Derrière, Hugo.
Il y a un vasistas.
Tournes à gauche, recules et fous tout le bordel, vitres teintées et le reste.
Pas de cigarette.
Une voiture noire venait de se garer devant le restaurant hispannique. Un homme avec une barbe légèrement naissante, habillé d'un blouson de cuir et d'un pantalon noirs. Il portait des lunettes qui cachaient ses yeux.
Il jetta sa cigarette dans le caniveau et recupéra quelque chose sur la banquette de la voiture.
À son bras, une jeune fille sortit également de la voiture.
Elle avait une robe noire de soirée fendue sur les deux jambes.
C'était l'homme qui avait parlé au chauffeur du véhicule. La voiture partit.
Le jeune homme entra en premier. Il s'approcha du bar, commanda une vodka et demanda les sanitaires, et sur un geste du patron, il entra dans la pièce.
De son côté, la jeune fille entra quelques minutes plus tard, entourée de deux gardes du corps. Elle sourit et s'approcha d'un homme assez gros assis à une table. Après une petite discution et un clin d'oeil coquin de la jeune fille, l'homme l'entraina dans les toilettes.
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Ils s'enfermèrent dans une cabine, et l'on entendit la jeune fille rigoler. Elle enleva la cravate de l'homme et soudain, lui appliqua sur la bouche, comme un baillon.
Mais quel imbécile !
Le jeune homme du début venait de sauter dans la cabine en compagnie des deux personnes. Il était accroché au plafond.
Il sourit à la jeune fille, lui caressa légèrement la joue et appuya sur la tête de l'homme bailloné.
D'un coup de poing dans la joue, il fit retourner sa victime et continua d'appuyer sa tête.
L'homme hurla à travers le baillon, voyant le fond de la cuvette approcher.
Nigel, car c'était lui qui était en compagnie de Dyane, appuya de plus belle, et l'homme se retrouva bientot la tête dans les WC.
Après un gargouillement, le corps de l'homme se détendit.
Amen
La voix de Nigel était glacée. Dyane tira sur la cravate du cadavre qui se détacha. Elle la réajusta au cou de l'homme, et fit un clin d'oeil à Nigel.
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La jeune femme, qui semblait légèrement décoiffée, sortit des toilettes. À la question d'un des gardes du corps de l'homme qu'elle avait abordé, elle répondit
Vous savez très bien qu'on a besoin de pisser après s'être fait du bien !
Elle avait conservé ses lunettes, et on ne voyait presque pas son visage. Son ton amusa le garde du corps qui la siffla au passage. Elle sortit.
Le jeune homme sortit. Il prit sa vodka, la but, paya.
Merci les gars, bye !
Il sortit du bar. La voiture qui l'avait amené la dépassa et partit, au loin.
Il rentrerait à pied.