Heaven Island
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| La Marina | |
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+4John Doe Kate Kayla Salsa Inferno 8 participants | Auteur | Message |
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Salsa Inferno Star
Nombre de messages : 459 Age : 47 Date d'inscription : 15/04/2007
Feuille de personnage Affinités:: Fiancée à Chick Situation Profesionnelle:: Actrice internationnalement connue Localisation sur l'ile:: Lorena Hills.N.22
| Sujet: La Marina Mer 18 Avr - 20:27 | |
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| | | Kayla Indigène
Nombre de messages : 31 Age : 40 Date d'inscription : 19/04/2007
| Sujet: Re: La Marina Mer 25 Avr - 6:49 | |
| Sa journée était terminée, Kayla avait fermé la boutique et quitté Duami peu de temps auparavant. Il lui avait proposé un dernier verre au bar de la plage, mais elle avait refusé. À présent elle traînait un peu sur la Marina, flirtant avec la foule animée et colorée qui se promenait encore à cette heure de la journée.
Kayla humait les diverses odeurs qui émanaient des échoppes, tantôt alléchantes de poissons frit, tantôt des gaufres parfumées au chocolat, ou encore les crêpes à la cannelle. Il y en avait pour tous les goûts sur les quais de la Marina. Finalement très gourmande, Kayla se laissa tenter par une crêpe.
Elle continua son bout de chemin tout en grignotant du bout des doigts ce délice qui adoucissait le palais.
- Oups pardon!
Elle venait de heurter au passage un homme de taille moyenne, habillé avec beaucoup de classe. Il se retourna sur elle et la dévisagea un moment sévèrement, près à la réprimander. Son visage ne lui était pas inconnu, mais Kayla n’arrivait pas en ce moment à se rappeler où elle l’avait déjà vu. Puis les traits s’adoucirent pour laisser naître une expression qui ressemblait fort à un sourire ironique.
- Vous devriez faire attention.. - Oui, je sais mais, je n’ai vraiment pas fait exprès.. - Non je parlais de ça..
Et du bout du doigt, il nettoya le sucre qui s’était étalé sur le nez de Kayla qui rougit..
- Oh euh oui..merci..
Elle s’éloigna rapidement, ignorant le sourire moqueur sur le visage de l’homme. Kayla rentra chez elle.. | |
| | | Kate Médecine
Nombre de messages : 104 Age : 48 Localisation : Aux urgences Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: La Marina Sam 16 Juin - 11:38 | |
| Une fois sortie de l'hôpital, Kate avait marché longtemps et sans but précis. Elle ne voulait pas rentrer chez elle où la solitude de son appart lui pesait sur le système! En plus à cette heure là, son chat serait sorti! Finalement, elle arriva sans trop savoir comment à la Marina et continua à marcher en regardant les yatchs, plus luxueux les uns que les autres. Elle acheta un sandwich dans une boulangerie et alla s'asseoir sur un banc. elle dégusta son sandwich les jambes repliées sous elle, se demandant quoi faire jusqu'au midi... puis jusqu'à ce soir. Cela n'allait pas être évident de ne rien faire... | |
| | | John Doe Nouveau
Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: La Marina Sam 16 Juin - 12:12 | |
| La jeune femme S’était assis sur un banc ,elle regardait devant elle ,
John attendit mais la donzelle n’avait pas l’air de vouloir bouger
Il regarda autours de lui, personne , Il réfléchit de l’approche Il n’était pas judicieux d’y aller en force ,mais comment l’aborder sans éveiller les soupçons
Il marcha le long du quai puis eut une idée Si elle etait médecin elle réagirait automatiquement
Il se tenait non loin d’une poubelle et y trouva une bouteille de bière vide Il la cassa et se coupa la main assez sérieusement
Le sang pissait de partout, il poussa un crie pour se faire entendre et attendit la réaction La jeune femme le regarda tout d’abords surprise ,puis réagit | |
| | | Kate Médecine
Nombre de messages : 104 Age : 48 Localisation : Aux urgences Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: La Marina Sam 16 Juin - 12:52 | |
| Kate fut sortit de ses pensées par un cri. Elle regarda autour d'elle et vit un homme avec une main qui pissait le sang. Mais comment avait-il pu se faire cela? Elle regada et vit une bouteille brisée par terre. Elle se leva aussitôt et se dirigea vers l'homme d'un pas alerte.
Bonjour, je suis médecin et je vais m'occuper de vous mais d'abord venez vous asseoir! Je ne veux pas que vous fassiez un malaise!!
Elle l'emmena vers le banc et le fit s'asseoir, ensuite elle examina la blessure à la recherche de bouts de verre encore coincé dans la paume. Elle farfouilla dans son sac à la recherche d'une pince à épiler mais ne trouva rien. Elle pesta contre elle même! Médecin et même pas capable d'avoir de quoi soigner quelqu'un. D'ici, l'hôpital était un peu loin et elle ne voulait pas qu'il se vide de son sang. Le mieux serait de l'emmener chez elle, elle devait avoir tout ce qu'il fallait. Elle le regarda et demanda.
Est-ce que vous allez pouvoir marcher un peu?? Je n'ai rien pour vous soigner ici mais je n'habite pas loin! Il y a des morceaux de verre coincés dans votre paume et il faut que je les enlève avant de faire quelques points de suture pour stopper l'hémorragie. Vous pouvez me suivre ou pas??
Elle le regardait, scrutant son faciès pour voir s'il allait faire un malaise ou pas. Elle aurait bien voulu mettre quelque chose sur sa main pour éviter le sange de sortir mais cela risquait d'enfoncer les bouts de verre. Finalement, attendant sa réponse, elle attrapa sa main et compressa l'artère du poignet, responsable de ce flux de sang. | |
| | | John Doe Nouveau
Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: La Marina Sam 16 Juin - 14:30 | |
| Il avait réussi a attirer l’attention sur lui, c’était un bon point , John s’assit quelques instant la regardant s’affairer dans son sac
Il grimaçait sous la douleur, et en rajouta une couche, Par la même occasion il constata les dégâts sur son tee shirt Ouahh, sa fait mal, quel abruti que je suis, Vous croyez que c’est grave ?? Quand elle lui proposa les soins a domicile il acquiesça de la tête,
Ouf oui, j’ai un peu la tête qui tourne, mais sa va aller Il recupera son sac et la suivit sans broncher l’écoutant parler pour ne pas faire de gaffe, Le trajet fut court comme elle l’avait prédit, la plaie suintait toujours malgré la pression qu’elle avait exercé tout du long du trajet | |
| | | spada Nouveau
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 26/06/2007
| | | | Lynn Mafia
Nombre de messages : 85 Age : 43 Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Re: La Marina Mer 4 Juil - 23:24 | |
| quelques jours aprés le retour de lynn a HeavenLa nuit tombait, la voiture se gara dans un coin désert de la marina, Lynn en descendit et avança jusqu’au quai au bord du quel elle s’assit les jambes dans le vide, elle battait du talon contre la pierre en comptant le temps qui s’écoulait, dans moins de deux minutes ils seraient en retard, s’ils étaient en retard elle devait repartir tout de suite, prévenir Joy, le plan était a l’eau.
Le léger vrombissement d’un moteur se fit entendre au loin et le clapotis d’une embarcation légère se rapprochait lentement d’elle. Elle savait que sa silhouette se découpait parfaitement sur le ciel nocturne et que n’importe qui venant de la mer ne pouvait pas la manquer. Le canot léger accosta juste en dessous d’elle, la mer était basse et il y’avait un bon mètre de vide entre ses pied et le plancher du canot. Un léger sifflement retentit, elle sourit, c’était le signal. Elle se retourna et fit un bref signe de la main a Lee qui était resté dans la voiture en couverture pour lui dire que tout allait bien.
Elle se suspendit au bord du quai et se laissa descendre a la force des bras dans le canot, une main sur sa jambe guida son atterrissage. Dés qu’elle fut installée le petit moteur vrombit a nouveau pour repartir vers le large. Quand ils furent suffisamment éloignés du rivage elle s’autorisa a parler sans baisser la voix.-tout c’est bien passé ?-aucun problème-ne me dites pas aucun, il y’a toujours un problème, s’il n’y en a pas c’est là que réside le problème. Son regard se planta dans celui de son interlocuteur-je doit tout savoir, si je n’ai pas tout les éléments en main je ne peux plus assurer ma sécurité, si je ne suis pas en sécurité je n’ose même pas penser a ce qu’il en est de la vôtre. Il sembla hésiter un instant avant de se mettre a table. Il raconta en quelque mots les ennuis avec les gardes côtes qui n’étaient pas ceux prévus, ceux que la famille Vanzetti avait a son service, mais ils avaient finalement trouvé un terrain d’entente. Elle hocha la tête, satisfaite, prenant mentalement note de s’occuper de ces hommes.
Le petit canot s’amarra a un bateau qui reposait a l’encre a l’extérieur de la baie, grâce a l’obscurité de la nuit il n’était pas visible depuis le rivage. Quand les bouts furent solidement attachés Lynn et L’homme grimpèrent a bord guidés par la voix d’une troisième personne. Ils ne devaient pas allumer la lumière et la nuit était totalement noire. -par ici, longez la cabine, la porte est ouverte.Quand ils furent tous les trois a l’intérieur une petite lumière s’alluma d’un coup au dessus de la table du carré et Lynn découvrit le visage de ses interlocuteurs, ceux-la même qu’elle avait engagés quelques jours plus tôt de l’autre coté de l’océan. Une équipe de transporteurs de bas étages qui avait vu arriver Lynn et son argent avec bonheur, le boulot était simple, transporter ce qu’elle leur demandait jusqu'à Heaven Island. Elle avait payé de quoi couvrir les frais du voyage, le reste leur serait remis a l’arrivée.-montrez-moi le paquet.L’un des deux lui indiqua la descente qui menait a la cale moteur et la suivit quand elle s’y engagea. Il sortit le paquet d’un double fond soigneusement dissimulé et le posa sur le sol. Elle lui fit signe de remonter le temps qu’elle vérifie.
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elle reprit pied sur le quai avec un soupir de soulagement tout s’était bien passé. Lee vint vers elle, lui prit le sac des mains, et alla le ranger dans le coffre. Elle se réinstalla sur le bord du quai, les jambes battant dans le vide comptant le temps, Lee était debout derrière elle, silencieux tous les deux. Un moteur se fit entendre, le bateau repartait. Ils écoutèrent tous les deux le bruit qui diminuait lentement en s’éloignant.
Pendant ce temps au large les deux hommes se tapaient dans le dos en regardant le sac que leur avait laissé la femme, fiers d’avoir touché cet argent durement gagné. Le pilote automatique avait pris le relais et ils allaient fêter leur victoire en comptant leur argent. Dans la cale moteur un petit boîtier soigneusement dissimulé s’ouvrit d’un coup répandant un gaz soporifique hautement concentré. Bruit sourd de deux corps qui s’effondrent, endormis. Une explosion, un trou béant dans la coque et la cale, lentement mais inexorablement se remplit d’eau. Ils ne se rendront même pas compte qu’ils sont morts, leur corps reposeront au fond d’une fosse de plusieurs dizaines de mètres de fond a la sortie de la baie. Ils ne sauront jamais que le sac qu’ils ont a peine eut le temps d’ouvrir ne contenait en fait pas même une dizaine de dollars, c’est le prix qu’a payé Lynn pour les journaux qu’elle a achetés puis fourrés dans le sac en guise de paiement.
Dans la voiture Lee replie l’antenne du radar, le seul point sombre à être en mouvement sur l’écran vient de disparaître. Lynn hoche la tête, c’est une bonne chose de faite, l’histoire de gardes côtes la rend un peu soucieuse mais rien d'insurmontable.suite | |
| | | Ling Tueur Professionnel
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: La Marina Mer 18 Juil - 21:53 | |
| [PORT DE HEAVEN, ENTREPOT 188]
La voiture de Ling s'arrêta près de l'entrepôt. Il falait qu'elle se dépêche. Elle se gara juste derrière et en sortit. La porte claqua bruyamment mais personne aux alentours. Parfait! Une petite reconnaissance maintenant! Elle mit une main dans son dos, s'assurant que son revolver était toujours en place et avança dans cette position. Prudemment, sans aller trop vite, elle fit le tour de l'entrepôt et repéra une sortie au cas où ce serait un piège. Pourtant, rien ne laissait prévoir que piège il y aurait mais mieux valait être prudente. Elle pénétra ensuite à l'intérieur de l'entrepôt. Il ne devait plus servir depuis bien longtemps. La poussière et la rouille avaient envahi les quelques tables posées dans un coin. Une échelle permettait de monter à l'étage. Elle y grimpa dessus et observa. Elle en avait vite fait le tour. Elle sortit alors de l'entrepôt et rejoignit sa voiture. Elle ouvrit la porte qui grinça légèrement et s'installa au volant, ses mains posées sur celui-ci. Elle attendait mais il n'était pas encore l'heure et personne à l'horizon. Elle mit le contact et démarra. Une marche arrière et elle se positionna devant l'entrepôt. Il falait qu'elle le voit arriver. Elle ne voulait pas de surprises, surtout ce soir.
Son portable sonna alors. Elle regarda le numéro...inconnu. Son commanditaire surement. Mais que voulait-il? L'heure du rendez vous approchait! Pourquoi l'appelait-il?
- Oui? - Mademoiselle Liu, je me trouve actuellement dans l'entrepôt. Je vous attends. - Mais attendez! Comment êtes vous entré? - Et bien, par cette porte derrière que vous avez surement remarqué.
Ling n'en revenait pas. Elle raccrocha alors son téléphone, coupa le contact et ferma la porte de sa voiture. Elle souffla un bon coup, tâta son dos pour s'assurer encore une fois que son revolver était toujours là puis elle entra dans l'entrepôt.
- Vous êtes là? - Oui.
Elle repéra facilement l'endroit d'où provenait cette voix. Elle s'en approcha prudemment et s'arrêta. Sa surprise fut de taille. Une femme se tenait devant elle. Chose qu'elle n'avait jamais remarqué au téléphone. Chaque appel, une voix d'homme. Peut être une sorte de camouflage. Quoiqu'il en soit, Ling ne dit rien sur ce détail.
- Vous l'avez loupé... - Je le sais mais écoutez moi...il allait parler, vous pouvez en être certaine! - Je le sais très bien c'est pour cela que je vous en suis reconnaissante. Vous m'avez enlevé une épine du pied. Il ne vous reste plus que l'autre.
Ling hocha la tête. Elle savait déjà? Comment ça?
- Maintenant, finissez votre travail. Nous nous reverrons quand ce sera fait.
Elle allait se retourner lorsqu'une silhouette passa devant l'entrée de l'entrepot. Ling ne l'avait pas remarqué mais le commanditaire si. Un sourire se dessina sur son visage, Ling ne comprenait plus rien. Pourquoi souriait-elle d'un coup?
Cachée dans l'ombre, elle chuchota... - Je crois que ce sera plus tôt que prévu.
Ling se retourna à ce moment là pour apercevoir cette silhouette. Merde! Lucrézia! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Marina Mer 18 Juil - 23:11 | |
| Clic… Bouge pas ou je t’explose la cervelle.
Juste avant : Entrepôt…181…182…183… Enfin, le 188… Le voilà…
Elle avait mis du temps à se préparer, à se calmer. Elle pensait vraiment être calme. La zenitude parfaite même. Quel aveuglement. Elle avait choisis ses armes avec minutie. Elle le croyait ça aussi. Elle avait pris 5 révolvers. Et des recharges.
Mais bêtement, avait elle pensé à sa tête ? à son sang froid ? des clous !!! elle allait crever là par sa propre inconscience. Elle se dégoûtait. Avoir tant lutter pour se laisser aveugler par la fureur et la rage. Elle l’avait déjà fait pourtant. Bizarrement, jamais à ce point là. Son instinct lui disait que ça allait plus loin que jamais elle n’aurait pu l’envisager.
Première erreur ?! facile quand on a un flingue dans la nuque : ne pas avoir fait le tour du propriétaire. Mourir d’une balle dans la nuque. Quelle conne. Elle s’était garée à 200 mètres de là… Elle avait regardé par la fenêtre.
Deux femmes. Une de dos et une autre, asiatique. Ling Liu, forcément. Mais la femme de dos… un instant de doute, une hésitation.
Elle s’était ressaisie de suite. Avait filé dans la voiture pour les espionner. Il fallait qu’elle rentre. Par tous les moyens. Le cœur battait vite, trop vite, elle suffoquait. Ça n’allait pas… cette femme… Qui était elle… elle lui rappelait… impossible… il fallait se ressaisir.
Lucrezia poussa doucement la poste. Pas de bruit. Mais trop visible. Il fallait faire sortir les deux proies. Pas la peine de chercher une autre entrée voyons... trop facile. Elle prit une bombe lacrymogène. Par la petite ouverture, sans réfléchir aux conséquences, ni vérifier quoique ce soit, elle la lança à l’intérieur.
Pas de bol en y repensant. La chaleur était suffocante ces derniers jours. Lucrezia ne savait qui, mais en tout cas quelqu’un avait installé un petit ventilateur. Qui poussa le gaz hors de la pièce. Sur elle en partie. Oh bien sur elle était entrainé à ce genre de possibilité. Mais encore eut il fallut qu’elle pense à cette réaction là. Dans le cas d’attaques, on entend une porte qui s’ouvre, une vitre qui se brise et l’instinct prend le dessus. Mais là… rien ne laissait prévoir.
Lucrezia suffoquait, paniquait. Vite… que lui disait son instinct ? plus grand-chose. Tétanisé par cette vision… cette femme. Cela tournait à l’obsession. Elle courut jusqu’à sa voiture, et se planqua derrière. Le temps de respirer, de se ressaisir. Elle se leva et …
Clic… Bouge pas ou je t’explose la cervelle.
Dernière édition par le Jeu 19 Juil - 19:37, édité 1 fois |
| | | Ling Tueur Professionnel
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: La Marina Jeu 19 Juil - 14:47 | |
| La silhouette passa devant l'entrée. Ling ne mit longtemps pour savoir qui c'était...Lucrezia. Elle prit rapidement son arme dans son dos et courut jusqu'à l'entrée. Elle se plaqua contre le mur et jetta un coup d'oeil vers son commanditaire. Elle avait disparu. La porte de derrière était grande ouverte. Merde! Un piège? Elle l'avait prévenu ou quoi?
Ling passa prudemment sa tête pour voir à l'extérieur. Lucrezia, derrière une voiture, son arme prête à faire feu. Ling était piégée. Elle réfléchissait vite, trop vite peut être. Elle n'avait plus les idées claires. Son coeur battait si fort qu'il allait exploser. Puis le silence se fit. On entendait plus Lucrezia. Ling mit un moment avant de s'aventurer dehors.
Le soleil l'éblouit un court instant et elle s'aperçut de la présence de son chauffeur. Il tenait un revolver et le braquait sur la tempe de Lucrezia. Incroyable! Elle s'en rapprocha lentement, son arme pointée dans leur direction. Lucrezia n'était plus armée. Ling se posta à côté de son chauffeur et lui jetta un regard étonné.
- C'est bon je m'en occupe. - Très bien madame.
Le chauffeur s'écarta alors, laissa le champ libre à Ling. Elle s'accroupit à côté de Lucrezia. Elle la scruta puis fit signe à son chauffeur de venir.
- Menottez là et emmenez la à l'intérieur. On va...l'interroger.
Le chauffeur s'éxécuta. Lucrezia fut amenée dans l'entrepot, solidement menottée à une chaise. Ling, un peu plus loin sortit son portable qui venait de sonner.
- Vous êtes partie bien vite madame. - Je n'avais aucune chance étant non-armée. - Biensur...mais ce n'est plus un problème. Elle est à ma merci. Rejoignez moi à l'entrepot. Je suis sure que vous allez apprécier.
La femme raccrocha. Un sourire se dessina sur les lèvres de Ling lorsque celle-ci se rapprocha de sa prisonnière. Son arme posée sous son menton, elle releva lentement sa tête. Satisfaite, elle retourna près de l'entrée, attendant l'arrivée de son commanditaire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Marina Jeu 19 Juil - 19:26 | |
| [ambiance] au choix : City of Desilusion de Muse http://radioblogclub.fr/open/147246/muse/09%20-%20Muse%20-%20City%20Of%20DelusionFuneral Song de The Rasmus http://radioblogclub.fr/open/104310/funeral_song/5__The_Rasmus__Dead_Letters__funeral_songLucrezia était assise, menottée dans le dos. Impossible de bouger sans se déboîter une épaule. Et après, elle ferait quoi ? Ce qu’elle ne comprenait pas c’est qu’elle était toujours en vie. Aucune raison pour ça sauf si le commanditaire de Ling Liu voulait en profiter pour la voir mourir.
Elle attendit, attendit. Un homme se tenait à côté d’elle. Elle pouvait distinguer les aiguilles de sa montre. Elle voyait sa mort se rapprocher. Elle commençait à trembler, à avoir peur. Peur de ne pas dire à sa famille à quel point elle les aimait. À sa sœur et ses neveux qui grandissaient si vite. À son beau frère à qui elle avait confié les affaires de Sicile et d’Espagne. À ses frères en prison qui l’ont tant protégé, et tant taquiné.
Elle sentait ses larmes perler. Incroyable. Elle n’avait pas pleuré depuis l’enterrement de sa mère. Il fallait qu’elle se retienne.
En face de Lucrezia Ling Liu attendait, astiquant son arme. Ça avait l’air d’un toc à son niveau. Se ressaisissant tant bien que mal, Lucrezia se redressa, et nargua sa geôlière : Alors… LING LIU… On vous paye bien j’espère. Nan parce que bon… Je sais pas si vous êtes au courant mais je reste la cheffe de la mafia de la Sicile du Sud et de toute la côte est de l’Espagne. Un chiffre d’affaire annuel de près de 2 milliards. Selon les chiffres d’Interpol. Plus en réalité. Il leur manque quelques branches d’activités comme le trafic d’armes avec l’ETA. On pourrait faire un deal ? Lamentable. Elle en était à supplier pour sa propre existence. Pour sa survie. Non merci. Mon commanditaire me paye gracieusement. Quoi demander de plus. - Davantage. D’argent. De pouvoir. De possibilités. - Sans façon. Elle a trop de pouvoir. Elle vous tuera. C’est tout ce qui lui importe. Peut être que si je fais bien mon boulot je vais récupérer votre place. - RÊÊÊÊÊVE !!! Ma famille s’en occupe pour moi. Jamais ils n’obéiront à une non sicilienne. Une… jaune… - AAAAAAH tu le prends comme ça… Ling lui assena une baffe magistrale. Lucrezia éclata de rire. Pour ta gouverne, je suis Sicilienne. Ce genre de pichenette, ça ne me fait même pas cligner de la paupière. Aller, un peu de vigueur, de force, de courage. FRAPPE MERDE ! Lucrezia ne ressentait pas de peur à ce moment là. Juste de la colère. Et de la frustration de ne pas pouvoir se défendre. Elle avait envie de lui sauter à la gorge, d’appuyer sur sa trachée. De la voir sangloter, supplier, mourir de suffocation. Elle ne sopportait pas qu’on la frappe. Sale chienne celle là.
Ling Liu de toute évidence, n’attendait que cette invitation. Elle continua à la frapper. Avec acharnement. Sur toutes les parties de son corps. De manière précise. Elle savait où ça faisait mal. Je m’ennuie. Pas toi… Lulu ??? Ne m’appelle pas comme ça grognasse. Je déteste les surnoms. J’ai fait mes recherches sur ton prénom. Lucrezia Borgia. Une dévergondée. Dans ton genre peut être ?! De toute évidence Ling savait tout de l’histoire de son prénom. Elle bouillait de rage. Ce prénom était lourd à porter, mais quelle fierté. Lucrezia Borgia avait été une femme de pouvoir. Puissante à son époque. Comme elle aujourd’hui. Jusqu’à ce qu’elle ne vienne tout foutre en l’air elle-même juste pour flatter son ego. Rageant, décourageant, décevant. Elle représentait la honte de sa famille. La honte de la Sicile et de la mafia.
Ling décida de passer aux choses sérieuses concernant la petite séance de torture. La femme responsable de sa situation (n’avait elle pas dit « elle » ?) se faisant attendre, Ling semblait s’agiter d’impatience. Elle frétillait comme un gardon.
Allez, chouette, c’est l’heure du dessert et c’est bibi qui s’y colle.
Ling Liu commença à appuyer soigneusement sur la pommette. Lucrezia avait l’impression que ses yeux allaient sortir de leur orbite. Mais elle ne pipa mot. Pas même une grimace. Ses yeux bleus scintillants de colère se levèrent sur Ling. Elle était amusée et ravie.
D’un coup, elle sentit ses mains libres. On les lui détachait. Un soulagement l’envahit. Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar. Elle allait sortir de là… Son instinct lui disait qu’il fallait fuir. Que le pire, et pas seulement la souffrance physique allait arriver.
Mais non, déjà pour lui rattachait les mains. Sur chacun des accoudoirs. Et là… Ling saisit un par un chacun des doigts et commença à arracher les ongles. Un haut le cœur souleva Lucrezia. Après le sixième ongle, elle finit par hurler. Elle supplia qu’on arrête. Elle ne supportait pas vraiment la douleur, mais ça c’était encore pire.
Ling se mit à éclater de rire. Et lui colla de nouveau une trempe. Lucrezia voulait pleurer, mais ses pommettes enfoncées la faisaient souffrir tellement qu’elle faisait tout pour ne pas crisper son visage. Elle sentait le sang couler de son visage et de ses mains.
Tout un coup, un moteur, une porte qui claque. Pour la première fois de sa vie, Lucrezia pria Dieu que ce soit la police. En prison, elle savait comment faire. Là elle se sentait démunie. Des talons claquaient sur le goudron dehors. Une femme. Celle qui voulait sa mort.
Elle tenta d’ouvrir un œil, mais c’était trop douloureux. Elle attendit, tremblante. Ling sortit. Sûrement pour accueillir celle qu’elle souhaitait abattre. Celle par qui tout arrivait.
Le chauffeur était toujours là. Elle l’avait oublié. Mais lui non. Car il décida de s’amuser un peu. Il décida de s’amuser à son tour. Oh pas avec ses mains. Avec son flingue. Une balle. Dans le pied. Lucrezia poussa un cri. Il continua dans le mollet. Le prochain, c’est dans le genou. Tu sais ce que ça veut dire ?! Oh elle le savait parfaitement. Au mieux elle boiterait à vie, au pire elle perdrait sa jambe. Combien de fois elle-même avait tiré cette balle fatidique. Parfois comme sanction. D’autre par torture. Toujours comme punition et vengeance. Et là… à son tour. Tutututututut… Attendez. On arrête un instant de lui faire bobo. Cette voix. Et tout à l’heure cette vision de dos. Lucrezia ouvrit instantanément les yeux. L’incrédulité. Impossible. Le voile de ses larmes l’aveuglait et elle confondait. Pas elle. Pas sa propre mère. Pas elle. Oh pitiéééééééé… Pas ça. Toi ? La voix de Lucrezia ressemblait plus à un miaulement qu’à autre chose. Son instinct était intact alors. Le voilà le pire. Pourquoi n’était pas morte. Morte plutôt que voir ce fantôme vouloir sa mort.
Un murmure. Elle n’entendait plus rien, ne voyait plus rien. Elle allait vomir. Ses liens étaient enlevés mais elle ne bougea pas, prostrée. Écoeurée. Déçue. Anéantie. Désespérée. Déjà morte.
Lucrezia s’écroula en pleurant. Comment ? Pourquoi ? Une femme si aimante ? Une mère modèle. Son suicide avait anéanti et détruit sa famille. Ses frères avaient fait des erreurs grossières qui les avaient conduites en taule presque tout de suite après. Elle-même qui héritait du coup des affaires, avait préféré les laisser à d’autres et s’isoler.
À ces souvenirs de vies brisées, de rancoeurs, Lucrezia sentit son désespoir se muer. Les mots haine et rage n’étaient que des mots comparés à ce qui l’envahissait. C’était comme une pieuvre qui l’envahissait, qui l’engloutissait, qui allait tout submerger, tout détruire sur son passage.
Elle se releva tant bien que mal, faisant face à sa « mère ». Elle ne voyait qu’elle. Elle n’eut pas conscience que Ling et son chauffeur la braquaient. Elle ne voyait qu’elle. Elle fit un pas, un autre et encore un. Chacun lui coûtait. Chacun lui enlevait un peu plus de force, de vie, de cœur… d’âme. Peux-… tu me dire… pour…quoi tu … tu veux … ma mort ? Ma chérie… Voyons… Ne dis pas ça. AH non ? Et là ? Tu fais quoi ? tu … Viens peut être… me sauver ?!!
REPOOOOOOOND - Mon cœur. Voyons. Vous êtes des faibles. Tous. Tes frères que j’ai piégés si facilement. Ta bonne à rien de sœur qui joue les épouses modèles. Toi… Tu as été ma fierté un temps. Et puis tu as laissé les affaires à l’Autre. À cause de ma mort. Voyooooons… allez…Affronte la mort en face. Tu es une De Rossi. Une gifle retentit. Un écho. Les deux femmes s’étaient giflées. Cela prit le peu de forces qu’il restait à Lucrezia. elle s’écroula, essoufflée. Gémissant. Tu étais ma mère. Comment une mère digne de ce nom peut faire ça à sa propre chaire, son propre sang. Tu me vantais la famille. Tu l’as détruite.
Achèves moi. Pardon ? Achèves moi ! Achèves ton œuvre. Tu es ma mère. Jamais je ne pourrais te tuer ou même te faire du mal. Mais savoir ce que tu as fait. Tues moi. Moi ??? tutut Non…. Pas moi. Ling oui. Tu es tellement lâche. Alors quoi ? Tu nous pièges tous mais tu ne complètes pas ton œuvre. Tires moi une balle dans le dos. Ce sera ta plus grande réussite. Lucrezia attendait cette balle salvatrice. À genoux, priant silencieusement pour les péchés de son âme et de son corps. Priant pour sa famille. Pour qu’elle survive, pour que sa mère revienne telle qu’elle l’avait aimé. Même dans cet instant si proche de la mort, même là alors que sa propre mère allait la tuer, elle n’avait pas la force de la haïr totalement. Elle la détestait et l’aimait. Elle était sa mère, sa vie, son sang, le premier amour de toute personne. Comment la haïr ? Les larmes coulaient. De tristesse, de pitié, de dégoût, pour sa mort. Finalement ce serait un soulagement. Elle attendait, impatiente. Peu importe finalement qui allait tirer. Tout ce qui comptait c’est que l’on en finisse une bonne fois pour toute.
Avant de mourir elle songea à cette tirade si célèbre :
« Être, ou ne pas être, c’est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s’armer contre une mer de douleurs et à l’arrêter par une révolte? Mourir.., dormir, rien de plus... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair: c’est là un dénouement qu’on doit souhaiter avec ferveur. Mourir.., dormir, dormir! peut-être rêver! Oui, là est l’embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ? Voilà qui doit nous arrêter. C’est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d’une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et les dédains du monde, l’injure de l’oppresseur, l’humiliation de la pauvreté, les angoisses de l’amour méprisé, les lenteurs de la loi, l’insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d’hommes indignes, s’il pouvait en être quitte avec un simple poinçon? Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette région inexplorée, d’où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas? Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d’action... ». |
| | | Ling Tueur Professionnel
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: La Marina Ven 20 Juil - 22:18 | |
| Sa mère? Sa propre mère qui voulait la mort de sa fille. Ling les écouta mais n'en revenait toujours pas. Elle ne voulait pas se salir les mains, c'est pour celà qu'elle l'avait contacté. Aujourd'hui, elle ne savait plus quoi faire. A ce moment précis, elle hésita. La première fois de sa vie. Cette femme était puissante et elle n'aurait aucune pitié avec elle, vu ce qu'elle fait endurer actuellement à sa propre fille.
Celle-ci se tourna vers Ling mais elle était ailleurs. Elle réfléchissait, ses yeux posés sur Lucrezia. Elle n'avait pas peur de mourir, au contraire, elle était décidé et surement en paix avec elle même. Mais la femme la secoua violemment.
- Et bien! Qu'attendez-vous??? Vous voulez peut être que je vous aide à tenir votre arme?
Elle sortit alors un poignard et rapidement, le posa sur la gorge de Ling. Elle était rapide. Ling réalisa que c'était sa vie ou celle de Lucrezia. Le choix était vite fait. Un clic retentit. Ling venait d'armer son revolver. La femme la menaçait toujours.
- C'est plus raisonnable mademoiselle Liu.
Un sourire satisfait sur les lèvres, elle baissa son poignard et s'approcha de sa fille. Ce qu'elle fit était incompréhensible. Elle s'agenouilla près de Lucrezia et la prit dans ses bras. Ling tendit l'oreille pour entendre ce qu'elle lui disait.
- C'est pour le bien de la famille que je fais ça.
Elle embrassa Lucrezia et s'en éloigna. Postée derrière Ling, elle attendait, un sourire en coin. Aucune tristesse ou peine ne se lisait dans ses yeux. Du dégout, seulement du dégout. Ling pointa son arme en direction de Lucrezia. Un coup d'oeil à son chauffeur qui n'avait pas dit un seul mot. Celui ci la braquait. Merde! Il était aussi avec elle! Ling était prise au piège. Aucun moyen de s'enfuir ni de faire machine arrière. Lucrezia le savait aussi. Ling ferma les yeux un instant et souffla un bon coup. Elle les rouvrit et vit le regard de la prisonnière. Elle méritait une mort rapide. Ling pressa alors la détente et un mot, un seul mot sortit de sa bouche...Pardon.
PAN
Lucrezia s'effondra au sol. Ling l'avait touché en pleine tête. Son sang commença à se répandre autour d'elle. Une vision qui aurait du la réjouir mais non, elle était triste. Pourquoi? Elle ne la connaissait pas et n'aurait plus l'occasion de la connaitre mais elle ne pouvait pas ressentir autre chose à ce moment précis. Une main se posa alors sur son bras pour le rabaisser lentement.
- Très bon travail !
Elle fit claquer ses doigts et le chauffeur arriva, une valise noire en main. Il la déposa à côté de Ling et attendit à côté de sa commanditaire. Ils étaient vraiment de mèche.
- Voici votre paiement. A très bientôt.
La femme, suivit par le chauffeur quittèrent l'entrepot. Elle s'était fait dupée! Mais elle verrait ça plus tard. Le corps de Lucrezia gisait toujours sur le sol. Ses yeux toujours ouverts, Ling s'accroupit près d'elle et posa sa main sur son visage pour les refermer. Elle ferma les yeux. Une prière pour la défunte. Elle avait du respect pour elle à présent.
Une heure plus tard, Ling était toujours à l'entrepôt. Assise sur cette chaise qui avait servi à la torturer, le regard perdu dans le vide, son arme toujours en main, elle se releva d'un bond et rangea son arme. Il lui fallu cinq minutes pour atteindre sa voiture et revenir alors un sac tout droit sortit de la morgue. Noir, sobre, parfait pour Lucrezia. Elle le posa à quelques centimètres de Lucrezia et l'ouvrit. Une odeur insupportable de mort en sortit. Ling avait envie de vomir. Elle prit Lucrezia par les épaules et la mit dans le sac pour le fermer de suite. Epuisée, la sueur perlait sur son front. Elle l'essuya du revers de sa main. Une trace de sang y était maintenant visible. Ling tira le corps jusqu'à sa voiture et le posa dans son coffre. Elle revint et prit la valise qu'elle jetta sur la banquette arrière. Une fois au volant, elle s'observa dans son rétroviseur et remarqua cette tâche de sang qu'elle essuya de suite. Les clefs étaient déjà sur le contact. Elle démarra sans attendre.
Elle roula longtemps dans les rues de heaven. Un endroit, il falait qu'elle trouve un endroit pour déposer le corps. Elle se gara dans une allée sombre, quelques clochards erraient dans le coin. Elle ouvrit le coffre et sortit le cadavre qu'elle laissa ici. Lorsqu'elle remonta dans sa voiture, Ling aperçut une jeune femme qui les observait. Elle prit de suite la fuite. Une autre chose dont Ling devrait s'occuper plus tard. Pour le moment, elle avait besoin de repos. La vitre de sa voiture grande ouverte, elle rentrait à l'hôtel du port. | |
| | | Olivier Carter Nouveau
Nombre de messages : 26 Age : 44 Localisation : là où on l\'emploie Date d'inscription : 29/10/2007
| Sujet: Re: La Marina Lun 19 Nov - 18:47 | |
| TOUJOURS AVANT LE COUP DE TELEPHONNE A SHANIA
Oliviel avait entendu parler de la marina,ce lieu de luxe comme presque partout sur heaven mais a son grand désaroi,un lieu très fréquenté,tout sauf isolé... Il roulait au volant de sa voiture,ruminant contre lui réfléchissant a toute vitesse...
*Tu va m'être utile petit philippé...*
Au fur et à mesure qu'il avançait,la circulation se faisait plus dense et difficile...Les rumeurs étaient fondée,c'était une vraie fourmilière ici...Heureusement cela ne contrarié pas ses projets...
L'homme sentait son coeur battre plus rapidement en lui...Il avait appris depuis bien des années a ce contrôler et garder son sang froid mais l'excitation et la précipitation des évènement l'avait fait qu'il était sur le qui-vive,les sens a l'affût...
Il gara sans problême la BMW à proximié de la marina,passa par l'entrée de service d'un hotel une malette à la main et monta discretement dans les étages supérieur jusqu'à se retrouver sur le toît... Une fois sur place il cacha discretement la malette,attendit en haut de l'imeuble de repérer ce Raphaël et sortit son telephone lorsque ce fut fait......Il composa le numero qui l'avait appelé en dernier.
-C'est vous? -l'imeuble devant vous,sûr le toît et pas de coup fourré... clic.
Il attendit quelques minutes...la porte s'ouvrit à la volée laissant apparaitre le chauffeur,typé Italien,pas moche du tout avec un flingue braqué vers Olivier...
-ce n'est pas très malin de me braquer,je suppose que vous voulez quelque chose de moi si vous m'avez appelé...vous n'avez aucune idée des risques que vous courez... -ta gueule et pose ton arme ! je sais que t'en porte une je t'est scanné a travers la porte...
Il montra du bout de son flingue une saccoche que l'on devinait aisément celle d'un ordinateur et d'une espèce de caméra...
*interessant... philippé.*
-je sais que tu as deux malette de deux million chacune...J'en veut une... -Tu as toujours était un abruti... philippé... -Hein? mon nom est raphaël ! -Ton nom est philippé Cimino et ta mère habite en sicile...elle prend actuelement le thé avec deux bon amis a moi qui attendent un appel... -enfoiré tu ment !!!
Oui il mentait...mais pour les deux amis...Philippé avait toujours voué une admiration pour Olivier lorsqu'ils étaient tout deux a l'académie...Celle qui les avait formés...Il avait toujours voulut travaillé avec lui mais Olivier avait toujours refusé...Mais maintenant...
Philippé s'avançait vers olivier,exactement ce qu'il avait programé et il ne lui falut pas plus de trois seconde pour prendre l'arme des mains de son maitre chanteur et l'immobiliser...
-AÏE arrête s'il te plait je t'en supplie...
Olivier n'avait pas encore usé de violence mais l'homme savait a quel point il pouvait être cruel lorsqu'il était en colère... et qu'on le fasse chanter,ça le mettait en colère...
-tu veut toujours travailler pour moi? -Aïe...non j't'en supplie je ferai tout ce que...hein? -tu veut toujours travailler pour moi? -heu...oui mais... -les choses on changée,si tu est ici tu en sais beaucoup...tu n'as jamais était bon sur le terrain mais tu sais trouver ce qu'il faut quand il faut tout en restant discret...tu va traivailler pour moi...et gare a toi,des instruction on était donner en cas de trahisons de ta part... -B...bien...
Les deux hommes se relevèrent,Olivier se revêtit et alla chercher la malette et la tendit...
-Voilà un million de dollar...fait en sorte de trouver une planque sûr et du bon matos...sécurise nos deux téléphone...maintenant tu vie pour moi...ou ta mère mourra pour moi...continue ton boulot de taxi,c'est une bonne couverture...tu devient mes yeux et mes oreilles dans cette ville c'est clair ? Si il y a quoi que ce soit que je doit savoir prévient moi...ha et encore...fait des recherche sur shania twain et dit moi s'il y a moyen de faire carrière avec elle en tant qu'impressario...
Philippé était en train de vivre la plus belle journée de sa vie...Il fit mine d'être outré et de raler pour la forme mais il travaillait enfin pour le grand Carter...Il n'était pas inquiété pour sa mère,il ferai du beau boulot...Un rêve se réalisait pour lui,une nouvelle vie commencait...
-bien.
Ils se quitèrent alors et oliviel alla à l'hotel afin de se reposer un instant et de rassembler ses esprit,paufinant ses projet...et surtout...Il attendait une réponse quand à l'éventualité de s'occuper de cette Twain... | |
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| | | | La Marina | |
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