Salles d'examens

Une consultation ? des tests, des examens simples ?
Voici les salles d’examens, les médecins de l’hôpital y exercent la journée quand ils ne sont pas de garde aux urgences.
Ils y résolvent les petits soucis de la vie quotidienne.

56.

précédement, l'admission aux urgences.


Ambiance



Salsa ne tint pas plus de cinq minutes assise sur le siège. Bientôt elle fit les cent pas dans le couloir de cet hôpital qui avait cette fichue odeur qui l’insupportait. Karl lui demanda plusieurs fois de se rassoire, mais elle restait sourde ( ptdr pas drôle ahem) à ses demandes.

Au bout d’un moment lasse de tourner comme un lion en cage, elle renonça et s’assit à nouveau aux côté de Karl qui poussa un profond soupir de soulagement. Elle commençait réellement à le rendre nerveux à s’agiter ainsi.

Enfin un médecin, une femme s’approcha d’eux, elle s’adressa directement à Salsa, mais cette dernière ne comprit pas un traître mot, tout était comme brouillé. Cette situation était si frustrante. Salsa observa Karl s’adresser à la femme et celle-ci opina du chef. Etre simple spectatrice, commençait légèrement à l’énerver, et sa colère augmenta quand le médecin s’agenouilla devant elle pour lui expliquer visiblement ce qui l’attendait. Mais là encore, Salsa même en se concentrant de toutes ses forces, ne perçut rien de plus que quelques syllabes décousues et dépourvue de sens. Elle aurait voulu leur dire, leur expliqueru’elle ne comprenait rien, mais personne ne semblait lui demander son avis..

A quoi cela aurait-il servi de toute manière?..Salsa non seulement se trouvait privée de son audition, mais c’est comme si on la privait aussi de la parole. En fait la peur l’empêchait d’exprimer toutes ses craintes.. C’était un peu comme de renoncer ou reconnaître qu’il y avait réellement un problème, et pour le moment c‘était au dessus de ses forces.

Elle se leva quand la femme lui fit signe de la suivre, mais l’inquiétude se peignit sur son visage quand elle comprit que Karl ne l’accompagnerait pas.. Elle lui jeta un regard désespéré mais suivit docilement le médecin. Salsa ne pouvait pas s’enfuir, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait.

Son angoisse augmenta en entrant dans la salle de consultation. Elle se laissa examiner sans broncher, et toujours sans comprendre ce que le médecin lui expliquait. Elle regarda avec inquiétude la femme qui avait saisit le téléphone. Mais que lui réservait-on comme mauvaise surprise encore?..

Un autre médecin intervint alors et celui-ci encore une fois se lança dans un long discours après que la femme eut quitté la pièce. Cette fois ce fut de trop et Salsa explosa:

- Mais vous ne voyez pas que je ne comprends rien à ce que vous me racontez??.. Elle a du vous expliquer ce qui m’est arrivé, c’est à cause de cette foutue explosion, trop forte, elle m’a projetée à terre et à présent je n’entends presque plus rien..

- Alors gardez vos discours pour vous et faites quelque chose bon sang.. Je sais pas moi, il doit bien y avoir un moyen pour que je réentende à nouveau?..

En prononçant ces derniers mots, sa voix s’était un peu cassée, la peur était plus présente que jamais. Le médecin la dévisagea un instant puis il s’éloigna pour revenir avec un calepin et un stylo. Là il lui décrivit en quelques mots de cette écriture typique en pattes de mouches qui était presque autant illisible que les mots qu’elle n’entendait plus, le mal dont elle souffrait..

Une perforation post traumatique, les mots étaient un peu barbares pour elle, alors il lui décrivit encore avec des termes un peu plus simple ce que cela signifiait. Salsa saisit le bloc-notes et ses yeux bloquèrent sur le dernier mot..Elle le relut plusieurs fois essayant de se convaincre qu’elle ne le comprenait pas, mais il était bien écrit là, qu’il voulait l’opérer et le plus tôt serait le mieux.

Salsa lâcha le calepin et fixa le médecin de ses yeux affolés.

- Une opération?.. Il n’y a pas d’autres solutions?..

Il lui fit signe que non et posa une main qu’il voulait rassurante sur son épaule. Salsa était loin d’être rassurée, l’envie de fuir se faisait de plus en plus forte. Mais elle savait qu’elle n’avait pas le choix, elle était obligée d’en passer par là si elle voulait réentendre un jour.

Cette situation était trop horrible pour que cela dure. Pendant un instant, elle songea à ces personnes qui vivaient ce handicap au quotidien et cela la fit frémir…Sa décision était prise.

- Soit, opérez-moi…
- mais je vous préviens, s’il devait y avoir un seul problème, vous aurez mes avocats pour le restant de votre vie sur votre dos.

Les menaces ne faisaient que couvrir sa peur et à peine prononcées, Salsa en réalisa l’inutilité. Elle devait lui faire confiance, même si ce n’était pas son fort d’accorder sa confiance ainsi.
Le médecin griffonna encore quelques mots qu’il lui montra. Les yeux de Salsa s’arrondirent.

- Tout de suite?..Oh..
- Attendez, il faut que j’avertisse mon ami qui est resté m’attendre dehors..

Son cœur battait lourdement dans sa poitrine quand elle retrouva Karl qui se leva immédiatement en la voyant, il tenait dans ses mains son portable. Salsa jeta un coup d’œil au portable et lui expliqua ce que venait de lui dire le médecin. Sa voix perdait de plus en plus d’assurance, et sur les derniers mots, elle craint un instant de ne pas tenir le coup.

Karl la serra timidement dans ses bras, sentant son désarroi, puis lui montra son téléphone. Visiblement elle avait reçu un appel pendant la consultation. Elle avait complètement oublié son portable, embarqué ainsi que son sac, juste avant de quitter le plateau de tournage. Elle saisit l’appareil et consulta les appels en absence, il n’y en avait qu’un en fait, et Salsa reconnut immédiatement le numéro. Ses épaules se voûtèrent un peu plus. Elle resongea à sa visite, sa voix, sa belle voix chaude et sensuelle. Son regard se brouilla, le courage lui faisait de plus en plus défaut. Elle rendit le portable à Karl en lui demandant une faveur qui lui coûtait bien plus qu’il n’y paraissait.

- Karl, veux tu bien appeler Danny?..
- dis-lui pour moi .. Et..
- dis-lui d’appeler Johnny…qu’il lui explique aussi..
- qu’il lui demande de venir..

L’histoire était-elle un éternel recommencement? Il s’était déjà trouvé une occasion semblable, il y a six mois de ça… Danny lui avait tendu son téléphone, lui conseillant d’appeler l’acteur, mais Salsa trop fière, toujours en colère avait refusé.. Elle ne l’avait jamais appelé… Peut-être finalement l’avait-il appris par les médias..

Mais après sa visite de l’autre jour, Salsa cette fois mit sa fierté de côté, elle n’était plus en colère, et surtout elle avait besoin de lui… Danny se ferait une joie de lui transmettre le message.

Le médecin revint la voir, accompagné d’une infirmière qui invita Salsa à la suivre. Cette dernière se retourna pour faire un signe à Karl, des larmes dans les yeux. La star n’avait rien de la pirate courageuse en ce moment….Elle n’était plus que Salsa, une femme blessée par la vie qui avait peur tout simplement..

Suite dans une chambre de l'hôpital..

ambiance

Le travail de Lina était très prenant
En effet, toutes les demandes étaient pratiquement a gérer en temps et en heure, mais elle se débrouillait toujours avec sourire et détermination,

Elle toucha machinalement son ventre et sourit,
Tu es bien sage en ce moment se dit elle en elle-même

Les nausées avaient pratiquement disparus, et la grossesse se passait plutôt bien,
Ses sensations s’exacerbaient de jours en jours
Les goûts les couleurs, tout devenait beaux
Son passé derrière elle ,les mauvaises pensées s’estompaient au fil des jours,le peu de fois qu’elle y pensait ,parfois en cauchemar ,disparaissait pratiquement instantanément

elle aurait très prochainement droit a sa première échographie, d’ailleurs c’est pour cela qu’elle était la

Elle entra donc dans le bureau, et s’assit docilement comme lui avait dit l’infirmière

Elle avait bu ses litres d’eau comme indiqué, et elle commençait a se trémousser sur sa chaise
Elle aurait pu tuer pour aller au toilette
Mais la raison était noble, et elle patienta
Le docteur entra

Bonjour madame Fituzzi, tout va bien, votre grossesse se passe comme il faut

Oui, merci, et je n’ai plus de nausée dit elle avec un grand sourire

Bien, nous allons passé a coté,

Elle suivit le docteur qui l’installa sur un lit rembouré

Déboutonnez votre chemise, oui comme sa cela ira

Elle dégagea son ventre a peine rebondie, frissonna au contact du gel froid et fixa le moniteur que le docteur venait d’allumer

Il lui passa une douchette appuyant de ci ou de la, lui expliquant ce qu’ils voyaient
Sur un fond gris le miracle apparu


Voila se qui habitait son ventre depuis quelques semaines et qui lui avait causait autant de traquas
Elle eut les larmes au yeux, un profond sentiment pour cet être enfin réel devant ses yeux ,
Ses petits doigts bougeant, cette bouche …..

Une fois la séance finit, il lui remit les échos, qu’elle serra sur son cœur
___________________________________

Alors qu’elle sortit de l’hôpital, elle rencontra jack Jones ,le professeur en archéologie
Emue par ce qu’elle venait de vivre, elle lui adressa un grand sourire Elle n’avait dévoilé a personne son état, et bien que se soit inévitable a un moment ou un autre elle préférait le garder pour elle pour le moment

Tiens donc professeur Jones, il ne vous arrive rien de grave j’espère

Non je viens simplement rendre une visite,
Il avait l’air gené, bien plus qu’elle en faite
Et vous
Au un petit contrôle de routine, rien de plus
Eh bien, bonne journée a vous Carolina

Les professeurs avaient pris l’habitude de l’appelait par son prénom, mais cela ne la dérangeait pas ,cela avait même un avantage ,elle devenait indispensable ,
Et puis dans la voix de Jones, cela devenait presque érotique
Elle rougit a cette pensée peu approprié avec le moment présent

Carolina....
Il se retourna vers elle, le regard un peu perdu

Puis je vous offrir un café, ou autre chose
La douleur transparaissait dans sa demande, ce qui surprit Carolina,
Elle fronça les sourcils, et voyant son regard quémandant une approbation, accepta

Ils étaient devenus assez complices depuis quelques temps, jouant un peu au chat et a la souris
Mais rien de très méchant, chacun gardant son jardin secret
Il était toujours gaie, charmeur, taquin, et de le voir dans cette état de faiblesse l’interpella plus qu’elle ne voulait le faire paraître

D’accord, je vous suis,je depose mes resulats a ma voiture et j’arrive