Le "Heaven King" L'hôtel le plus luxueux ...

-3-
Ambiance


Ce matin au réveil, Niki était de bonne humeur, le bain hier avec les sels, l’avait apaisé et détendu, puis elle avait regardé un bon vieux film en noir et blanc sur le câble, et s’était endormie comme un bébé.
En se levant elle se demanda depuis combien de temps elle n’avait pas eu une nuit autant réparatrice, depuis combien de temps elle ne s’était pas levée angoissée, anxieuse, aujourd’hui elle avait envie d’aller de l’avant, de rire, de sourire à la vie alors qu’il y a quelque chose elle pensait que cette dernière avait décidé de lui tourner le dos à jamais.

Elle sortit de son lit toute guillerette, enfila un peignoir de l’hotel, s’attacha hativement les cheveux puis alla à la fenêtre du salon, ouvrit les rideaux et vit un magnifique soleil plonger dans sa suite. La chaleur de celui-ci pénétra au plus profond du corps de Niki, et lui réchauffa un peu plus son âme. Quelle zenitude tout cela lui apportait. Mais son moment d’extase avec le soleil, fut coupé court, par des bruits étranges.

Grrgrgrgrgrgrgrg

Grgrgggggrrgrgrgr


Elle pencha sa tête et se mit à parler à son ventre comme une femme enceinte ferait pour que son enfant apprenne à reconnaitre la voix de sa mère.

Oui je sais tu as faim et même je dirai tu meurs de faim. Laisse moi le temps d’appeler le service d’étage pour pouvoir te contenter.

Parler ainsi toute seule, la fit sourire, depuis combien de temps n’avait elle pas agit ainsi en toute simplicité elle ne s’en souvenait plus, et elle ne voulait plus se souvenir, juste recommencer à zéro.

Elle décrocha le combiné téléphonique et composa le numéro du service d’étage.

Service d’étage, Bonjour.

Bonjour, Mlle Sanders à l’appareil, chambre 670, je souhaiterai commander un petit déjeuner.

Bien sur madame, je suis la pour prendre votre commande. Que désirez vous ?

Alors j’aimerai du thé darjeeling, ainsi que quelques toasts accompagnés de beurre et de confiture. J’apprécierai aussi un jus d’orange fraichement pressé, et des œufs mimosas. Merci.

J’ai bien pris votre commande Mlle Sanders, je vous fais monter cela dès que c’est prêt. Bonne journée Mlle.

Bonne journée à vous.

Elle raccrocha, prit une de ses valises qu’elle ouvrit, et se prépara un ensemble tailleur couleur pourpre pour faire sa recherche de domicile. Elle fila sous la douche le temps que son petit déjeuner se pépare. A peine fut elle sortit de la douche, que cela sonna à l’entrée.

Oui ?

Service d’étage Mlle.

J’arrive une petite seconde.

Niki ouvrit la porte et l’employé de l’hotel déposa le plateau près de la table.

Désirez vous autre chose mademoiselle ?

Niki remarqua à se moment la que le garcon d’étage était perturbé et la regardé en direction de sa poitrine, son peignoir étant légérement ouvert et laissant deviner la naissance de sa jolie poitrine.

Niki esquissa alors un sourire attendri au jeune homme, et lui tendit un pourboire.

Non merci, ca ira.

Une fois le garçon d’étage partit, elle s’assit à la table, alluma la télé et mis la chaine d’information en fond sonore.

Elle se mit à déjeuner, et se rendit compte que son estomac lui rendait grâce de cet acte fort plaisant. Au moment ou elle allait finir son regard fut attirer par une affiche de cinéma, on disait qu’un film était en préparation dans les studios d’Heaven Island.

Peut être auraient ils besoin de figurants, se dit elle, se serait un moyen peut être de retrouver un début de travail.
Bon ce n’est pas tout cela mais une journée chargée m’attends.

Elle alla s’habiller, se coiffer, et se mettre une touche de maquillage pour mettre en valeur son visage. Une fois prête elle sortit de sa chambre, passa par la reception de l’hotel, demanda que l’on appelle son chauffeur Pedro.

Elle sortit de l’hotel, et attendit l’arrivée de Pedro. Celui-ci arriva sortit de la voiture et ouvrit la portière à Niki, puis referma derrière elle et alla se mettre derrière le volant.

Bonjour Mademoiselle Sanders, avez-vous passé une bonne nuit ?

Bonjour Pedro, et oui j’ai passé une excellente nuit, je vous remercie de votre sollicitude.

Je vous en prie. Quel est le programme pour aujourd’hui Mlle ?

Nous allons commencer par nous trouver une résidence, l’hotel c’est bien mais j’ai envie d’un domicile à moi, puis après nous irons aux studios de cinéma.

Très bien mademoiselle, alors faisons le tour des agences immobilières.

Pedro mit le contact et ils partirent à la recherche d’une demeure pour Niki.

-9-

( Auparavant la sortie des studios)

Surpris de se retrouver au beau milieu du grand restaurant du King Heaven, Chick jetait des regards à droite et à gauche, mal à l’aise au milieu d’une clientèle chic et bien souvent guindée tout comme l’était le placeur qui accueillit Salsa et Danny à grand renfort de manières exagérées, mais qui jeta à Chick un regard navré.. Certes Chick ne portait pas un costume, cravate et alors?

- Mademoiselle Inferno, quel plaisir de vous recevoir chez nous. Monsieur De Vito, vous nous faites toujours honneur à nous amener votre protégéé.. Je vous mets une table pour…

Nouveau regard dédaigneux vers Chick qui n’avait qu’une envie à ce moment, fuir de là au plus vite. Il n’y était pas à sa place.

- Pour trois je vous prie.

Le ton était légèrement sévère, et quand Chick croisa le regard de Salsa, elle lui souriait comme pour l’encourager. Ils furent rapidement installés à l’une des meilleurs tables du restaurant même si Salsa en s’asseyant fit la remarque à Danny.

- J’aurai préféré un endroit plus discret, je n’ai nul besoin de me faire voir…
- si au contraire, c’est tout bon pour ton image qu’on te voit à nouveau sortir.

Chick savait parfaitement à quoi il faisait allusion.. La presse avait beaucoup parlé de la longue absence de la vedette, ses fans étaient inquiets. Quand à la presse à scandale, il valait mieux éviter que Salsa ne la lise, car tout y était passé, cure de désintoxication, fuite avec un amant à l’étranger, caprice de star.. Les articles peu élogieux à son égard étaient aussi nombreux, voir plus encore que ceux qui s’inquiétaient de la voir revenir sur le grand écran.

- tu sais comme ça va vite, la rumeur.. Les gens ont si vite fait de te mettre au placard.. Il ne faut pas les laisser t’oublier ma belle.
- Et si cela arrivait, m’en porterais-je vraiment plus mal?

Le ton était désabusé.. Chick eut envie de lui donner tout son soutien..

- Ceux qui aiment vos films, vos fans oui…
- Chick a raison, ils te réclament, le public t’appelle, n’entends-tu pas leurs cris?

Salsa retrouva un léger sourire..

- tu exagères Danny!
- peut-être, mais c’est comme ça que tu dois penser.. Allez quoi! Je veux retrouver la Salsa qui crève l’écran, la jeune femme qui d’un seul sourire a conquis la moitié de la planète..
- Danny!!

Elle protestait, mais Chick était entièrement d’accord avec son agent…Salsa semblait avoir perdu foi en elle, et il ne tenait qu’à son public, à ses fans de lui faire retrouver toute son énergie. Et de ce côté, Chick pensait pouvoir l’y aider. Il y réfléchissait quand Salsa passa commande au serveur..

- Une salade, c‘est tout?
- oui, enfin c’est suffisant pour moi.. Pourquoi, vous me trouvez trop maigre?

Chick secoua la tête, il s’était mal exprimé et surtout ses paroles étaient déplacées, il n‘avait pas à se mêler de ça..

- oh euh non non.. ..désolé, ce n’est pas ce que je voulais dire.. Vous êtes…parfaite!
- Voilà qui est bien parlé.. J’espère qu’ils vont se dépêcher, je meure de faim!!

Danny se frotta les mains, impatient de recevoir sa commande…

163.

Whitney Houston: I wanna run to you



Ils mangèrent tout en papotant de choses et d’autres, des détails techniques sur le film, une opinion ou l’autre sur l’un des films déjà tourné par Jim. Chick intervint régulièrement, leur prouvant qu’il avait une large connaissance de la cinématographie, ce qui impressionna Salsa.. Ainsi tout en sirotant son verre de vin blanc, un sur maturé comme elle les aimait, elle s’amusa à l’interroger sur sa propre filmographie..

- ..et quel était le dernier film que j’ai tourné?
- facile, c’était « ne m’oublie pas » avec Charles Denver.. Une histoire très intéressante..
- intéressante?
- oui, c’était la première fois que vous jouiez le rôle d’une mère..
- juste..
- Par contre dans l’incorrigible, je vous ai trouvé géniale..
- oh …c’est vieux ça..
- oui le deuxième film que vous ayez tourné après cette comédie musicale.
- oui !! Oh là là ça c’était quelque chose, le trac à chaque scène que je devais tourner… mon dieu, ce pauvre Will a été bien courageux..
- en tout cas d’après ce qu’il disait dans une interview, il a beaucoup aimé faire ce film avec vous..
- et bien je vois que vous êtes bien renseigné!
- euh oui…

Chick se frotta nerveusement derrière l’oreille, un signe qui ne trompait pas Salsa, il était gêné. Amusée de se découvrir un fan, elle n’insista pas et ils terminèrent le repas en revenant sur la séance de la matinée.

- Dis Salsa, tu as été un peu dure avec Tony..
- tu trouves?
- Il voulait juste être aimable..

Salsa se raidit sur son siège, et son regard s’obscurcit..

- oui, tout comme Julian… et regarde où ça m’a mené..

Les deux autres la dévisagèrent et ni l’un ni l’autre ne sut qu’ajouter à ça.. Mais c’était compter sans la ténacité de Danny qui après avoir laisser digérer les dernières paroles de Salsa reprit doucement, saisissant sa main dans la sienne. Il savait que le sujet était encore très délicat..

- Tu sais ma princesse, ce n’est pas parce que Julian était un malade que tous les autres sont pareils.. Il avait un sérieux problème, et… j’aurais du le deviner…c’est un peu de ma faute aussi, si je n’avais pas insisté pour que vous retravaillez ensemble..

De nouveau le silence s’installa, laissant Chick plongé dans l’embarras.. Tout ce qu’il avait pu lire ou entendre dans la presse n’était rien à côté de ce qu’il apprenait à présent, de la bouche même de Salsa et de Danny…

- Non… tu n’y pouvais rien.. Personne n’y pouvait rien, comment aurait-on pu deviner…je…je n’ai jamais rien vu ni entendu qui..

Salsa fit un geste vague de la main, elle se sentait très mal tout à coup, toute cette histoire qui se réveillait. Elle n’était pas encore guérie.. Son visage se décomposa.. Il fallait absolument qu’elle se reprenne. La voix brisée, elle reprit, s’efforçant de sourire, mais Danny et Chick n’étaient pas dupes..

- Je.. J’irai voir Anthony, et je m’excuserai pour avoir été un peu dure avec lui.. Et je lui expliquerai.
- vous n’y êtes pas obligée.. Il doit être au courant pour….au sujet de ce qui vous est arrivé, il doit pouvoir comprendre..

Salsa regarda Chick avec un sourire triste.. Elle inspira profondément et redressa les épaules..

- oui sans doute… mais en attendant, je dois penser au film avant tout.. Je tiens à jouer ce rôle parfaitement, alors si je dois passer des heures avec Anthony pour apprendre à danser, je le ferai.. Il le faut. Bon et si nous y allions? Et j’y pense Chick, il vous faut un agenda et quelques menus choses pour votre nouvel emploi, n’est-ce pas? Un peu de shopping.. Ça vous dirait?

Elle sourit alors qu’il approuvait, naturellement! Ils quittèrent le restaurant après que Danny ait réglé la note.. L’agent avait d’autres rendez-vous et les laissa sur le parking, retrouvant son propre véhicule. Quand à Chick et Salsa, ils regagnèrent la berline de Jo et de Tom.

..
( suite: Romeo drive sur paradise avenue..)

42. ( avant appartement de Silver)

Martin Solveig: Rejection

Depuis deux jours, Silver avait pris sa future victime en filature, étudiant le moindre de ses faits et gestes, le moindre de ses mouvements. Elle devait juste faire très attention à une chose, qu’il ne la reconnaisse pas, sinon tout tombait à l’eau. Ainsi elle s’était vêtue d’un tailleur de femme d’affaire sobre et classe, mini jupe moulante, fendue sur la cuisse, coupe classique et veste assortie noire. Ses cheveux avaient été relevés en un sévère chignon dont aucune mèche ne s’échappait. Son visage avait été soigneusement maquillé, lèvres peintes au pinceau en rouge vif. Et comme touche finale et inévitable une paire de lunettes de soleil qui lui cachait une bonne partie du visage.

Elle avait emmené avec elle, un de ces fameux attaché cases et s’était installée depuis quinze minutes à la table du restaurant où elle savait que Garison devait venir. Carte du menu en main, elle jetait derrière ses verres fumés des regards en direction de l’entrée du restaurant, attendant de le voir arriver. Elle avait constaté qu’il ne se déplaçait rarement accompagné et n’avait pas pris la peine d’engager des gardes du corps. Sans doute s’estimait-il pas assez connu pour devoir se protéger. Les deux agents qui l’accompagnaient étaient restés aux bureaux du Heaven Times, pour mener une enquête au sujet d’un journaliste qui avait fait publier des photos et avait mystérieusement disparu de la circulation.

Autant de faits qui n’intéressaient nullement la jeune femme, tout ce qui l’intéressait était de trouver le moment propice pour se trouver seule avec cet homme, afin de lui faire payer tous ses crimes. Par contre elle n’avait pas réussi à savoir ce qui l’avait amené à rencontrer l’ambassadeur irakien et quelles affaires pourries il pouvait bien magouiller avec ce dernier. Enfin elle le vit, guidé par l’hôtesse, il passa juste à côté de sa table sans lui prêter aucune attention, et c’était mieux ainsi. Pierce Garison s’installa tranquillement à la table indiquée par l’hòtesse, et se mit à examiner le menu quand à son tour, un homme aux allures de cheik arabe fut mené à sa table. Pour avoir vu des photos de l’homme, ce matin même sur son portable, Silver sut qu’il s’agissait bel et bien de l’ambassadeur. Ses yeux toujours dissimulés derrières ses lunettes, elle put observer les deux hommes à son gré, sans bouger la tête toujours inclinée au dessus de la carte.

- Vous avez choisi?

Silver redressa la tête alors que les deux hommes venaient de se serrer la main, pour découvrir le serveur qui attendait tout sourire. Elle jeta un regard un peu plus concentré sur la carte qu’en fait elle n’avait même pas vraiment regardé jusque là.

- euh oui.. Mettez moi le plat du jour.. Sans entrée et sans dessert s’il vous plaît.
- bien madame.

Le serveur se retira enfin après une courbette, et Silver put de nouveau observer les deux hommes. Soudain elle réalisa que si Garison était venu seul, ce n’était pas le cas de l’ambassadeur qui était entouré d’une cour discrète de garde du corps qui gardaient leurs distances, mais étaient installés ci et là dans le restaurant, surveillant eux aussi toutes les allées et venues.. Silver baissa le nez vers sa malette et en sortit quelques papiers qu’elle fit mine d’étudier. Ces hommes là étaient plus vigilant que quiconque, et le moindre geste qui éveillerait leurs soupçon, mettrait la jeune femme en danger..

Elle devrait rester très prudente sur ce coup.. Elle se donna une contenance et trempa ses lèvres dans le vin blanc qu’elle avait commandé..

5. ( avant à la villa de Julian)

Julian avait eu la bonne idée avant de partir de chez lui, de choisir une tenue suffisamment élégante pour ne pas détonner dans le décor du restaurant. N’était-ce qu’en voyant la façade de l’hôtel, Julian s’était dit que le bâtiment portait très bien son nom, mais en même temps, le luxe de l’hôtel puait le fric à plein nez et qui disait fric disait bien souvent magouille en tout genre. Il n’était qu’à moitié étonné que Pierce Garison ait choisi cet endroit pour s’y installer le temps que durerait son séjour..

*profite bien mon vieux, ça durera pas*

Julian se présenta devant l’hôtesse d’accueil du restaurant. Il attendit qu’elle ait terminé de vérifier des écritures sur son book avant de lui adresser un charmant sourire.

- Bonjour.
- bonjour monsieur, que puis-je pour vous?
- une table pour une personne.
- vous aviez réservé?
- non..j’aurais du?
- hm non, en ce moment nous sommes en heure creuse donc aucun problème.. Vous désirez manger?
- non juste…juste un apéritif merci.

La jeune femme le dévisagea curieusement, ce n’était pas tous les jours qu’ils avaient des clients qui venaient dans le restaurant le plus chic et le plus cher de l’île pour ne rien consommer, aussi lui posa-t-elle une autre question.

- vous avez rendez-vous?
- non..
- vous attendez quelqu’un ?
- non plus..je ne vous aurai pas demandé une table pour une seule personne dans ce cas.

L’hôtesse cilla sous la remarque, mais Julian ne se départit pas de son sourire et elle l’invita finalement à la suivre .. Julian repéra très vite la jeune femme à quelques tables seulement de Garison qui était en plein conversation avec l’ambassadeur. Les gardes du corps le dévisagèrent avec un air peu amène, mais il n’y prêta pas plus d’attention que ça. Alors que l’hôtesse allait le diriger à l’opposé du groupe, il l’arrêta.

- Serait-il possible de m’installer là?

Il désigna une table située à un angle parfait pour observer et la jeune femme et les deux hommes. Surprise par la demande, l’hôtesse acquiesça avant de se retirer. Peu après le serveur se présentait déjà devant lui.

- Je vous apporte la carte du menu?
- euh..n…enfin oui.

Ça pourrait toujours servir, car il venait de constater que la jeune femme avait tourné discrètement la tête vers lui. Malgré les lunettes de soleil, si elle voulait l’observer, elle se trouvait obligée de se tourner. Satisfait Julian se mit à son aise et une fois la carte en main, fit mine de l’observer, sans prêter la moindre attention au regard perplexe de l’hôtesse qui avait vu son manège. D’abord il disait qu’il ne voulait qu’un apéritif et voilà qu’il consultait la carte…enfin peut-être que ce client avait changé d’avis.

43. Prodigy: voodoo!

Silver leva le nez de sa carte. Un nouveau client venait de passer devant elle pour réclamer une table un peu plus loin. Elle ne prêta qu’à peine attention à lui pour la reporter immédiatement sur le duo qui continuait de discuter à l’autre table face à elle. La jeune femme avait prévu d’intervenir au moment ou le sieur voudrait bien quitter sa table. Elle irait alors l’attendre dans sa chambre, mais elle voulait être certaine qu’il y retournerait quitte à prendre seulement deux minutes d’avance sur lui.

Seulement pendant les brèves minutes qui suivirent ce ne fut pas les gardes du corps de l’ambassadeur ou encore les deux hommes en train de bavarder face à elle qui attirèrent le plus son attention, mais l’homme dont elle sentait le regard sur elle. En fait ses lunettes de soleil étaient équipées d’un système bien particulier qui lui permettait de voir sur les bords ce qu’il se passait derrière elle, à condition qu’elle tourna légèrement la tête. Silver s’agita de plus en plus sur son siège, l’homme ne la lâchait pas des yeux et s’intéressait même aux deux hommes plus loin.

Elle ne pouvait pas rester là, son instinct lui disait qu’il représentait un danger pour elle. C’est pourquoi de façon discrète, elle se retira dans les toilettes du restaurant et attendit… Elle mettrait sa main au feu que l’homme la suivrait.. Silver n’attendit pas longtemps. Restée derrière la porte des toilettes des femmes, elle vit la poignée tourner et la pousse s’ouvrit trop lentement pour qu’il ne s’agisse que d’une cliente du restaurant. De plus Silver n’avait vu aucune autre femme mis à part elle-même.. La jeune femme avait déjà son Glock en main et à peine l’homme passa la porte qu’elle le saisit par le cou, dans son dos, son flingue appuyé sous sa mâchoire.

- qui êtes-vous?

L’autre n’avait même pas crié, certes il était surpris mais aucun cri, rien..L’instinct de Silver ne l’avait pas trompée. Elle appuya un peu plus le pistolet sous la mâchoire.

- qui êtes vous?!!

Elle n’avait pas élevé la voix mais appuyé un peu plus ses mots. L’homme avait levé ses mains dans un geste de rédition.

- heu du calme, je ne voulais pas vous effrayer.

Silver haussa un sourcil perplexe. L’effrayer? Il sortait d’où lui? Elle avait un flingue pointé sur lui et il s’excusait de l’avoir effrayé. Elle le repoussa brusquement lui de lui, en le visant à deux mains.

- arrêtez de vous foutre de moi! Qui êtes vous, et qui vous envoie?

6.

Il s’était grillé, il l’ignorait comment, mais elle l’avait repéré. Que pourrait-il bien lui raconter à présent? Qu’il était un agent du FBI chargé de mener l’enquête sur elle et de.. Non il ne pouvait pas lui dire ça, il connaissait parfaitement son dossier et savait quel genre de nana elle était. Il devait se montrer plus fin, mais bon là, elle le pressait un peu.

- Bien, je fais partie d’une commission spéciale d’enquête sur Garison.

Il vit dans son regard qu’il avait touché juste, mais elle déplaça ses doigts sur son arme et le pointa de plus belle.

- quel genre d’enquête? Et qui vous envoie?
- vous êtes bien curieuse, alors que c’est moi qui devrai vous poser ce genre de question.
- ouais mais c’est moi qui tiens le flingue alors c’est moi qui pose les questions. Vous avez pas répondu…Qui vous envoie?

Julian devait se rappeler les recommandations du boss, ils ne lui avaient pas demandé d’être discret, juste entrer en contact avec Lady Silver et obtenir sa confiance. Autant demander à un python de faire confiance à une mangouste. Mais il était du genre à aimer relever les défis.

- F.B.I

Il porta une main à sa veste, mais elle s’énerva.

- pas de soucis, je voulais juste vous montrer ma plaque.

Elle plissa les yeux, méfiante, mais lui fit signe que c’était ok. Julian exhiba sa plaque à laquelle elle jeta un bref regard. Cela ne contribuait pas à la mettre en confiance de toute évidence, il aurait du s’y attendre. Mais il avait un rôle à jouer.

- puis-je vous demander pourquoi vous surveillez Garison?

Leurs yeux se croisèrent dans un bref mais intense regard, tous deux évaluaient l’autre.

Avant

Ambiance

Elle tourne son verre entre ses doigts fin et à la french manucure parfaite, porte sa cigarette à ses lèvres avant d'en faire tomber les cendres dans un cendrier.

Si elle était venu ici ce soir, ça n'était pas pour rencontrer cet homme au charme dangereux accoudé au comptoir à côté d'elle. Non, si elle était venu c'était pour un autre client... Mr Peterson.

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Comme convenu, elle a retrouvé son client au siège de son entreprise, ils doivent arrivé ensemble au Heaven King pour qu'elle passe réellement pour sa secrétaire. Habillée de son tailleur, cheveux attachés en chignon et lunette sur le nez... Elle devait tenir son rôle de la meilleure mannière qui soit.

Arrivés à l'hotel, une table leur était réservée dans un endroit reculé de la salle de restaurant, elle marchait derrière son "patron", des dossiers en main. Bien que devant jouer une secrétaire, elle n'en devait pas moins montrer de l'assurance, son rôle de composition impliquait qu'elle fasse preuve de connaissance en droit.

Mr Clark, PDG de l'entreprise avec laquelle il faut négocier un rachat, est déjà pret de la table, avec son bras droit. Tous deux sont des hommes d'âge mûre et mariés mais peu satsifait. Son objectif était de faire en sorte que le prix de vente baisse, grâce à ses charmes et ses connaissances.

Les discussions durèrent environs deux heures, deux heures pendant lesquelles elle fit étalage de statistiques, d'articles du code... en offrant au yeux de sa cible, son décolleté. Le prix étant enfin arrêté à la somme fixée par son client, Mr Peterson, on put voir des documents officiels et des stylos de par et d'autre de la table.

Les quatres personnes se lèvent d'un même mouvement, elle les accompagnes jusqu'au halle de l'hôtel.

"Mr Peterson, je m'occupe de régler la note, je vous dis à demain."

"Bien Miss Moore. A demain."

Un clin d'oeil imperceptible est échangé, ils quittent tous les trois les lieux, prenant la limousine. Demain, elle aurait reçu un virement sur son compte.

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"L'avantage d'être direct, c'est qu'on perd moins de temps, mais je n'ai pas pour habitude de discuter de mes tarifs... de cette manière."

Elle le regarde en coin, le jaugeant... A première vue, elle peut déjà dire qu'il a les moyens de se payer ses services... Un costume Armani... Son briquet... Son élégance... Tout un ensemble de choses qui ne la trompe pas.

Vu son attitude, elle voit très bien de quel type de service il peut s'agir. Elle connaît bien le patron, elle n'aurait aucun mal à obtenir une chambre. Elle boit une gorgée d'alcool.

"Et si nous parlions affaire? Que puis-je pour vous?"

"A votre tour d'être direct."

"Le temps c'est de l'argent et mon temps est précieux, tout comme le votre j'imagine."

Un sourire apparait sur les lèvres de l'asiatique... Un bel homme, sans conteste.

"Vous avez raison."

"Je vous propose d'en discuter en privée. Le responsable est un ami, je n'aurais aucun mal à obtenir une suite."

D'un mouvement de tête, il acquisse. Elle se lève, il fait de même, se dirigeant tous deux vers la réception.

"Miss Mattews, c'est un plaisir de vous revoir."

"Plaisir partagé Barney. Serait-il possible d'avoir une suite?"

"Bien sûr, la même que d'habitude?"

"S'il vous plait."

Il lui tend les clés.

"Merci."

"Bonne soirée."

Ils quittent la réception pour prendre l'ascenceur, dans lequel un employé les attends. Il appuit sur le bouton correspondant à leur étage, les conduits jusqu'au numéro indiqué sur la clé, leur ouvre la porte et attend son pourboire... pourboire que lui donne l'homme qui l'accompagne et dont elle ignore encore le nom. Le garçon d'étage quitte la pièce un sourire satisfait aux lèvres, refermant la porte derrière eux et les laissant seuls.

Ambiance

Il repose sur elle, se remettant de leur étreinte... Son regard se pose sur lui, sur ses muscles luisant d'une sueur qui la fait frémir... Ses doigts parcourt les muscles de son dos, sa bouche et sa langue viennent taquiner son cou, son oreille...

Ses paupières s'ouvrent, son regard noir en amande plonge dans le sien avant qu'il ne prenne possession de ses lèvres... langoureusement... fiévreusement... Les hésitations qui l'avaient habité quelques minutes auparavant ont disparu... ses gestes se font plus assurés, plus précis, arrachant des gémissements à l'escort girl.

De ses bras derrière sa nuque, elle l'attire à elle pour un nouveau baiser où le désir est le maître mot... Son ventre s'est embrasé, elle a bien l'intention qu'il se souvienne de cette nuit... D'un mouvement, elle les fait basculer, se retrouvant ainsi au-dessus de lui, en position dominante, c'est elle qui mène la danse cette fois-ci. Un sourire étire ses lèvres, coquin.

Ses deux mains capture ses poignets les emprisonant au-dessus de sa tête, sachant que s'il ne jouait pas le jeu, elle n'avait aucune chance de le maintenir dans cette position. Sa bouche vient titiller la sienne, s'amusant à se refuser aux baisers qu'il voudrait obtenir. Elle finit par l'abandonner pour descendre picorer son cou, goûter sa clavicule, ses pectoraux, ses abdominaux...

Le bout de ses doigts tracent la géographie de son corps... chemin jaloné de muscles alors que sa bouche attaque le dessert arrachant à son client un râle augmentant son propre désir. Il se cambre sous ses caresses expertes, la satisfaction qu'elle ressent se mèle au plaisir des réactions qu'elle obtient... le jeu ne fait que commencer.

Les râles s'accentuant, elle s'écarte, se replace au-dessus de lui, son visage face au sien... Son regard croise celui de l'asiatique... embrumé par le désir et le plaisir. Elle joue encore, se dérobant lorsqu'il s'appréte à emprunter le passage entre ses cuisses. Ne pas céder... pas tout de suite, même si son corps réclamait autant que le sien qu'il prenne possession d'elle.

Son désir le tenayant, sa patience s'effilochant, il reprend le contrôle, comme elle s'y attendait. A lui la torture... Elle est à quatre pattes sur le lit, ses doigts agripant désespérement les draps alors qu'il poursuit le jeu qu'elle avait commencé... se retirant avant d'aller plus loin... Des gémissements s'élèvent... elle se mord la lèvre inférieur comme pour se contenir, sans grand résultats.

Son corps l'appel, se faisant de plus en plus accueillant, de plus en plus chaud... Un cri lui échappe lorsqu'enfin il la rejoint d'un coup de hanche... D'abord lent, ses mouvements se font de plus en plus rapide. Râles et gémissements se mêlent, les contractions incontrôlables font leur apparition produisant des frissons et une ardeur nouvel de la part de ce nouveau client.

Il prononce un nom qui n'est pas le sien lorsque le sommet du plaisir est proche. A plusieurs reprise, il l'appelle, il est plus brusque. Dans un dernier mouvement, ils les libèrent... Un cri s'échappe des lèvres de la femme aux cheveux chatain. Dans un dernier râle il prononce ce même nom. Elle ne s'en formalise pas, ça n'est pas la première fois que ça lui arrive.

Epuisé, il s'étend à côté d'elle en fermant les yeux. Elle sourit, la confiance qu'il n'avait pas en passant le seuil de la chambre, il l'avait retrouvé... son travail était accomplit. Une respiration régulière, il s'est assoupi. Elle se lève doucement, ses pieds s'enfoncent dans la moquette.

La porte de la salle de bain se referme, l'eau se remet à couler. Une demi heure plus tard, elle ressort, habillée, coiffée et maquillée. Il la regarde depuis le lit, elle lui sourit, prend sa pochette et en sort sa carte à l'éfigie de la fleur de lys, la même qu'il a pu admirer au creux de ses reins un instant plus tôt.

Elle sort un stylo et note quelque chose au dos du carton blanc.

"Voici ma carte. Au dos, il y a mon RIB et mes honoraires."

Elle la pose sur la table, sentant toujours son regard sur elle. Ses pieds se glissent dans ses chaussures dont elle referme les boucle.

"Au plaisir de vous revoir."

Un clin d'oeil avant de quitter la chambre d'un pas félin et assurer, la porte de la suite s'ouvre et se referme quelques secondes plus tard.

Il se lève, prend la carte entre ses doigts... Addison Mattews... Un numéro de téléphone... Ses coordonnées bancaire son bien au dos, le montant à payer aussi. Le prix est impressionnant mais rien d'exorbitant vu son compte en banque. Il passe un coup de fil rapide à son banquier pour ordonner le virement avant de lui aussi filer dans la douche.

72 ambiance

Quelque jour plutôt …
Un téléphone Sonne dans une villa … Une jeunes femme lève la tête de livre de conte pour enfant qu’elle est entrain de lire a la petite fille assise a ses cotées …

Attend Poussin …

Chloé s’écarte d’Hana et se penche pour attraper son portable qui chante sur la table basse …

Allo…
Papa .. Oui bien …
Et toi …
J’ai passé mon dernier partiel hier …
Tu viens sur Heaven la semaine prochaine …!!!

Chloé s’enfonce sur le canapé … Son père va débarquer sur Heaven. Hana se met sur les genoux et entreprenant de faire des nattes avec les cheveux Blond de celle qui deviendra sa tante très prochainement …

Un dîner ..oui bien sur ….
Heu.. Je lui demanderai de se libérer …
D’accord a la semaine prochaine …

Elle raccroche légèrement troubler … Son père souhaite rencontré Son fiancée.. Normal sauf que les rencontres de ses ex petit ami avait toujours était bizarre … certain disparaissait le lendemain même … Le seul qui avait tenue et trouver grâce au yeux de son père avait été Sébastien… Il faudra qu’elle parle à Seven …

Voila Chloé je t ai fait une belle natte …
Hein … ho merci Hana …

L’enfant lui avait plus emmêlé les cheveux que coiffés …. Après tout c’est la mode du coiffée décoiffée …

Tu fais une drôle de tête …

L’enfant se met a rire … Chloé se met a sourire …

Ha oui … on va voir si j ai une drôle de tête…

Elle attrape Hana et se met a la chatouiller … La fillettes se mit a se tortiller comme une vers …. Les rires cristallin se met a emplir le salon … un douce mélodie de joie …. Seven vient d’entrer dans la pièce …

On peut savoir ce qui se passe …

Elles lèvent toute les deux la tête vers lui qui les observe attendrie … et s’approche d’elle … s’installe entre elle les bousculant au passage …

C’est vrai on s’entend plus pensée.. Dit il en leur lançant un regard malicieux a toute les deux…

Chloé et Hana se regardent … regard entendue … et pétillant ….

Ha oui on s’entend plus pensée on va voir ça …

Chloé se met à la chatouiller avec l’aide de Hana .. Mettent L’homme au supplice …
Non Mouaaa !!!hahaha …. C’est pas juste … Hahahahah vous étés deux …. Mouaaaa!!!!!

Un concert de rire résonne dans la villa …

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La limousine roule sur l’autoroute …les lumières du soir se reflètent sur la carrosserie rutilante …. A l’intérieur Chloé, belle comme le jour dans sa robe du soir noir … joue nerveusement avec son étole … Seven à ses cotées … l’observe …. Elle s’en montrée nerveuse toute la semaine … IL avait mit ça sur le compte de l’attente des résultat…. Mais depuis la veille, ils savaient qu’elle était reçut pour sa deuxième année … Mais son état de nervosité n’avait pas diminué pour autant …

Plutôt dans la soirée , elle lui avait sauter dessus pour qu’ il se prépare … lui rétorquant qu’elle savait le temps qu’il mettait pour se préparer … Elle lui a fait changer de tenue trois fois … alors qu’elle-même c’était changée six fois ….

Il pose une mains sur les siennes … qu’elle sert et lève les yeux vers lui … Son regard azur plein de doute rencontre la marée noir confiant de son fiancé … IL lui sourit … ce qui lui réchauffe le cœurs…

Cela va bien se passer …
Si tu le dis … son ton est las…

Seven passe son bras autour d‘elle … elle se cale contre lui … se sent en sécurité … niche son visage .dans son cou…. Il penche la tête, humant l’odeur des se cheveux couleur or ….

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Un homme distingué traverse le hall de l’hôtel se dirigeant vers le restaurant … Bel homme la cinquantaine … habillée d’un costume Gucci … Un femme se retourne sur lui mais il n’y fait pas attention… Il ouvre la porte du restaurant et s’efface pour laisser passer une jeune femme …puis pénètre dans la salle …

Le restaurant du Heaven King est d’un luxe époustouflant … coté dans la meilleure table du monde … fréquenté par les plus riche de l’île..les hommes d affaire de passage sur l’île …. L’homme se dirige vers le maître d’hôtel ….

Bonjour Monsieur …. Avez-vous une réservation….
Oui..au nom de Jefferson…

L’employer pose son doigt sur une liste et parcourt la feuille ….. Puis relève la tête … ses lèvre se retrousse … pour former un sourire ….
Un table pour 4 …. Veuillez me suivre … s’il vous plait …
Il l’emmène a une table près de l’un des aquarium ou des poisson au mille couleur nage formant un ballet …. L’homme prit place … dans l’attente des autres convives …
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La limousine les déposent devant l’entrée … un portier ouvrit la portière arrière … Seven sort en premier se retournant pour tendre la mains a Chloé … qui sortit a son tour … Elle réajusta la colle de chemise de son fiancée … IL la remercie d’un baiser .. Autour d’eux un groupe de jeune femme Glousse … elles viennent de le reconnaître … Le couple se dirige vers le restaurant …

Le maître d’hôtel les conduit à la table.. La Père de Chloé se lève à la vue de sa fille …. Et son regard se durcit légèrement en croisant le regard de Seven….

Ma chérie tu es magnifique …
Merci ….

Elle vient embrasser son père….

Tu es pas mal non plus …

Elle se tourne vers Seven ….

Papa je te présente mon Fiancée … Dong wook ….

Seven avec assurance avance une mains….

Bonsoir Mr Jefferson … je suis heureux de faire votre connaissance …

Le père de Chloé serre la main de son futur gendre.. Poigne ferme ….
Tout en jaugeant l’homme qui lui fait face …. Steve Jefferson s’en toujours dit que sa fille épouserait un homme d’affaire …. Et pas du tout une star de la chanson….

Oncle Stan n’est pas encore la ? ….

Le père de Chloé tire la chaise pour que sa fille s’assoie ….

Non tu connait ton oncle …. Toujours en retard ….

Chacun prit place a la table … Un serveur s’approche de leur table … Luis damnant si ils veulent un apéritif … pour commencer … Ils passent commande …;

73
ambiance

Les tentions de début de soirée se sont apaisée au fil du repas.. La conversation allait de bon train … Stan y fait son Show, les faisant rire … Chloé sent l’œil critique de son père sur Seven … Le voit le tester au fur et a mesure … Le jeune homme tient bon malgré son malaise …Elle détourne la conversation quant elle devient trop insistante et lui sourit pour l’encourager … Le contact chaud de ses doigts qui s’emmêlent au sien la réchauffe… Elle hâte que se dîner se termine …

Seven s’excuse, se lève et part en direction des toilettes… Après qu’il se soit suffisamment éloigné, Stan prit la Parole tout en faisant un clin d’œil à sa nièce …

Alors verdict Steve !!!

Le père de Chloé se saisit de sa serviette et s’essuie la commissure des lèvres d’un geste lent … Chloé se raidit légèrement … Un silence plane un instant ….

Il a l’air Sérieux..
IL l’est …
Je trouve ça un peu précipité …

Chloé allait répliquer mais son père continua sa phrase ….

Je suis sur que je n’ai pas mon mot a dire n’est pas …

Chloé lève le regard et soutien celui de son père …

Exacte …
As-tu pensé à faire un contrat de mariage ?

L’interne crispe la mâchoire … et répond un peu sèchement ….


Non..la question ne s’est pas posée…
Je m en suis doutée …c est pour ça que j ai demandé a mes avocats de m’en préparé un…
Je crois que cela ne te regarde pas …
Si.. Ce sont tes intérêts…

Stan tente de détendre l’atmosphère en lançant sur le ton de la plaisanterie ….

Sixten sait bien que notre petit Chloé ne l’épouse pas pour son compte en Banque ….
Seven…
Oui c’est la même….

Le père de Chloé après avoir bu une gorgée de vin, repose son verre…

Il ne se doute pas que tu es loin d’être la petite étudiante landa …
Le sujet n’a pas été abordé …
Voila pour je trouve cela trop précipité … Beaucoup de sujet n’ont pas était abordée …
Oui désolé tout le monde n’est pas comme toi … a gère ta vie comme tes contrats…

Chloé est irrité par le comportement de son père mais se radoucit lorsqu’elle voit Seven rejoindre la table … Elle lui sourit mais quant elle vit sa mine défaite.. Son sourire se fige …

Seven leur annonce en quelque phrase la mort probable de Salsa..l’une de ses partenaires du film la cité des vampires… Le jeune coréen s’excuse de nouveau et quitte la table… mobile en main …

Qui est Salsa ? Demande Steve
Salsa c’est pas celle qui se taper Johnny Cash dit Stan en se grattant la tête … quel gachis , elle etait bonne
C’est ou plutôt c’était sa partenaire dans le film qu’il tourne en se moment ….

Elle se lève de table … Son Père en fit autant ….

Je crois qu’il vaut mieux que je le rejoindre … et que nous rentrions
Je te ferai parvenir le contrat des demain …

Mais l’interne l’écoute a peine … Elle perche son sac à main sur son épaule et embrasse son père sur la joue …

Je t appelle dans la semaine …
Très bien ….

Stan se lève a son tour manquant de reverser quelques verres….

A la prochaine ma caille …

Il l’embrasse sur le front …

Chloé retrouve Seven dans le hall d’entrée.. Il vient de raccrocher..son visage attristé par la nouvelle … Les corps de Salsa et son assistant n’ont pas été retrouvé…

Dong Wook cela va aller ?

Seven la prend dans ses Bras, une envie irrépressible de la toucher … la jeune femme enfouie son visage dans son cou … Après un moment, il s’écarte et lève le visage de Chloé avec une de ses mains …

Je t’aime …

Il fallait qu’il lui dise … qu’elle le sache … Cette événement lui rappelle soudain que la vie pouvait être un juste … Chloé se contente de sourire et dépose ses lèvres sur les siennes … Lui donnant un doux baiser …

Et si nous rentrions …
Où sont ton père et Stan…
Sûrement encore a table …. Je leur ai dit qu’on s’en allait…

Le couple sortirent enlacé de L’hôtel … La limousine apparut quelle que instant après … Les ramenant chez eux …

Ambiance

Fonçant à vive allure en direction de la côte de Heaven Island, la silhouette noire d’un hélicoptère se reflète sur la surface agitée de l’océan. Il vient de quitter le ponton d’un yacht naviguant dans les eaux internationales. Derrière les vitres teintées, l’homme remonte ses fines lunettes de soleil sur l’arête de son nez. Il observe avec un intérêt non feint, le pourtour du rivage…il aperçoit les premiers gratte-ciels de la ville de Heaven…ville du crime, où les parrains des pires organisations criminels pullulent, où les caïd se prélassent, une pépé à chaque bras, en toute impunité…où on peut vite finir au fond d’un trou creusé à la périphérie de la ville si on fait pas gaffe où l’on mets les pieds. Mais bon, Tony à une bonne couverture pour opérer, il espère seulement pouvoir approcher d’assez près les représentants les plus influents du monde du crime organisé pour les faire tomber.

Les pales soulèvent un mince nuage de poussières, obligeant les personnes montées pour l’accueillir, à se protéger le visage lorsque l’hélico se pose sur l’héliport du Heaven King. Tony descend de l’appareil, un homme en costard cravate se précipite à sa rencontre, la main tendue.

-Mr Blake, permettez moi de vous souhaiter la bienvenue au nom de tout le personnel du Heaven King…

Comme sous une même impulsion, les deux autres personnes qui l’accompagnent, s’inclinent avant d’aller charger les nombreux bagages de l’homme d’affaire. Tony, comme habitué a tant d’égard, serre la main du chargé de relation clientèle, puis le suit en direction de l’ascenseur.

-Nous vous avons réservez une de nos plus belles suites, comme convenus par votre mail…mais il n’était pas précisé la durée de votre séjour…

-Tant que j’aurais à faire sur l’île, vous pouvez vous assurer de ma présence au sein de votre établissement…

-Vous êtes présent pour le loisir ?...

-Affaire..affaire…mais il n’est pas exclut de se faire plaisir, non ?

-Tout à fait…tout à fait.

Ils ont pénétrés dans la cabine, à cette hauteur, la vue y est vertigineuse… Tony s’approche de la surface vitrée, tandis que l’homme appui sur le bouton de l’étage de destination. Lentement l’ascenseur entame la descente. Au bout de quelques instants, ils en sortent pour en emprunter un second. Ils les amènent directement à la succession de suites privatisées dont l’hôtel s’enorgueillisse.

La suite en elle-même est luxueuse, spacieuse et modernement équipée. Composée de deux salons, une pièce dédiée au multimédia, deux chambres, salle de bains avec jacuzzi et petite kitchenette…une terrasse où deux apparts pourraient tenir…bref, le summum de la classe. Dire que c’est le contribuable qui raque… L’homme lui présente son petit personnel, une femme de ménage, un boy et un cuistot si nécessaire…puis le quitte en lui renouvellant ses souhaits de bienvenue.

Tony fait le tour de sa nouvelle demeure, en homme d’affaire de bon goût, examinant chaque détail, la tête qui s’agite sous la satisfaction, une moue sur les lèvres…il juge le lieu à même de le recevoir. Il s’assoit donc dans un profond fauteuil. Son boy se présente spontanément au devant de lui.

-Monsieur désire ?

-Un bourbon…sans glace, John.

Il prend ses aises, sent qu’il va faire du bon boulot ici. Et le personnage de Mr Blake est tellement jouissif à jouer…tout ce qu’il a toujours désirer être…il va pouvoir le réaliser maintenant. Le jeune serviteur pose un verre lourd sur une desserte, sur un petit napperon brodé à l’effigie de l’hôtel, puis il prend place derrière lui.

-Monsieur désire autre chose ?...

Tony ne répond pas de suite, il se saisit du verre, hume puis en absorbe une gorgée.

-Hummm…un délice. Il réfléchit quelques instants, puis reprend à l’attention du jeune. Oui, quoi de mieux pour fêter mon arrivée sur ce petit paradis terrestre, qu’une jolie créature pour m’accompagner. Hum…tu vois ce que je veux dire ?...Dans le genre discret, naturellement…

-Naturellement, Monsieur…vous désirerez sûrement dîner…je vais faire dresser la table sur la terrasse…la vue y est des plus romantique, Monsieur. Je m’occupe de tout.

Alors que Tony acquiesce du chef, John recule de trois pas, l’échine courbée, puis fait volte-face et se retire. Tony se lève, quitte sa veste de costume…une grande marque…du sur-mesure…comme l’ensemble de sa garde robe que les deux préposés ont finis de ranger dans le dressing de la suite. Verre en main, il s’approche de la baie vitrée. Sûr, il ne peut faire que du bon boulot dans des conditions pareilles. Il boit d’un trait le reste de son verre… une courte douche va le rafraîchir…

Ambiance

Plongée dans ses livres de comptes, elle a répertorié chaque client, chaque virement effectué sur son compte en banque l’approvisionnement de façon plus que nécessaire. Un rendez-vous avec son banquier s’avèrerait bientôt nécessaire pour ouvrir un énième compte épargne et faire des placements en bourse, placements qui lui rapportaient assez pour qu’elle puisse vivre sans travailler, mais quel intérêt…

Vêtue d’un tailleur chic, épousant les formes de son corps, elle pianote sur le clavier de son ordinateur portable pour remplir les différentes cases du tableau qui lui permettait de faire une estimation de son revenue annuelle. Le nombre affiche six chiffres et elle n’est pas arrivée à la fin de l’année. Son bilan prévisionnel est dépassé, à n’en pas douter, son
conseiller financier allait tenter de lui vendre d’autres produits, ce qui, évidement, la faisait toujours sourire.

Le tableur qui clignote à côté de cette somme astronomique la fait lui aussi sourire. Un sourire chargé de satisfaction, d’un sentiment victorieux. L’argent est depuis longtemps son moteur principal. Vivre seule dans cette immense villa ne la gêne pas, l’argent est fait pour se faire plaisir, sinon quel intérêt…

Ses bras s’étendent au-dessus de sa tête, ses mains se joignent pour étirer sa colonne vertébrale avant de se lever et prendre la direction de son congélateur d’où elle extirpe un magnum qu’elle croque à belle dent. Ses pensées sont déjà tournées vers son prochain rendez-vous, il concerne un grand industriel et un de ses clients… Sa fonction est clairement de distraire l’homme afin qu’il signe le contrat. Depuis plusieurs jours, elle se plonge dans la lecture de dossier de chiffres commerciaux, l’un d’entre eux trône encore sur le bar, ouvert sur un graphique.

Une tonalité… ses yeux quittent les feuillets étalés, cherchent l’objet à la fois accessoire de mode et ustensile Hi-Tech. La sonnerie se répète sans qu’elle ne trouve son origine, ses mains commencent à soulever des papiers, mélangeant les différents feuillets, sans pour autant trouver le motorola étincelant. Un reflet doré sur la table basse, d’un pas rapide elle la rejoint et décroche… Trop tard, son interlocuteur est passé sur le répondeur, son œil averti reconnaît néanmoins le numéro, celui du Heaven King. Une seule personne possède son numéro et il ne le contactait que très rarement, c’est avec intérêt qu’elle écouta le message avant d’appuyer sur la touche de rappel.

Barney ?

Non, ici, John.

John…

Le silence est témoin de sa surprise de se retrouver à avoir à faire avec un interlocuteur qu’elle n’a encore jamais entendu et dont elle ne se souvient pas.

Oui, Barney m’a donné votre numéro de téléphone. Il m’a demandé de vous contacter pour un de nos clients.

Quel nom?

Tony Blake.

Numéro de la suite?

La 258.

Quel métier exerce-t-il ?

Je suis désolée Miss Mattews mais je n’ai pas plus d’informations le concernant.

Hmm je vois…

Pas un seul instant elle ne donne foi à ses propos, dans ce genre d’hôtel on connait toujours un minimum ses clients.

Vous pouvez lui annoncé que je vais arriver…

Son regard fixe son poignet, le cadran de sa montre quartier affiche la demi.

Je serais là d’ici trente minutes.

Le clapet se referme. Elle se regarde dans un des nombreux miroirs qui trône dans la villa avant de décider qu’elle devait se changer. Quelque chose de sobre et d’à la fois aguicheur… Elle ne sait pas à qui elle a affaire. Son cerveau fonctionne en vitesse rapide, parcourant tous les noms qu’elle connaît pour essayer de voir si celui de Blake lui dit quelque chose mais en
vain.

Le choix est arrêté sur une robe rouge, au dos nus, avec un décolleté qui laissait deviner plus qu’entrevoir. Escarpin noir, talons claquant sur le carrelage puis sur le revêtement du garage menant à sa Lamborghini. En peu de temps elle est arrivée, le voiturier devant la porte lui sourit, la reconnaissant. La portière s’ouvre, des jambes interminables en sortent pour se poser élégamment sur le tapis rouge conduisant à l’hôtel où Barney l’attend déjà.

Démarche féline et sensuelle, les hommes se retournent sur son passage, regard appréciateur, lourd de sous-entendus et de désirs.

Je vous accompagne.

Je vous en serais grés.

Le maître d’hôtel la précède à l’ascenseur, les portes s’ouvrent,l s’efface pour la laisser entrer, la suit et appui sur le bouton d’étage.

Alors ?

Malheureusement, je n’ai pas appris grand-chose sur lui, hormis qu’il est assez riche pour se payer une suite ici…

Très bien, je prendrais donc mes précautions. Merci.

Il la conduit à la porte de la chambre, frappe tranquillement à la porte, des pas raisonnent derrière la porte avant qu’elle ne s’ouvre sur un homme habillé d’un costume de toute évidence hors de prix et taillé sur mesure. Tous deux échanges un regard, se jaugeant avant qu’il ne s’écarte de l’embrasure pour lui laisser le passage tandis qu’il la referme et que le maître d’hôtel s’éloigne.

Bonsoir, je suis Addison Mattews. J’ai cru comprendre que vous aviez besoin de compagnie…

Ambiance


Tony s’efface, laissant le passage à la douce créature. Un léger coup d’œil à la chute de rein dévoilée par le dos nu de son fourreau rouge. Déhanchée qui laisse rêveur, la douce avance avec grâce et dignité. Après quelques pas du haut de ses escarpins, elle se retourne pour lui faire face.

Il la déshabille du regard, c’est une très belle femme. Tony est déjà sous le charme…mais il n’oublie pas pour autant les convenances. Lui-même s’est vêtu sobrement, un simple pantalon de toile et une tunique dont les premiers boutons sont ouverts sur le torse, tout deux de ton crème. Il n’a pas retiré sa montre dorée, et porte également une chevalière à son index, un éclat brillant s’échappant de temps en temps.

-Votre compagnie sera, j’en suis sûr, des plus agréable, Mlle Mattews. Il s’avance vers d’elle, tend la main. La jeune femme y dépose la sienne, il en approche les lèvres, effleure les doigts, hume l’air. Un court instant de silence durant lequel Tony plonge son regard dans celui de la jeune femme…mais rien ne semble la troubler, professionnelle jusqu’au bout des ongles. Mais j’en oublierais presque de me présenter…Mr Blake, Tony Blake.
Il s’écarte, l’invitant de la main à avancer dans la suite, dévoilant une ambiance tamisée. John a bien fait les choses. Les lieux respirent la chaleur, le confinement, un appel à la confidence. Le salon est disposé face à la cheminée allumée, une douce musique se fait à peine entendre…mais ce n’est pas ici que Tony compte faire connaissance avec la jeune femme. La baie entièrement ouverte sur la terrasse, dévoile un chemin de flambeau. Les flammes font concurrence aux étoiles qui se reflètent sur la surface lisse de la piscine à rebordement située sur un des cotés. Une petite tonnelle protège une table de teck. Le couvert pour deux a été dressé, rien ne manque, le champagne est au frais, les bougies rouges, fines et longues, ont été allumées. John, immobile, les bras croisés dans le dos, se tient prêt, dans son uniforme de service. Une petite table d’argent sert de desserte, deux coupes les attendent, une assiette de petits fours qui semblent croustillant affole les papilles, est posée à côté, ainsi qu’une petite boite de velours noir.

-J’espère que vous accepterez de partager ce repas avec moi…je viens juste de descendre ici…je ne connais pas l’île pour l’instant…mais j’espère bien que demain, se soit vous qui choisissiez le lieu de notre prochain rendez-vous…si cette soirée vous satisfait.

Avant que la jeune femme ne réagisse, toute absorber à contempler les détails de la mise en scène, il rajoute, s’emparant de la boite noire et la lui tendant.

-Voici, en guise de paiement...mais vous pouvez choisir un autre mode, si vous le souhaitez…prenez le en gage de cadeau de bienvenue… Sourit franc, la lèvre qui se relève légèrement, yeux pétillants, semble heureux de son cadeau.

La jeune femme ouvre le coffret après avoir regardée avec insistance l’homme en face de lui. Mais une fois ouverte, milles feux se projettent…


-C’est un diamant rouge…qui vient de mes mines sud-africaines…c’est l’oxyde de fer qui lui donne cette couleur sang. Eclatant, n’est-ce pas ?

Il lui tend à présent une coupe de champagne, se tenant tout contre la rambarde de la terrasse…attendant tout sourire.

Ambiance

Ses doigts fin, parfaitement manucurés ouvrent doucement l'écrin tendu... Des reflets rouge apparaissent sur son visage lorsque la pierre précieuse est libérée du velours noir qui le contient. Pendant un long moment, ses prunelles s'attardent sur les multiples facettes qui font la taille du minéral. Elle vient en caresser la surface avant de relever la tête.

Battements de cils, ses yeux se réhabituent à la lumière environnante et au client face à elle. Son bras se tend pour se saisir de son verre qu'elle porte à ses lèvres en s'adossant à la rambarde près de lui.

Il est plutôt rare de recevoir ce genre de paiement mais en tant que cadeau... c'est plutôt régulier je dois dire.

Une nouvelle gorgée du liquide ambré descend en laissant au passage une sensation chaude, voir brûlante.

Les règlements se font par virement en général, pour cette fois-ci, j'accepte cette manière pour le moins irrégulière.

Un sourire charmeur, un regard amusé et enjôleur.

Si vous me permettez...

Mais bien sûr.

Un portable couleur or est sortit d'une pochette minuscule qui, de toute évidence, ne peut pas contenir grand chose de plus. Avec agilité, elle pianote sur les touches composant un numéro qu'elle connaît par coeur.

Allo, Mr Cohen?
Ici Miss Mattews.
Oui, ça faisait bien longtemps.
Oui je vais bien et vous même?
J'en suis ravie.

Il assiste avec un brin d'intérêt à cette conversation téléphonique, se demandant en quoi ça le concerne, de près comme de loin.

Oui, vous avez raison, si je vous appelle c'est pour une raison particulière. En faite, je vais vous faire parvenir un diamant que j'aimerais que vous analysiez pour me donner vos conclusions.
Merci, vous êtes vraiment d'un grand secoure Emile.

Ses lèvres maquillées s'étirent en raccrochant, heureuse d'avoir obtenu ce qu'elle voulait auprès du plus grand joaillier.

Voilà qui est fait...

De nouveau toute son attention est portée sur lui, le détaillant, faisant glisser son regard sur son corps pour en jauger sa carrure.

Vous aviez besoin d'une compagnie agréable pour dîner, me semble-t-il...

Comme attendant un signe de sa part, deux serveurs entrent pour dresser une table et les servir. Derrière eux, le maître d'hôtel lui adresse un clin d'oeil avant de prendre l'écrin qu'elle lui désigne pour se charger de l'envoi.

Les hommes disparaissent bientôt les laissant seuls, dans une ambiance intimiste. Ses jambes se croisent, geste sensuel les dévoilant jusqu'à mi-cuisses.

Ambiance

Tony a laissé faire, évidement, lorsque la jolie jeune femme c’est informé de qualité de la pierre précieuse offerte. Juste un sourire amusé. Il est confiant, elle provient réellement de cette mine que l’usurpé possède, Mr Cohen ne pourra que confirmer…Rapidement, John s’occupe de faire parvenir le diamant à l’intéressé, discrètement, il va sans dire…

Passés à table, ils reprennent leur conversation. Ils débattent sur l’Art, Tony trouvant le courant impressionniste fort intéressant pour sa recherche sur la lumière et au rendu de plein air…tel que Monet ou Cézanne, ou bien encore Edgar Degas dont il apprécie l’œuvre…puis c’est sur l’architecture qui leur plait de discourir. Et c’est l’architecture moderne qui prend place, avec notamment Philip Johnson et ses réalisations en verre. La jeune femme semble boire ses paroles, Tony se laisse aller à perler. Cela fait longtemps qu’il n’a eut une compagnie si agréable. Même si leurs avis divergent, Addison a l’intelligence de la parole, ne cherchant pas à imposer son avis. Joli jeux de sourire, de regards par en dessous. Elle joue le charme et la délicatesse…Tony se régale.

Il se régale aussi du repas servit. Certes, les plats sont peu garnis, mais la qualité est plus que présente. C’est un festin pour les yeux et les papilles. John sait se faire discret, n’intervenant que rarement, les laissant dans l’intimité de la nuit. C’est vrai qu’ils sont bien, sur cette terrasse, l’air frais vient les caresser lentement, la vue est imprenable sur l’océan, les lumières de la ville sont derrière eux…un léger son les berce. Rien de plus agréable…Si, contempler cette douce créature en fourreau rouge, assise en face de lui, un pli de sa robe légèrement remontée qui dévoile la blancheur de sa peau…

Une pause est implicitement instaurée, le repas tire à sa fin, les desserts se font attendre, pour le plaisir des deux attablés.

Tony lève son verre de vin français, le présente à sa voisine…

-J’aimerai trinquer en votre honneur, Mlle Mattews. J’ai rarement eut l’occasion de partager un repas en si charmante compagnie…mais je suppose ne pas être le premier à vous le dire…

Il boit une gorgée de vin capiteux à la couleur rubis, contemple la couleur en faisant rouler le liquide à l’intérieur…joue au connaisseur…ou au mec perdu dans ses pensées. Toujours que c’est sans la regardait qui reprend, sur un ton moins enlevé.

-Je pense avoir trouvé la bonne personne en vous…j’aimerais vous charger d’un travail pour moi, si vous le souhaitez. Il relève les yeux sur elle, les accompagnant d’un sourire franc et chaleureux.

Il repose son verre, puis pose son menton sur ses mains, accoudé à la table. Il semble attendre une réponse, et la jeune femme s’apprête à parler quant John revient avec deux assiettes de pâtisseries. Les ayants posés face aux deux convives, il sort la petite boîte contenant la pierre précieuse accompagnée d’une petite enveloppe. A coup sûr, la jeune femme a la réponse de Mr Cohen…