-midi pour faire tomber les accusations…
Kim secoua la tête…
Ok… Laisse tomber cette option…
Pourquoi ? Je le connais très bien… Je pourrais…
Michael… Je suis sûr que tu saurais te montrer très convaincant… Mais je suis au courant de choses qui te dépassent complètement…
Et je suis sur que le procureur doit se méfier de moi…
Kim… Etant donné que je suis ton avocat… Je devrais peut être mis au courant…
Cela ne me concerne pas directement… Tu n’as donc pas besoin de savoir…
Kim…
Michael… Il n’y a qu’une seule chose que tu dois savoir… Le procureur et le nouveau maire feront tout pour que je tombe… Car dans cette nouvelle partie c’est eux ou nous…
Je ne suis pas sûr de comprendre…
Juliana Vanzetti est la clé de tout… S’ils peuvent l’éliminer, ils le feront… Et je représente un obstacle pour ça… Je ne peux rien te dire de plus pour l’instant… Mais je t’assure que ta visite au procureur n’est que pure perte de temps… Notre seule chance c’est de faire tomber les chefs d’accusation…
Hé bien, c’est simple… Juliana étant revenue en parfaite santé, l’enlèvement et la séquestration ne sont plus de mise… Il reste dissimulation de preuve… Mais s’ils n’ont rien trouvé d’ici 24h, ils seront obligés de faire tomber l’accusation également… Et le refus de coopérer tombera en même temps que le dernier motif d’arrestation… Le souci c’est qu’en 24h, ils ont largement le temps de te mettre autre chose sur le dos…
Tant pis… Nous attendrons…
Kim… Es-tu masochiste ? 24h de plus ici ils vont encore te casser quelque chose… Te trouver des tas de motifs de prolongement de ta garde à vue et peut être même s’arranger pour discrètement te faire descendre…
36h que je suis ici… J’ai survécu… Je tiendrais 24h de plus…
Il adressa un sourire triste à son avocat…
J’ai promis à Juliana de rentrer… Et je tiens toujours mes promesses…

http://www.radioblogclub.com/open/142109/placebo/placebo__sleeping_with_ghosts

Kim je dois t’annoncer quelque chose de grave…
Kim se releva précipitamment inquiet…
Ju…
Non… Elle va bien ne t’inquiète pas…
Quoi alors ?
…
Quoi bon sang !
Jae-Min…
Kim se laissa retomber sur sa chaise, comme s’il venait de se prendre un violent coup en pleine face… Mais l’annonce était encore plus douloureuse que ça… Sa respiration s’accéléra… Ses gestes devenaient mécanique tandis qu’il se frottait le visage d’une main…

Quand…
Cette nuit… Ils ont abattu au moins 6 de tes hommes…
Kim hocha de la tête…
Ok…

Michael s’approcha et posa une main sur l’épaule de Kim qui le chassa brusquement et se releva immédiatement… Il leva une main en signe de rejet.
Laisse moi…
Kim… Il faut qu’on te sorte d’ici…
Rentre… Assure-toi que Juliana est en sécurité… Dis à Jacky de prendre les choses en main… Il ne reste que 12h… 12h et c’est fini…
Il dévisageât son avocat un sourire triste sur les lèvres…
Dis à Juliana… Que… Je fais ce que j’ai à faire… Et je reviens…

Un officier vint récupérer Kim pour le ramener en cellule, il adressa un dernier regard à Michael et hocha de la tête pour l’inviter à reprendre courage et exécuter ses ordres…

Kim s’allongea sur sa banquette et ferma les yeux…. Il porta une main à son visage, et se mordit les lèvres… Il venait de perdre un ami… La peine l’étouffait… Ses lèvres se mirent à trembler incontrôlablement…
Sa respiration saccadée fit bientôt place à des sanglots sourds… Kim pleurait silencieusement son ami et frère…
La douleur et l’épuisement l’achevèrent quelques heures plus tard…

Des bruits de pas dans le couloir… La porte de la cellule qui s’ouvre… Kim n’y fait plus attention… Il n’a qu’une envie que cette porte s’ouvre pour lui… Mais il est encore trop tôt… Bientôt…

Il ouvre un œil et voit un officier se diriger vers lui…
Il ne réagit pas… Il doit certainement lui porter un repas… Il referme les yeux… Ailleurs… Son esprit n’est plus que torture de la mémoire et souffrance du cœur…
L’officier s’approche plus près… Kim reste immobile… Il ne veut voir personne…
Soudain une ceinture lui serre la gorge… Il ne peut plus respirer…

Il se débat pour sa survie mais l’effet de surprise et le manque d’air le desservent… Il sent déjà qu’il ne tiendra pas sa dernière promesse… Ses deux mains essaient de desserrer cette maudite ceinture… Il n‘y arrive pas… Le policier le regarde un sourire malsain sur les lèvres… Kim commence à sombrer… L’air se fait rare dans ses poumons…Ses paupières deviennent lourdes… Tellement qu’il ne peut plus ouvrir les yeux… Il a de plus en plus de mal à bouger… Bientôt il lâche prise et devient immobile… L’officier desserre la ceinture… Et se penche sur le corps inerte…

Il retombe lourdement en arrière lorsqu’un violent coup de pied lui fracasse la mâchoire de plein fouet… Kim se relève à bout de souffle…

Il regarde l’officier qui hurle de douleur à terre…
Assurez-vous de me tuer du premier coup la prochaine fois…
Il retire la ceinture et se masse la gorge qui est maintenant divisée par une large trace violette…

D’autres policiers arrivent alertés par les cris… Ils lui hurlent de se mettre à terre… L’un d’eux assène un violent coup dans le dos de Kim qui tombe à genoux… Ils l’obligent à s’allonger et le menotte brutalement…
Kim se laisse faire… Il a déjà compris… Tout ça n’était qu’un coup monté pour le faire tomber d’une façon ou d’une autre… Ses yeux sont vides… Il est loin d’ici… Dans un autre pays… Parmis les siens… Il ne ressent même plus la douleur de son bras ou de sa gorge… Il n’est plus là… Il se laisse faire…

On le relève et le conduit au bureau de l’inspecteur… Il entend vaguement la version de l’officier qui est venu l’attaquer…
Il a réussi à se procurer une ceinture et a fait croire qu’il s’était pendu dans sa cellule… Et quand je suis entré, il m’a sauté dessus… Je n’ai rien pu faire chef…

Kim ne répondra même pas… Il subira encore un ou deux coups de la part de l’inspecteur… Mais il ne parlera pas… A quoi bon…
L’uniforme vaut tous les témoignages du monde…

M. Young j’espère que vous comprenez que cet incident m’oblige à vous faire transférer à la prison de haute sécurité… C’est dommage il ne restait que…
L’inspecteur remonta sa manche et fixa sa montre…
5h maintenant… 5h et vous retourniez tranquillement chez vous… Mais il y a eu agression sur agent de police… Si ce n’est pas tentative de meurtre…
Si c’était le cas vous seriez déjà en train de préparer votre costume pour assister à son enterrement inspecteur…
La ferme !

L’inspecteur reprend son calme, le ton monocorde de Kim l’a déstabilisé… Il essuie une poussière imaginaire sur le devant de sa veste et se rassoit tranquillement…
Vous serez transféré à l’aube…

http://www.radioblogclub.com/open/10612/glorious/Andreas%20Johnson%20-%20Glorious

Nom, prénom….adresse….

La jeune femme regardait le plafond en faisant des bulles avec son chewing-gum. L’inspecteur Vic Mc Kay connaissait ce genre de petite frappe, ce genre de fille qui vivote sur le fil de la loi, sans se préoccuper du lendemain. Elle avait de la chance…Vic Mc Kay avait eu une enfance difficile…il avait vécu dans la rue lui aussi…il pouvait comprendre certaines choses…

centre du commissariat Chiklis2

Vic devait avoir 40 ans, on le disait pourri…il était selon ses propres critères, assez juste et peu pointilleux…

Nom, prénom…
Elle lui fit un sourire angélique.
Gloria, et vous ?

Elle avait le visage d’un ange….mais elle était de ce genre d’ange qui vous poignarde dans le dos avec le sourire.

Gloria, je n’ai pas envie d’être méchant…alors on va faire simple.
Cet autoradio….tu dis l’avoir trouvé…
Exactement….
Tu sais que c’est un autoradio volé…
Je l’ai trouvé par terre….
C’est du recel
Non par terre il devient ma propriété….
Il a été volé sur une jaguar…celle de Mr Rapherty.
Ah…contente de l’apprendre…

L’inspecteur posa ses deux mains sur le bureau et se pencha vers Gloria, qui vétue d’une petite jupe plissée assez courte et d’un chemisier, croisait les jambes.
Elle était chaussée de combat shoes, elle devait à peine avoir 19 ans…

Gloria…je vais être gentil pour cette fois-ci….je vais te croire..
Je peux partir alors ?
Oui mais tu devras signer ta déposition avant….

La jeune fille se leva et embrassa le flic sur la joue.
J’aime pas les flics en général…mais toi tu es cool…
Allez signe et dégage !!!!

Gloria signa sa déposition et le regarda :
Et mon auto-radio ?
Tu te fous de ma gueule ? Dégage je t’ai dit….

Et c’est une Gloria libre comme l’air qui s’élança au dehors.
Ophélia fumait une clope, accoudée à un des murs du batiment. Lorsqu’elle vit son amie, elle fit un sourire. Gloria lui sauta dans les bras, puis après l’avoir embrassée sur les lèvres, Ophelia porta sa cigarette aux lèvres de son amie qui tira une bouffée.
T’as fait vite…
Ouais… sympa le flic…
T’as l’auto-radio ?
J’ai dit sympa, j’ai pas dit con….

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Après avoir embrassé Gloria, Ophélia râla :
Pff, ton sympathique flic nous a piqué notre loyer. Et je n’ai pas envie de devoir payer en nature avec Shark pas cette fois-ci.
Mais non, t’inquiète on va bien trouver, on s’en ait toujours sorties et puis au pire, il se fatiguera bien vite avec deux superbes créatures comme nous.
Mouais tu as raison, et si on allait se changer les idées si on allait s’éclater se soir ? Un petit karaoké ? Ou une sortie en boite au Fever ?
Et tu veux payer avec quoi ? Je te rappelle qu’on n’a pas un rond, fauché.
Tu crois que je suis restée là à compter les passants pendant que tu draguais le keuf ?
Haaa montre moi ce que tu réussi à prendre.
Ophélia lui sortie le portefeuille et en tira des billets verts. Et une carte de crédits… la liberté dans ce monde.
Et ton keuf sinon, il était mignon ? Tu as le droit a qui ? La dernière fois je n’ai pas eu de chance j’ai le droit a mister beignet beurk.
Ophélia tira une taffe et attendit que son amie se décide pour l’endroit ou elles feraient la fête ce soir.

Gloria regarda son amie et lui tira gentiment une de ses bouclettes en tire-bouchon, qui se replia comme un ressort quand elle la relacha.
Elle s'approcha, et embrassa doucement son amie sur les lèvres...le baiser se fit plus passionné...puis elle se recula doucement et chuchotta...

Ce soir j'ai envie de chanter...
Ophélia lui fit un sourire malicieux...
Ce soir on se bourre la gueule...
Ouais....
Ophelia enfourcha la moto et regarda Gloria
Allez monte trainons pas ici....

Gloria monta derrière son amie qui fit vrombir la moto...

Flash se mit à courir derrière l'engin tandis que celui-ci se dirigeait à toute vitesse. En passant à côté d'une voiture de police, Gloria leur fit un geste assez déplacé...un geste peu habituel pour une jeune fille de bonne famille...

Mais Gloria et Ophelia....n'étaient pas de bonne famille...

http://www.radioblogclub.fr/open/138735/green_day/Green%20Day%20-%20Boulevard%20Of%20Broken%20Dreams

Un Porsche noire arriva devant le bâtiment de la police et se garra grossièrement sur le trottoir.
Un policier qui se trouvait sur le perron leva la main pour lui dire

hééé monsieur ! Vous ne pouvait pas vous garrer ici !

Leonid impassible sortit de sa voiture, avec son inséparable mallette grise et lui mit sous le nez une carte.
Le policier la prit et fronça les sourcils, il leva les yeux vers Leonid le prenant pour un canulard.

Ecoutez monsieur si vous n'enlevez pas votre voiture d'ici je vais devoir appeler la fourrière.

Leonid exaspéré lui répondit en passant la porte coulissante du bâtiment.
Faites se que vous voulez.

Le policier haussa les épaules en marmonnant
Mais il est fou ce type

Arrivé dans le commissariat Leonid demanda à l'accueil le bureau du responsable de la policie judiciare.
La jeune femme lui indiqua l'étage et le numéro de la porte
Leonid toujours aussi froid ne prit même pas la peine de la remercier et prit l'escalier plutôt que l'ascensseur.
Arrivé devant la porte il entra sans même frapper.

On entendit tout d'abord l'inspecteur l'interpeler
Monsieur ! s'il vous plaît, je suis occupé !
Leonid referma la porte derrière lui après être entré.

Mais quelque secondes plus tard la voix de l'inspecteur se fit plus conciliante et il engagea une conversation avec Leonid.

Une demi-heure plus tard Leonid sortit du bureau, mais cette fois il n'avait plus sa malette métalique avec lui.

Au revoir
lui dit l'inspecteur

здравствулте
lui répondit Leonid en souriant

En sortant dehors leonid vit qu'une fourrière était avancée pour emporter sa voiture.
Il arriva en courant et sans prévenir il ouvrit la portière après avoir désactivé le système de sécurité et démarra sa Porsche

Mais arrêter le !
cria le policier

C'était trop tard la Porsche contourna le véhicule de la fourrière et partit dans un crissement de pneus et faisant rugir le moteur.

http://www.radioblogclub.com/open/134943/twist_in_my_sobriety/Tanita%20Tikaram%20-%20Twist%20In%20My%20Sobriety

Juliana entra dans le département de justice entourée de ses deux gardes du corps. Elle portait un tailleur stricte et de haut talons. Triomphante dans sa beauté, elle avançait d'un pas assuré vers le bureau de Mark Harmon.
Les deux gardes du corps portaient des lunettes noires, Lee était en costume tandis que Kwon portait un jean et une veste en cuir brune.
Lino vanzetti avait répondu présent et tout était déjà prêt, tous les détails avaient été réglés jusqu'à la coupure des caméras de surveillance et des micros dans le département de justice. Tout allait se jouer maintenant. Les regards se tournaient vers cette femme sublime, qui dégageait une aura sensuelle et magnétique.
Lee frappa à la porte du bureau et ouvrit immédiatement la porte afin de laisser passer Juliana.
Le commissaire qui était au téléphone raccrocha immédiatement, estomaché par le sans-gêne de l'avocate.

Je ne vous ai pas dit d'entrer...
Juliana s'installa et tout en plissant les yeux vers le policier, sortit son étui à cigarettes. Elle en retira une que Kwon alluma.
Tout en expirant la fumée elle croisa les jambes. Lee lui tendit un dossier qu'elle lança sur le bureau du commissaire.

Celui-ci intrigué se mit à le parcourir...au fur et à mesure de sa lecture, sa machoire se serrait.
Il soupira...
une ambassade....bien joué..
Juliana le regarda dans les yeux.
je suis ici afin que toutes les charges qui pèsent sur mon client soient abandonnées...comme le sera la plainte pour violation d'immunité territoriale...si nous parvenons à un accord bien sûr....
La Corée du sud n'a pas apprécié la fouille qui a été opérée sur votre ordre dans son ambassade.

Le commissaire joignit les mains sur son bureau et dit avec un petit sourire...
Vous pensez vraiment que cette petite menace va éffacer l'évasion sanglante de Young ?
Vous savez très bien que cette évasion a été orchestrée afin de le faire plonger...
Désolé Mademoiselle vanzetti...je ne sais rien...je constate....

Juliana lui fit un sourire éclatant

En effet, vous ne savez rien...

Comment étaient vos vacances sur l'île de St Patrick ?
Le commissaire se raidit.
J'adore les vacances en famille...Kim et moi y passerons probablement notre lune de miel.....mais vous avez du rentrer plus tôt....votre femme et vos 3 enfants doivent vous manquer.
A quoi jouez-vous ?
Juliana tendit la main vers Lee qui ouvrit une valise de laquelle il sortit une sorte de téléphone militaire.
Elle prit le combiné et tout en tirant sur sa cigarette...

Pronto? Tony? Si....va bene...
Elle tendit le téléphone au commissaire.

C'est pour vous...un appel de l'étranger....

Le commissaire se mit à blémir lorsqu'il entendit la voix de son épouse.

Mark...chéri...fais ce qu'ils te disent je t'en prie....
Tétanisé, le commissaire balbutia quelques mots afin de rassurer son épouse...puis kwon lui prit le téléphone des mains et raccrocha.

Vous êtes un monstre...
Bien!!!! je vous vois ouvert à la discussion....reprenons....
Je suis ici pour faire tomber les charges qui pèsent sur mon client....je suis certaine que vous trouverez une solution...

Juliana se leva

Puis son air jovial disparut.

Je ferai tout pour protéger ma famille monsieur le commissaire,....et n'essayez pas de jouer au plus fin...ce serait prendre un bien gros pari...
je n'hésiterais pas à faire abattre un par un les membres de votre petite famille....

Le Commissaire hébété la regarda

Ne leur faites pas de mal....
Cela va dépendre de vous monsieur le commissaire...

Elle lui fit un sourire machiavélique et prit la porte. Juliana venait de remporter une victoire...la première...

https://heaven-island.forumgaming.fr/RP-Role-player-c2/Milany-Beach-f10/Propriete-de-Kim-Young-p679.htm#679

http://www.radioblogclub.fr/open/143697/matrix/The%20Matrix%20Soundtrack%20-%20Clubbed%20To%20Death

Le soir tombait peu à peu sur la ville et les premiers lampadaires s'allumaient lentement.
Une Porsche noir s'avança lentement dans la rue dans un ronflement de moteur presque inaudible.
Leonid reconnu le policier de garde qu'il avait vu le matin même, il garra sa voiture convenablement cette fois ci alors que le policier le regardait d'un air méfiant.
Au volant de sa voiture il serra les dents, se qu'il venait d'aprendre justifiait son intervention...

A peine est qu'il avait ouvert la portière de sa voiture pour en descendre que deux hommes habillés de costumes sombres arrivèrent pour le rejoindre.

L'un d'eux portait la malette métalique que Leonid avait gardé si précieusement depuis son arrivé sur l'île, il la tendit à Leonid qui la saisit au passage en marchant à grand pas vers le hall du bâtiment.

Il passa dans le hall, monta directement à l'étage et entra dans un bureau suivit des deux hommes qui étaient venus à sa rencontre.

Le plus grand des deux hommes fermait la marche et claqua la porte derrière lui.
A l'intérieur du bureau les trois hommes qui jusqu'ici avaient gardé le silence s'échangèrent quelques rapides phrases en russe.

Leonid tout en questionnant les deux hommes avait ouvert sa malette pour en sortir plusieurs armes de poing:
Un revolver Smith&Wesson calibre 357 magnum
Un pistolet Heckler&Koch
Et un petit Walther P99 qu'il glissa directement dans la poche intérieur de sa veste en cuire.

Pendant ce temps les deux hommes de mains de Leonid vérifiaient leur armes.

то совсем право ? (tout est près ?)
demanda Leonid à son second Ivan qui finissaire de ranger son magnum sous son aisselle.

Ivan pour toute réponse tendit à Leonid un dossier qu'il ouvrit et parcouru rapidement comme pour confirmer se qui était prévu.
Les trois hommes se regardèrent gravement et Leonid solennellement prit sa montre entre ses doigts imité par ses deux hommes.

22h02 et 45 secondes ..... top !

Après cette formalité essentielle ils rajustèrent leur vestes et leur épaules tenant chacun sous leur aiselle leur armes en cas de nécessité.
Leonid prit bien soin de remettre tous les documents et toutes les armes qu'il navait pas prit dans se malette puis ils sortirent tous les trois et descendirent vers la voiture.

Ivan tu prend le volant !

Leonid se plaça sur le siège avant la malette à ses pieds tandis que le troisième homme s'installa sur la courte banquette arrière.
La porsche noire ronronna dans la nuit en filant vers l'inconnu.

L'agent poussait Kim vers sa cellule d'un air menaçant quand le chef de police Hamon arriva...
Il se servit un café, se tourna pour saluer un des inspecteurs et se dirigea vers son bureau.
D'un geste mécanique il se retourna vers les cellules, un air horrifié sur le visage.
Qu'est-ce qu'il fout ici ??? Non mais c'est pas possible ça !!
Kim de l'autre coté des barreaux regardait le chef molester l'agent qui venait de l'arrêter, en se frottant le menton...
Pourquoi vous l'avez arrêté ?
Mais monsieur... Pour le meurtre
Je ne veux rien savoir ! Relâchez-le immédiatement !
Mais nous avons un témoin occulaire !
Espèce d'incapable ! L'immunité diplomatique ça vous dit quelque chose ? Alibi fourni par un commissaire ça vous parle ? Je le veux dehors de mes bureaux dans moins d'un quart d'heure ? C'est bien compris ???
Il laissa son officier complètement déconcerté au milieu de la pièce et retourna à son bureau. La porte claqua si fort que la vitre se fêla sur quelques millimètres...
Kim se mit à sourire...
Je le trouve un peu à cran votre chef non ?
L'officier de police fulminait...
La ferme !!
Oh dites je pourrais porter plainte pour mauvais traitement si vous continuez... Je suis sur que vous ne voulez pas entrer en conflit avec mon pays... N'oubliez pas que je suis ressortissant corréen...
C'est ça...
Il ouvrit la cellule d'un air plus que maussade...
Allez dégagez ! Et qu'on ne vous revoit plus...
J'espère aussi...
Kim prit la direction de la sortie, les mains dans les poches en sifflotant... Jacky l'attendait bien sagement à l'extérieur...
Vous !
Kim se tourna vers celui qui l'interpellait...
Moi ?
Oui... Mon supérieur veut vous parler... Vous pourrez repartir ensuite...
Et qui est votre supérieur ?
Suivez-moi...
Kim soupira et suivit l'homme jusqu'à un bureau...

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Kim entra dans un bureau et le policier referma poliment la porte derrière lui.

Un hommme se tenait derrière le bureau, les pieds posés vulgairement sur la table, il jouait avec son stylo. Ses cheveux blond en bataille et sa chemise haïtienne lui donnait une apparence de stagiaire éffronté.
En voyant Kim entrer il enleva ses pied de son bureau et l'invita à s'assoir d'un geste de la main.

Monsieur Kim Young...
Leonid fit un large sourire
... pas jolie votre affaire.
Il marqua un court temps d'arrêt
...votre statut de citoyen coréen ne pourra pas vous couvrir éternellement ...
Il se pencha en avant en posant ses coudes sur le bureau tout en observant le regard de Kim qui souriait d'un air amusé.

J'ai ici assez de preuves contre vous pour vous mettre au frais pendant un bon moment.
Il tapota du bout des doigts un dossier et ferma brusquement sa main.

Vous me retenez pour m'interroger ou pour me menacer ?
Inutile de vous interroger, j'ai pris connaissance de vos dernières rencontres avec la police.
Quant à vous menacer, c'est risqué de ma part, je sais que vous êtes à la tête d'une bande armée, et c'est ce point qui m'intéresse.

Kim ne répondit rien, il posa sa joue sur sa main d'un air de désintérêt total.

Leonid devint soudain très sérieux
Ce n'est pas un secret pour vous : il n'y a pas de police ici, l'ordre n'est pas respecté, ici-même plus de la moitié des agents sont corrompus.
Le gouvernement à décidé, dans un dernier recours, après le meurtre du maire, de répondre à ces aggressions, dont vous faites partie, vous êtes même fortement soupçonné d'être l'un des auteurs de cet attentat contre le maire.
Leonid lui tendit un palm
Vous avez une offre rédigée dans ce palm...
lui expliqua t-il
Cette offre est un ultimatum contre l'état de constante guerre civile qui règne ici.
Si vous refusez, vous en subirez les conséquences.
Vous me menacer donc puisque je n'ais pas le choix
Lui répondit Kim calmement avec un petit sourire moqueur.

Leonid l'air amusé lui aussi haussa les épaules.
Le gouvernement veux des résultats.
Vous en prendre à moi ne vous sera d'aucun utilité.
Votre vie et le mienne ne valent rien, c'est à vous de voir.

Leonid se leva et ouvrit la porte de son bureau invitant Kim à sortir.
Vous êtes libre, les charges contre vous sont levées.
Elles seront annulées si vous acceptez cette offre bien entendu.
Vous avez jusqu'à demain midi pour me donner votre décision.
Au revoir
Kim fit un hochement de la tête pour le saluer en passant la porte et il sortit du département de la police avec dans sa poche le palm contenant l'offre du gouvernement.

Kim baladait le palm d'une main à l'autre en souriant d'un air conquérant... Cet intermède l'avait beaucoup amusé... Il était presque impatient de lire les propositions...
Il remonta dans la voiture et fusilla Jacky du regard...
La prochaine fois que je te dis de continuer évite de t'arrêter... Tu seras gentil...
Jacky haussa les épaules, un air désolé sur le visage...
Bon on y va maintenant ? Juliana va finir par m'oublier...
Jacky fronça les sourcils et secoua la tête...
J'aurais tout entendu....
La voiture démarra en direction de la propriété Vanzetti.

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Ce matin là Leonid affichait un visage frustré derrière son large bureau.
Un officier de la police entra et lui tendit un dossier :
Les arrestations d'hier monsieur Vapatrovitch.
Sans même prendre la peine de la lire et de lever les yeux il signa en soupirant
La porte se referma devant le pôlicier qui sortait

Pfffff
Leonid donna un coup de point sur le bureau, depuis que le commissaire Hamon était à l'hôpital Leonid avait hérité du contrôle de tout le département de la police, un idée qui au départ lui convenait très bien mais il avait aussi découvert avec dégoûts toutes ses formalités administratives de commissaire.

Il décrocha le combiné pour contacter l'accueil
La policière chargée de l'accueil lui répondit
"Monsieur Vapatrovitch ?"
Oui c'est moi,
Je voulais juste préciser une petite chose avant de partir
"Oui ?"
A partir de maintenant toutes les signatures administratives vous les envoyez directement à la chambre 112 de l'hôpital
La jeune femme l'air amusée lui répondit
"Pourquoi donc ?"
Pourquoi ? Pour que le commissaire Hamon les signent !
La policière chargée de l'accueil refusait de céder croyant à une fantaisie de la part de Leonid
Leonid qui c'était levé haussa les épaules
Oui toutes les signatures.
Je sais... oui... mais il a seulement les deux jambes dans le plâtre, il peut faire cette effort non ?
...
En arrêt maladie ? Et ben on lui compteras comme heures supplémentaire alllez !
Leoonid sourit en voyant que la jeune policière prenait cette initiative pour une blague mais il finit par s'impatienter
Ecoutez je vais l'appeler moi-même et vous verrez qu'il sera d'accord.

Quelques instants plus tard Leonid était enfin débarassé de la bureaucratie administrative du département de la police.
L'air enfin satisfait il rangea ses dossiers et s'aprètait à sortir du bureau lorsque le téléphone sonna.
Rhooo
Leonid retourna à son bureau et décrocha très contrarié
Oui ?
Les yeux de Leonid s'éclaircirent soudain, les deux interlocuteurs échangèrent une rapide conversation en russe.
Я приезжаю (j'arrive)
Leonid raccrocha et sortit de son bureau.
Il passa dans le hall où la jeune policière à l'accueil lui tendit un dossier dans une fargue noire.
Leonid souria à la jeune femme pour la remercier et sortit retrouver sa porsche sur le parking.
La voiture noire s'éloigna silencieusement dans les rues de la ville.

Un fourgon-cellule entra dans les garages du département de la police.
Les policiers accompagnèrent Leonid le long d'un couloir fermé, menottes aux poings.
Leonid affichait un visage décontracté malgré ses inquiétudes sur le motif de son arrestation.

Leonid se laisse guider jusqu'au bureau du commissaire en chef Harmon.

Le commissaire se tenait assis derrière le bureau, le nez dans dles dossiers posés devant lui.
Leonid remarqua les béquilles et le fauteil roulant dans un angle de la pièce, le commissaire venait de sortir de l'hôpital.
Il jeta un regard inexpressif vers Leonid encadré de deux policiers.
Enlevez lui les menottes et laissez nous
Les policiers s'exécutèrent sans broncher et sortirent.

Asseyez vous monsieur Vapatrovitch

Pourquoi m'avez-vous fait arrêter comme un malfrat au lieux de me convoquer !
Leonid ne plaisantait pas du tout, il savait qu'il disposait lui-même des même pouvoirs que le commissaire.
Calmez-vous je vais vous expliquer...
Leonid se tassa dans son siège en se demandant si le commissaire ne se moquait pas de lui. Après tout l'arrivé de Leonid sur l'île, munit des pleins pouvoirs d'inspecteur général par le ministère avait de quoi frustrer le commissaire... mais Leonid avait du mal à imaginer ce vieux loup de commissaire être assez naïf pour organiser son arrestation uniquement pour rappeler à Leonid que c'était lui le chef de la police.

Vous êtes beaucoup trop direct... voyez-vous, la police se doit de respecter certaines règles de principe...
Leonid soupira silencieusement en voyant le commissaire venir avec ses principes de la police...
... faire un barrage sur l'autoroute ne nécessite pas le renfort de 3 unités supplémentaire alors qu'il nous en faut pour organiser les patrouilles des banlieues...
Leonid fit mine d'approuver, dans l'espoir que le commissaire abrège son sermon.
... surtout que je vous rappelle que votre barrage a été un échec total !
Leonid haussa les épaules en acquiessant.
Il profita de ce moment de répit pour contre attaquer.

Vous me parlez de l'organisation de la police... expliquez-moi alors comment il se fait que le policier qui a disparu était seul pour effectuer sa ronde ?
Le commissaire Hamon ne lui répondit rien car il s'agissait en effet d'une déficiance dont il était responsable...
Et vous monsieur Vapatrovitch, vous étiez seul aussi à bord de votre véhicule ?
Leonid serra les dents, le vieux loup avait encore de la ressource contre lui.
... je vous confierais un agent qui vous épauleras dans vos missions.
Le commissaire fit un petit sourire moqueur.
Je tient à choisir moi-même cet adjoint.
Le commissaire sembla déçu un court instant mais il fit un hochement approbateur de la tête.

Ce n'est pas tout.
A partir de maintenant je prend moi-même l'entière responsabilité de l'affaire Young.
Leonid en fut gêné, l'affaire Young était l'une de ses missions en tant qu'envoyé du ministère, mais il se dit que le commissaire s'expliquerais avec sa hiérarchie.
Ok
Le commissaire fut étonné de voir que Leonid semblait totalement indifférent à cette nouvelle, et il en fut rassuré, les menaces qui pesaient sur lui et sur sa famille concernant l'enquête sur Kim Young en dépendaient et il craignait que Leonid ne bouscule cette situation en le conduisant au pire.

Les deux hommes continuèrent à discuter quelque temps sur l'organisation des forces de police et des effectifs.

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Le commissaire fit un sourire sincère à Leonid en croisant ses doigts sur son bureau.
Voilà vous pouvez retourner à vos fonctions.
Encore une fois excusez-moi pour cette arrestations qui peut vous paraître étrange, mais il sagissait de choses très importantes.

Leonid lui sourit ironiquement
La prochaine fois je vous ferais arrêter pour entrave à l'exercice des fonctions d'un officiers de police !
Le commissaire lui rendit son sourire amusé en l'accompagnant jusqu'à la porte.
N'abusez pas de ma patience

Leonid quitta le bureau en pensant finalement que le commissaire bien que quelque peu étrange et imprévisible, était un homme qui se voulait paternel et attachant.

45.

Après l'arrestation dans les rues de la ville

Salsa fulminait assise à l’arrière de la voiture de police. Elle était dans de beaux draps, tout ça pour quelques verres d’alcool en trop, ils exagéraient. Pendant le voyage, elle tenta de les amadouer en leur jouant le rôle de la pauvre femme esseulée, ce qui en quelque sorte n’était pas entièrement faux. Elle leur versa même quelques larmes de crocodiles. Non, il n’y avait pas à dire, Salsa était vraiment bonne comédienne.

Las, aucun des deux flics ne fut sensible à ses pleurnicheries, pas plus qu’à son charme. Finalement Salsa préféra se murer dans un silence boudeur plutôt que leur faire encore l’honneur de leur adresser la parole. Le véhicule stoppa devant un immense bâtiment et quand Salsa se pencha pour voir le sigle sur la façade, elle pâlit, retrouvant un peu de son sang-froid.

L’agent de police lui ouvrit la porte avec emphase l’invita avec toujours ce même sourire moqueur à sortir de la voiture. Salsa sorti rapidement du véhicule et soudain l’équilibre lui manqua. Elle faillit s’étaler de tout son long si le policier ne l’avait pas promptement retenue.
Elle se dégagea brusquement et lui adressa un sourire grimaçant avant de se diriger d’un pas digne vers l’entrée du bâtiment.

Enfin digne, c’Est-ce qu’elle s’imaginait, la démarche était plus que titubante, mais heureusement , elle était trop saoule pour se rendre compte. Amusé l’agent la suivit dans le hall du bâtiment, se demandant où elle allait se diriger alors qu’elle ne connaissait pas les lieux.

Effectivement l’actrice ralentit le pas et fini par stopper au milieu du hall, regardant dans touts les sens. ET là tout à coup elle s’élança d’une démarche assurée dans un des couloirs..

- Ah par là, ils servent à boire, ça tombe bien j’ai soif!
- Euh mademoiselle Inferno, c’est par ici s’il vous plaît..

L’agent Garisson s’était précipité pour la retenir et tentait à présent de lui indiquer la bonne direction. Salsa surprise de se voir accostée de la sorte, faillit lui retourner une claque, mais une petite parcelle de quelque chose dans son esprit brumeux l’empêcha d’exécuter ce geste. A la place, elle resta bêtement là, à fixer ce policier en face d’elle.

- Venez, nous allons d’abord faire une prise de sang

Salsa dégagea de nouveau brusquement son bras, et s’exclama, la voix montant direct dans les aigus.

- une piqûre?? JE DETESTE LES PIQURES !! Non s’il vous plaît, tout mais pas .. Je vous en prie.. Je ne veux pas.. Nooooooon.!!

Alerté par la réaction de la femme, des agents tournaient déjà la tête dans sa direction. Garisson lui retenait déjà Salsa de sa poigne puissante, mais la belle se démenait comme un beau diable et il appela vite du renfort.
Finalement ils réussirent à l’amener dans une cellule, isolée des autres, il valait mieux avec une telle furie et après lui avoir soutiré de force quelques gouttes de sang, une infirmière vint lui administrer un calmant. Du coup, Salsa eut droit à deux belles seringues.

Résignée et malheureuse, elle ne résista plus et se laisse gentiment border, enfin installer sur une couchette ou un sommeil de plomb l’emporta bientôt, effaçant tout le reste.

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