Heaven Island
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| Petit arrêt en bord de côtes. | |
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Ugo Andrei Mafia
Nombre de messages : 22 Age : 41 Date d'inscription : 10/08/2008
Feuille de personnage Affinités:: Tout la clique avec qui il bosse. Situation Profesionnelle:: Homme de main et Garde du corps au sein du Triumvirat. Localisation sur l'ile:: Sur les bottes de Bella.
| Sujet: Petit arrêt en bord de côtes. Mar 12 Aoû - 13:22 | |
| 2.
Propriété de Park Zhaô.
La carrera file comme le vent sur la route, les paysages défilent, tous plus ou moins identiques. C'est comme une répétition sans fin dans l'obscurité naissante. Vitres qu'il a relevé légérement sous la fraicheur du soir, laissant pourtant remonter le parfum salé des algues et des embruns. Derrière le volant, Ugo fixe la route, pas un regard sur sa Patronne dont il devine parfaitement l'état. Main droite qui quitte le volant pour saisir la boite de vitesse, il rétrograde pour leur permettre à tous les deux profiter du paysage. Le soleil couchant n'est pas loin et dore encore à l'horizon les plages de sable chaud.
Un coup d'œil dans le rétroviseur, alors qu'elle émerge d'une torpeur calculée, ils sont seuls sur la route, au milieu de nul part. Doigts qui se glissent sur le tableau de bord, il allume les phares et sous leurs roues c'est une route de terre et non de goudron qui défile. Bella qui dodeline de la tête pour cerner le paysage et le sermonner de questions. Depuis le temps elle devrait connaitre le personnage et ça le fait très légérement sourire. Improviser, se montrer entreprenant, cette arrogance malsaine, c'est ce qui fait sa singularité. L'instinct prend le dessus sur la raison et ce soir la nécessité d'un certain recul est palpable, pour faire le point. Relativiser.
Le sourcil gauche de Ugo se arque un peu et il glisse un instant ses billes brunes sur la passagère dont il sent les tensions, ne confortant que le choix qu'il a fait. Ses deux mains se joignent sur le volant en cuir, il maintient l'allure et faire preuve d'un calme à toute épreuve. Non pas indifférent au ton de reproche marqué dans la voix de Bella, mais familiarisé avec ses crises. Ce besoin d'autorité et de supériorité qui fait d'elle une femme forte et fragile à la fois. Il l'admire sans conteste et comme toujours ne déroge pas à la régle. Une moue enfantine s'affiche sur ses lèvres étirées en un pâle sourire pourtant malicieux.
"C'est mon job. Partout où tu seras, j'irai aussi... Et... vu ton état, ce n'était pas superflu." "Ce n'est qu'une égratignure !!!" "Je ne parle pas que de ton physique... Tu te surmènes trop ces derniers temps."
Le regard de nouveau sur la route, lointain, il fixe la chaussée un moment, main qui retrouve le levier de vitesse pour rétrograder encore une fois et finalement s'arrêter sur le bas coté. Le moteur s'arrête, il met le frein à main et déboucle sa ceinture de sécurité tournant alors son buste vers sa Patronne. Ses sourcils se froncent très légérement, il n'est pas une balance et tout à fait apte à veiller seul sur elle. Et quand au précédent duel, son intervention n'était pas spécialement nécessaire, mais il n'aurait pas hésité à intervenir si ça avait été le cas. Les hommes de Park s'étaient chargés de l'affaire et l'avaient rabaissé à sa simple condition de femme.
"Et je ne t'ai pas balancé à Park! Tu sais qu'il a les yeux sur tout et partout ici, à tes dépends comme aux miens!"
C'est sifflé avec une certaine sècheresse dans la voix. La portiére conducteur s'ouvre alors et le corps d'Ugo enjambe la marche, il s'extirpe de la carcasse pour que son visage soit fouetté à l'air libre. La main gauche qui glisse dans la poche de sa veste pour en extraire ses blondes. Il en extirpe une du paquet et l'allume sans un mot, adossé contre le capot. Les billes qui remontent vers la voute étoilée, bordée par une lune qui leur fait hommage de ses rayons ardents. La nuit est belle, le calme olympien et le bord de côte à portée de jambes. Bras qui se croisent sur son torse, le buste pivote légérement et il plante son regard dans le sien à travers le pare-brise.
"Descends. Vas prendre l'air. Marches pieds nus dans le sable. Libéres-toi l'esprit. Avant que la cocotte-minute n'explose."
Le tout lâché sur un ton beaucoup plus doux, familier, alors qu'un sourire étire le coin de ses lèvres. Il la materne encore, c'est maladif. Le temps de contourner sa portière, récupérer les clefs sur le contact pour lui empêcher toute initiative inconsidérée et il reprend sa place, n'aspirant qu'à une sérénité profonde. Son caractère s'affirme mais pas plus qu'il ne le faut, il sait qu'il la chatouille, la titille et que la réaction peut être soit brutale soit totalement neutre. A savoir qui de la Lionne ou du Tigre aura le dernier mot ce soir. Sur la droite un petit chemin de terre et de sable s'échappe pour gagner une crique oubliée. La mer est limpide, d'un bleu cristallin. | |
| | | Isabella Castiglio Admin-Mafia
Nombre de messages : 186 Age : 40 Localisation : Là où je dois me trouver Date d'inscription : 07/04/2008
Feuille de personnage Affinités:: Joy, Ayden Wolf, ses hommes de mains Situation Profesionnelle:: Membre du triumvirat... Capo Crimine Localisation sur l'ile:: Là où on ne m'attend pas
| Sujet: Re: Petit arrêt en bord de côtes. Mer 13 Aoû - 23:29 | |
| AmbianceElle n’en revenait pas ses oreilles… Sa mâchoire se contracte alors que sa main s’accroche à la portière, que des longues jambes se posent sur le sol et que la portière claque. D’une démarche féline, pleine d’assurance, elle s’approche. Une aura dangereuse l’entoure alors qu’elle lui fait face, plantant son regard noisette dans le sien.
"Je n’ai pas besoin d’une nounou Ugo, Merci ! Je ferais ce que je veux et quand il me semblera bon de le faire."
Son regard est froid, sa voix basse, son doigt heurte sa poitrine à plusieurs reprises légèrement menaçant. Sa main attrape le téléphone de son homme de main dans sa poche, ne lui laissant pas le temps de faire le moindre geste. Ses doigts fins et soignés tapotent sur les touches de l’appareil pour obtenir les informations l’intéressant. Les menus défilent, jusqu’à ce qu’elle lui mette le téléphone sous le nez.
"Et ça, c’est le numéro de ta mère peut-être ?!!"
D’accord, il avait raison sur un point, Park avait les yeux partout et sur tout, il aurait certainement eut vent de son excursion au club d’escrime…
"Je te répète que je n’ai pas appelé Park, si tu n’as pas confiance je me demande ce que je fais encore ici !"
Le doute s’insinue en elle devant le ton de son porte flingue, la personne qu’elle avait le plus côtoyé depuis plusieurs mois… La sincérité qu’elle détecte dans le ton de sa voix, l’agacement qui y perce l’incite à le croire mais elle ne peut pourtant pas s’arrêter là…
"Alors qui as-tu appelé si ce n’est Park alors qu’on se trouvait là-bas ?"
Le son produit par sa gorge se fait moins froid, moins distant bien que la colère soit encore présente. L’heure de l’appel atteste qu’il s’est produit alors qu’ils étaient encore dans la salle, elle n’allait pas lâcher le morceau tant qu’elle n’aurait pas le fin mot de l’histoire.
"C’est le numéro de Pépino."
"Pourquoi l’avoir appelé ?!"
De nouveau le ton monte, ils n’ont pas bougé d’un pouce depuis qu’ils ont quitté la sportive, tous deux l’un en face de l’autre, le bruit de la mer se faisant entendre en fond sonore.
"Il fallait que quelqu’un sache où nous nous trouvions. Tu ne peux pas en faire qu’à ta tête, partir sans prévenir personne au risque qu’il t’arrive quelque chose."
"Qu’il m’arrive quelque chose hein ?! Et alors, qu’est-ce que ça peut faire, ça ne regarde que moi, je suis l’unique responsable de moi-même."
"Non. Ca n’est plus vrai depuis plusieurs mois maintenant et il va bien falloir que ça te rentre dans le crâne."
Ses pupilles s’étrécissent devant les propos qu’il déverse. Claque qu’elle reçoit en pleine figure, se retrouvant au pied du mur de ce qu’implique de faire partie du triumvirat. Elle se mord la joue pour ne pas répliquer, sachant pertinemment qu’il avait raison. Cette certitude ne rend pas les choses plus faciles à avaler.
D’un mouvement rageur et rapide, elle arrache ses chaussures avant de les jeter au sol et de partir d’un pas déterminé en direction d’une petite crique, préférant ne pas faire attention au faite qu’il la suit. Ses poings se serrent enfonçant les ongles dans ses paumes alors que ses pieds foulent le sable froid de cette nuit fraiche. La chair de poule apparait sur ses bras nus… Une veste rouge traine toujours sur le sol du bureau de Park. | |
| | | Ugo Andrei Mafia
Nombre de messages : 22 Age : 41 Date d'inscription : 10/08/2008
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| Sujet: Re: Petit arrêt en bord de côtes. Jeu 14 Aoû - 12:45 | |
| 3.
Les pas d'Ugo s'enchainérent sur ceux de Bella, marchant toutefois à une allure différente. Le pas léger, cadencé, prudent des obstacles, tirant en même temps sur la clope qu'il pinçait entre ses lèvres, laissant la nicotine lui remplir les poumons et lui apporter l'essence d'un éternel renouveau. Les billes posées dans le dos de Bella, prêt à parer toute éventualité de chute, un bras le long du corps, l'autre saisissant le filtre pour l'éloigner de la proximité de son visage alors qu'une brise légére remontait de l'Océan pour les fouetter par le flan droit. Laissant des frissons animer leurs membres et mourir dans leurs colonnes vertébrales.
Premières foulées dans le sable, les mains d'Ugo viennent le débarrasser de sa veste qu'il dépose le plus simplement du monde sur les épaules de sa Patronne pour la protéger du froid. Il s'arrête un instant pour se tourner vers le bord de l'Océan, observant le remous des vagues qui s'obscurcissent de plus en plus pour former des rouleaux menaçants donc les embruns viennent souillés le sable. Les paupières se ferment automatiquement pour profiter du calme alors que sans la voir, il sait que Bella s'est également arrêté, un peu plus loin, assise dans le sable, genoux repliés contre son ventre, mains crispées sur ses cuisses.
Les minutes s'écoulent comme des heures, longues et assommantes et Ugo émerge enfin de sa récente torpeur par un bâillement contenu derrière le revers de sa paume. Une dernière bouffée de nicotine tirée sur sa clope et il sépare le filtre du goudron, glissant le premier dans sa poche, écrasant l'autre dans le sable, accroupi. Puis le corps pivote et de cette même démarche légère il vient la rejoindre, le vent soulevant ces mèches vagabondes qui encadrent son visage, lui offrant des allures plus sauvages. Il la contourne calmement pour s'imposer face à elle, s'abaissant à sa hauteur et glisser ses paumes sur ses deux genoux unis.
"Ne te laisse pas abattre par des détails. On t'observe, on t'espionne, on juge tous tes actes. Mais ton efficacité et ta force de caractère t'ont valu la place que tu occupes au Triumvirat. C'est loin d'être négligeable."
Les billes brunes s'imposent dans les siennes alors qu'il s'exprime sur ce ton doucereux qu'elle connait par cœur, cette sérénité intérieure qui contre et pare tous les démons qui brulent dans son ventre. Il est en quelque sorte son contraire sur ce point, intériorisant toutes les émotions fortes qui traversent son quotidien pour afficher cette froideur apparente dont il se sert comme carapace face à l'adversité. Les pouces l'effleurent très légérement, pour lui faire connaitre l'affection qu'il lui partage mais qu'il est professionnellement et intimement incapable de lui communiquer par un autre biais pour le moment.
"Park n'est qu'un sur protecteur maladroit et glacial. Il veille sur les affaires de Kim et Juliana qui sont en partie les tiennes maintenant. Et tu dois pâtir de ses hautes exigences et de son mépris qui ne te forgent qu'à te surpasser."
Lentement les genoux d'Ugo se déplient et il se redresse pour la masquer de son ombre, entravant l'éloge de sa beauté faite par les reflets ardents d'une lune envieuse. Ses billes brunes cernent un moment l'espace qui les entoure et remonte le long du sentier qui mène au véhicule dont il a laissé les phares allumés en bord de route, comme point de repère. Puis il tend une main sure vers elle pour qu'elle se redresse à son tour, affichant un sourire complice et un regard entendu, tandis qu'il poursuit avec une neutralité qui sonne distinctement dans le ton de sa voix pour annoncer des faits qu'elle n'ignore évidemment pas.
"La disparition du Dragon ne rendra ta tache que plus difficile dans les semaines qui viendront. Mais j'ai confiance en toi."
De profil vis à vis d'elle, il jette un ultime regard sur l'Océan avant de se résoudre à l'évidence qu'ils ne peuvent rester là indéfiniment. Dans la villa du Triumvirat on s'agite certainement dans tous les sens, attendant impatiemment qu'un des maillon important de la chaine réapparaisse enfin. Celà fait un long moment qu'ils ont quitté la propriété de Park et la poche droite de l'homme de main se met à vibrer. Les doigts se glissent à l'intérieur pour observer le numéro, c'est le même que tout à l'heure. Pépino s'inquiète visiblement de ce retard, mais il ne décroche pas. Bella est entre de bonnes mains, il veille.
"Rentrons." | |
| | | Isabella Castiglio Admin-Mafia
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| Sujet: Re: Petit arrêt en bord de côtes. Lun 18 Aoû - 0:52 | |
| AmbianceLentement, elle se redresse avec son aide, sa main réchauffe la sienne. La colère est passée... Besoin d'exploser un bon coup avant de redevenir sereine, pleine d'assurance et aussi froide et dure qu'on lui a apprit à l'être... Ses pieds caressent le sable à chacun de ses pas. Les phares de la voiture les éclaires, leurs mains toujours emmêlées dans un geste qui semble si naturel...
Doucement, ses doigts se détachent de la chaleur de sa paume, presque à regret... Elle s'accroupit, ramasse les chaussures rageusement abandonnées un peu plus tôt. Le changement ne prend que quelques secondes, à partir du moment où sa main s'est détachée jusqu'au moment où elle se redresse, secondes suffisantes pour faire disparaitre toute trace de sa fragilité, suffisantes pour redresser les rempart autour de son coeur.
Son regard, son maintient, tout dans son comportement vient de se modifier... De la jeune femme perdant son sang-froid, exprimant ses émotions, elle est revenue à la femme professionnelle, à la fois respectée et crainte. Appuyée sur le pare-choc, elle enfile ses bottes, récupère les clés de voiture des mains de Ugo et se glisse derrière le volant, reprenant ainsi sa place, tant de conductrice que de patronne.
Un tour dans le démarreur, le moteur ronronne, il a déjà attaché sa ceinture. Le trajet promet d'être silencieux... Les fenêtres grandes ouvertes, elle ne se donne pas la peine de respecter les limitations de vitesses. Qu'un flic décide de l'arrêter, ça pourrait s'avérer distrayant... Pas de flics, le retour se fait plus rapide que ce à quoi elle se serait attendu.
Un temps d'hésitation arrivée devant le grand portail ouvert... Au point mort, sa respiration s'accélère, ce qui l'attends une fois à l'intérieur n'est pas pour la ravir. Un soupir sous un regard attentif.
"Bella?"
En guise de réponse, la première est enclanchée, la seconde suit... C'est au pas qu'elle arrive devant la villa et s'y arrête, ses longues jambes serrées dans son pantalon rouge se posent sur les gravillons qui crissent à chacun de ses pas. La porte s'ouvre à la volé, Pépino se trouve dans l'encadrement de la porte, les mains sur les hanches, regard inquisiteur.
"Où étiez-vous? Ca fait plus d'une heure qu'on vous attend !"
Elle monte les marches, ses yeux chargés de défis.
"Je me suis aérée, il a tenu à m'accompagner..."
Le "il" désignant Ugo, se trouvant juste derrière elle, une nouvelle cigarette dans la bouche.
"Tu es inconsciente."
"Stop. Nous avons d'autres choses à discuter que ma petite escapade qui n'implique au départ que ma personne même si je fais partit du triumvirat."
Elle passe devant lui sans s'arrêter, se dirige vers le salon, se préparant à la longue discution qui va suivre mais avant toute chose, elle sort son téléphone, appuit sur la touche d'appel, les derniers numéro s'affiche. Elle pianote, pour arriver à celui de Lara, lance l'appel, elle est toute de suite renvoyé a un message vocal lui disant que son correspondant est indisponible. Elle raccroche et recommence en se rappelant qu'elle est en faite partit au Brésil et que sa ligne doit être en dérangement.
Son impuissance à pouvoir la contacter l'agace, une pointe d'énervement commence de nouveau à poindre. Son regard rencontre celui d'Ugo, qui, accoudé au bar, la regarde tourner dans le salon alors qu'elle essaye de joindre les autres membres du triumvirat. De nouveau ses doigts courent sur les touches de son mobile, un nouveau numéro s'affiche en cours de transmission. Son oreille se colle au combiné, entend la boîte vocale de Cori qui lui répond. Nouvelle tentative dans l'espoir que ça ne soit qu'un problème temporaire de réseaux... Seconde tentative, même résultat, elle se décide à lui laisser un message sur son répondeur.
"Cori, c'est Bella. Je sais que tu es occupée mais c'est assez urgent, c'est pour ça que je laisse un message sur ton répondeur. Il n'y a pas de bonne manière de dire ce que j'ai à dire, je ne vais donc pas essayer de faire dans la dentelle. Kim est mort, son corps n'a pas été retrouvé, c'est pourquoi Juliana est partit en Corée pour tirer les choses au clair. Quand tu as mon message, rappelles moi ou passes à la villa s'il te plait."
Le clapet se referme, elle se retourne, se trouve face à ses hommes, tous regroupés par les soins de Pépino et là depuis assez longtemps pour avoir entendu son message vu les mines déconfites qu'ils arborent.
"Bien, je suppose que je n'ai pas besoin de me répéter puisque vous êtes tous là. Si jusqu'à présent nous bénéficions encore de la présence dans l'ombre de Juliana et de Kim, aujourd'hui, il ne faut plus y compter. Nous garderons tout ça pour nous un certain temps, mais l'information va finir par filtrer et à ce moment là, toutes les autres organisations nous attendront au tournant. Il faudra nous montrer vigilant et inflexible, être digne de ce qu'on nous a léguer. J'ai confiance en vous."
Ces derniers mots raisonnent dans sa tête, se rappelant la phrase d'Ugo. Sa main se porte à son bras blessé, maintenant la plaie pour que ses hommes ne voient pas le sang en couler. Ils se regardent entre eux, silencieux. Préférant les laisser digérer la nouvelle entre eux, elle monte les escaliers pour se rendre à la salle de bain où elle ouvre la pharmacie pour tenter de se panser. Absorbée par sa recherche des différents ustensiles dont elle allait avoir besoin, elle n'entend pas les marches qui craque annonçant une arrivée imminente.
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